Télévision : samedi 20 avril à 21:00-22:35 sur La Chaîne Parlementaire
téléfilm biographique
31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême... - Critique : Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard. Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin. Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant. — Samuel Douhaire
Avec : Alain Fromager, André Marcon, Cyrille Eldin, Florence Müller, Jean-François Balmer, Laurent Bateau, Manuel Blanc, Samuel Labarthe, Xavier de, Évelyne Buyle
Télévision : samedi 20 avril à 10:16-11:51 sur Canal +
film : comédie dramatique
Agée de 43 ans, Toni a affronté de nombreux obstacles pour élever seule ses cinq enfants. Mais la vie passe tellement vite qu'il est désormais temps pour ses deux aînés de rentrer à l'université. Ce départ annoncé amène Toni à se remettre en question et à penser à son avenir. Elle s'est sacrifiée pour ses enfants durant tant d'années, mettant entre parenthèses sa propre vie et son bonheur. Aujourd'hui, Toni décide de penser un peu à elle et de réaliser son rêve : devenir enseignante... - Critique : On ne peut pas dire que Toni s’ennuie. Avec ses cinq enfants adolescents – « J’étais très fertile », résume-t-elle, dans un sourire presque contrit – , cette veuve de 42 ans n’a pas une seconde pour souffler. Ses journées sont des « 24h chrono » de la mère de famille tendre et responsable : tirer ses gosses de sous la couette, petit déjeuner pressé, dépose-minute au lycée, au collège, au cours de danse, chez le dentiste (addition salée pour cinq sourires), ménage, kilos de linge, et préparation du dîner avant de partir chanter dans un restaurant. Ancienne révélation d’un célèbre télé-crochet, elle a à son actif un tube qui a cartonné, disque d’or et tout et tout, mais, il y a longtemps qu’elle a préféré la maternité au succès, moyennant quoi la chanson est devenue purement alimentaire. Alors que son fils et sa fille aînés s’inscrivent sur Parcoursup, soudain, voilà que Toni se découvre un vœu devant toutes ces filières, ces champs du possible : et si elle reprenait ses études ? On avait remarqué le très jeune Nathan Ambrosioni pour son premier long métrage, Les Drapeaux de papier (2018), sur les rapports entre une sœur et un frère, où brillait déjà sa direction d’acteurs. Aujourd’hui, à 24 ans, il frappe par la maturité de son écriture, son impressionnante exactitude pour dessiner les contours d’une belle femme de 40 ans à l’agenda de ministre (de la Famille, du Logement et même de l’Intérieur en cas de disputes) qui, pour la première fois, va s’occuper de son propre avenir. Il détaille, non sans une douce cruauté, ce parcours de la combattante envers et contre tout : les fourches caudines de la réinsertion, sa propre mère qui continue à la rêver célèbre (Catherine Mouchet, parfaitement castratrice en une seule scène), et surtout ses ados, inquiets à l’idée d’être négligés, et même un peu méprisants – tenir absolument à aller à la fac quand on est « vieille », quelle drôle d’idée. Une héroïne du quotidien Riche en détails comiques (Pas qu’un peu, le vieux tube des années 1990 de Toni est un sommet du genre, entre Jenifer et Elsa), en parfait brouhaha, mais aussi en tension et mélancolie dans les rapports parent-enfants, cette chronique filmée sur la Côte d’Azur des vraies gens a l’intelligence d’un happy end modeste et réaliste : juste une porte à franchir pour, peut-être, se réinventer. Cernée de toutes parts par un jeune casting plein de promesses (dont Thomas Gioria, le petit garçon de Jusqu’à la garde de Xavier Legrand), Camille Cottin est magnifiquement crédible dans chaque attendrissement, colère ou abattement. Silhouette d’étudiante (justement) et regard outremer, elle rayonne en héroïne du quotidien.
