Lo Luigi : passages TV

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Lo Luigi.

Créer mon compte

Récemment en avril
 

Delta

Télévision : 26 avril à 11:51-13:32 sur Canal +

film : thriller

Italie, dans le delta du Pô, entre Ferrare et Rovigo. Elia est de retour sur les terres qui l'ont vu naître et qu'il avait quittées des années plus tôt. Il travaille pour le compte des Florian, une famille de braconniers roumains qui pratique la pêche illégale pour survivre. De son côté, Osso est membre d'une association chargée de la surveillance du Parc national régional. Il cherche à protéger le fleuve des activités de surpêche. Les deux hommes qui se connaissent depuis l'enfance vont se croiser et s'affronter. Outre leur différend sur l'exploitation des ressources du Pô, ils se battent également pour une femme, Anna, qui a quitté Osso et se rapproche d'Elia...

Année : 2022

Avec : Alessandro Borghi, Denis Fasolo, Ecaterina Pislariu, Emilia Scarpati, Greta Esposito, Ioan Lucian Gurita, Lo Luigi, Marius Bizau, Roxana Doran, Sergio Romano

Récemment en avril
 

Delta

Télévision : 26 avril à 11:47-13:29 sur Canal +

film : thriller

Italie, dans le delta du Pô, entre Ferrare et Rovigo. Elia est de retour sur les terres qui l'ont vu naître et qu'il avait quittées des années plus tôt. Il travaille pour le compte des Florian, une famille de braconniers roumains qui pratique la pêche illégale pour survivre. De son côté, Osso est membre d'une association chargée de la surveillance du Parc national régional. Il cherche à protéger le fleuve des activités de surpêche. Les deux hommes qui se connaissent depuis l'enfance vont se croiser et s'affronter. Outre leur différend sur l'exploitation des ressources du Pô, ils se battent également pour une femme, Anna, qui a quitté Osso et se rapproche d'Elia...

Année : 2022

Avec : Alessandro Borghi, Denis Fasolo, Ecaterina Pislariu, Emilia Scarpati, Greta Esposito, Ioan Lucian Gurita, Lo Luigi, Marius Bizau, Roxana Doran, Sergio Romano

Antérieurement en 2022
 

Le traître

Télévision : 22 mai 2022 à 21:00-23:25 sur Arte

film : drame

Au début des années 1980, le syndicat du crime italien Cosa Nostra est le théâtre de violentes guerres internes. Un de ses membres influents, Tommaso Buscetta décide de se protéger et partpour le Brésil avec sa famille. Mais cet exil n'a qu'un temps : extradé par la justice, Buscetta est forcé de rentrer en Italie. C'est alors qu'il passe un accord avec le juge Falcone, ce qui va donner lieu à un procès d'une ampleur inédite... - Critique : Tommaso Buscetta fut l’un des premiers repentis de la mafia italienne. Celui, surtout, dont les précieuses révélations sur Cosa Nostra ont permis au juge Falcone et à la justice transalpine de comprendre le fonctionnement de la Pieuvre. Le film commence à la veille de l’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de l’organisation. Salvatore Riina, le chef des Corleonesi, fait massacrer les clans rivaux, allant jusqu’à tuer des enfants, « pour que la semence se perde ». Depuis le Brésil, où il a fui, Buscetta compte ses morts, dont ses deux fils. Arrêté par la police brésilienne, il est extradé vers l’Italie où il décide de collaborer avec l’État. Les règlements de comptes sont évacués sous la forme presque documentaire d’un décompte de cadavres. Tout ce qui pourrait concourir à entretenir le mythe est écarté. De la même manière, Marco Bellocchio ne fait jamais de Buscetta un héros ni un monstre. Il insiste sur son humanité. Non pour faire oublier sa culpabilité mais pour rappeler que la Mafia, selon les mots de Falcone, est un « phénomène humain ». Ni éternel ni invincible. Après avoir passé sa vie à se cacher (il est mort sous une fausse identité en 2000, en Floride), Buscetta est encore aujourd’hui considéré comme un traître par une partie de ses concitoyens. En situant l’essentiel du film dans les bureaux des palais de justice, les cours d’audience et les cellules de prison, Bellocchio, lui, met en pièces avec brio la mythologie mafieuse et ses ornements.

