Hernandez Callie : passages TV

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Récemment en mars
 

La La Land

Télévision : 26 mars à 13:35-15:50 sur Arte

film : comédie musicale

A Los Angeles, Mia, aspirante actrice, est fatiguée d'enchaîner les auditions. Sebastian, un pianiste de jazz, est remercié du club miteux où il exerce car son jeu n'est pas assez accessible aux touristes de passage. Les deux jeunes gens se rencontrent dans un embouteillage, partent sur de mauvaises bases avant de découvrir leurs nombreux points communs. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Sebastian veut monter son propre club pour y jouer enfin la musique qu'il aime et encourage Mia dans ses projets. Il est engagé dans un groupe dont le style est aux antipodes du sien, s'absente trop souvent et s'éloigne de son rêve. Ce qui inquiète Mia... - Critique : Du sadisme de Whiplash, qui a révélé le réalisateur américain Damien Chazelle, en 2014, il reste des échos dans La La Land. Comme le jeune batteur de ce film-là, dressé à la cravache par un chef d’orchestre impitoyable, Mia (Emma Stone) et Seb (Ryan Gosling) encaissent toutes sortes d’humiliations sur leurs chemins respectifs : une carrière d’actrice pour elle, l’ouverture d’un club de jazz pour lui. Mais ces épreuves vers un hypothétique accomplissement ne sont plus l’unique obsession du cinéaste. En témoigne l’époustouflante scène d’ouverture sur une bretelle d’autoroute saturée de Los Angeles, direction Hollywood, où les deux héros n’apparaissent que tardivement. Des dizaines d’automobilistes sortent de leur véhicule et se mettent à danser au soleil, à chanter leur joie, leur enthousiasme pour leur ville et sa spécialité, le show-business. Au vu de cette kyrielle de personnages, on pourrait croire à un film choral — en plus d’être (souvent) chanté. Fausse piste. La La Land se resserre sur Mia et Seb. Mais reste, pendant plus de deux heures, formidablement pluriel et foisonnant. L’énergie de Damien Chazelle, 32 ans, le pousse à toutes sortes d’acrobaties de mise en scène et de montage, mais aussi à traquer la multiplicité des sentiments et des émotions derrière chaque situation. L’aspirante comédienne repart vaincue et blessée d’auditions où elle brille pourtant. Le pianiste qu’interprète Ryan Gosling avec une classe incomparable se bat pour ses projets, mais il se sait obsédé par une musique (le jazz pur et dur) en voie d’extinction, ou déjà disparue. Il vit seul, encombré de reliques liées à sa passion, dans un appartement-mausolée. Damien Chazelle : « Il y a quelque chose de rugueux dans le monde de ‘La La Land’ » L’histoire d’amour elle-même change sans cesse de tonalité. Comme à l’âge d’or de la comédie hollywoodienne, Mia et Seb s’agressent d’abord mutuellement chaque fois qu’ils se rencontrent. Plusieurs indices suggèrent que le désir de la jeune femme pour le musicien n’est pas réciproque. Plus tard, l’ivresse de leurs sentiments devenus impérieux inspire à Damien Chazelle de superbes variations chorégraphiques sur le thème de l’envol... Puis le film devient un traité acéré de la désillusion amoureuse sur fond d’aspirations professionnelles contrariées. « Tu m’aimais mieux quand je galérais, parce que ça te rassurait ! » est la réplique cinglante de Seb à Mia après deux saisons de vie commune. Pour ces amants artistes, il y a quelque chose de plus attirant, de plus grand que leur amour, et même que leur art : le rêve. Celui qu’ils se font d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur avenir. Fantasmer le bonheur fait déjà leur bonheur. Los Angeles est la ville qui transforme chaque moment banal en scène de cinéma, la chambre d’écho magique qui fait basculer le quotidien vers la fiction la plus radieuse. Damien Chazelle ne se prive pas de filmer tous les coins traversés par ses deux héros comme les décors mythiques qu’ils furent et demeurent. Notamment l’Observatoire, si présent dans La Fureur de vivre, de Nicholas Ray, film préféré de Sebastian. Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. Pour ne parler que de ces vingt dernières années, d’autres films ont plus ou moins échoué dans cette tentative : Nine (Rob Marshall), par académisme, et Moulin Rouge (de Baz Luhrmann), par outrance. La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. Même si Ryan Gosling et Emma Stone ont travaillé de longs mois leur chant et leur danse, une fragilité émouvante dément, par instants, leur professionnalisme. Tout comme l’optimisme américain du film se laisse lézarder par la mélancolie. Au pays de Chantons sous la pluie, référence glorieuse, indépassable, Damien Chazelle le conquérant donne libre cours à son goût pour Jacques Demy et pour les amours impossibles.

