Eiffel :

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Après-demain
 

Stillwater

Télévision : mercredi 8 mai à 01:30-03:55 sur M6

film : thriller

Bill Baker, ouvrier dans l'industrie du pétrole, arrive à Marseille pour rendre visite sa fille Alison, détenue en prison. La jeune femme a été accusée du meurtre de sa petite amie, un homicide qu'elle jure n'avoir jamais commis. Avant le drame, sa fille avait entamé des études à Marseille pour s'éloigner de l'Oklahoma, mais surtout de son père absent. Alcoolique repenti et ayant lui-même purgé une peine de prison, Baker veut faire amende honorable et tout tenter pour faire libérer sa fille. Il croise Virginie, une actrice de théâtre qui élève seule sa fille. Celle-ci va lui offrir son aide, alors qu'il ne maîtrise ni le français ni les lois du pays... - Critique : Un Américain à Marseille. Bill Baker a fait le voyage pour rendre visite à sa fille, laquelle est… en prison pour meurtre. Bien sûr, ce père loyal et rugueux n’y croit pas une seconde… Une star hollywoodienne (Matt Damon) au bord de la Canebière, décidant de mener sa propre enquête, envers et contre tout ? A priori, l’argument engendre la méfiance. Avant de découvrir Stillwater (du nom de la petite ville paumée d’Oklahoma où vit le héros), on redoutait un festival de clichés — une figure de sauveur paternel tape-dur à la Liam Neeson dans Taken , un Marseille aussi crédible qu’une tour Eiffel à Las Vegas. Mais Matt Damon, caméléon subtil et sensible, n’est pas qu’une machine à torgnoles (même dans la saga Jason Bourne), encore moins un habitué des films d’action bas du front… Quant au réalisateur américain Tom McCarthy, on lui doit, entre autres, l’un des thrillers les plus intelligents de ces dernières années, le brillant Spotlight, en 2015, sur le travail des journalistes du Boston Globe qui ont dénoncé les abus sexuels dans l’Église catholique. Avec ces deux-là, l’aventure marseillaise, mi-polar, mi-drame psychologique, prend un tour inattendu, à la fois modeste, solide et captivant, dans la lumière crue du Sud, qui attaque les façades des petites rues et les cités des quartiers Nord. Avec le concours des Français Noé Debré et Thomas Bidegain (qui est, entre autres, le scénariste complice de Jacques Audiard), Tom McCarthy prend soin de montrer une ville composite, vraie, résolument antifolklorique, dans laquelle l’Américain reste un étranger perdu, jamais conquérant, toujours prisonnier de la barrière du langage et de ses propres préjugés. Aux antipodes des habituelles productions exotiques hollywoodiennes, où tout le monde parle anglais, seule une jeune femme rencontrée par hasard (Camille Cottin, lumineuse), puis aimée par choix, lui sert d’interprète. Aucun choc socioculturel, aucun malentendu n’est arasé ou aplani, et le film y gagne un étonnant relief. Le parcours de Bill s’accorde à ce désir d’authenticité, servi par une mise en scène classique et habile. Ce père courageux n’est pas détective. Il multiplie les bourdes, s’enferre dans des impasses, paye le prix fort lorsqu’il cherche à jouer les hommes d’action. Et, sous la trajectoire solide de l’intrigue policière, un autre sujet se révèle : une histoire de filiation abîmée, celle du lien que le héros tente de réparer en secourant sa fille (Abigail Breslin), mais aussi en s’occupant de la gamine de son amante française. Une relation juste, touchante, comme ce Stillwater discrètement cruel, et vraiment attachant.