Année : 2019

De : Marco Bellocchio

Avec : Bebo Storti, Bruno Cariello, Calcagno Giovanni, Fabrizio Ferracane, Fausto Russo, Gabriele Cicirello, Goffredo Maria, Lo Luigi, Maria Fernanda Cândido, Nicola Calì, Pierfrancesco Favino, Pirrotta Vincenzo

Antérieurement en 2022
 

Le traître

Télévision : 22 mai 2022 à 21:00-23:20 sur Arte

film : drame

Au début des années 1980, le syndicat du crime italien Cosa Nostra est le théâtre de violentes guerres internes. Un de ses membres influents, Tommaso Buscetta décide de se protéger et partpour le Brésil avec sa famille. Mais cet exil n'a qu'un temps : extradé par la justice, Buscetta est forcé de rentrer en Italie. C'est alors qu'il passe un accord avec le juge Falcone, ce qui va donner lieu à un procès d'une ampleur inédite... - Critique : Le film s’ouvre comme un rideau sur une grande scène pleine de lustre et de moire : un palais palermitain aux murs tendus de bleu, une nuit de l’été 1980. Les vieilles familles de Cosa nostra, la mafia sicilienne, et les nouveaux venus de la ville de Corleone se partagent les fruits du trafic d’héroïne sous le regard implorant d’une Madone. Mais cette scène, hantée par Visconti et Coppola, où de grands mafiosi scellent des pactes de paix à la lueur trompeuse des bougies, est une fausse piste. Tout l’inverse de ce que Marco Bellocchio accomplit ensuite. En situant le film dans les bureaux des palais de justice, les cours d’audience et les cellules de prison, il met en pièces la mythologie mafieuse et tous ses ornements. Au centre de cette grande fresque classique, impressionnante par son ampleur et son ambition, il y a Tommaso Buscetta, l’un des premiers repentis de la mafia italienne. Celui, surtout, dont les précieuses révélations sur Cosa nostra ont permis au juge Falcone et à la justice italienne de comprendre le fonctionnement de la Pieuvre. Le film commence à la veille de l’un des épisodes les plus sanglants de l’histoire de l’organisation. Salvatore Riina, le chef des Corleonesi, fait massacrer les clans rivaux, allant jusqu’à tuer des enfants, « pour que la semence se perde ». Depuis le Brésil, où il a fui, Buscetta compte ses morts, dont ses deux fils. Arrêté par la police brésilienne, il est extradé vers l’Italie où il décide de collaborer avec l’État. Les règlements de comptes sont évacués sous la forme presque documentaire d’un décompte de cadavres. Tout ce qui pourrait concourir à entretenir le mythe est écarté. De la même manière, Bellocchio ne fait jamais de Buscetta un héros ni un monstre. Il insiste au contraire sur son humanité. Non pour faire oublier sa culpabilité mais pour rappeler que la Mafia, selon les mots de Falcone, est « un phénomène humain ». Ni éternel ni invincible. Dans cette famille du crime, comme dans toutes les communautés du monde, il y a de tout : des hommes agissant comme des bêtes (Toto Riina était surnommé « le fauve », Bellocchio le compare à une hyène) et des personnalités aussi charismatiques et intelligentes que Buscetta. Après la famille et ses névroses (Les Poings dans les poches, 1965), les années de plomb (Buongiorno, notte, 2003) et l’ascension de Mussolini (Vincere, 2009), Marco Bellocchio, 79 ans, ne pouvait passer à côté de l’une des grandes « institutions » de son pays, aussi officieuse soit-elle. Le sondeur sans pitié de la psyché italienne s’en empare avec ses obsessions, au premier rang desquelles la folie. Celle, sanguinaire, du psychopathe Riina, mais aussi l’aveuglement plus feutré du mystérieux Buscetta. Considéré comme un parrain, il a pourtant obstinément continué à se voir en simple soldat, préférant le sexe au pouvoir, les joies de la famille (trois épouses, six enfants) à la jouissance du commandement. Avant les Corleonesi, « Cosa nostra avait des valeurs, des principes », affirme-t-il à Giovanni Falcone à qui il raconte alors l’un de ses premiers meurtres… Il y a aussi ces échappées fantastiques et funestes, scènes d’hallucination ou de cauchemar : dans l’avion qui le ramène à Rome depuis Rio, Tommaso voit ses fils morts. Une fois en Italie, dans ce palais de justice où il vit cloîtré, il rêve de son propre enterrement. La scène est terrifiante, qui le montre littéralement enseveli sous les pleurs de ses proches. « C’est un asile de fous ! » explose le président de la cour lors du maxi-procès, magistralement mis en scène. Grâce au témoignage de Buscetta, des centaines de mafieux ont pu être jugés au mitan des années 1980, à Palerme. Cernés d’un côté par les cages à barreaux où les détenus vocifèrent, de l’autre par les parois transparentes protégeant les repentis, les magistrats sont pris au piège de ce théâtre judiciaire. Et les prévenus assurent le spectacle à coups de fausses crises d’épilepsie, de noms d’oiseaux et d’exhibitions en tous genres : l’un montre son sexe, l’autre se coud la bouche, un troisième cite Michel Butor en tétant un énorme cigare. À la croisée de la commedia dell’arte et du zoo, ce procès dément contraste avec la sobriété et la sincérité des échanges entre Buscetta et Falcone. Un échange de paroles, c’est bien de cela au fond qu’il s’agit. La fin de l’omerta contre la protection de l’État. Le courage de rompre la loi du silence, Buscetta et sa famille le paieront pourtant au prix fort. Après avoir passé sa vie à se cacher (il est mort sous une fausse identité en 2000, en Floride), le « prince des repentis » est encore aujourd’hui considéré comme un traître par une partie de ses concitoyens. Le film interroge ce mépris collectif et son pendant, une certaine indulgence à l’égard des hors-la-loi romantisés. Voir cette scène de manifestation dans un Palerme coupe-gorge couvert de graffitis anti-Buscetta. Sur les pancartes, deux mots : « mafia = travail ». — Mathilde Blottière