Année : 2016

Avec : Claudio Claudine, Emma Stone, Finn Wittrock, Hernandez Callie, J K Simmons, Jillian Meyers, John Legend, Michael Riccio, Moore Mandy, Rosemarie DeWitt, Rothe Jessica, Ryan Gosling, Sonoya Mizuno, Terry Walters, Tom Everett

Récemment en mars
 

La La Land

Télévision : 24 mars à 21:00-23:00 sur Arte

film : comédie musicale

A Los Angeles, Mia, aspirante actrice, est fatiguée d'enchaîner les auditions. Sebastian, un pianiste de jazz, est remercié du club miteux où il exerce car son jeu n'est pas assez accessible aux touristes de passage. Les deux jeunes gens se rencontrent dans un embouteillage, partent sur de mauvaises bases avant de découvrir leurs nombreux points communs. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Sebastian veut monter son propre club pour y jouer enfin la musique qu'il aime et encourage Mia dans ses projets. Il est engagé dans un groupe dont le style est aux antipodes du sien, s'absente trop souvent et s'éloigne de son rêve. Ce qui inquiète Mia... - Critique : Du sadisme de Whiplash, qui a révélé le réalisateur américain Damien Chazelle, en 2014, il reste des échos dans La La Land. Comme le jeune batteur de ce film-là, dressé à la cravache par un chef d’orchestre impitoyable, Mia (Emma Stone) et Seb (Ryan Gosling) encaissent toutes sortes d’humiliations sur leurs chemins respectifs : une carrière d’actrice pour elle, l’ouverture d’un club de jazz pour lui. Mais ces épreuves vers un hypothétique accomplissement ne sont plus l’unique obsession du cinéaste. En témoigne l’époustouflante scène d’ouverture sur une bretelle d’autoroute saturée de Los Angeles, direction Hollywood, où les deux héros n’apparaissent que tardivement. Des dizaines d’automobilistes sortent de leur véhicule et se mettent à danser au soleil, à chanter leur joie, leur enthousiasme pour leur ville et sa spécialité, le show-business. Au vu de cette kyrielle de personnages, on pourrait croire à un film choral — en plus d’être (souvent) chanté. Fausse piste. La La Land se resserre sur Mia et Seb. Mais reste, pendant plus de deux heures, formidablement pluriel et foisonnant. L’énergie de Damien Chazelle, 32 ans, le pousse à toutes sortes d’acrobaties de mise en scène et de montage, mais aussi à traquer la multiplicité des sentiments et des émotions derrière chaque situation. L’aspirante comédienne repart vaincue et blessée d’auditions où elle brille pourtant. Le pianiste qu’interprète Ryan Gosling avec une classe incomparable se bat pour ses projets, mais il se sait obsédé par une musique (le jazz pur et dur) en voie d’extinction, ou déjà disparue. Il vit seul, encombré de reliques liées à sa passion, dans un appartement-mausolée. Damien Chazelle : « Il y a quelque chose de rugueux dans le monde de ‘La La Land’ » L’histoire d’amour elle-même change sans cesse de tonalité. Comme à l’âge d’or de la comédie hollywoodienne, Mia et Seb s’agressent d’abord mutuellement chaque fois qu’ils se rencontrent. Plusieurs indices suggèrent que le désir de la jeune femme pour le musicien n’est pas réciproque. Plus tard, l’ivresse de leurs sentiments devenus impérieux inspire à Damien Chazelle de superbes variations chorégraphiques sur le thème de l’envol... Puis le film devient un traité acéré de la désillusion amoureuse sur fond d’aspirations professionnelles contrariées. « Tu m’aimais mieux quand je galérais, parce que ça te rassurait ! » est la réplique cinglante de Seb à Mia après deux saisons de vie commune. Pour ces amants artistes, il y a quelque chose de plus attirant, de plus grand que leur amour, et même que leur art : le rêve. Celui qu’ils se font d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur avenir. Fantasmer le bonheur fait déjà leur bonheur. Los Angeles est la ville qui transforme chaque moment banal en scène de cinéma, la chambre d’écho magique qui fait basculer le quotidien vers la fiction la plus radieuse. Damien Chazelle ne se prive pas de filmer tous les coins traversés par ses deux héros comme les décors mythiques qu’ils furent et demeurent. Notamment l’Observatoire, si présent dans La Fureur de vivre, de Nicholas Ray, film préféré de Sebastian. Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. Pour ne parler que de ces vingt dernières années, d’autres films ont plus ou moins échoué dans cette tentative : Nine (Rob Marshall), par académisme, et Moulin Rouge (de Baz Luhrmann), par outrance. La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. Même si Ryan Gosling et Emma Stone ont travaillé de longs mois leur chant et leur danse, une fragilité émouvante dément, par instants, leur professionnalisme. Tout comme l’optimisme américain du film se laisse lézarder par la mélancolie. Au pays de Chantons sous la pluie, référence glorieuse, indépassable, Damien Chazelle le conquérant donne libre cours à son goût pour Jacques Demy et pour les amours impossibles.

