Desgranges Marie : passages TV

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Récemment en mars
 

A la joie

Télévision : 20 mars à 02:20-04:05 sur Arte

téléfilm dramatique

Mars 2020. Alors que la propagation du virus du Covid-19 se fait de plus en plus prégnante, Véra, jeune avocate en droit du travail, arrive de Montpellier pour rendre visite à ses parents à Paris. Les premières mesures de confinement ne tardent pas à être annoncées. Véra, dont le compagnon est coincé à l'étranger, décide de rester dans l'appartement d'une amie pour télétravailler et fait bientôt la connaissance de Sam, un voisin du quartier à la vitalité irrésistible. Très vite, l'isolement les rapproche. - Critique : En mars 2020, aux premiers temps de l’épidémie de Covid, une jeune avocate montpelliéraine (Amel Charif, révélation tonitruante aperçue dans la série Irresponsable) se retrouve coincée à Paris. Locataire éphémère — du moins le croit-elle — de l’appartement d’une amie, elle fait fortuitement connaissance avec Sam (formidable Pablo Pauly, qui confirme tout le bien qu’on pense de lui), voisin survolté au charme évident. Dans le périmètre confiné de ce studio parisien, une idylle se dessine rapidement, accélérée et intensifiée par les circonstances exceptionnelles de leur rencontre sous cloche. Tandis que les tourtereaux roucoulent, font l’amour et se prennent en photo dans leur nid improvisé à l’abri du regard des autres et des échos du monde (si ce n’est quelques bribes d’info à la radio et l’habitude vite prise d’applaudir les soignants à 20 heures), la situation sanitaire se détériore, et la maladie rôde, prête à frapper tout près… Magie de l’imprévu Le scénario imaginé par Jérôme Bonnell évoque un peu celui de Vendredi soir, le beau long métrage de Claire Denis (d’après un roman de la regrettée Emmanuèle Bernheim) où Vincent Lindon et Valérie Lemercier donnaient chair à la liaison fortuite de deux inconnus réunis par le hasard et les grandes grèves de 1995. L’auteur-réalisateur (Les Hautes Herbes, À trois, on y va, Chère Léa) filme avec la précision et la finesse qu’on lui connaît cette romance à huis clos, sensuelle et singulière, à l’issue pleine de surprises. Une variation emballante sur la fragilité du sentiment amoureux et la magie de l’imprévu, portée par un tandem de comédiens en état de grâce. Téléfilm écrit et réalisé par Jérôme Bonnell (France, 2023). 90 mn. Avec Pablo Pauly (Sam), Amel Charif (Véra). À voir sur arte.tv avant sa diffusion le 1er mars sur Arte.

Avec : Amel Charif, Caroline Baehr, Desgranges Marie, Pablo Pauly, Raphael Acloque

Récemment en mars
 

A la joie

Télévision : 1er mars à 20:55-22:45 sur Arte

téléfilm dramatique

Mars 2020. Alors que la propagation du virus du Covid-19 se fait de plus en plus prégnante, Véra, jeune avocate en droit du travail, arrive de Montpellier pour rendre visite à ses parents à Paris. Les premières mesures de confinement ne tardent pas à être annoncées. Véra, dont le compagnon est coincé à l'étranger, décide de rester dans l'appartement d'une amie pour télétravailler et fait bientôt la connaissance de Sam, un voisin du quartier à la vitalité irrésistible. Très vite, l'isolement les rapproche. - Critique : En mars 2020, aux premiers temps de l’épidémie de Covid, une jeune avocate montpelliéraine (Amel Charif, révélation tonitruante aperçue dans la série Irresponsable) se retrouve coincée à Paris. Locataire éphémère — du moins le croit-elle — de l’appartement d’une amie, elle fait fortuitement connaissance avec Sam (formidable Pablo Pauly, qui confirme tout le bien qu’on pense de lui), voisin survolté au charme évident. Dans le périmètre confiné de ce studio parisien, une idylle se dessine rapidement, accélérée et intensifiée par les circonstances exceptionnelles de leur rencontre sous cloche. Tandis que les tourtereaux roucoulent, font l’amour et se prennent en photo dans leur nid improvisé à l’abri du regard des autres et des échos du monde (si ce n’est quelques bribes d’info à la radio et l’habitude vite prise d’applaudir les soignants à 20 heures), la situation sanitaire se détériore, et la maladie rôde, prête à frapper tout près… Magie de l’imprévu Le scénario imaginé par Jérôme Bonnell évoque un peu celui de Vendredi soir, le beau long métrage de Claire Denis (d’après un roman de la regrettée Emmanuèle Bernheim) où Vincent Lindon et Valérie Lemercier donnaient chair à la liaison fortuite de deux inconnus réunis par le hasard et les grandes grèves de 1995. L’auteur-réalisateur (Les Hautes Herbes, À trois, on y va, Chère Léa) filme avec la précision et la finesse qu’on lui connaît cette romance à huis clos, sensuelle et singulière, à l’issue pleine de surprises. Une variation emballante sur la fragilité du sentiment amoureux et la magie de l’imprévu, portée par un tandem de comédiens en état de grâce. Téléfilm écrit et réalisé par Jérôme Bonnell (France, 2023). 90 mn. Avec Pablo Pauly (Sam), Amel Charif (Véra). À voir sur arte.tv avant sa diffusion le 1er mars sur Arte.

