Olivier Bonnaud : passages TV

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Vendredi dernier
 

La fille inconnue

Télévision : 25 avril à 02:10-03:55 sur Arte

film : drame

Un soir, alors qu'elle travaille avec son assistant, Jenny Davin, médecin généraliste, n'ouvre pas la porte de son cabinet à une jeune femme. Celle-ci est retrouvée morte quelques heures plus tard. Jenny l'apprend au cours de l'enquête et découvre en même temps que la victime ne peut pas être identifiée. Jenny comprend également que cette affaire n'est pas vraiment une priorité pour la police. Rongée par la culpabilité et contre l'avis des forces de l'ordre, elle décide de mener sa propre enquête. La jeune médecin, rapidement confrontée à l'agressivité de témoins récalcitrants et victime de menaces, est cependant déterminée à rendre son identité à la malheureuse... - Critique : Comme toutes les héroïnes des frères Dardenne, Jenny a une obsession. Elle veut racheter son erreur. La seule que cette perfectionniste ait commise. Un soir, alors que son cabinet médical était déjà fermé, elle a refusé d’ouvrir à une patiente, se sentant trop fatiguée pour bien s’occuper d’elle. Le lendemain, elle apprend que la jeune femme est morte à quelques mètres de sa porte. Personne ne la connaît, personne ne réclame sa dépouille. Faute d’avoir pu la sauver, Jenny va tout faire pour lui restituer son identité. La mise en scène des Dardenne, plus posée, plus classique, mais aussi plus sèche que d’habitude, semble moins animée de ce sentiment d’urgence qui bouleversait tant dans La Promesse ou Le Fils. Jenny elle-même est, a priori, moins aimable que ses « grandes sœurs » de cinéma. Adèle Haenel l’incarne comme un petit soldat à l’air buté, qui refoule ses sentiments. Plus profondément, Jenny a tout d’une sainte (laïque, certes, mais sainte quand même) : elle amène ses interlocuteurs à confesser leurs fautes, et par là même, à retrouver leur dignité. À devenir meilleurs… Au fil de cette enquête aussi policière que morale, le film ne cesse de monter en puissance dramatique. Jusqu’à la révélation complète, déchirante, de la vérité dans une des scènes les plus fortes que les cinéastes aient jamais tournées.

Année : 2016

Avec : Adèle Haenel, Ben Hamidou, Christelle Cornil, Fabrizio Rongione, Jérémie Renier, Louka Minnella, Nadège Ouedraogo, Olivier Bonnaud, Olivier Gourmet, Pierre Sumkay, Thomas Doret, Yves Larec

Récemment en avril
 

Diane de Poitiers

Télévision : 22 avril à 01:15-03:00 sur France 2

série historique

La plus que reine. Saison:1 - Episode:2 - Diane n'ignore rien des pièges que dressent entre elles les dames de la cour. Elle doit trouver des alliées. C'est en révélant un secret d'alcôve à Catherine devenue dauphine de France que Diane en fera sa meilleure ennemie. Qui peut désormais s'en prendre à la maîtresse du dauphin ? A la mort de François Ier, Diane est désormais la favorite du roi Henri II : duchesse de Valentinois, elle règne sans partage sur son coeur et sur sa cour. Mais qu'arrivera-t-il si Henri se lasse d'elle ? Son royal amant a 20 ans de moins qu'elle. Ses bains d'eau de lune et son philtre d'or buvable suffiront-ils à préserver sa beauté ? Diane a pensé à tout sauf au décès de l'homme qu'elle aime... - Critique : « Diane de Poitiers ? Une énigme, un fascinant mystère », annonce l’humanoïde accompagnant les touristes qui se pressent au château d’Anet pour approcher l’histoire de feu son illustre hôtesse, dans la première séquence de ce téléfilm. Une figure phare de la Renaissance dont le rôle auprès d’Henri II fut pour le moins atypique, pour ne pas dire vaguement sordide, puisqu’elle fut sa préceptrice avant de devenir sa maîtresse. Mais cette « énigme », ce « fascinant mystère », entourant celle qu’elle fait « presque reine » sous les traits d’Isabelle Adjani, la réalisatrice Josée Dayan ne contribue guère à le dissiper dans ces deux parties, aussi richement produites que pauvrement écrites. Grandiloquent et particulièrement bavard, lesté par les dialogues sans grâce de Didier Decoin, le diptyque ne saurait — sauf à vouer une passion sans limite au style pompier — se savourer au premier degré. Le casting impressionnant, comme souvent chez Josée Dayan, réserve cependant quelques jolies surprises. Jeanne Balibar compose une très bonne Marguerite de Navarre. Gérard Depardieu, dont Dayan fit jadis un comte de Monte-Cristo très populaire, campe, lui, le temps de quelques séquences, un Nostradamus à mi-chemin entre Merlin l’Enchanteur et Dumbledore. Et il faut louer la prestation de Jean-François Balmer, impayable et cabot à souhait en inquisiteur. De sacrés moments de bravoure… ou de rigolade. Suite et fin lundi prochain.