Année : 2016

Avec : Claudio Claudine, Emma Stone, Finn Wittrock, Hernandez Callie, J K Simmons, Jillian Meyers, John Legend, Michael Riccio, Moore Mandy, Rosemarie DeWitt, Rothe Jessica, Ryan Gosling, Sonoya Mizuno, Terry Walters, Tom Everett

Récemment en janvier
 

Avalanche

Télévision : 24 janvier à 23:25-01:20 sur Arte

film : drame

Kyle, jeune papa fauché vivant de petits boulots, est aux anges : il a été tiré au sort pour participer à une compétition organisée chaque année par le concessionnaire automobile de sa petite ville de Louisiane. Les règles sont simples, mais redoutables : pour espérer gagner la Chevrolet Avalanche flambant neuve exposée sur le parking, les vingt concurrents devront rester debout, une main posée sur le pick-up, le plus longtemps possible. Le dernier à tenir remportera le gros lot, après plusieurs jours sans sommeil - si ce n'est de courtes siestes pendant les pauses réglementaires. Si l'événement, organisé par la pugnace Joan, donne lieu à des festivités où les habitants du coin sont invités à venir encourager les compétiteurs, ce spectacle est pour eux une harassante épreuve d'endurance qui met leurs nerfs à rude épreuve. - Critique : L’Allemand Bastian Günther a déjà signé plusieurs longs métrages aux États-Unis (Houston, California City), dont celui-ci, inédit en France. Tourné en Louisiane, Avalanche s’inspire d’un fait divers survenu au Texas : un jeune père de famille fauché (Joe Cole, de Peaky Blinders) participe à un concours d’endurance organisé par un concessionnaire automobile, comparable au marathon de danse d’On achève bien les chevaux (Sydney Pollack, 1969). Il s’agit, pour remporter un pick-up, de rester debout à côté avec au moins une main sur la carrosserie, le plus longtemps possible — ici près de quatre jours. Visant la critique sociale, le cinéaste réussit quelques scènes caustiques, comme celle de l’hymne américain, chant fédérateur, entonné durant une compétition absurde qui célèbre l’individualisme, jusqu’à transformer tout le monde en zombies à force de torture auto-infligée (posture inconfortable, privation de sommeil). Problème : il reproduit cette oppression, filmant davantage des candidats que des personnages — exception faite de l’attachée de presse dépressive (Carrie Preston, de True Blood). Et quand il tente, in fine, d’humaniser le héros par des séquences de vie quotidienne, il est trop tard.

Année : 2020

Avec : Billy Slaughter, Carrie Preston, Cullen Moss, Devyn A, Grice Lara, Hernandez Callie, Jared Bankens, Joe Cole, Krikorian Michael, Lucy Faust, Lynne Ashe, Sam Malone

