Isabelle Razavet : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

Corniche Kennedy

Télévision : 29 juin 2018 à 10:10-11:40 sur Canal +

film : drame

Au pied de villas marseillaises, des minots s’élancent d’une corniche dans la mer. Un film sensuel et poétique, desservi par un thriller maladroit. Critique : | Genre : Marseille sensuel. Paris a ses poulbots. Marseille, ses minots. Retrouver la saveur du mythe tout en se ­tenant au plus près de la cité phocéenne qu’elle affectionne comme personne, tel est le vœu de Dominique Cabrera. Le roman de Maylis de Kérangal lui sert de tremplin, au sens propre comme au figuré. Elle filme Suzanne, une lycéenne d’un milieu aisé, qui observe de sa terrasse, fascinée, une bande de garçons et de filles sautant dans la mer, depuis la corniche. Elle les approche et se fait accepter d’eux. Le cœur du film est cette corniche, bout de territoire magique, balcon magnifique sur la mer. Un lieu qui fait corps avec les personnages, qui les habite et qu’ils habitent, pour ainsi dire. Le boulevard, la muraille de rochers, l’eau bleue sont le théâtre de leur vie ; et le saut, une épreuve apportant beauté, frisson, gloire. Tout ­cela, la cinéaste le capte très bien, en fait un tableau avec du relief, sensuel, impressionniste, riche de couleurs et de sensations fortes. Le traitement du trafic mafieux et de l’enquête policière est en revanche plus maladroit. Corniche Kennedy vaut plus comme documentaire poétique que comme fiction. Et pour l’alchimie qui rapproche les trois jeunes mis en avant : Lola Créton, déjà remarquée dans Un amour de jeunesse, de Mia Hansen-Løve, et deux acteurs non professionnels, épatants. Kamel Kadri, gracile, taciturne, et Alain Demaria, bloc de tendresse et de maturité feinte, un vrai minot, une révélation.

Année : 2016

Avec : Dominique Cabrera, Lola Créton, Aïssa Maïga, Moussa Maaskri, Kamel Kadri, Alain Demaria, Mélissa Guilbert, Hamza Baggour, Franck Cavanna, Béatrice Thiriet, Dominique Cabrera, Maylis de Kerangal, Isabelle Razavet

Antérieurement en 2018
 

Corniche Kennedy

Télévision : 4 juin 2018 à 10:10-11:40 sur Canal +

film : drame

Au pied de villas marseillaises, des minots s’élancent d’une corniche dans la mer. Un film sensuel et poétique, desservi par un thriller maladroit. Critique : | Genre : Marseille sensuel. Paris a ses poulbots. Marseille, ses minots. Retrouver la saveur du mythe tout en se ­tenant au plus près de la cité phocéenne qu’elle affectionne comme personne, tel est le vœu de Dominique Cabrera. Le roman de Maylis de Kérangal lui sert de tremplin, au sens propre comme au figuré. Elle filme Suzanne, une lycéenne d’un milieu aisé, qui observe de sa terrasse, fascinée, une bande de garçons et de filles sautant dans la mer, depuis la corniche. Elle les approche et se fait accepter d’eux. Le cœur du film est cette corniche, bout de territoire magique, balcon magnifique sur la mer. Un lieu qui fait corps avec les personnages, qui les habite et qu’ils habitent, pour ainsi dire. Le boulevard, la muraille de rochers, l’eau bleue sont le théâtre de leur vie ; et le saut, une épreuve apportant beauté, frisson, gloire. Tout ­cela, la cinéaste le capte très bien, en fait un tableau avec du relief, sensuel, impressionniste, riche de couleurs et de sensations fortes. Le traitement du trafic mafieux et de l’enquête policière est en revanche plus maladroit. Corniche Kennedy vaut plus comme documentaire poétique que comme fiction. Et pour l’alchimie qui rapproche les trois jeunes mis en avant : Lola Créton, déjà remarquée dans Un amour de jeunesse, de Mia Hansen-Løve, et deux acteurs non professionnels, épatants. Kamel Kadri, gracile, taciturne, et Alain Demaria, bloc de tendresse et de maturité feinte, un vrai minot, une révélation.