Année : 2019

Avec : Bebo Storti, Bruno Cariello, Calcagno Giovanni, Fabrizio Ferracane, Fausto Russo, Gabriele Cicirello, Goffredo Maria, Lo Luigi, Maria Fernanda Cândido, Nicola Calì, Pierfrancesco Favino, Pirrotta Vincenzo

Antérieurement en 2022
 

Les liens qui nous unissent

Télévision : 14 février 2022 à 16:35-18:12 sur Canal +

film : drame

Dans le Naples des années 1980, Aldo et Vanda vivent un mariage heureux tout en élevant deux enfants, jusqu'au jour où Aldo doit annoncer à sa femme une nouvelle déchirante. Il mène une relation extraconjugale avec une jeune femme qu'il a rencontré au travail. Alors que leur mariage s'écroule et est rythmé par les disputes, sa relation avec sa maîtresse s'intensifie. La famille entière subit les conséquences de cette trahison, les enfants tout autant que le couple. - Critique : Les liens qui nous unissent sont aussi ceux qui nous étouffent. Le film nous amène lentement mais sûrement à cette conclusion tragique. Vanda et Aldo ont deux jeunes enfants quand ils se séparent… mal. Pleine de rancœur, Vanda pense garder le cap pour les enfants, mais elle les entraîne dans un jeu de faux sentiments et vraies douleurs. Aldo, lui, subit lâchement le chaos qu’il a provoqué. Vanda et Aldo finissent par se remettre ensemble, mais à quoi bon, le ver est dans le couple et contamine toute la famille, jusqu’à un dénouement plein de rage enfin exprimée. Alors tout prend un sens différent, les détails disséminés dans l’histoire éclairent le drame d’une lumière propre à chaque protagoniste. Un tour de force ! Daniele Luchetti, formidable directeur d’acteurs, est mal connu en France — ses films ne sortent pas tous sur nos écrans, ­celui-ci est diffusé directement sur Canal+ après avoir fait l’ouverture du festival de Venise en 2020. Il fait partie de la génération de réalisateurs italiens, comme Nanni Moretti, qui ont voulu rebattre les cartes en s’affranchissant de leurs aînés imposants. Imprégnés des années 1980, celles qui ont bercé leur jeunesse, ils ne cessent d’y retourner : Luchetti multiplie les allers-retours entre les époques, dans un même mouvement de caméra ou en suivant le geste d’un acteur à travers le temps, faisant surgir une émotion mélancolique. Et on ne dira jamais assez que Silvio Orlando, de Moretti (Palombella Rossa) à Sorrentino (The Young Pope), est un immense acteur !

Année : 2020

De : Daniele Luchetti

Avec : Adriano Giannini, Alba Rohrwacher, Giovanna Mezzogiorno, Laura Morante, Linda Caridi, Lo Luigi, Silvio Orlando

Antérieurement en 2022
 

Les liens qui nous unissent

Télévision : 10 janvier 2022 à 23:40-01:17 sur Canal +

film : drame

Dans le Naples des années 1980, Aldo et Vanda vivent un mariage heureux tout en élevant deux enfants, jusqu'au jour où Aldo doit annoncer à sa femme une nouvelle déchirante. Il mène une relation extraconjugale avec une jeune femme qu'il a rencontré au travail. Alors que leur mariage s'écroule et est rythmé par les disputes, sa relation avec sa maîtresse s'intensifie. La famille entière subit les conséquences de cette trahison, les enfants tout autant que le couple. - Critique : Les liens qui nous unissent sont aussi ceux qui nous étouffent. Le film nous amène lentement mais sûrement à cette conclusion tragique. Vanda et Aldo ont deux jeunes enfants quand ils se séparent… mal. Pleine de rancœur, Vanda pense garder le cap pour les enfants, mais elle les entraîne dans un jeu de faux sentiments et vraies douleurs. Aldo, lui, subit lâchement le chaos qu’il a provoqué. Vanda et Aldo finissent par se remettre ensemble, mais à quoi bon, le ver est dans le couple et contamine toute la famille, jusqu’à un dénouement plein de rage enfin exprimée. Alors tout prend un sens différent, les détails disséminés dans l’histoire éclairent le drame d’une lumière propre à chaque protagoniste. Un tour de force ! Daniele Luchetti, formidable directeur d’acteurs, est mal connu en France — ses films ne sortent pas tous sur nos écrans, ­celui-ci est diffusé directement sur Canal+ après avoir fait l’ouverture du festival de Venise en 2020. Il fait partie de la génération de réalisateurs italiens, comme Nanni Moretti, qui ont voulu rebattre les cartes en s’affranchissant de leurs aînés imposants. Imprégnés des années 1980, celles qui ont bercé leur jeunesse, ils ne cessent d’y retourner : Luchetti multiplie les allers-retours entre les époques, dans un même mouvement de caméra ou en suivant le geste d’un acteur à travers le temps, faisant surgir une émotion mélancolique. Et on ne dira jamais assez que Silvio Orlando, de Moretti (Palombella Rossa) à Sorrentino (The Young Pope), est un immense acteur !

Année : 2020

De : Daniele Luchetti

Avec : Adriano Giannini, Alba Rohrwacher, Giovanna Mezzogiorno, Laura Morante, Linda Caridi, Lo Luigi, Silvio Orlando