Antérieurement en 2023
 

Alien : Covenant

Télévision : 7 septembre 2023 à 21:20-23:30 sur C8

film de science-fiction

L'équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second Christopher Oram, est envoyée dans l'espace afin de trouver une planète à coloniser. Ils arrivent à bon port et découvrent un havre de paix où aucun humain n'a jamais mis les pieds. Ils ne savent pas que ce territoire inexploré est en fait celui des aliens. Le cauchemar commence lorsque l'un d'eux est contaminé. Alors qu'ils veulent quitter cet enfer, leur navette explose, les condamnant à rester sur place et à lutter de toutes leurs forces pour ne pas perdre la vie... - Critique : A 79 ans, Ridley Scott s'accroche à sa créature ­my-thique, refusant un destin à la George Lucas, écarté de la ­saga Star Wars par Disney. Le père d'Alien s'est donc lancé dans une double ­trilogie pour remonter aux origines du monstre et faire ainsi le lien avec son film de 1979. L'action de Covenant se déroule une dizaine d'années après celle de Prometheus (2012) : on se rapproche chronologiquement du premier Alien. Mais il n'est pas utile de connaître les épisodes précédents sur le bout des doigts pour ­apprécier le tour de train fantôme. A la différence de Prometheus, très contemplatif et un brin confus dans sa narration, ce nouvel avatar se veut ludique, sans perdre en noirceur. En route vers une planète à coloniser, le vaisseau spatial Covenant fait une escale sur une autre planète, qui se révèle vite infestée d'embryons en attente de chair humaine. Le film est dominé par le personnage de David, humanoïde mélancolique et seul survivant de la mission Prometheus. Perdu dans la jungle tel le colonel Kurtz d'Apocalypse now, il veille sur ses aliens en citant Lord Byron. Confronté à un équipage d'humains moins sensibles que lui à la beauté bizarre des « xénomorphes » — créatures issues de l'imagination de l'artiste suisse Hans Ruedi Giger —, David collectionne les aliens à tous les stades de leurs mutations dans un cabinet de curiosités presque anachronique pour un film de science-fiction aussi technologique. Au milieu des multiples et toujours terrifiantes explosions de thorax, ­David donne à Walter, l'humanoïde de la mission Covenant, plus perfectionné donc moins émotif (Michael Fassbender, parfait dans ce double rôle), une leçon de pipeau, dont ­l'homoérotisme rappelle la scène de ­retrouvailles entre Ben-Hur et Messala. Jolie parenthèse de douceur narcissique dans un monde et un film dominés par la violence et par le spectre de l'extinction.

Année : 2017

Avec : Alexander England, Amy Seimetz, Billy Crudup, Carmen Ejogo, Danny McBride, Dean Nathaniel, Demián Bichir, Hernandez Callie, Jussie Smollett, Katherine Waterston, Michael Fassbender, Rigby Benjamin

Antérieurement en 2023
 

La La Land

Télévision : 27 juin 2023 à 21:05-23:20 sur W9

film : comédie musicale

A Los Angeles, Mia, aspirante actrice, est fatiguée d'enchaîner les auditions. Sebastian, un pianiste de jazz, est remercié du club miteux où il exerce car son jeu n'est pas assez accessible aux touristes de passage. Les deux jeunes gens se rencontrent dans un embouteillage, partent sur de mauvaises bases avant de découvrir leurs nombreux points communs. Ils tombent amoureux l'un de l'autre. Sebastian veut monter son propre club pour y jouer enfin la musique qu'il aime et encourage Mia dans ses projets. Il est engagé dans un groupe dont le style est aux antipodes du sien, s'absente trop souvent et s'éloigne de son rêve. Ce qui inquiète Mia... - Critique : | Genre : Magique. Mia et Seb encaissent toutes sortes d’humiliations sur leurs chemins respectifs, vers une carrière d’actrice pour elle, l’ouverture d’un club de jazz pour lui. Leur rencontre change tout pendant quelques saisons. Comme à l’âge d’or de la comédie musicale, il y a alors, pour ces amants artistes, quelque chose de plus attirant, de plus grand que leur amour, et même que leur art : le rêve. Celui qu’ils se font d’eux-mêmes, de leur histoire, de leur avenir. Fantasmer le bonheur fait déjà leur bonheur. Los Angeles est la ville qui transforme chaque moment banal en scène de cinéma, la magique chambre d’échos qui fait basculer le quotidien vers la fiction… Ce tourbillon de chansons et de numéros dansés ambitionne de retrouver le lustre d’un Hollywood légendaire. D’autres films ont plus ou moins échoué dans cette tentative : Nine, de Rob Marshall, par académisme, ou Moulin Rouge !, de Baz Luhrmann, par outrance. La La Land y parvient grâce à un équilibre rare entre la dévotion perfectionniste et la relecture inquiète. Même si Ryan Gosling et Emma Stone ont travaillé de longs mois le chant et la danse, une fragilité émouvante dément, par instants, leur professionnalisme. Tout comme l’optimisme américain du film se laisse lézarder par la mélancolie. Au pays de Chantons sous la pluie, référence glorieuse, indépassable, Damien Chazelle le conquérant donne libre cours à son goût pour Jacques Demy et pour les amours impossibles.

