Télévision : 19 avril à 15:32-18:14 sur Canal +
film d'action
Alors qu'il se terre à New York, John Wick prépare discrètement son plan pour mettre un terme définitif aux activités de la Grande Table. Malheureusement, l'ancien tueur à gages ne tarde pas à découvrir que de puissants caïds de la pègre souhaitent se débarrasser de lui et qu'ils sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Lancés à ses trousses, les hommes de main du marquis de Gramont tentent d'éliminer John, qui doit fuir aux quatre coins de la planète pour les semer. John s'inquiète également de voir un de ses anciens fidèles alliés retourner sa veste et vouloir lui aussi sa mort... - Critique : « Je les tuerai tous », promettait John Wick, homme de peu de mots, à la fin de l’épisode 2. Dotée du même programme lapidaire, cette quatrième aventure poursuit son exécution avec un sens de la démesure qui épate. D’Osaka à Paris, en passant par Berlin, le tueur prodigieux incarné par Keanu Reeves dézingue tout ce qui bouge dans le but de renverser la Grande Table, omnipotente et mystérieuse confrérie criminelle, et de s’en affranchir enfin. Tout ça, on le rappelle, parce qu’on a occis son chien (dans le premier volet, en 2014) et qu’on l’empêche, depuis sa vengeance un tantinet disproportionnée, de prendre… une retraite bien méritée, détail qui ne manque pas de sel compte tenu de l’actualité sociale. Ironie mise à part, on ne fera pas mine de s’intéresser au scénario, dont la principale vertu tient à ce qu’il ne fait même pas semblant d’exister. Débarrassée des prétextes habituels du cinéma d’action (retrouver des ogives nucléaires, arrêter la propagation d’un virus mortel ou n’importe quel autre MacGuffin visant à justifier l’agitation et le budget), la saga John Wick combine dépouillement radical des enjeux et inflation démente des moyens mis en œuvre — le quatrième chapitre s’étire sur deux heures quarante-neuf, c’est le plus long, le plus spectaculaire et forcément le plus cher —, portant sa propre mythologie vers des sommets d’abstraction, sans la moindre velléité de réalisme. Avec cette chapelle Sixtine de la baston, le réalisateur et ex-cascadeur Chad Stahelski signe un solde de tout compte en forme d’apothéose. Respectant les attendus, à commencer par les combats chorégraphiés dans la durée, à la fois interminables et sidérants par leur esthétisation qui lorgne vers l’art contemporain aussi bien que le jeu vidéo, le film convoque de nouveaux assassins, dont la star chinoise Donnie Yen en manieur de sabre aveugle, un chien, des flingues et des nunchakus, et un jeune super-méchant à accent français, Marquis — joué par le Suédois Bill Skarsgård, on se demande bien pourquoi. Dans cet univers parallèle où l’on sait vivre avant de mourir, Marquis donne ses rendez-vous dans un musée du Louvre privatisé — il a posé son canapé devant La Liberté guidant le peuple, de Delacroix — ou sur l’esplanade du Trocadéro, avec la tour Eiffel en guise d’arrière-plan qui en jette à l’international. Sans chauvinisme, John Wick : Chapitre 4 culmine, au sens propre comme au figuré, lors de sa dernière partie parisienne : une séquence appelée à devenir culte montre le croquemitaine sentimental gravir encore et encore les escaliers de Montmartre, tel un Sisyphe endolori et rageur.
Année : 2023
Avec : Bill Skarsgard, Chris Jäger, Clancy Brown, Corinne Devaux, Donnie Yen, Ian Mcshane, Lance Reddick, Laurence Fishburne, Reeves Keanu, Rina Sawayama, Sanada Hiroyuki, Scott Adkins, Shamier Anderson
Télévision : 11 avril à 09:12-11:55 sur Canal +
film d'action
Alors qu'il se terre à New York, John Wick prépare discrètement son plan pour mettre un terme définitif aux activités de la Grande Table. Malheureusement, l'ancien tueur à gages ne tarde pas à découvrir que de puissants caïds de la pègre souhaitent se débarrasser de lui et qu'ils sont prêts à utiliser tous les moyens à leur disposition pour parvenir à leurs fins. Lancés à ses trousses, les hommes de main du marquis de Gramont tentent d'éliminer John, qui doit fuir aux quatre coins de la planète pour les semer. John s'inquiète également de voir un de ses anciens fidèles alliés retourner sa veste et vouloir lui aussi sa mort... - Critique : « Je les tuerai tous », promettait John Wick, homme de peu de mots, à la fin de l’épisode 2. Dotée du même programme lapidaire, cette quatrième aventure poursuit son exécution avec un sens de la démesure qui épate. D’Osaka à Paris, en passant par Berlin, le tueur prodigieux incarné par Keanu Reeves dézingue tout ce qui bouge dans le but de renverser la Grande Table, omnipotente et mystérieuse confrérie criminelle, et de s’en affranchir enfin. Tout ça, on le rappelle, parce qu’on a occis son chien (dans le premier volet, en 2014) et qu’on l’empêche, depuis sa vengeance un tantinet disproportionnée, de prendre… une retraite bien méritée, détail qui ne manque pas de sel compte tenu de l’actualité sociale. Ironie mise à part, on ne fera pas