Hussenot Olivier : passages TV

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Antérieurement en 2023
 

Fanfan la Tulipe

Télévision : 21 janvier 2023 à 00:55-02:30 sur France 3

film d'aventures

Fanfan, un jeune coq de village insouciant, plein d'entrain et coureur de jupons impénitent, se fait prédire par la belle Adeline, une bohémienne, une carrière militaire brillante et la main de la fille du roi Louis XV. Il se jure de réaliser cette prédiction et s'engage dans le régiment d'Aquitaine. Il ignore bien évidemment qu'Adeline est la fille du sergent recruteur La Franchise. Ayant sauvé la fille du roi, Fanfan est condamné à mort pour avoir tenté de lui rendre visite. Adeline intervient auprès du roi et Fanfan retrouve la liberté. Mais le maréchal des logis Fier-à-bras, ennemi juré de Fanfan, enlève la belle... - Critique : L’enjoué et séducteur Fanfan s’enrôle dans l’armée royale parce que la fille du sergent recruteur, déguisée en bohémienne, lui a prédit qu’il se couvrirait de gloire et épouserait la fille de Louis XV… Drôle, alerte, charmeur, Gérard Philipe fait de Fanfan un merveilleux Arlequin, sans doute l’un de ses plus jolis rôles. Avec l’insouciance d’un héros de roman picaresque, il mène une ronde tourbillonnante. Fanfan la Tulipe est une acrobatie, un véritable ballet. On y croise le fer, on courtise, on enrage. La vedette masculine la plus populaire de la décennie paya de sa personne, sacrifiant, non sans mal, à l’escrime et à l’équitation. Noël Roquevert incarne, lui, un délicieux méchant tout droit sorti du Guignol. La pulpeuse Gina Lollobrigida ajoute sa flamme vivace et sensuelle, dans un xviiie siècle idéalisé et pimpant. Christian-Jaque, grand amateur de films historiques, réussit une comédie pétillante au charme désuet.

Année : 1952

Avec : De Lolita, Geneviève Page, Gina Lollobrigida, Gérard Philipe, Herrand Marcel, Hussenot Olivier, Nerio Bernardi, Pelayo Sylvie, Rollan Henri, Roquevert Noël, Tennberg Jean-Marc, Young Irène

Antérieurement en 2022
 

La Marie du port

Télévision : 5 mars 2022 à 00:41-02:15 sur France 3

film : drame

Henri Chatelard, propriétaire à Cherbourg d'une brasserie et d'un cinéma, a pour maîtresse la paresseuse Odile. A la mort de son père, la jeune fille se rend à Port-en-Bessin en compagnie de son amant pour assister aux obsèques. Henri rencontre Marie, la soeur d'Odile, et tombe sous son charme... - Critique : Odile revient à Port-en-Bessin, son village natal, pour l’enterrement de son père. Elle vit en concubinage avec Chatelard, le riche patron de la Brasserie centrale de Cherbourg, mais leur couple bat de l’aile. Chatelard rencontre Marie, la jeune sœur d’Odile. Fascination réciproque de « l’homme à femmes » pour cette jeune rebelle, et de Marie pour celui qui pourrait l’emmener loin de Port-en-Bessin... Comme Les Portes de la nuit (1946), du même Marcel Carné, cette Marie du port témoigne d’un goût très sûr de la mise en scène, exemplaire de justesse et d’économie. La collaboration avec Prévert a pris fin – l’écrivain signe quelques dialogues, mais ne souhaite pas figurer au générique – et c’est le crépuscule du « réalisme poétique ». On pourrait presque parler d’existentialisme amer : les personnages ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l’exercer à cause de l’exiguïté du décor et des conventions sociales. De Port-en-Bessin à Cherbourg, du bistrot pour marins au restau de sous-préfecture, seule la taille du comptoir change. Il faudrait partir plus loin, remarque Gabin, visionnant des images du Tabou de Murnau... Mais, telle Odile paressant au lit (formidable Blanchette Brunoy), les personnages restent immobiles, ne voyant que des impasses à leur vie.

Année : 1950

Avec : Blancard René, Blanchette Brunoy, Blanchot Jackie, Camille Guérini, Carette Julien, Charles Mahieu, Christian Fourcade, Claude Romain, Courcel Nicole, Emile Drain, Fontan Gabrielle, Georges Galley, Georges Vitray, Germaine Michel, Hussenot Olivier, Jean Bertho, Jean Clarieux, Jean Gabin, Jean-François Bailly, Louis Seigner, Louise Fouquet, Marie-Louise Godard, Marken Jane, Martial Rèbe, Maurice Derville, Odette Laure, Robert Fretel, Robert Vattier, Véniat Jeanne, Yvonne Yma

