Télévision : 29 septembre 2023 à 23:15-01:30 sur Chérie 25
film : biographie
On l'appelait la Princesse du peuple. Adulée en Grande-Bretagne, idole de la presse people, lady Diana Spencer meurt dans un accident de voiture sous le pont de l'Alma, le 31 août 1997. Elle était accompagnée de Dodi Al-fayed, amant supposé et fils du propriétaire du Ritz, où elle séjournait à Paris. Les deux années qui précèdent son décès sont particulièrement douloureuses pour elle, marquées par son divorce d'avec le prince Charles. Elle trouve alors du réconfort auprès de Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais. Leur histoire s'épanouit tandis qu'elle s'implique de plus en plus dans le combat contre les mines antipersonnels. Mais quand leur liaison est révélée dans la presse, Diana doit faire un choix... - Critique : Quoi de commun entre lady Diana et Adolf Hitler ? Oliver Hirschbiegel. Un réalisateur allemand, essentiellement connu pour La Chute, film controversé sur la fin du nazisme. Son éclectisme laisse rêveur, qui lui permet d'aligner un thriller de SF avec Nicole Kidman et Daniel Craig (Invasion) et une série télé, intitulée Rex, chien flic... Tout de même, on ne l'imaginait guère en Barbara Cartland cinématographique. Le voilà, pourtant, qui s'empare des dernières années de feu la princesse de Galles avec la naïveté de la pâquerette fraîchement éclose. Personnages, synopsis, tout est englué dans le sucre : il était une fois une princesse seule et triste en son château, qui s'éprend d'un beau cardiologue anglo-pakistanais. Mais le destin funeste l'attend au coin du pont de l'Alma. Et puis ? C'est tout ! Rien sur le monde ultra codifié des Windsor (même pas une oreille de Son Altesse Adultère le prince Charles). Rien, ou si peu, sur l'étrange rapport de fascination-manipulation qui lia Diana aux médias. Juste un diaporama d'une effroyable platitude, entre virées caritatives à la limite de la béatification, défilé de paparazzis et scènes de romance gnangnan (à ne pas manquer, l'épisode sur la plage avec lancer de crabe...). Même punition pour les dialogues. Lui (toutes les cinq minutes) : « Je sauve des vies, moi. » Elle (à chaque fois) : « Ah ben, dis donc »... A ce stade, peu importent les efforts de Naomi Watts, en plein numéro transformiste, du brushing à la diction crispée, face un Naveen Andrews (Lost) très déprimé. A côté de ce navet, Candle in the wind, le fameux hommage d'Elton John à Diana, ressemble à du punk. — Cécile Mury
Année : 2013
De : Oliver Hirschbiegel
Avec : Cas Anvar, Daniel Pirrie, Douglas Hodge, Edwards Charles, Geraldine James, Holland Harry, Jonathan Kerrigan, Juliet Stevenson, Laurence Belcher, Leeanda Reddy, Naomi Watts, Naveen Andrews
Télévision : 31 août 2023 à 21:05-23:15 sur Chérie 25
film : biographie
On l'appelait la Princesse du peuple. Adulée en Grande-Bretagne, idole de la presse people, lady Diana Spencer meurt dans un accident de voiture sous le pont de l'Alma, le 31 août 1997. Elle était accompagnée de Dodi Al-fayed, amant supposé et fils du propriétaire du Ritz, où elle séjournait à Paris. Les deux années qui précèdent son décès sont particulièrement douloureuses pour elle, marquées par son divorce d'avec le prince Charles. Elle trouve alors du réconfort auprès de Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais. Leur histoire s'épanouit tandis qu'elle s'implique de plus en plus dans le combat contre les mines antipersonnels. Mais quand leur liaison est révélée dans la presse, Diana doit faire un choix... - Critique : | Genre : crème anglaise. Quoi de commun entre lady Diana et Adolf Hitler ? Oliver Hirschbiegel. Un réalisateur allemand essentiellement connu pour La Chute, film controversé sur la fin du nazisme. Son éclectisme laisse rêveur, qui lui permet d'aligner un thriller de SF avec Nicole Kidman et Daniel Craig (Invasion) et une