Année : 2023
Avec : Benoît Giros, Camille Cottin, Caroline Espargilière, Catherine Mouchet, Florence Müller, Guillaume Gouix, Juliane Lepoureau, Louise Labeque, Léa Lopez, Oscar Pauleau, Saadia Bentaïeb, Thomas Gioria
Télévision : 16 avril à 22:42-00:15 sur Canal +
film : comédie dramatique
Agée de 43 ans, Toni a affronté de nombreux obstacles pour élever seule ses cinq enfants. Mais la vie passe tellement vite qu'il est désormais temps pour ses deux aînés de rentrer à l'université. Ce départ annoncé amène Toni à se remettre en question et à penser à son avenir. Elle s'est sacrifiée pour ses enfants durant tant d'années, mettant entre parenthèses sa propre vie et son bonheur. Aujourd'hui, Toni décide de penser un peu à elle et de réaliser son rêve : devenir enseignante... - Critique : On ne peut pas dire que Toni s’ennuie. Avec ses cinq enfants adolescents – « J’étais très fertile », résume-t-elle, dans un sourire presque contrit – , cette veuve de 42 ans n’a pas une seconde pour souffler. Ses journées sont des « 24h chrono » de la mère de famille tendre et responsable : tirer ses gosses de sous la couette, petit déjeuner pressé, dépose-minute au lycée, au collège, au cours de danse, chez le dentiste (addition salée pour cinq sourires), ménage, kilos de linge, et préparation du dîner avant de partir chanter dans un restaurant. Ancienne révélation d’un célèbre télé-crochet, elle a à son actif un tube qui a cartonné, disque d’or et tout et tout, mais, il y a longtemps qu’elle a préféré la maternité au succès, moyennant quoi la chanson est devenue purement alimentaire. Alors que son fils et sa fille aînés s’inscrivent sur Parcoursup, soudain, voilà que Toni se découvre un vœu devant toutes ces filières, ces champs du possible : et si elle reprenait ses études ? On avait remarqué le très jeune Nathan Ambrosioni pour son premier long métrage, Les Drapeaux de papier (2018), sur les rapports entre une sœur et un frère, où brillait déjà sa direction d’acteurs. Aujourd’hui, à 24 ans, il frappe par la maturité de son écriture, son impressionnante exactitude pour dessiner les contours d’une belle femme de 40 ans à l’agenda de ministre (de la Famille, du Logement et même de l’Intérieur en cas de disputes) qui, pour la première fois, va s’occuper de son propre avenir. Il détaille, non sans une douce cruauté, ce parcours de la combattante envers et contre tout : les fourches caudines de la réinsertion, sa propre mère qui continue à la rêver célèbre (Catherine Mouchet, parfaitement castratrice en une seule scène), et surtout ses ados, inquiets à l’idée d’être négligés, et même un peu méprisants – tenir absolument à aller à la fac quand on est « vieille », quelle drôle d’idée. Une héroïne du quotidien Riche en détails comiques (Pas qu’un peu, le vieux tube des années 1990 de Toni est un sommet du genre, entre Jenifer et Elsa), en parfait brouhaha, mais aussi en tension et mélancolie dans les rapports parent-enfants, cette chronique filmée sur la Côte d’Azur des vraies gens a l’intelligence d’un happy end modeste et réaliste : juste une porte à franchir pour, peut-être, se réinventer. Cernée de toutes parts par un jeune casting plein de promesses (dont Thomas Gioria, le petit garçon de Jusqu’à la garde de Xavier Legrand), Camille Cottin est magnifiquement crédible dans chaque attendrissement, colère ou abattement. Silhouette d’étudiante (justement) et regard outremer, elle rayonne en héroïne du quotidien.
Année : 2023
Avec : Benoît Giros, Camille Cottin, Caroline Espargilière, Catherine Mouchet, Florence Müller, Guillaume Gouix, Juliane Lepoureau, Louise Labeque, Léa Lopez, Oscar Pauleau, Saadia Bentaïeb, Thomas Gioria
Télévision : 15 avril à 21:10-22:51 sur France 3
film : comédie dramatique
Un célèbre critique littéraire reçoit un jour un livre extraordinaire et pour lui, c'est une évidence : il y a imposture. Selon lui, Henri Pick, un pizzaiolo breton décédé deux plus tôt, ne peut pas avoir écrit ce chef-d'œuvre. Après avoir fait part de ses doutes lors de son émission de télévision, il décide de mener l'enquête en Bretagne. Il rencontre la fille de l'écrivain, qui elle non plus ne croit pas au talent littéraire de son père. Elle ne se souvient pas de l'avoir vu écrire un jour, ou alors uniquement la liste des courses. Le critique et la jeune femme forment alors un duo improbable dans le but de connaître la vérité... - Critique : Un manuscrit est découvert au fond d’une bibliothèque bretonne par une jeune éditrice. La France s’emballe pour l’auteur, le défunt Henri Pick, génie méconnu (y compris de sa famille), et pizzaïolo local. Le voilà promu phénomène littéraire. Seul contre tous, un éminent critique (Luchini, délicieusement énervé) trouve l’histoire trop belle. Il décide de mener l’enquête, aidé par la propre fille d’Henri (irrésistible Camille Cottin)… Le jeu de piste est plutôt malin et la comédie policière, étoffée par quelques personnages bien croqués.
