Télévision : 19 septembre 2022 à 13:35-15:15 sur Arte
film : drame
Dédée, entraîneuse, travaille dans un bar à matelots du port d'Anvers, dirigé par monsieur René. Sa morne existence est bouleversée par l'arrivée de Francesco, un beau marin italien. Marco, le portier de l'établissement, souteneur et compagnon de la jeune femme, n'apprécie guère l'intrusion menaçante de cet étranger. Quand il comprend que sa protégée s'apprête à quitter le nid pour suivre son prince charmant, il décide d'éliminer le gêneur. Dédée représente en effet une confortable source de revenus pour son protecteur. L'assassinat de Francesco brise la vie de la belle, qui semble alors fatalement accolée à la noirceur du port d'Anvers... - Critique : Dans le port d’Anvers, magnifiquement recréé en studio, Monsieur René tient un bar où les marins, venus s’enivrer, finissent la soirée avec des entraîneuses. Parmi elles, Dédée, fleur de pavé en mal d’amour, supporte de moins en moins l’oppression de son mac, le vil Marco. Lorsque Francesco, capitaine italien d’un navire marchand, fait irruption dans sa vie, Dédée, encouragée par René, se sent prête à tout plaquer, à commencer par son souteneur. Mais la fatalité n’a que faire des élans du cœur… Sur le papier, cette relecture du réalisme poétique d’avant-guerre cher à Carné a tout du mélo foisonnant de clichés. Sauf qu’Yves Allégret, élégant et sec à la fois, goûte peu à la poésie de Prévert. Et que ses personnages, à l’exception du caricatural Marco, joué par Dalio, brillent par leur complexité. À commencer par René, formidablement campé par Bernard Blier, dont les motivations ne cessent d’interroger. Mais Dédée d’Anvers acte, avant tout, la naissance cinématographique de Simone Signoret. Pour son premier grand rôle, elle est déjà immense. Peu importe que cette fille de bonne famille incarne une prostituée ; Yves Allégret, alors son époux, lui offre le miroir troublant de ce que sera sa vie de femme, sa gouaille, doublée d’insolence, ne pouvant masquer sa dépendance aux hommes. Filmant au plus près sa beauté fulgurante, le cinéaste inscrit sa mythologie dans un drame formellement superbe et sans concessions.
Année : 1948
De : Yves Allégret
Avec : Arnold Marcelle, Bernard Blier, Claude Farell, Denise Clair, Gabriel Gobin, Jo Van Cottom, Marcel Dalio, Marcel Dieudonné, Marcello Pagliero, Marken Jane, Mia Mendelson, Simone Signoret
Télévision : 5 septembre 2022 à 20:50-22:35 sur Arte
film : drame
Dédée, entraîneuse, travaille dans un bar à matelots du port d'Anvers, dirigé par monsieur René. Sa morne existence est bouleversée par l'arrivée de Francesco, un beau marin italien. Marco, le portier de l'établissement, souteneur et compagnon de la jeune femme, n'apprécie guère l'intrusion menaçante de cet étranger. Quand il comprend que sa protégée s'apprête à quitter le nid pour suivre son prince charmant, il décide d'éliminer le gêneur. Dédée représente en effet une confortable source de revenus pour son protecteur. L'assassinat de Francesco brise la vie de la belle, qui semble alors fatalement accolée à la noirceur du port d'Anvers... - Critique : Dans le port d’Anvers, magnifiquement recréé en studio, Monsieur René tient un bar où les marins, venus s’enivrer, finissent la soirée avec des entraîneuses. Parmi elles, Dédée, fleur de pavé en mal d’amour, supporte de moins en moins l’oppression de son mac, le vil Marco. Lorsque Francesco, capitaine italien d’un navire marchand, fait irruption dans sa vie, Dédée, encouragée par René, se sent prête à tout plaquer, à commencer par son souteneur. Mais la fatalité n’a que faire des élans du cœur… Sur le papier, cette relecture du réalisme poétique d’avant-guerre cher à Carné a tout du mélo foisonnant de clichés. Sauf qu’Yves Allégret, élégant et sec à la fois, goûte peu à la poésie de Prévert. Et que ses personnages, à l’exception du caricatural Marco, joué par Dalio, brillent par leur complexité. À commencer par René, formidablement campé par Bernard Blier, dont les motivations ne cessent d’interroger. Mais Dédée d’Anvers acte, avant tout, la naissance cinématographique de Simone Signoret. Pour son premier grand rôle, elle est déjà immense. Peu importe que cette fille de bonne famille incarne une prostituée ; Yves Allégret, alors son époux, lui offre le miroir troublant de ce que sera sa vie de femme, sa gouaille, doublée d’insolence, ne pouvant masquer sa dépendance aux hommes. Filmant au plus près sa beauté fulgurante, le cinéaste inscrit sa mythologie dans un drame formellement superbe et sans concessions.
Année : 1948
De : Yves Allégret
Avec : Arnold Marcelle, Bernard Blier, Claude Farell, Denise Clair, Gabriel Gobin, Jo Van Cottom, Marcel Dalio, Marcel Dieudonné, Marcello Pagliero, Marken Jane, Mia Mendelson, Simone Signoret
DVD/Blu-ray : 10 mars 2021
Editeur : Tamasa Diffusion
Année : 1946
De : René Clément
Avec : Noël-Noël, Nadine Alari, Marcel Dieudonné, Paul Frankeur, José Artur, Claire Olivier
Télévision : 24 mars 2020 à 00:03-01:20 sur France 5
Drame
1935. Aux yeux de tous, Pierre Lussac est un honorable citoyen. Mais celui qui se présente de jour comme un riche homme d'affaires, devient, la nuit venue, le patron d'un tripot clandestin et un chef de bande plus connu sous le pseudonyme de «Miroir». Respecté dans le milieu, il tente d'imposer une certaine «éthique» afin d'éviter les conflits ruineux entre clans. Lorsqu'un gang marseillais décide de déclarer la guerre à Lussac, celui-ci voit ses affaires et sa position sociale menacées. Cléo, son ancienne maîtresse, tente de le sortir de cet univers sordide...
Année : 1947
De : Raymond Lamy
Avec : Jean Gabin, Daniel Gélin, Martine Carol, Colette Mars, Marcel Dieudonné, Gabrielle Dorziat, Gisèle Préville, Robert Arnoux, Odette Barencey, Antonin Berval, René Blancard, Henri Crémieux
DVD/Blu-ray : 3 octobre 2017
Année : 1946
De : René Clément
Avec : Noël-Noël, Nadine Alari, Marcel Dieudonné, Paul Frankeur, José Artur, Claire Olivier