Damien Carlet : passages TV

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Antérieurement en 2022
 

Seize printemps

Télévision : 21 mars 2022 à 13:30-14:45 sur Canal +

film : comédie dramatique

Suzanne a 16 ans. Elle s'ennuie avec les personnes de son âge. Tous les jours, pour aller au lycée, elle passe devant un théâtre. Elle y rencontre un homme beaucoup plus âgé qu'elle qui devient son obsession. La différence d'âge les incite encore plus à se lancer dans une aventure amoureuse qui va les libérer de l'ennui. Cependant, elle commence à se rendre compte que sa jeunesse passe inévitablement... - Critique : Suzanne Lindon est la fille de Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain, et le sujet de son film n’est pas frappé au coin de l’humilité : Suzanne, 16 ans, s’ennuie avec les jeu­nes de son âge, elle est mûre pour la vie, les arts, les hommes, en un mot l’aventure, la vraie, dans les rues de Montmar­tre. Au cas où on aurait un doute sur le contenu autobiographique de l’entreprise, le personnage s’appelle Suzanne. Suzanne va au café, Suzanne découvre le théâtre, Suzanne tombe amoureuse. N’importe quelle jeune fille aurait con­fié cela à son journal intime. Mlle Lindon, elle, a enfilé son chemisier immaculé (Chanel, remercié au générique) et en tire un long métrage d’un narcissisme embarrassant, mystérieusement sélectionné par le Festival de Cannes en 2020. « J’attends que quel­que chose se passe », susurre l’actrice-réalisatrice-chanteuse dans la bluette finale écrite par Vincent Delerm. Durant tout le film, on attend en vain.

Année : 2020

De : Suzanne Lindon

Avec : Arnaud Valois, Arthur Giusi, Damien Carlet, Dominique Besnehard, Florence Viala, Françoise Widhoff, Frédéric Pierrot, Louise Milot, Michael Perez, Pauline Rugo, Philippe Uchan, Raymond Acquaviva, Rebecca Marder, Suzanne Lindon, Valentin Brekke

Antérieurement en 2022
 

Seize printemps

Télévision : 21 mars 2022 à 13:22-14:37 sur Canal +

film : comédie dramatique

Suzanne a 16 ans. Elle s'ennuie avec les personnes de son âge. Tous les jours, pour aller au lycée, elle passe devant un théâtre. Elle y rencontre un homme beaucoup plus âgé qu'elle qui devient son obsession. La différence d'âge les incite encore plus à se lancer dans une aventure amoureuse qui va les libérer de l'ennui. Cependant, elle commence à se rendre compte que sa jeunesse passe inévitablement... - Critique : Suzanne Lindon est la fille de Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain, et le sujet de son film n’est pas frappé au coin de l’humilité : Suzanne, 16 ans, s’ennuie avec les jeu­nes de son âge, elle est mûre pour la vie, les arts, les hommes, en un mot l’aventure, la vraie, dans les rues de Montmar­tre. Au cas où on aurait un doute sur le contenu autobiographique de l’entreprise, le personnage s’appelle Suzanne. Suzanne va au café, Suzanne découvre le théâtre, Suzanne tombe amoureuse. N’importe quelle jeune fille aurait con­fié cela à son journal intime. Mlle Lindon, elle, a enfilé son chemisier immaculé (Chanel, remercié au générique) et en tire un long métrage d’un narcissisme embarrassant, mystérieusement sélectionné par le Festival de Cannes en 2020. « J’attends que quel­que chose se passe », susurre l’actrice-réalisatrice-chanteuse dans la bluette finale écrite par Vincent Delerm. Durant tout le film, on attend en vain.

Année : 2020

De : Suzanne Lindon

Avec : Arnaud Valois, Arthur Giusi, Damien Carlet, Dominique Besnehard, Florence Viala, Françoise Widhoff, Frédéric Pierrot, Louise Milot, Michael Perez, Pauline Rugo, Philippe Uchan, Raymond Acquaviva, Rebecca Marder, Suzanne Lindon, Valentin Brekke