Année : 2019
Avec : Alice Isaaz, Astrid Whettnall, Bastien Bouillon, Camille Cottin, Fabrice Luchini, Florence Müller, Hanna Schygulla, Josiane Stoléru, Marc Fraize, Marie-Christine Orry, Philypa Phoenix, Vincent Winterhalter
Télévision : 6 avril à 23:25-01:00 sur La Chaîne Parlementaire
téléfilm biographique
31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême... - Critique : Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard. Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin. Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant. — Samuel Douhaire
Avec : Alain Fromager, André Marcon, Cyrille Eldin, Florence Müller, Jean-François Balmer, Laurent Bateau, Manuel Blanc, Samuel Labarthe, Xavier de, Évelyne Buyle
Télévision : 6 avril à 23:20-01:00 sur La Chaîne Parlementaire
téléfilm biographique
31 mai 1973 : une image apparaît sur les écrans de télévision français. On y voit le président Georges Pompidou avec le visage gonflé et le corps engoncé dans un pardessus devenu trop étroit. C'est un homme malade qui a toutes les peines du monde à descendre les marches de la passerelle. La France découvre avec stupeur que son président va mourir. Retour sur le parcours d'un homme confronté à la maladie et à la mort. Un homme qui aime trop la vie pour penser qu'il va mourir et qui refuse d'admettre l'évidence. Un homme qui cherche auprès de sa femme et de son fils la force de lutter contre le mal. Un homme que rien ne destinait à la politique et que les caprices du destin, combinés à des talents personnels, ont permis d'accéder au pouvoir suprême... - Critique : Le 31 mai 1973, les téléspectateurs découvrent le visage bouffi de Georges Pompidou. Le président de la République, quoi qu'en dise « la voix de la France » (alias l'ORTF), est gravement malade. Il mourra moins d'un an plus tard. Pierre Aknine retrace les derniers mois de Pompidou à la manière d'un thriller : lumière blafarde, dialogues vifs, caméra nerveuse. Le parti pris se révèle judicieux pour raconter les basses manoeuvres des élus gaullistes et des conseillers politiques (le machiavélique duo Marie-France Garaud-Pierre Juillet, très bien joués par Florence Muller et André Marcon) qui, dans l'ombre, préparent la succession du chef de l'Etat. Mais plus contestable quand le récit s'attache aux rapports du président et de son épouse : la réalisation, souvent racoleuse, crée une tension artificielle dans des moments intimes qui n'en avaient pas forcément besoin. Le téléfilm vaut surtout pour la puissance d'incarnation de ses acteurs. Par un travail subtil sur les intonations et les postures, Samuel Labarthe et Cyrille Eldin composent respectivement un Chirac et un Balladur plus vrais que nature. Et Jean-François Balmer, méconnaissable, donne beaucoup de nuances à son interprétation de Pompidou agonisant. — Samuel Douhaire
Avec : Alain Fromager, André Marcon, Cyrille Eldin, Florence Müller, Jean-François Balmer, Laurent Bateau, Manuel Blanc, Samuel Labarthe, Xavier de, Évelyne Buyle
Prime Video : 28 mars
La station balnéaire de Dinard déroule son tapis rouge pour son festival du cinéma britannique quand on découvre le corps d'un jeune réalisateur anglais flottant entre deux eaux. L'homme ne s'est pas noyé, il a été tué. Des années plus tôt, il avait déjà été victime d'un naufrage tragique lors duquel sa sœur adolescente avait perdu la vie. Ces deux drames sont-ils liés ?
De : Bruno Garcia
Avec : Pauline Bression, Akim Omiri, Stéphane Freiss, Antoine Hamel, Eléonore Bernheim, Franz Lang, Florence Muller
DVD/Blu-ray : 21 novembre 2023
Editeur : Pyramide Vidéo
Année : 2023
De : Marie Garel-Weiss
Avec : Daphne Patakia, Benoît Poelvoorde, Agnès Jaoui, Raphaël Quenard, Jeanne Rosa, Julie Moulier, François Rollin, Florence Muller