série télé, intitulée Rex, chien flic... Tout de même, on ne l'imaginait guère en Barbara Cartland. Le voilà, pourtant, qui s'empare des dernières années de feu la princesse de Galles avec la naïveté de la pâquerette naissante. Personnages, synopsis, tout est englué dans le sucre : il était une fois une princesse seule et triste en son château, qui s'éprit d'un beau cardiologue anglo-pakistanais. Mais le destin funeste l'attendait au coin du pont de l'Alma. Et puis ? Rien sur le monde codifié des Windsor (même pas une oreille de Son Adultère Majesté le prince Charles). Rien, ou si peu, sur le rapport de fascination-manipulation qui lia Diana aux médias. Juste un plat diaporama, entre virées caritatives à la limite de la béatification, défilé de paparazzis et scènes de romance gnangnan (à ne pas manquer, l'épisode « détente sur la plage » à base de lancers de crabes...). Même punition pour les dialogues. Lui (toutes les cinq minutes) : « Je sauve des vies, moi. » Elle (chaque fois) : « Ah ben, dis donc »... A ce stade, peu importent les efforts de Naomi Watts, en plein numéro transformiste, du brushing à la diction crispée, face à un Naveen Andrews (Lost) très déprimé. A côté de ce navet, Candle in the wind, le fameux hommage d'Elton John à Diana, ressemble à du punk. — Cécile Mury
Année : 2013
De : Oliver Hirschbiegel
Avec : Cas Anvar, Daniel Pirrie, Douglas Hodge, Edwards Charles, Geraldine James, Holland Harry, Jonathan Kerrigan, Juliet Stevenson, Laurence Belcher, Leeanda Reddy, Naomi Watts, Naveen Andrews
Télévision : 14 septembre 2022 à 23:10-01:10 sur 6ter
film : biographie
On l'appelait la Princesse du peuple. Adulée en Grande-Bretagne, idole de la presse people, lady Diana Spencer meurt dans un accident de voiture sous le pont de l'Alma, le 31 août 1997. Elle était accompagnée de Dodi Al-fayed, amant supposé et fils du propriétaire du Ritz, où elle séjournait à Paris. Les deux années qui précèdent son décès sont particulièrement douloureuses pour elle, marquées par son divorce d'avec le prince Charles. Elle trouve alors du réconfort auprès de Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais. Leur histoire s'épanouit tandis qu'elle s'implique de plus en plus dans le combat contre les mines antipersonnels. Mais quand leur liaison est révélée dans la presse, Diana doit faire un choix... - Critique : | Genre : crème anglaise. Quoi de commun entre lady Diana et Adolf Hitler ? Oliver Hirschbiegel. Un réalisateur allemand essentiellement connu pour La Chute, film controversé sur la fin du nazisme. Son éclectisme laisse rêveur, qui lui permet d'aligner un thriller de SF avec Nicole Kidman et Daniel Craig (Invasion) et une série télé, intitulée Rex, chien flic... Tout de même, on ne l'imaginait guère en Barbara Cartland. Le voilà, pourtant, qui s'empare des dernières années de feu la princesse de Galles avec la naïveté de la pâquerette naissante. Personnages, synopsis, tout est englué dans le sucre : il était une fois une princesse seule et triste en son château, qui s'éprit d'un beau cardiologue anglo-pakistanais. Mais le destin funeste l'attendait au coin du pont de l'Alma. Et puis ? Rien sur le monde codifié des Windsor (même pas une oreille de Son Adultère Majesté le prince Charles). Rien, ou si peu, sur le rapport de fascination-manipulation qui lia Diana aux médias. Juste un plat diaporama, entre virées caritatives à la limite de la béatification, défilé de paparazzis et scènes de romance gnangnan (à ne pas manquer, l'épisode « détente sur la plage » à base de lancers de crabes...). Même punition pour les dialogues. Lui (toutes les cinq minutes) : « Je sauve des vies, moi. » Elle (chaque fois) : « Ah ben, dis donc »... A ce stade, peu importent les efforts de Naomi Watts, en plein numéro transformiste, du brushing à la diction crispée, face à un Naveen Andrews (Lost) très déprimé. A côté de ce navet, Candle in the wind, le fameux hommage d'Elton John à Diana, ressemble à du punk. — Cécile Mury