Avec : Amel Charif, Caroline Baehr, Desgranges Marie, Pablo Pauly, Raphael Acloque

Antérieurement en 2022
 

Barbara

Télévision : 21 novembre 2022 à 22:45-00:20 sur Arte

film : drame

Brigitte, une comédienne, se prépare à entrer dans la peau de Barbara sous le regard du réalisateur Yves Zand. Elle travaille d'arrache-pied pour être prête pour le tournage de ce biopic consacré à la célèbre interprète de "L'Aigle noir". Elle s'imprègne des images de son modèle, s'approprie ses gestes, pousse la chansonnette, tandis que le cinéaste continue de nourrir son scénario en poursuivant son enquête, en dénichant de nouvelles archives... - Critique : Une actrice surgit (Jeanne Balibar). Elle doit jouer la longue dame brune sous la direction d’un cinéaste roux (Mathieu Amalric), transi d’admiration. Pour la comédienne ou pour Barbara ? Les deux… Ces louves magnifiques ne vont pas cesser de dialoguer à distance, de jouer ensemble, de se confondre, de permuter. Ce n’est pas la biographie qui intéresse l’auteur de Tournée, mais l’esprit de la chanteuse, ses vertiges, ses émotions, qui déteignent sur nous. Dans ce poème kaléidoscopique, avec la complicité de celle qui fut sa compagne, Amalric s’amuse à composer, à improviser autour des gestes, des rites, des accessoires (lunettes noires, piano, boa…). Il montre comment a pu naître telle chanson, comment la chanteuse se préparait, habitait la scène avant ses concerts, comment elle envoûtait ceux qui l’entouraient. Son enfance de petite fille juive, la guerre, le père incestueux, la mère envahissante sont évoqués, mais en sourdine. La Barbara fantasque, accro aux médocs, croqueuse d’hommes, capricieuse, tendre, autoritaire, drôle, affectionnant le cirque, les gens du voyage : tout est là, mais comme dans un rêve éveillé. Emblème : cette séquence splendide, de nuit, où Barbara, qui n’a pas le permis, tient le volant du jeune chauffeur (son amant musicien) qui s’est endormi, et roule ainsi un long moment.

Année : 2017

Avec : Aurore Clément, Desgranges Marie, Erwan Ribard, Fanny Imber, Grégoire Colin, Jeanne Balibar, Lisa Ray-Jacobs, Mathieu Amalric, Pierre Léon, Pierre Michon, Stéphane Roger, Vincent Peirani