Année : 2021

Avec : Abigail Breslin, Deanna Dunagan, Isabelle Tanakil, Matt Damon, Piacentino Pierre, Traina Gilbert

Demain
 

La cité médiévale de Rocamadour

Télévision : mardi 7 mai à 22:15-23:20 sur RMC Découverte

documentaire découvertes

Cité médiévale légendaire qui a inspiré Tolkien dans "le Seigneur des anneaux", Rocamadour doit aussi sa renommée au fabuleux trésor qu'elle renferme, une mystérieuse vierge noire aux pouvoirs réputés surnaturels. Bâti à flanc de falaise, aux confins du Massif central, ce gigantesque sanctuaire s'étend sur 364 kilomètres de hauteur, soit 40 mètres de plus que la tour Eiffel. Comment les bâtisseurs ont-ils réussi à construire un ensemble de huit églises et de fortifications monumentales en équilibre sur la roche ? Emblème sacré de la chrétienté et du Moyen Age, ce documentaire révèle les secrets de sa construction.

Aujourd'hui
 

John Wick : chapitre 4

Télévision : lundi 6 mai à 03:12-05:56 sur Canal +

film d'action

Alors qu'il se terre à New York, John Wick prépare discrètement son plan pour mettre un terme définitif aux activités de la Grande Table. Malheureusement, l'ancien tueur à gages ne tarde pas à découvrir que de puissants caïds de la pègre souhaitent se débarrasser de lui et qu'ils sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Lancés à ses trousses, les hommes de main du marquis de Gramont tentent d'éliminer John, qui doit fuir aux quatre coins de la planète pour les semer. John s'inquiète également de voir un de ses anciens fidèles alliés retourner sa veste et vouloir lui aussi sa mort... - Critique : « Je les tuerai tous », promettait John Wick, homme de peu de mots, à la fin de l’épisode 2. Dotée du même programme lapidaire, cette quatrième aventure poursuit son exécution avec un sens de la démesure qui épate. D’Osaka à Paris, en passant par Berlin, le tueur prodigieux incarné par Keanu Reeves dézingue tout ce qui bouge dans le but de renverser la Grande Table, omnipotente et mystérieuse confrérie criminelle, et de s’en affranchir enfin. Tout ça, on le rappelle, parce qu’on a occis son chien (dans le premier volet, en 2014) et qu’on l’empêche, depuis sa vengeance un tantinet disproportionnée, de prendre… une retraite bien méritée, détail qui ne manque pas de sel compte tenu de l’actualité sociale. Ironie mise à part, on ne fera pas mine de s’intéresser au scénario, dont la principale vertu tient à ce qu’il ne fait même pas semblant d’exister. Débarrassée des prétextes habituels du cinéma d’action (retrouver des ogives nucléaires, arrêter la propagation d’un virus mortel ou n’importe quel autre MacGuffin visant à justifier l’agitation et le budget), la saga John Wick combine dépouillement radical des enjeux et inflation démente des moyens mis en œuvre — le quatrième chapitre s’étire sur deux heures quarante-neuf, c’est le plus long, le plus spectaculaire et forcément le plus cher —, portant sa propre mythologie vers des sommets d’abstraction, sans la moindre velléité de réalisme. Avec cette chapelle Sixtine de la baston, le réalisateur et ex-cascadeur Chad Stahelski signe un solde de tout compte en forme d’apothéose. Respectant les attendus, à commencer par les combats chorégraphiés dans la durée, à la fois interminables et sidérants par leur esthétisation qui lorgne vers l’art contemporain aussi bien que le jeu vidéo, le film convoque de nouveaux assassins, dont la star chinoise Donnie Yen en manieur de sabre aveugle, un chien, des flingues et des nunchakus, et un jeune super-méchant à accent français, Marquis — joué par le Suédois Bill Skarsgård, on se demande bien pourquoi. Dans cet univers parallèle où l’on sait vivre avant de mourir, Marquis donne ses rendez-vous dans un musée du Louvre privatisé — il a posé son canapé devant La Liberté guidant le peuple, de Delacroix — ou sur l’esplanade du Trocadéro, avec la tour Eiffel en guise d’arrière-plan qui en jette à l’international. Sans chauvinisme, John Wick : Chapitre 4 culmine, au sens propre comme au figuré, lors de sa dernière partie parisienne : une séquence appelée à devenir culte montre le croquemitaine sentimental gravir encore et encore les escaliers de Montmartre, tel un Sisyphe endolori et rageur.

