Télévision : 8 septembre à 21:05-23:05 sur TFX
film : comédie
Moltès a écopé de plusieurs années de prison pour vol à main armée. Dans l'établissement pénitentiaire, il discute de temps à autre avec Francis Reggio, un gardien qui lui rend quelques menus services. Cette fois, Francis a validé le ticket de loterie du détenu. Le soir, devant sa télévision, Moltès n'en revient pas : il a gagné le gros lot. Francis, qui vient d'être plaqué par Pauline, sa femme, ne se rend pas à son travail. Moltès, qui craint de s'être fait berner, s'évade très vite et retrouve Francis chez lui, totalement désemparé. En effet, celui-ci annonce à Moltès que Pauline, partie en Afrique, a malencontreusement emporté le ticket gagnant avec elle. Moltès et Reggio prennent le premier avion pour Bamako... - Critique : Dans la série « on peut faire aussi gros que les Américains », voici donc, après Le Raid, Le Boulet, imposante comédie d'aventures et première production (coûteuse) de Thomas Langmann, fils de Claude Berri. Derrière l'affiche, le budget et les parts de marché espérées, on trouve quoi ? Un produit de synthèse pas désagréable, scénar à la Francis Veber travesti en blockbuster façon Jerry Bruckheimer (le nabab hollywoodien du film d'action), le tout assaisonné piquant, à la Tarantinade et au kung-fu fighting. Soit un truand en cage (Lanvin, hiératique jusqu'à l'effacement) et un maton gaffeur (Benoît Poelvoorde) : le duo cavale dans le désert africain, à la recherche d'un billet de loto (gagnant) en vadrouille sur le Paris-Dakar. A leurs trousses, un tueur, le Turc José Garcia, coiffé comme Travolta dans Pulp Fiction. Quand il en rajoute dans l'effet spécial tonitruant, le film patine à l'image d'une course-poursuite dans Paris, qui s'achève par la chute, spectaculaire mais inutile, de la grande roue de la place de la Concorde ; en revanche, quand il joue la carte de la BD joyeuse, s'appuyant sur le contraste entre les deux personnages principaux (le b.a.-ba du buddy movie, type L'Emmerdeur, La Chèvre ou Monstres & Cie), il fait mouche. Le mérite en revient essentiellement à Benoît Poelvoorde. L'acteur belge sait très précisément jusqu'où aller pour ne pas transformer un abruti crédible en caricature de couillon. Qu'il se travestisse en Africain, perde son dentier dans un urinoir ou donne des ordres à un chameau pas des situations évidentes, comme ça, sur le papier , il est irrésistible de beauferie rayonnante, de débilité satisfaite. Benoît Poelvoorde est la plus-value humaine d'un film un tantinet dopé à la créatine. Lui seul sait fédérer (en les déridant) les vieux fans de Bébel (venu pour voir Lanvin, mâchoire serrée, et les bagnoles de rallye) et les ados de la contre-culture Canal (dragués par une brève et marrante apparition de Jamel). La recette namuroise du grand écart, en quelque sorte...
Année : 2002
De : Alain Berbérian, Frédéric Forestier
Avec : Benoît Poelvoorde, Djimon Hounsou, Frye Mia, Gary Tiplady, Gérard Darmon, Gérard Lanvin, Jean Benguigui, José Garcia, Nicolas Anelka, Omar Sy, Rossy de, Stomy Bugsy
Télévision : 3 septembre à 21:20-23:15 sur C8
film : comédie
Cinq Parisiens partent randonner en Corse pour s'évader de leur quotidien. Le guide, un homme marié, profite de l'occasion pour des aventures, tandis que d'autres cherchent l'amour ou l'aventure. Rapidement, l'enthousiasme initial se heurte aux difficultés du terrain et à la dynamique complexe du groupe. La météo capricieuse et le leadership parfois autoritaire d'Eric exacerbent les tensions, poussant certains à envisager de renoncer. Dans ce décor à la fois splendide et impitoyable, les randonneurs sont confrontés à leurs limites, mettant à l'épreuve leur amitié et leur endurance... - Critique : Et si cette comédie finement observée, peinture drolatique d’une poignée de bobos égarés sur un chemin de randonnée corse, était le meilleur film de Philippe Harel, la version « riche » et aboutie de son premier essai, Un été sans histoires ? L’interprétation est somptueuse, de Karin Viard, impec au bord de la crise de nerfs, à Géraldine Pailhas, qui donne envie de frapper le malotru qui la délaisse. Le malotru en question n’est autre que Benoît Poelvoorde, qui étrennait ici son rôle (reconduit depuis, parfois jusqu’à plus soif) de beauf hyper-directif. La leçon de marche à pied qu’il offre à une assistance diversement attentive est un grand moment. Les Bronzés, version fin de XXe siècle ? Avec une amertume plus marquée, le regret d’avoir des vies moins belles qu’on ne les avait rêvées…
Année : 1997
Avec : Alain Guillo, Bellar Clara, Benoît Poelvoorde, Germaine Louise, Géraldine Pailhas, Harel Philippe, Jean Grécault, Karin Viard, Marine Delterme, Vignant Manon, Villanova Jean-Louis, Vincent Elbaz
Netflix : 25 juillet
Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d'avance, quoique...
De : Benoît Delépine, Gustave Kervern
Avec : Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero, Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde, Bouli Lanners, Vincent Dedienne
Netflix : 25 juillet
Paris 2020. Dans une société où les surhommes sont banalisés et parfaitement intégrés, une mystérieuse substance procurant des super-pouvoirs à ceux qui n’en ont pas se répand. Face aux incidents qui se multiplient, les lieutenants Moreau et Schaltzmann sont chargés de l’enquête. Avec l’aide de Monté Carlo et Callista, deux anciens justiciers, ils feront tout pour démanteler le trafic. Mais le passé de Moreau ressurgit, et l’enquête se complique...
De : Douglas Attal
Avec : Pio Marmaï, Vimala Pons, Benoît Poelvoorde, Leïla Bekhti, Swann Arlaud, Gilles Cohen, Léonie Souchaud