Antérieurement en 2022
 

Laissez-passer

Télévision : 3 janvier 2022 à 20:55-23:40 sur Arte

film : comédie dramatique

Paris, en pleine Seconde Guerre mondiale. Le docteur Greven dirige d'une main de maître la firme cinématographique allemande, la "Continental", qui produit des films français depuis 1940. Un jour, Jean Devaivre, militant communiste et résistant actif, se fait engager comme assistant-metteur en scène : il voit en la compagnie un moyen de camoufler ses activités clandestines. Son chemin croise celui de Jean Aurenche, célèbre scénariste, qui s'évertue à refuser toutes les propositions de travail venant des Allemands, préférant ne rien écrire et signer des contrats fictifs ou passer son temps dans les bras des femmes. Autour d'eux certains se battent, d'autres collaborent mais, dans la France occupée, tous luttent contre la faim, le froid et les restrictions... - Critique : | Genre : histoire(s) du cinéma Au printemps 1942, Jean Devaivre, assistant de cinéma, franc-tireur instinctif, et Jean Aurenche, dissident funambule, sont amenés à fréquenter les pontes de la Continental, la toute-puissante firme de cinéma allemande installée à Paris. Ne pas transiger, c'est pour l'un et l'autre un art de l'esquive. Et tout le film tient en équilibre sur ce fil. Au cinéma, il n'y a pas de période plus travestie par les poncifs que l'Occupation. C'est contre cela que Tavernier se bat avec brio : contre les trop faciles raccourcis rétrospectifs. Sous l'apparence d'un film « sur » le cinéma des années noires, il ausculte avec finesse une société déboussolée. Il ne s'installe jamais dans la reconstitution, il accompagne les personnages, à leur rythme, rapide, vif. C'est une manière de rendre hommage à ceux qui, dans les pires difficultés, ont contribué à un paradoxal âge d'or du cinéma français. On connaît la fabuleuse cinéphilie de Tavernier et on n'ignore rien de la passion qu'il met dans ses engagements. Il a rêvé un film où, mêlant les deux, il serait tout entier : c'est cette aventure foisonnante dont le centre de gravité se déplace sans cesse, entre la scrupuleuse leçon d'histoire — de l'Occupation et du cinéma - et la fresque romanesque ébouriffée. — Jean-Claude Loiseau

Année : 2002

De : Bertrand Tavernier

Avec : Charlotte Kady, Christian Berkel, Denis Podalydès, Desgranges Marie, Henri Galeron, Jacques Gamblin, Laurent Schilling, Liliane Rovère, Maria Pitarresi, Marie Gillain, Olivier Gourmet, Philippe Morier-Genoud, Serge Riaboukine

Antérieurement en 2022
 

Laissez-passer

Télévision : 3 janvier 2022 à 20:55-23:35 sur Arte

film : comédie dramatique

Paris, en pleine Seconde Guerre mondiale. Le docteur Greven dirige d'une main de maître la firme cinématographique allemande, la "Continental", qui produit des films français depuis 1940. Un jour, Jean Devaivre, militant communiste et résistant actif, se fait engager comme assistant-metteur en scène : il voit en la compagnie un moyen de camoufler ses activités clandestines. Son chemin croise celui de Jean Aurenche, célèbre scénariste, qui s'évertue à refuser toutes les propositions de travail venant des Allemands, préférant ne rien écrire et signer des contrats fictifs ou passer son temps dans les bras des femmes. Autour d'eux certains se battent, d'autres collaborent mais, dans la France occupée, tous luttent contre la faim, le froid et les restrictions... - Critique : Au printemps 1942, Jean Devaivre, assistant de cinéma, franc-­tireur instinctif, et Jean Aurenche, dissident funambule, sont amenés à fréquenter la Continental, la toute-puissante firme de cinéma allemande installée à Paris. Ne pas transiger, c’est pour l’un et l’autre un art de l’esquive. Et tout le film tient en équilibre sur ce fil. Au cinéma, il n’y a pas de période plus travestie par les poncifs que l’Occupation. C’est contre cela que Tavernier se bat avec brio : contre les trop faciles raccourcis rétrospectifs. Sous l’apparence d’un film sur le cinéma des années noires, il ausculte avec finesse une société déboussolée. Il ne s’installe jamais dans la reconstitution, il accompagne les personnages à leur rythme, rapide, vif. C’est une manière de rendre hommage à ceux qui, dans les pires difficultés, ont contribué à un paradoxal âge d’or du cinéma français. On connaît la fabuleuse cinéphilie de Bertrand Tavernier, et on n’ignore rien de la passion qu’il met dans ses engagements. Il a rêvé un film où, mêlant les deux, il serait tout entier : c’est cette aventure foisonnante dont le centre de gravité se déplace sans cesse, entre la scrupuleuse leçon d’histoire et la fresque romanesque ébouriffée.

Année : 2002

De : Bertrand Tavernier

Avec : Charlotte Kady, Christian Berkel, Denis Podalydès, Desgranges Marie, Henri Galeron, Jacques Gamblin, Laurent Schilling, Liliane Rovère, Maria Pitarresi, Marie Gillain, Olivier Gourmet, Philippe Morier-Genoud, Serge Riaboukine