Année : 2016

Avec : Claudio Claudine, Emma Stone, Finn Wittrock, Hernandez Callie, J K Simmons, Jillian Meyers, John Legend, Michael Riccio, Moore Mandy, Rosemarie DeWitt, Rothe Jessica, Ryan Gosling, Sonoya Mizuno, Terry Walters, Tom Everett

Antérieurement en 2023
 

Alien : Covenant

Télévision : 19 avril 2023 à 23:10-01:20 sur CStar

film de science-fiction

L'équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second Christopher Oram, est envoyée dans l'espace afin de trouver une planète à coloniser. Ils arrivent à bon port et découvrent un havre de paix où aucun humain n'a jamais mis les pieds. Ils ne savent pas que ce territoire inexploré est en fait celui des aliens. Le cauchemar commence lorsque l'un d'eux est contaminé. Alors qu'ils veulent quitter cet enfer, leur navette explose, les condamnant à rester sur place et à lutter de toutes leurs forces pour ne pas perdre la vie... - Critique : A 79 ans, Ridley Scott s'accroche à sa créature ­my-thique, refusant un destin à la George Lucas, écarté de la ­saga Star Wars par Disney. Le père d'Alien s'est donc lancé dans une double ­trilogie pour remonter aux origines du monstre et faire ainsi le lien avec son film de 1979. L'action de Covenant se déroule une dizaine d'années après celle de Prometheus (2012) : on se rapproche chronologiquement du premier Alien. Mais il n'est pas utile de connaître les épisodes précédents sur le bout des doigts pour ­apprécier le tour de train fantôme. A la différence de Prometheus, très contemplatif et un brin confus dans sa narration, ce nouvel avatar se veut ludique, sans perdre en noirceur. En route vers une planète à coloniser, le vaisseau spatial Covenant fait une escale sur une autre planète, qui se révèle vite infestée d'embryons en attente de chair humaine. Le film est dominé par le personnage de David, humanoïde mélancolique et seul survivant de la mission Prometheus. Perdu dans la jungle tel le colonel Kurtz d'Apocalypse now, il veille sur ses aliens en citant Lord Byron. Confronté à un équipage d'humains moins sensibles que lui à la beauté bizarre des « xénomorphes » — créatures issues de l'imagination de l'artiste suisse Hans Ruedi Giger —, David collectionne les aliens à tous les stades de leurs mutations dans un cabinet de curiosités presque anachronique pour un film de science-fiction aussi technologique. Au milieu des multiples et toujours terrifiantes explosions de thorax, ­David donne à Walter, l'humanoïde de la mission Covenant, plus perfectionné donc moins émotif (Michael Fassbender, parfait dans ce double rôle), une leçon de pipeau, dont ­l'homoérotisme rappelle la scène de ­retrouvailles entre Ben-Hur et Messala. Jolie parenthèse de douceur narcissique dans un monde et un film dominés par la violence et par le spectre de l'extinction.

Année : 2017

De : Ridley Scott

Avec : Alexander England, Amy Seimetz, Billy Crudup, Carmen Ejogo, Danny McBride, Dean Nathaniel, Demián Bichir, Hernandez Callie, Jussie Smollett, Katherine Waterston, Michael Fassbender, Rigby Benjamin