Année : 2013
De : Oliver Hirschbiegel
Avec : Art Malik, Cas Anvar, Douglas Hodge, Edwards Charles, Geraldine James, Goodman Ilan, James Puddephatt, Michael Hadley, Naomi Watts, Naveen Andrews, Puwanarajah Prasanna, Rose O'Loughlin
Télévision : 28 août 2022 à 21:05-23:00 sur 6ter
film : biographie
On l'appelait la Princesse du peuple. Adulée en Grande-Bretagne, idole de la presse people, lady Diana Spencer meurt dans un accident de voiture sous le pont de l'Alma, le 31 août 1997. Elle était accompagnée de Dodi Al-fayed, amant supposé et fils du propriétaire du Ritz, où elle séjournait à Paris. Les deux années qui précèdent son décès sont particulièrement douloureuses pour elle, marquées par son divorce d'avec le prince Charles. Elle trouve alors du réconfort auprès de Hasnat Khan, un chirurgien pakistanais. Leur histoire s'épanouit tandis qu'elle s'implique de plus en plus dans le combat contre les mines antipersonnels. Mais quand leur liaison est révélée dans la presse, Diana doit faire un choix... - Critique : | Genre : crème anglaise. Quoi de commun entre lady Diana et Adolf Hitler ? Oliver Hirschbiegel. Un réalisateur allemand essentiellement connu pour La Chute, film controversé sur la fin du nazisme. Son éclectisme laisse rêveur, qui lui permet d'aligner un thriller de SF avec Nicole Kidman et Daniel Craig (Invasion) et une série télé, intitulée Rex, chien flic... Tout de même, on ne l'imaginait guère en Barbara Cartland. Le voilà, pourtant, qui s'empare des dernières années de feu la princesse de Galles avec la naïveté de la pâquerette naissante. Personnages, synopsis, tout est englué dans le sucre : il était une fois une princesse seule et triste en son château, qui s'éprit d'un beau cardiologue anglo-pakistanais. Mais le destin funeste l'attendait au coin du pont de l'Alma. Et puis ? Rien sur le monde codifié des Windsor (même pas une oreille de Son Adultère Majesté le prince Charles). Rien, ou si peu, sur le rapport de fascination-manipulation qui lia Diana aux médias. Juste un plat diaporama, entre virées caritatives à la limite de la béatification, défilé de paparazzis et scènes de romance gnangnan (à ne pas manquer, l'épisode « détente sur la plage » à base de lancers de crabes...). Même punition pour les dialogues. Lui (toutes les cinq minutes) : « Je sauve des vies, moi. » Elle (chaque fois) : « Ah ben, dis donc »... A ce stade, peu importent les efforts de Naomi Watts, en plein numéro transformiste, du brushing à la diction crispée, face à un Naveen Andrews (Lost) très déprimé. A côté de ce navet, Candle in the wind, le fameux hommage d'Elton John à Diana, ressemble à du punk. — Cécile Mury
Année : 2013
De : Oliver Hirschbiegel
Avec : Art Malik, Cas Anvar, Douglas Hodge, Edwards Charles, Geraldine James, Goodman Ilan, James Puddephatt, Michael Hadley, Naomi Watts, Naveen Andrews, Puwanarajah Prasanna, Rose O'Loughlin
Télévision : 31 janvier 2022 à 21:19-23:42 sur C8
film : drame
Depuis de longues années, Frankie Dunn gère un petit club de boxe à Los Angeles. Aidé par Eddie Dupris, son vieux complice et unique véritable ami, il a connu quelques succès comme entraîneur et jouit d'une réputation favorable, bien que restée confidentielle. Un jour, Maggie Fitzgerald, une femme de 30 ans, passe la porte de son club pour venir s'entraîner sous sa direction. Réticent devant le fait d'entraîner une femme, Frankie tente de la faire changer d'avis. Mais Maggie s'entête. Cédant devant sa ténacité, il finit par la prendre sous son aile. Maggie se révèle une championne, accumulant les victoires et se frayant un chemin vers la gloire... - Critique : | Genre : KO par oscar. C'est l'histoire de Frankie, l'entraîneur de boxe, et de Maggie, la fille qui met les