Année : 2023

Avec : Bill Skarsgard, Chris Jäger, Clancy Brown, Corinne Devaux, Donnie Yen, Ian Mcshane, Lance Reddick, Laurence Fishburne, Reeves Keanu, Rina Sawayama, Sanada Hiroyuki, Scott Adkins, Shamier Anderson, Zaror Marko

Aujourd'hui
 

John Wick : chapitre 4

Télévision : lundi 6 mai à 03:05-05:49 sur Canal +

film d'action

Alors qu'il se terre à New York, John Wick prépare discrètement son plan pour mettre un terme définitif aux activités de la Grande Table. Malheureusement, l'ancien tueur à gages ne tarde pas à découvrir que de puissants caïds de la pègre souhaitent se débarrasser de lui et qu'ils sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Lancés à ses trousses, les hommes de main du marquis de Gramont tentent d'éliminer John, qui doit fuir aux quatre coins de la planète pour les semer. John s'inquiète également de voir un de ses anciens fidèles alliés retourner sa veste et vouloir lui aussi sa mort... - Critique : « Je les tuerai tous », promettait John Wick, homme de peu de mots, à la fin de l’épisode 2. Dotée du même programme lapidaire, cette quatrième aventure poursuit son exécution avec un sens de la démesure qui épate. D’Osaka à Paris, en passant par Berlin, le tueur prodigieux incarné par Keanu Reeves dézingue tout ce qui bouge dans le but de renverser la Grande Table, omnipotente et mystérieuse confrérie criminelle, et de s’en affranchir enfin. Tout ça, on le rappelle, parce qu’on a occis son chien (dans le premier volet, en 2014) et qu’on l’empêche, depuis sa vengeance un tantinet disproportionnée, de prendre… une retraite bien méritée, détail qui ne manque pas de sel compte tenu de l’actualité sociale. Ironie mise à part, on ne fera pas mine de s’intéresser au scénario, dont la principale vertu tient à ce qu’il ne fait même pas semblant d’exister. Débarrassée des prétextes habituels du cinéma d’action (retrouver des ogives nucléaires, arrêter la propagation d’un virus mortel ou n’importe quel autre MacGuffin visant à justifier l’agitation et le budget), la saga John Wick combine dépouillement radical des enjeux et inflation démente des moyens mis en œuvre — le quatrième chapitre s’étire sur deux heures quarante-neuf, c’est le plus long, le plus spectaculaire et forcément le plus cher —, portant sa propre mythologie vers des sommets d’abstraction, sans la moindre velléité de réalisme. Avec cette chapelle Sixtine de la baston, le réalisateur et ex-cascadeur Chad Stahelski signe un solde de tout compte en forme d’apothéose. Respectant les attendus, à commencer par les combats chorégraphiés dans la durée, à la fois interminables et sidérants par leur esthétisation qui lorgne vers l’art contemporain aussi bien que le jeu vidéo, le film convoque de nouveaux assassins, dont la star chinoise Donnie Yen en manieur de sabre aveugle, un chien, des flingues et des nunchakus, et un jeune super-méchant à accent français, Marquis — joué par le Suédois Bill Skarsgård, on se demande bien pourquoi. Dans cet univers parallèle où l’on sait vivre avant de mourir, Marquis donne ses rendez-vous dans un musée du Louvre privatisé — il a posé son canapé devant La Liberté guidant le peuple, de Delacroix — ou sur l’esplanade du Trocadéro, avec la tour Eiffel en guise d’arrière-plan qui en jette à l’international. Sans chauvinisme, John Wick : Chapitre 4 culmine, au sens propre comme au figuré, lors de sa dernière partie parisienne : une séquence appelée à devenir culte montre le croquemitaine sentimental gravir encore et encore les escaliers de Montmartre, tel un Sisyphe endolori et rageur.