Antérieurement en 2023
 

Alien : Covenant

Télévision : 5 avril 2023 à 21:10-23:15 sur CStar

film de science-fiction

L'équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second Christopher Oram, est envoyée dans l'espace afin de trouver une planète à coloniser. Ils arrivent à bon port et découvrent un havre de paix où aucun humain n'a jamais mis les pieds. Ils ne savent pas que ce territoire inexploré est en fait celui des aliens. Le cauchemar commence lorsque l'un d'eux est contaminé. Alors qu'ils veulent quitter cet enfer, leur navette explose, les condamnant à rester sur place et à lutter de toutes leurs forces pour ne pas perdre la vie... - Critique : En route vers une planète à coloniser, l’équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second, Christopher Oram, fait une escale sur une autre planète, qui se révèle infestée d’embryons en attente de chair humaine… Ridley Scott s’accrochait à sa créature mythique, refusant un destin à la George Lucas, écarté de la saga Star Wars par Disney. Le père d’Alien reprend donc la main en remontant aux origines et fait ainsi le lien avec son film de 1979. L’action se déroule une dizaine d’années après celle de Prometheus (2012) : on se rapproche chronologiquement du premier. À la différence de Prometheus, très contemplatif, cet avatar se veut ludique, sans perdre en noirceur. Le film est dominé par le personnage de David (Michael Fassbender, parfait), humanoïde mélancolique et seul survivant de la mission Prometheus. Perdu dans la jungle, tel le colonel Kurtz d’Apocalypse Now, il veille sur ses aliens en citant Byron. Confronté à un équipage d’humains moins sensibles que lui à la beauté bizarre des « xénomorphes » (créatures issues de l’imagination de l’artiste suisse Hans Ruedi Giger), il collectionne les aliens à tous les stades de leur mutation dans un cabinet de curiosités presque anachronique pour un film de science-fiction aussi technologique…

Année : 2017

De : Ridley Scott

Avec : Alexander England, Amy Seimetz, Billy Crudup, Carmen Ejogo, Danny McBride, Dean Nathaniel, Demián Bichir, Hernandez Callie, Jussie Smollett, Katherine Waterston, Michael Fassbender, Rigby Benjamin

Antérieurement en 2022
 

Alien : Covenant

Télévision : 10 mai 2022 à 23:18-01:20 sur C8

film de science-fiction

L'équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second Christopher Oram, est envoyée dans l'espace afin de trouver une planète à coloniser. Ils arrivent à bon port et découvrent un havre de paix où aucun humain n'a jamais mis les pieds. Ils ne savent pas que ce territoire inexploré est en fait celui des aliens. Le cauchemar commence lorsque l'un d'eux est contaminé. Alors qu'ils veulent quitter cet enfer, leur navette explose, les condamnant à rester sur place et à lutter de toutes leurs forces pour ne pas perdre la vie... - Critique : En route vers une planète à coloniser, l’équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second, Christopher Oram, fait une escale sur une autre planète, qui se révèle infestée d’embryons en attente de chair humaine… Ridley Scott s’accrochait à sa créature mythique, refusant un destin à la George Lucas, écarté de la saga Star Wars par Disney. Le père d’Alien reprend donc la main en remontant aux origines et fait ainsi le lien avec son film de 1979. L’action se déroule une dizaine d’années après celle de Prometheus (2012) : on se rapproche chronologiquement du premier. Mais il n’est pas utile de connaître les épisodes précédents pour apprécier le tour de train fantôme. À la différence de Prometheus, très contemplatif, cet avatar se veut ludique, sans perdre en noirceur. Le film est dominé par le personnage de David (Michael Fassbender, parfait), humanoïde mélancolique et seul survivant de la mission « Prometheus ». Perdu dans la jungle, tel le colonel Kurtz d’Apocalypse Now, il veille sur ses aliens en citant lord Byron. Confronté à un équipage d’humains moins sensibles que lui à la beauté bizarre des « xénomorphes » ( créatures issues de l’imagination de l’artiste suisse Hans Ruedi Giger), il collectionne les aliens à tous les stades de leur mutation dans un cabinet de curiosités presque anachronique pour un film de science-fiction aussi technologique…

Année : 2017

De : Ridley Scott

Avec : Alexander England, Amy Seimetz, Billy Crudup, Carmen Ejogo, Danny McBride, Dean Nathaniel, Demián Bichir, Hernandez Callie, Jussie Smollett, Katherine Waterston, Michael Fassbender, Rigby Benjamin