autres filles KO, et c'est Scrap (l'employé modèle qui surveille le ring et dort dans la salle de gym) qui la raconte. Cette voix off installe d'emblée le vingt-sixième film de Clint Eastwood dans le plus séduisant des classicismes. Million Dollar Baby est bien l'héritier du « film de boxe », mais ici le héros est une héroïne. Ce changement de sexe bouscule les relations entre des personnages archétypes, insuffle de la vie dans une mécanique narrative hyper rodée. Donc, Frankie — Clint lui-même — coache Maggie, une jeune femme qui n'a que son punch pour atout. L'ascension de Maggie constitue le corps (à tous les sens du terme) du film, et permet à Eastwood d'illustrer des thèmes chers à l'Amérique et à lui-même : le goût de l'épreuve, la valeur du travail individuel et le mérite qui l'accompagne, la transmission d'un savoir. Et cette croyance forte et simple que les êtres ont, sinon un destin, du moins une voie qui exprimera au mieux leurs aptitudes. La dernière demi-heure du film change la donne. A l'éloge des valeurs qui fondaient le film et le parcours de Maggie (ces valeurs fascinantes et ambiguës, l'individualisme en tête) se substitue un discours plutôt réactionnaire sur une société sans morale. On peut trouver cet épilogue plus faible. — Aurélien Ferenczi
Année : 2004
De : Clint Eastwood
Avec : Anthony Mackie, Benito Martinez, Brian F, Bruce MacVittie, Chait Marcus, Clint Eastwood, David Powledge, Dean Familton, Eastwood Morgan, Grant Erica, Hilary Swank, Jay Baruchel, Joe D'Angerio, Jon D Schorle II, Lo Ming, Louis Moret, Lucia Rijker, M Steven, Marco Rodríguez, Margo Martindale, Marty Sammon, Michael Peña, Mike Colter, Ming Lo, Morgan Freeman, Naveen, Ned Eisenberg, Pérez Miguel, Ray Corona, Riki Lindhome, Tom McCleister, Vincent Foster, Yang Jamison
Télévision : 31 janvier 2022 à 21:15-23:30 sur C8
film : drame
Depuis de longues années, Frankie Dunn gère un petit club de boxe à Los Angeles. Aidé par Eddie Dupris, son vieux complice et unique véritable ami, il a connu quelques succès comme entraîneur et jouit d'une réputation favorable, bien que restée confidentielle. Un jour, Maggie Fitzgerald, une femme de 30 ans, passe la porte de son club pour venir s'entraîner sous sa direction. Réticent devant le fait d'entraîner une femme, Frankie tente de la faire changer d'avis. Mais Maggie s'entête. Cédant devant sa ténacité, il finit par la prendre sous son aile. Maggie se révèle une championne, accumulant les victoires et se frayant un chemin vers la gloire... - Critique : | Genre : KO par oscar. C'est l'histoire de Frankie, l'entraîneur de boxe, et de Maggie, la fille qui met les autres filles KO, et c'est Scrap (l'employé modèle qui surveille le ring et dort dans la salle de gym) qui la raconte. Cette voix off installe d'emblée le vingt-sixième film de Clint Eastwood dans le plus séduisant des classicismes. Million Dollar Baby est bien l'héritier du « film de boxe », mais ici le héros est une héroïne. Ce changement de sexe bouscule les relations entre des personnages archétypes, insuffle de la vie dans une mécanique narrative hyper rodée. Donc, Frankie — Clint lui-même — coache Maggie, une jeune femme qui n'a que son punch pour atout. L'ascension de Maggie constitue le corps (à tous les sens du terme) du film, et permet à Eastwood d'illustrer des thèmes chers à l'Amérique et à lui-même : le goût de l'épreuve, la valeur du travail individuel et le mérite qui l'accompagne, la transmission d'un savoir. Et cette croyance forte et simple que les êtres ont, sinon un destin, du moins une voie qui exprimera au mieux leurs aptitudes. La dernière demi-heure du film change la donne. A l'éloge des valeurs qui fondaient le film et le parcours de Maggie (ces valeurs fascinantes et ambiguës, l'individualisme en tête) se substitue un discours plutôt réactionnaire sur une société sans morale. On peut trouver cet épilogue plus faible. — Aurélien Ferenczi