mine de s’intéresser au scénario, dont la principale vertu tient à ce qu’il ne fait même pas semblant d’exister. Débarrassée des prétextes habituels du cinéma d’action (retrouver des ogives nucléaires, arrêter la propagation d’un virus mortel ou n’importe quel autre MacGuffin visant à justifier l’agitation et le budget), la saga John Wick combine dépouillement radical des enjeux et inflation démente des moyens mis en œuvre — le quatrième chapitre s’étire sur deux heures quarante-neuf, c’est le plus long, le plus spectaculaire et forcément le plus cher —, portant sa propre mythologie vers des sommets d’abstraction, sans la moindre velléité de réalisme. Avec cette chapelle Sixtine de la baston, le réalisateur et ex-cascadeur Chad Stahelski signe un solde de tout compte en forme d’apothéose. Respectant les attendus, à commencer par les combats chorégraphiés dans la durée, à la fois interminables et sidérants par leur esthétisation qui lorgne vers l’art contemporain aussi bien que le jeu vidéo, le film convoque de nouveaux assassins, dont la star chinoise Donnie Yen en manieur de sabre aveugle, un chien, des flingues et des nunchakus, et un jeune super-méchant à accent français, Marquis — joué par le Suédois Bill Skarsgård, on se demande bien pourquoi. Dans cet univers parallèle où l’on sait vivre avant de mourir, Marquis donne ses rendez-vous dans un musée du Louvre privatisé — il a posé son canapé devant La Liberté guidant le peuple, de Delacroix — ou sur l’esplanade du Trocadéro, avec la tour Eiffel en guise d’arrière-plan qui en jette à l’international. Sans chauvinisme, John Wick : Chapitre 4 culmine, au sens propre comme au figuré, lors de sa dernière partie parisienne : une séquence appelée à devenir culte montre le croquemitaine sentimental gravir encore et encore les escaliers de Montmartre, tel un Sisyphe endolori et rageur.
Année : 2023
Avec : Bill Skarsgard, Chris Jäger, Clancy Brown, Corinne Devaux, Donnie Yen, Ian Mcshane, Lance Reddick, Laurence Fishburne, Reeves Keanu, Rina Sawayama, Sanada Hiroyuki, Scott Adkins, Shamier Anderson
Prime Video : 6 mars
Mi-homme mi-légende, Hercule prend la tête d’un groupe de mercenaires pour mettre un terme à la sanglante guerre civile qui sévit au royaume de Thrace et replacer le roi légitime sur le trône. Âme tourmentée depuis la naissance, Hercule a la force d’un dieu mais ressent aussi les peines et les souffrances d’un mortel. Sa puissance légendaire sera mise à l’épreuve par des forces obscures.
De : Brett Ratner
Avec : Dwayne Johnson, Ian McShane, John Hurt, Rufus Sewell, Aksel Hennie, Ingrid Bolsø Berdal, Reece Ritchie
Disney+ : 5 mars
Dans cette histoire pleine d’action, où vérité, trahison, jeunesse éternelle et mort forment un cocktail explosif, le capitaine Jack Sparrow retrouve une femme qu’il a connu autrefois. Leurs liens sont‐ils faits d’amour ou, cette femme n’est‐elle qu’une aventurière sans scrupules qui cherche à l’utiliser pour découvrir la légendaire Fontaine de Jouvence ? Lorsqu’elle l’oblige à embarquer à bord du Queen Anne’s Revenge, le bateau du terrible pirate Barbe‐Noire, Jack ne sait plus ce qu’il doit craindre le plus : Le redoutable maître du bateau ou cette femme surgit de son passé…
De : Rob Marshall
Avec : Johnny Depp, Penélope Cruz, Geoffrey Rush, Ian McShane, Kevin McNally, Sam Claflin, Astrid Bergès-Frisbey
Disney+ : 5 mars
La légende raconte que depuis la nuit des temps, des guerriers immortels, les Grands Anciens, protègent le monde de l'emprise des Ténèbres. Le jeune Will découvre qu'il est le dernier de cette longue lignée et qu'il a une mission à accomplir : lui seul a en effet le pouvoir de voyager dans le temps pour y retrouver des Signes de Lumière.
De : David L Cunningham
Avec : Alexander Ludwig, Ian McShane, Christopher Eccleston, Gregory Smith, Jonathan Jackson, Wendy Crewson, James Cosmo
Netflix : 2 mars
Emily Jenkins est assistante sociale. Elle pense avoir tout vu parmi les situations familiales les pires... jusqu'à ce qu'elle ait entre ses mains un dossier bien mystérieux, celui d'une enfant de 10 ans, Lilith Sullivan. L'assistante sociale est convaincue que Lilith est maltraitée par sa famille, ce qui sera vite confirmé quand les parents essayeront de tuer leur unique fille. Emily parvient à arracher la jeune fille à son foyer et décide de la garder avec elle en attendant une bonne famille d'accueil. Mais elle ne tardera pas à découvrir que Lilith n'est pas si innocente qu'elle le pensait et que les apparences sont le plus souvent trompeuses.
De : Christian Alvart
Avec : Renée Zellweger, Jodelle Ferland, Ian McShane, Bradley Cooper, Adrian Lester, Kerry O'Malley, Callum Keith Rennie
DVD/Blu-ray : 12 février
Editeur : Metropolitan Film & Video
Année : 2023
De : Chad Stahelski
Avec : Keanu Reeves, Donnie Yen, Bill Skarsgård, Laurence Fishburne, Hiroyuki Sanada, Shamier Anderson, Lance Reddick, Rina Sawayama, Scott Adkins, Ian McShane, Marko Zaror, Natalia Tena, Aimée Kwan