Antérieurement en 2022
 

Alien : Covenant

Télévision : 11 avril 2022 à 23:00-01:00 sur C8

film de science-fiction

L'équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second Christopher Oram, est envoyée dans l'espace afin de trouver une planète à coloniser. Ils arrivent à bon port et découvrent un havre de paix où aucun humain n'a jamais mis les pieds. Ils ne savent pas que ce territoire inexploré est en fait celui des aliens. Le cauchemar commence lorsque l'un d'eux est contaminé. Alors qu'ils veulent quitter cet enfer, leur navette explose, les condamnant à rester sur place et à lutter de toutes leurs forces pour ne pas perdre la vie... - Critique : A 79 ans, Ridley Scott s'accroche à sa créature ­my-­ thique, refusant un destin à la George Lucas, écarté de la ­saga Star Wars par Disney. Le père d'Alien s'est donc lancé dans une double ­trilogie pour remonter aux origines du monstre et faire ainsi le lien avec son film de 1979. L'action de Covenant se déroule une dizaine d'années après celle de Prometheus (2012) : on se rapproche chronologiquement du premier Alien. Mais il n'est pas utile de connaître les épisodes précédents sur le bout des doigts pour ­apprécier le tour de train fantôme. A la différence de Prometheus, très contemplatif et un brin confus dans sa narration, ce nouvel avatar se veut ludique, sans perdre en noirceur. En route vers une planète à coloniser, le vaisseau spatial Covenant fait une escale sur une autre planète, qui se révèle vite infestée d'embryons en attente de chair humaine. Le film est dominé par le personnage de David, humanoïde mélancolique et seul survivant de la mission Prometheus. Perdu dans la jungle tel le colonel Kurtz d'Apocalypse now, il veille sur ses aliens en citant Lord Byron. Confronté à un équipage d'humains moins sensibles que lui à la beauté bizarre des « xénomorphes » — créatures issues de l'imagination de l'artiste suisse Hans Ruedi Giger —, David collectionne les aliens à tous les stades de leurs mutations dans un cabinet de curiosités presque anachronique pour un film de science-fiction aussi technologique. Au milieu des multiples et toujours terrifiantes explosions de thorax, ­David donne à Walter, l'humanoïde de la mission Covenant, plus perfectionné donc moins émotif (Michael Fassbender, parfait dans ce double rôle), une leçon de pipeau, dont ­l'homoérotisme rappelle la scène de ­retrouvailles entre Ben-Hur et Messala. Jolie parenthèse de douceur narcissique dans un monde et un film dominés par la violence et par le spectre de l'extinction. — Jérémie Couston

Année : 2017

De : Ridley Scott

Avec : Alexander England, Amy Seimetz, Billy Crudup, Carmen Ejogo, Danny McBride, Dean Nathaniel, Demián Bichir, Hernandez Callie, Jussie Smollett, Katherine Waterston, Michael Fassbender, Rigby Benjamin

Antérieurement en 2022
 

Alien : Covenant

Télévision : 11 avril 2022 à 22:51-01:02 sur C8

film de science-fiction

L'équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second Christopher Oram, est envoyée dans l'espace afin de trouver une planète à coloniser. Ils arrivent à bon port et découvrent un havre de paix où aucun humain n'a jamais mis les pieds. Ils ne savent pas que ce territoire inexploré est en fait celui des aliens. Le cauchemar commence lorsque l'un d'eux est contaminé. Alors qu'ils veulent quitter cet enfer, leur navette explose, les condamnant à rester sur place et à lutter de toutes leurs forces pour ne pas perdre la vie... - Critique : En route vers une planète à coloniser, l’équipe du vaisseau Covenant, emmenée par le capitaine Branson et son second, Christopher Oram, fait une escale sur une autre planète, qui se révèle infestée d’embryons en attente de chair humaine… Ridley Scott s’accrochait à sa créature mythique, refusant un destin à la George Lucas, écarté de la saga Star Wars par Disney. Le père d’Alien reprend donc la main en remontant aux origines et fait ainsi le lien avec son film de 1979. L’action se déroule une dizaine d’années après celle de Prometheus (2012) : on se rapproche chronologiquement du premier. Mais il n’est pas utile de connaître les épisodes précédents pour apprécier le tour de train fantôme. À la différence de Prometheus, très contemplatif, cet avatar se veut ludique, sans perdre en noirceur. Le film est dominé par le personnage de David (Michael Fassbender, parfait), humanoïde mélancolique et seul survivant de la mission « Prometheus ». Perdu dans la jungle, tel le colonel Kurtz d’Apocalypse Now, il veille sur ses aliens en citant lord Byron. Confronté à un équipage d’humains moins sensibles que lui à la beauté bizarre des « xénomorphes » ( créatures issues de l’imagination de l’artiste suisse Hans Ruedi Giger), il collectionne les aliens à tous les stades de leur mutation dans un cabinet de curiosités presque anachronique pour un film de science-fiction aussi technologique…

Année : 2017

De : Ridley Scott

Avec : Alexander England, Amy Seimetz, Billy Crudup, Carmen Ejogo, Danny McBride, Dean Nathaniel, Demián Bichir, Hernandez Callie, Jussie Smollett, Katherine Waterston, Michael Fassbender, Rigby Benjamin