Année : 2004
De : Clint Eastwood
Avec : Anthony Mackie, Benito Martinez, Brian F, Bruce MacVittie, Chait Marcus, Clint Eastwood, David Powledge, Dean Familton, Eastwood Morgan, Grant Erica, Hilary Swank, Jay Baruchel, Joe D'Angerio, Jon D Schorle II, Lo Ming, Louis Moret, Lucia Rijker, M Steven, Marco Rodríguez, Margo Martindale, Marty Sammon, Michael Peña, Mike Colter, Ming Lo, Morgan Freeman, Naveen, Ned Eisenberg, Pérez Miguel, Ray Corona, Riki Lindhome, Tom McCleister, Vincent Foster, Yang Jamison
Télévision : 23 avril 2018 à 22:20-00:10 sur France ô
film : comédie sentimentale
Adaptation ludique et chatoyante d'Orgueil et préjugés dans l'Inde contemporaine. Comédie musicale à la sauce Bollywood, le film regorge de chorégraphies pétillantes. Critique : Film de Gurinder Chadha (Bride and Prejudice, GB/USA, 2004). Scénario : G. Chadha, Paul Mayeda Berges, d'après le roman de Jane Austen. 110 mn. VM. Avec Aishwarya Rai : Lalita Bakshi. Martin Henderson : William Darcy. Naveen Andrews : Balraj. Nadira Babbar : Manorama Chjaman Bakshi. Anupam Kher : Chaman Bakshi. Genre : pâtisserie indienne. Quatre demoiselles à marier, deux ou trois prétendants et autant d'a priori trompeurs, de faux-semblants et d'émois sentimentaux... L'histoire, née dans l'Angleterre du XIXe siècle, tous les lecteurs de Jane Austen la connaissent. Gurinder Chadha (Joue-la comme Beckham) a eu l'idée réjouissante d'exporter Orgueil et préjugés dans l'Inde d'aujourd'hui, et de l'accommoder façon Bollywood. Elle brode sur cette trame les motifs chatoyants du cinéma populaire indien. Le marivaudage de Lalita (sublime et malicieuse Aishwarya Rai) et de son Américain (Martin Henderson, seule tache pâlotte dans cette explosion de couleurs) devient prétexte à une épatante comédie musicale. Affrontement ludique entre filles et garçons lors d'une fête, foule en liesse ou chahut nocturne des quatre soeurs : le film déborde de chorégraphies euphoriques. Certes, en dehors de ces séquences, ce gâteau à la rose, léger et sucré, rappelle d'autres recettes de comédies sentimentales. Mais on le savoure jusqu'à la toute dernière miette. Cécile Mury
Année : 2004
Télévision : 26 mars 2018 à 20:55-22:45 sur France ô
film : comédie sentimentale
Adaptation ludique et chatoyante d'Orgueil et préjugés dans l'Inde contemporaine. Comédie musicale à la sauce Bollywood, le film regorge de chorégraphies pétillantes. Critique : Film de Gurinder Chadha (Bride and Prejudice, GB/USA, 2004). Scénario : G. Chadha, Paul Mayeda Berges, d'après le roman de Jane Austen. 110 mn. VM. Avec Aishwarya Rai : Lalita Bakshi. Martin Henderson : William Darcy. Naveen Andrews : Balraj. Nadira Babbar : Manorama Chjaman Bakshi. Anupam Kher : Chaman Bakshi. Genre : pâtisserie indienne. Quatre demoiselles à marier, deux ou trois prétendants et autant d'a priori trompeurs, de faux-semblants et d'émois sentimentaux... L'histoire, née dans l'Angleterre du XIXe siècle, tous les lecteurs de Jane Austen la connaissent. Gurinder Chadha (Joue-la comme Beckham) a eu l'idée réjouissante d'exporter Orgueil et préjugés dans l'Inde d'aujourd'hui, et de l'accommoder façon Bollywood. Elle brode sur cette trame les motifs chatoyants du cinéma populaire indien. Le marivaudage de Lalita (sublime et malicieuse Aishwarya Rai) et de son Américain (Martin Henderson, seule tache pâlotte dans cette explosion de couleurs) devient prétexte à une épatante comédie musicale. Affrontement ludique entre filles et garçons lors d'une fête, foule en liesse ou chahut nocturne des quatre soeurs : le film déborde de chorégraphies euphoriques. Certes, en dehors de ces séquences, ce gâteau à la rose, léger et sucré, rappelle d'autres recettes de comédies sentimentales. Mais on le savoure jusqu'à la toute dernière miette. Cécile Mury
Année : 2004