Antérieurement en 2022
 

La Marie du port

Télévision : 5 mars 2022 à 00:40-02:15 sur France 3

film : drame

Henri Chatelard, propriétaire à Cherbourg d'une brasserie et d'un cinéma, a pour maîtresse la paresseuse Odile. A la mort de son père, la jeune fille se rend à Port-en-Bessin en compagnie de son amant pour assister aux obsèques. Henri rencontre Marie, la soeur d'Odile, et tombe sous son charme... - Critique : Odile revient à Port-en-Bessin, son village natal, pour l’enterrement de son père. Elle vit en concubinage avec Chatelard, le riche patron de la Brasserie centrale de Cherbourg, mais leur couple bat de l’aile. Chatelard rencontre Marie, la jeune sœur d’Odile. Fascination réciproque de « l’homme à femmes » pour cette jeune rebelle, et de Marie pour celui qui pourrait l’emmener loin de Port-en-Bessin... Comme Les Portes de la nuit (1946), du même Marcel Carné, cette Marie du port témoigne d’un goût très sûr de la mise en scène, exemplaire de justesse et d’économie. La collaboration avec Prévert a pris fin – l’écrivain signe quelques dialogues, mais ne souhaite pas figurer au générique – et c’est le crépuscule du « réalisme poétique ». On pourrait presque parler d’existentialisme amer : les personnages ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l’exercer à cause de l’exiguïté du décor et des conventions sociales. De Port-en-Bessin à Cherbourg, du bistrot pour marins au restau de sous-préfecture, seule la taille du comptoir change. Il faudrait partir plus loin, remarque Gabin, visionnant des images du Tabou de Murnau... Mais, telle Odile paressant au lit (formidable Blanchette Brunoy), les personnages restent immobiles, ne voyant que des impasses à leur vie.

Année : 1950

Avec : Blancard René, Blanchette Brunoy, Blanchot Jackie, Camille Guérini, Carette Julien, Charles Mahieu, Christian Fourcade, Claude Romain, Courcel Nicole, Emile Drain, Fontan Gabrielle, Georges Galley, Georges Vitray, Germaine Michel, Hussenot Olivier, Jean Bertho, Jean Clarieux, Jean Gabin, Jean-François Bailly, Louis Seigner, Louise Fouquet, Marie-Louise Godard, Marken Jane, Martial Rèbe, Maurice Derville, Odette Laure, Robert Fretel, Robert Vattier, Véniat Jeanne, Yvonne Yma

Antérieurement en 2022
 

Pot-Bouille

Télévision : 21 janvier 2022 à 13:35-15:35 sur Arte

film : drame

Octave Mouret, don Juan provençal aux dents longues, formé au commerce des nouveautés, arrive à Paris. Il est engagé comme premier commis dans le magasin "Au bonheur des dames", tenu par une femme de tête, Caroline Hédouin. Il loge à l'étage des bonnes, dans un immeuble bourgeois de la rue de Choiseul... - Critique : Pot-bouille, c’est la popote, l’ordinaire du ménage. La marmite dans laquelle on fait bouillir les restes et qui enfume tout l’immeuble des pauvres. Bref, tout ce que hait le jeune héros du film (Gérard Philipe, beau mec comme il n’est pas permis), qui se sert des femmes pour se frayer un chemin dans le monde du négoce. Julien Duvivier a gommé le naturalisme du roman de Zola. Avec les dialogues caustiques d’Henri Jeanson, il a tiré ce tableau de mœurs vers le vaudeville sarcastique et noir qu’il affectionnait tant. Jane Marken est saisissante. Danielle Darrieux aussi, cupide et calculatrice, sous ses manières de grande dame irréprochable.

Année : 1957

De : Julien Duvivier

Avec : Alexandre Rignault, Andrès, Anouk Aimée, Arielle Coigney, Catherine Samie, Claude Nollier, Danielle Darrieux, Danielle Dumont, Dany Carrel, Denise Gence, Duby Jacques, Gaston Jacquet, George Cusin, Gérard Philipe, Henri Vilbert, Hussenot Olivier, Jacques Grello, Jean Brochard, Judith Magre, Liliane Ernout, Marken Jane, Micheline Luccioni, Michèle Grellier, Monique Vita, Pascale de, Rivers Cadet, Valérie Vivin, Van Doude

Antérieurement en 2022
 

Pot-Bouille

Télévision : 10 janvier 2022 à 20:55-22:50 sur Arte

film : drame

Octave Mouret, don Juan provençal aux dents longues, formé au commerce des nouveautés, arrive à Paris. Il est engagé comme premier commis dans le magasin "Au bonheur des dames", tenu par une femme de tête, Caroline Hédouin. Il loge à l'étage des bonnes, dans un immeuble bourgeois de la rue de Choiseul... - Critique : Genre : méchant vaudeville. Pot-bouille, c'est la popote, l'ordinaire du ménage. La marmite dans laquelle on fait bouillir les restes et qui enfume tout l'immeuble des pauvres. Bref, tout ce que hait le jeune héros du film (Gérard Philipe, beau mec comme il n'est pas permis), qui se sert des femmes pour se frayer un chemin dans le monde du négoce. Julien Duvivier a gommé le naturalisme du roman de Zola. Avec les dialogues caustiques d'Henri Jeanson, il a tiré ce tableau de moeurs vers le vaudeville sarcastique et noir qu'il affectionnait tant. Jane Marken est saisissante. Darrieux aussi, cupide et calculatrice, sous ses manières de grande dame irréprochable.

Année : 1957

Avec : Alexandre Rignault, Andrès, Anouk Aimée, Arielle Coigney, Catherine Samie, Claude Nollier, Danielle Darrieux, Danielle Dumont, Dany Carrel, Denise Gence, Duby Jacques, Gaston Jacquet, George Cusin, Gérard Philipe, Henri Vilbert, Hussenot Olivier, Jacques Grello, Jean Brochard, Judith Magre, Liliane Ernout, Marken Jane, Micheline Luccioni, Michèle Grellier, Monique Vita, Pascale de, Rivers Cadet, Valérie Vivin, Van Doude