Blancard René : passages TV

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Blancard René.

Créer mon compte

Antérieurement en 2022
 

Quai des Orfèvres

Télévision : 25 septembre 2022 à 21:10-22:58 sur C8

film policier

Jenny Lamour, une jeune chanteuse tenaillée par une ambition dévorante, accepte le rendez-vous galant que Brignon, un homme d'affaires véreux, lui a fixé sous couvert de favoriser sa carrière au cinéma. Jaloux, son mari Maurice va lui aussi visiter le malotru, avec la ferme intention de l'éliminer, non sans s'être assuré de posséder un solide alibi. Mais lorsqu'il arrive chez Brignon, il ne trouve qu'un cadavre. Déconcerté par cette macabre découverte, il s'enfuit. L'inspecteur Antoine est chargé de l'enquête. Il fait ainsi ses premiers pas dans un milieu inconnu, chargé de la troublante sensualité du music-hall et de maints désirs inassouvis... - Critique : « Rien n’est sale quand on s’aime » , fera dire Clouzot à l’un des personnages de son film Manon . Dans Quai des Orfèvres , déjà, tout poisse, s’encrasse, sauf l’amour, qu’il soit ­filial, conjugal ou lesbien. En effet, il n’y a pas que Brignon, le vieux cochon, qui est ­assassiné dans ce chef-d’œuvre. Pendant qu’on s’interroge sur l’identité du coupable, Clouzot trucide tranquillement la censure. Il faut entendre l’inspecteur Antoine (Jouvet, prodigieux) dire à Dora, la blonde cérébrale : « Vous êtes un type dans mon genre… » Car si Dora veille sur Jenny Lamour, la Mimi Pinson ambitieuse, et sur Maurice, le pauvre bougre de mari, c’est par amour pour la seule Jenny. L’énigme regorge de fausses pistes et de faux témoignages parce que chacun, si veule qu’il puisse paraître, est prêt à se sacrifier pour l’être aimé. Magnifique hommage aux petites gens du cabaret, le film est aussi une peinture de mœurs d’une grande tendresse cafardeuse : même si le cœur a ses raisons, la loi lui donne tort. Clouzot le regrette et met cette réplique, à la fin, dans la bouche d’un chauffeur de taxi : « Je vous fais bien mes excuses, mais on n’est pas les plus forts. »

Année : 1947

De : Clouzot Henri-Georges

Avec : Bernard Blier, Blancard René, Charles Blavette, Charles Dullin, Claudine Dupuis, Henri Arius, Jeanne Fusier-Gir, Larquey Pierre, Louis Jouvet, Robert Dalban, Simone Renant, Suzy Delair

Antérieurement en 2022
 

La Marie du port

Télévision : 5 mars 2022 à 00:41-02:15 sur France 3

film : drame

Henri Chatelard, propriétaire à Cherbourg d'une brasserie et d'un cinéma, a pour maîtresse la paresseuse Odile. A la mort de son père, la jeune fille se rend à Port-en-Bessin en compagnie de son amant pour assister aux obsèques. Henri rencontre Marie, la soeur d'Odile, et tombe sous son charme... - Critique : Odile revient à Port-en-Bessin, son village natal, pour l’enterrement de son père. Elle vit en concubinage avec Chatelard, le riche patron de la Brasserie centrale de Cherbourg, mais leur couple bat de l’aile. Chatelard rencontre Marie, la jeune sœur d’Odile. Fascination réciproque de « l’homme à femmes » pour cette jeune rebelle, et de Marie pour celui qui pourrait l’emmener loin de Port-en-Bessin... Comme Les Portes de la nuit (1946), du même Marcel Carné, cette Marie du port témoigne d’un goût très sûr de la mise en scène, exemplaire de justesse et d’économie. La collaboration avec Prévert a pris fin – l’écrivain signe quelques dialogues, mais ne souhaite pas figurer au générique – et c’est le crépuscule du « réalisme poétique ». On pourrait presque parler d’existentialisme amer : les personnages ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l’exercer à cause de l’exiguïté du décor et des conventions sociales. De Port-en-Bessin à Cherbourg, du bistrot pour marins au restau de sous-préfecture, seule la taille du comptoir change. Il faudrait partir plus loin, remarque Gabin, visionnant des images du Tabou de Murnau... Mais, telle Odile paressant au lit (formidable Blanchette Brunoy), les personnages restent immobiles, ne voyant que des impasses à leur vie.

Année : 1950

Avec : Blancard René, Blanchette Brunoy, Blanchot Jackie, Camille Guérini, Carette Julien, Charles Mahieu, Christian Fourcade, Claude Romain, Courcel Nicole, Emile Drain, Fontan Gabrielle, Georges Galley, Georges Vitray, Germaine Michel, Hussenot Olivier, Jean Bertho, Jean Clarieux, Jean Gabin, Jean-François Bailly, Louis Seigner, Louise Fouquet, Marie-Louise Godard, Marken Jane, Martial Rèbe, Maurice Derville, Odette Laure, Robert Fretel, Robert Vattier, Véniat Jeanne, Yvonne Yma

Antérieurement en 2022
 

La Marie du port

Télévision : 5 mars 2022 à 00:40-02:15 sur France 3

film : drame

Henri Chatelard, propriétaire à Cherbourg d'une brasserie et d'un cinéma, a pour maîtresse la paresseuse Odile. A la mort de son père, la jeune fille se rend à Port-en-Bessin en compagnie de son amant pour assister aux obsèques. Henri rencontre Marie, la soeur d'Odile, et tombe sous son charme... - Critique : Odile revient à Port-en-Bessin, son village natal, pour l’enterrement de son père. Elle vit en concubinage avec Chatelard, le riche patron de la Brasserie centrale de Cherbourg, mais leur couple bat de l’aile. Chatelard rencontre Marie, la jeune sœur d’Odile. Fascination réciproque de « l’homme à femmes » pour cette jeune rebelle, et de Marie pour celui qui pourrait l’emmener loin de Port-en-Bessin... Comme Les Portes de la nuit (1946), du même Marcel Carné, cette Marie du port témoigne d’un goût très sûr de la mise en scène, exemplaire de justesse et d’économie. La collaboration avec Prévert a pris fin – l’écrivain signe quelques dialogues, mais ne souhaite pas figurer au générique – et c’est le crépuscule du « réalisme poétique ». On pourrait presque parler d’existentialisme amer : les personnages ne sont plus les jouets du destin, ils ont leur libre arbitre, mais ne peuvent l’exercer à cause de l’exiguïté du décor et des conventions sociales. De Port-en-Bessin à Cherbourg, du bistrot pour marins au restau de sous-préfecture, seule la taille du comptoir change. Il faudrait partir plus loin, remarque Gabin, visionnant des images du Tabou de Murnau... Mais, telle Odile paressant au lit (formidable Blanchette Brunoy), les personnages restent immobiles, ne voyant que des impasses à leur vie.

Année : 1950

Avec : Blancard René, Blanchette Brunoy, Blanchot Jackie, Camille Guérini, Carette Julien, Charles Mahieu, Christian Fourcade, Claude Romain, Courcel Nicole, Emile Drain, Fontan Gabrielle, Georges Galley, Georges Vitray, Germaine Michel, Hussenot Olivier, Jean Bertho, Jean Clarieux, Jean Gabin, Jean-François Bailly, Louis Seigner, Louise Fouquet, Marie-Louise Godard, Marken Jane, Martial Rèbe, Maurice Derville, Odette Laure, Robert Fretel, Robert Vattier, Véniat Jeanne, Yvonne Yma