Année : 2023

Avec : Bill Skarsgard, Chris Jäger, Clancy Brown, Corinne Devaux, Donnie Yen, Ian Mcshane, Lance Reddick, Laurence Fishburne, Reeves Keanu, Rina Sawayama, Sanada Hiroyuki, Scott Adkins, Shamier Anderson, Zaror Marko

Récemment en avril
 

John Wick : chapitre 4

Télévision : 29 avril à 09:16-12:00 sur Canal +

film d'action

Alors qu'il se terre à New York, John Wick prépare discrètement son plan pour mettre un terme définitif aux activités de la Grande Table. Malheureusement, l'ancien tueur à gages ne tarde pas à découvrir que de puissants caïds de la pègre souhaitent se débarrasser de lui et qu'ils sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Lancés à ses trousses, les hommes de main du marquis de Gramont tentent d'éliminer John, qui doit fuir aux quatre coins de la planète pour les semer. John s'inquiète également de voir un de ses anciens fidèles alliés retourner sa veste et vouloir lui aussi sa mort... - Critique : « Je les tuerai tous », promettait John Wick, homme de peu de mots, à la fin de l’épisode 2. Dotée du même programme lapidaire, cette quatrième aventure poursuit son exécution avec un sens de la démesure qui épate. D’Osaka à Paris, en passant par Berlin, le tueur prodigieux incarné par Keanu Reeves dézingue tout ce qui bouge dans le but de renverser la Grande Table, omnipotente et mystérieuse confrérie criminelle, et de s’en affranchir enfin. Tout ça, on le rappelle, parce qu’on a occis son chien (dans le premier volet, en 2014) et qu’on l’empêche, depuis sa vengeance un tantinet disproportionnée, de prendre… une retraite bien méritée, détail qui ne manque pas de sel compte tenu de l’actualité sociale. Ironie mise à part, on ne fera pas mine de s’intéresser au scénario, dont la principale vertu tient à ce qu’il ne fait même pas semblant d’exister. Débarrassée des prétextes habituels du cinéma d’action (retrouver des ogives nucléaires, arrêter la propagation d’un virus mortel ou n’importe quel autre MacGuffin visant à justifier l’agitation et le budget), la saga John Wick combine dépouillement radical des enjeux et inflation démente des moyens mis en œuvre — le quatrième chapitre s’étire sur deux heures quarante-neuf, c’est le plus long, le plus spectaculaire et forcément le plus cher —, portant sa propre mythologie vers des sommets d’abstraction, sans la moindre velléité de réalisme. Avec cette chapelle Sixtine de la baston, le réalisateur et ex-cascadeur Chad Stahelski signe un solde de tout compte en forme d’apothéose. Respectant les attendus, à commencer par les combats chorégraphiés dans la durée, à la fois interminables et sidérants par leur esthétisation qui lorgne vers l’art contemporain aussi bien que le jeu vidéo, le film convoque de nouveaux assassins, dont la star chinoise Donnie Yen en manieur de sabre aveugle, un chien, des flingues et des nunchakus, et un jeune super-méchant à accent français, Marquis — joué par le Suédois Bill Skarsgård, on se demande bien pourquoi. Dans cet univers parallèle où l’on sait vivre avant de mourir, Marquis donne ses rendez-vous dans un musée du Louvre privatisé — il a posé son canapé devant La Liberté guidant le peuple, de Delacroix — ou sur l’esplanade du Trocadéro, avec la tour Eiffel en guise d’arrière-plan qui en jette à l’international. Sans chauvinisme, John Wick : Chapitre 4 culmine, au sens propre comme au figuré, lors de sa dernière partie parisienne : une séquence appelée à devenir culte montre le croquemitaine sentimental gravir encore et encore les escaliers de Montmartre, tel un Sisyphe endolori et rageur.

Année : 2023

Avec : Bill Skarsgard, Chris Jäger, Clancy Brown, Corinne Devaux, Donnie Yen, Ian Mcshane, Lance Reddick, Laurence Fishburne, Reeves Keanu, Rina Sawayama, Sanada Hiroyuki, Scott Adkins, Shamier Anderson, Zaror Marko

Récemment en avril
 

Place au spectacle

Télévision : 28 avril à 14:33-14:35 sur France 5

magazine culturel

Miniatures françaises : Borsarello et Capuçon à la Tour Eiffel. Une invitation à la découverte d'un spectacle, que ce soit du théâtre, de la danse, ou encore de l'opéra. Gros plan sur les productions qui font l'événement.