Année : 2016

Avec : Dominique Cabrera, Lola Créton, Aïssa Maïga, Moussa Maaskri, Kamel Kadri, Alain Demaria, Mélissa Guilbert, Hamza Baggour, Franck Cavanna, Béatrice Thiriet, Dominique Cabrera, Maylis de Kerangal, Isabelle Razavet

Antérieurement en 2018
 

L'effet aquatique

Télévision : 13 mai 2018 à 09:40-11:00 sur Arte

film : comédie dramatique

Le dernier film de la réalisatrice disparue. De la France à l’Islande, une quête délicate et farfelue avec l’eau comme métaphore de tous les états amoureux. Critique : | Genre : eau douce. Sólveig Anspach nous a quittés en 2015. Son tout dernier film est d’autant plus émouvant qu’il célèbre la joie d’une nouvelle vie, l’élan d’une rencontre, dans une comédie romantique originale. « L’effet aquatique », c’est l’autre nom du coup de foudre que l’on éprouve pour une sirène, même pour la plus bourrue de toutes. Agathe, garçonne et gracile, est maître-nageur. Samir, lui, est grutier et très amoureux. Comme elle a coutume d’envoyer balader tous ses soupirants, il imagine un stratagème pour l’approcher en douceur : faire semblant d’apprendre à nager. Voilà donc ce grand type doux et digne qui patauge dans le petit bassin de la piscine de Montreuil. Cette première partie, les pieds dans l’eau et les yeux dans le chlore, est un cocktail de délicatesse et d’humour, où les équipements défectueux et le personnel foufou de l’établissement de bain provoquent le fou rire. On retrouve la même poésie fantasque lorsque le film déménage. On troque la piscine française contre les paysages nordiques, on échange les banlieusards farfelus contre leurs homologues internationaux, mais la réalisatrice continue à filer avec malice toutes les métaphores de l’amour : se jeter à l’eau, perdre pied et, enfin, se laisser porter…

Année : 2016

Avec : Samir Guesmi, Florence Loiret-Caille, Philippe Rebbot, Esteban, Stéphane Soo Mongo, Olivia Côte, Didda Jónsdóttir, Ingvar Eggert Sigurdsson, Sólveig Anspach, Sólveig Anspach, Jean-Luc Gaget, Isabelle Razavet, Jóhannes Haukur Jóhannesson

Antérieurement en 2018
 

L'effet aquatique

Télévision : 9 mai 2018 à 20:55-22:15 sur Arte

film : comédie dramatique

Le dernier film de la réalisatrice disparue. De la France à l’Islande, une quête délicate et farfelue avec l’eau comme métaphore de tous les états amoureux. Critique : | Genre : eau douce. Sólveig Anspach nous a quittés en 2015. Son tout dernier film est d'autant plus émouvant qu'il célèbre avec grâce la joie d'une nouvelle vie, l'élan d'une rencontre, dans une comédie romantique originale et réussie. « L'effet aquatique », c'est l'autre nom du coup de foudre que l'on éprouve pour une sirène, même pour la plus bourrue de toutes. Agathe, garçonne et gracile, est maître-nageur. Samir, lui, est grutier et très amoureux. Comme elle a coutume d'envoyer balader tous ses soupirants, il imagine un stratagème pour l'approcher en douceur : faire semblant d'apprendre à nager. Voilà donc ce grand type doux et digne qui patauge dans le petit bassin de la piscine de Montreuil. Cette première partie, les pieds dans l'eau et les yeux dans le chlore, est un cocktail de délicatesse et d'humour, où les équipements défectueux et le personnel foufou de l'établissement de bain provoquent le fou rire. On retrouve la même poésie fantasque lorsque le film déménage. On troque la piscine française contre les paysages nordiques, on échange les banlieusards farfelus contre leurs homologues internationaux, mais la réalisatrice continue à filer avec malice toutes les métaphores de l'amour : se jeter à l'eau, perdre pied et, enfin, se laisser porter... Ce festival de loufoquerie rêveuse est un cadeau pour les comédiens : entre Samir Guesmi et Florence Loiret-Caille, que Sólveig Anspach avait déjà réunis dans Queen of Montreuil, l'alchimie est exceptionnelle. — Cécile Mury

Année : 2016

Avec : Samir Guesmi, Florence Loiret-Caille, Philippe Rebbot, Esteban, Stéphane Soo Mongo, Olivia Côte, Didda Jónsdóttir, Ingvar Eggert Sigurdsson, Sólveig Anspach, Sólveig Anspach, Jean-Luc Gaget, Isabelle Razavet, Jóhannes Haukur Jóhannesson