Année : 2022

De : Josée Dayan

Avec : Gaia Girace, Gérard Depardieu, Hugo Becker, Isabelle Adjani, Jacques Spiesser, Jean-François Balmer, Jeanne Balibar, JoeyStarr, Olivier Bonnaud, Olivier Gourmet, Samuel Labarthe, Virginie Ledoyen

Récemment en avril
 

Diane de Poitiers

Télévision : 15 avril à 01:20-03:10 sur France 2

série historique

La presque reine. Saison:1 - Episode:1 - Au coeur de la Renaissance, une femme chevauche en tête dans la course aux honneurs : Diane de Poitiers, dont la beauté inaltérable alimente rumeurs et légendes. Malgré son ascendant sans partage sur Henri, le fils cadet de François Ier, sa position à la cour reste fragile face à la puissante Anne de Pisseleu, la favorite du roi, qui lui voue une haine féroce. Le mariage de Henri avec Catherine de Médicis ne va-t-il pas compromettre définitivement les rêves de Diane qui n'hésite pas à se comparer à la déesse Artémis ? Le grand Nostradamus lui-même peut-il prédire l'avenir de celle qui se baigne dans de l'eau de lune et boit des philtres d'or ?... - Critique : « Diane de Poitiers ? Une énigme, un fascinant mystère », annonce l’humanoïde accompagnant les touristes qui se pressent au château d’Anet pour approcher l’histoire de feu son illustre hôtesse, dans la première séquence de ce téléfilm. Une figure phare de la Renaissance dont le rôle auprès d’Henri II fut pour le moins atypique, pour ne pas dire vaguement sordide, puisqu’elle fut sa préceptrice avant de devenir sa maîtresse. Mais cette « énigme », ce « fascinant mystère », entourant celle qu’elle fait « presque reine » sous les traits d’Isabelle Adjani, la réalisatrice Josée Dayan ne contribue guère à le dissiper dans ces deux parties, aussi richement produites que pauvrement écrites. Grandiloquent et particulièrement bavard, lesté par les dialogues sans grâce de Didier Decoin, le diptyque ne saurait — sauf à vouer une passion sans limite au style pompier — se savourer au premier degré. Le casting impressionnant, comme souvent chez Josée Dayan, réserve cependant quelques jolies surprises. Jeanne Balibar compose une très bonne Marguerite de Navarre. Gérard Depardieu, dont Dayan fit jadis un comte de Monte-Cristo très populaire, campe, lui, le temps de quelques séquences, un Nostradamus à mi-chemin entre Merlin l’Enchanteur et Dumbledore. Et il faut louer la prestation de Jean-François Balmer, impayable et cabot à souhait en inquisiteur. De sacrés moments de bravoure… ou de rigolade. Suite et fin lundi prochain.

Année : 2022

De : Josée Dayan

Avec : Gaia Girace, Gérard Depardieu, Hugo Becker, Isabelle Adjani, Jacques Spiesser, Jean-François Balmer, Jeanne Balibar, JoeyStarr, Olivier Bonnaud, Olivier Gourmet, Samuel Labarthe, Virginie Ledoyen