Antérieurement en 2022
 

Synonymes

Télévision : 16 février 2022 à 23:35-01:35 sur Arte

film : drame

Yoav, un Israélien, arrive à Paris avec au ventre un dégoût profond de son pays. Son désir le plus profond est de devenir français et d'être enterré au Père-Lachaise. Un matin, il se réveille dans l'appartement chic d'Emile et Caroline, qui l'ont ramassé à moitié mort de froid dans la rue. Ces jeunes bourgeois deviennent ses amis. Emile envisage une carrière d'écrivain et s'intéresse au passage de Yoav au sein de l'armée israélienne. Caroline veut surtout le voir nu. Yoav tente par tous les moyens de se métamorphoser en Français. Un parcours semé d'embûches, qu'ile spère surmonter grâce à son dictionnaire de français... - Critique : POUR Qu’est-ce qui nous définit ? Notre langue et notre nationalité ? Notre corps ? Nos ennemis ? Yoav ne cesse de buter contre ces points d’interrogation. Il a fui sa patrie, Israël, et s’est réfugié à Paris. Pour lui, le rejet de son pays, qu’il trouve « répugnant, fétide, abominable, obscène, hideux… » — autant de synonymes pour une tentative désespérée de le définir, justement —, passera d’abord par le rejet de sa langue, l’hébreu. Yoav (impressionnant Tom Mercier, dans son premier rôle au cinéma) déboule dans la capitale française comme dans le film, lors d’une première scène toute en effraction. Son corps nu envahit l’écran, court, heurte les murs, dans une chorégraphie quasi animale, ponctuée de borborygmes. La caméra, tremblante, le suit de très près, au rythme de son errance. Le réalisateur Nadav Lapid (qui a obtenu l’Ours d’or à Berlin en février dernier) ne cesse, depuis son premier long-métrage, Le Policier (2011), de filmer les corps de ses acteurs comme autant de métaphores d’Israël et son obsession de la virilité. Pour nier son pays, Yoav devra aussi nier son corps, l’abîmer, l’envelopper d’habits appartenant à un autre. A son nouvel ami, Emile (Quentin Dolmaire, vu chez Desplechin), qui semble droit sorti d’un film de la Nouvelle Vague avec son phrasé spécial et son appartement bourgeois. Yoav fantasme sa vie en France et idéalise ses habitants, se reconstruit une légende, tel un agent secret apatride. Les mots d’un dictionnaire deviennent dans sa bouche la litanie d’une nouvelle religion. Il tente de se créer un présent et abandonne son passé à Emile, l’écrivain en panne d’inspiration. L’histoire de Yoav est celle de Nadav Lapid, venu se réfugier en France dans les années 1990. Il la retranscrit avec la même fébrilité qui l’habitait alors, le même désordre. Si on ne comprend pas toujours les liens que Yoav entretient avec des agents de sécurité ou l’ambassade israélienne, si certaines scènes semblent exagérément symboliques — chez le photographe où Yoav, humilié, recommence à parler hébreu —, c’est que sa quête de sens est faite de chaos et d’erreurs, d’incompréhensions. Le héros du Policier, flic d’une unité antiterroriste, finissait par comprendre que l’ennemi, en Israël, n’est pas forcément palestinien. Yoav, lui, réalise que toute fuite est dérisoire. Ses démons sont, eux aussi, intérieurs. — Anne Dessuant   CONTRE Jusqu’ici, Nadav Lapid proposait un cinéma à la fois très théorique et puissamment incarné. Malgré le charisme de l’étonnant Tom Mercier, malgré une mise en scène très physique, la théorie, cette fois, écrase tout. L’interminable Synonymes est un film trop abstrait, trop verbeux, trop confus. Le cinéaste affiche son refus du naturalisme à chaque plan. Pourquoi pas ? Mais ce parti pris esthétique n’excuse pas les nombreuses incohérences du récit — pourquoi le héros va-t-il demander du travail à ses compatriotes de l’ambassade d’Israël alors qu’il renie son pays natal au point de refuser de parler le moindre mot d’hébreu ? Le pire reste le couple bourgeois ectoplasmique — et ridicule — que composent les pauvres Quentin Dolmaire et Louise Chevillotte. — Samuel Douhaire

Année : 2019

De : Nadav Lapid

Avec : Alexia Alexander, Almagor Yehuda, Amara-Korba Iman, Carette Valentine, Catherine Denecy, Chris Zastera, Christophe Paou, Damien Carlet, Dolev Ohana, Erwan Ribard, Gal Amitai, Gaya Von, Gaël Raës, Herut Cohen, Idan Ashkenazi, John Sehil, Jonathan Boudina, Lazaar Djamel, Liron Baranes, Louise Chevillotte, Léa Drucker, Mathieu Cayrou, Naor Nachmani, Olivier Loustau, Quentin Dolmaire, Ron Bitterman, Sébastien Robinet, Tom Mercier, Uria Hayik, Yahalom David, Yawen Ribard