Chico Chapas : passages TV et derniers films au cinéma

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Antérieurement en 2019
 

Diamantino - DVD

DVD/Blu-ray : 7 mai 2019

Editeur : UFO Distribution

Année : 2018

De : Gabriel Abrantes, Daniel Schmidt

Avec : Carloto Cotta, Cleo Tavares, Anabela Moreira, Margarida Moreira, Carla Maciel, Chico Chapas, Hugo Santos Silva, Joana Barrios, Filipe Vargas

Antérieurement en 2018
 
Antérieurement en 2018
 

Les mille et une nuits, volume 2 : le désolé

Télévision : 12 juillet 2018 à 00:35-02:45 sur Arte

film : comédie dramatique

Deux grands morceaux de bravoure illuminent ce deuxième volet de la fresque sur le Portugal contemporain. Le procès loufoque, sous les étoiles, de toute une société. Et le portrait bouleversant de vieux amants à la dérive, sur fond de tubes des années 80. Critique : Le premier volume se terminait par l'implosion d'une baleine échouée (l'Europe ?) et par le grand bain de mer salvateur d'un peuple déjà lessivé par la crise. Mais il est possible de plonger directement dans ce deuxième volet sans rien savoir du tout. Comme certains proustiens recommandent aux profanes de commencer La Recherche non par le début, mais par La Prisonnière, on suggère même, à qui aurait manqué l'épisode 1 des Mille et Une Nuits, de voir d'abord celui-ci : Le Désolé. Il compte deux grands morceaux de bravoure, deux chapitres parmi les plus fous de cette fresque chatoyante sur le Portugal contemporain. Au bout d'une demi-heure s'ouvre un procès inédit, à ciel ouvert, sous les étoiles, en présence de Lisboètes ordinaires, mais aussi de créatures chimériques. Peu à peu, les auditions des plaignants, des accusés et des témoins dessinent une chaîne inextricable de responsabilités. La culpabilité des uns tombe. L'innocence des autres devient douteuse. Tout le monde est à condamner, chacun mérite d'être pardonné... Le capitalisme et l'avidité qu'il favorise sont finalement les seules causes irréfutables de nos maux : voilà une vérité souvent entendue, mais rarement exprimée avec cette fantaisie de démiurge, engendrant tout un monde à partir d'une querelle de voisinage. Autre univers transfiguré par l'imaginaire : une cité HLM engourdie par le chômage et l'austérité. Certains habitants apparaissent dans une histoire très courte, une anecdote, presque un gag. D'autres suggèrent tout un roman. Comme ce couple au bord de la vieillesse, d'anciens amants passionnés, on le devine, se laissant glisser vers le néant entre tabagisme forcené, désoeuvrement mélancolique et tubes des années 1980. Ces ruines de bonheur, entrevues à travers la fumée, rappellent Tabou, précédent film de Miguel Gomes, dont on retrouve une actrice, Teresa Madruga. La surprise vient, cette fois, d'un petit chien — mais oui. Ange gardien des naufragés de l'immeuble, lien social à lui tout seul, dépositaire de la mémoire des lieux, il dialogue avec son propre fantôme entre deux services rendus aux humains... A l'anémie de la crise, Les Mille et Une Nuits oppose un animisme malicieux et bienfaisant.— Louis Guichard

Année : 2015

Avec : Miguel Gomes, Cristina Alfaiate, Chico Chapas, Luísa Cruz, Pedro Caldas, Gonçalo Waddington, Margarida Carpinteiro, Carla Maciel, Carloto Cotta

Antérieurement en 2018
 

Les mille et une nuits, volume 2 : le désolé

Télévision : 12 juillet 2018 à 00:30-02:35 sur Arte

film : comédie dramatique

Deux grands morceaux de bravoure illuminent ce deuxième volet de la fresque sur le Portugal contemporain. Le procès loufoque, sous les étoiles, de toute une société. Et le portrait bouleversant de vieux amants à la dérive, sur fond de tubes des années 80. Critique : | Genre : fresque extravagante. La crise ? Une convention veut qu’elle inspire des œuvres réalistes, sérieuses, sombres, ajoutant du désespoir à la sinistrose. Miguel Gomes (auteur du spendide Tabou, en 2012) propose, à son tour, un portrait du peuple portugais éprouvé, appauvri par les politiques d’austérité. Mais pour lui, ce sujet de société appelle, au contraire, des ressources de fantaisie, de facéties et de douceur. Alors c’est le grand jeu. La frontière entre documentaire et fiction explose d’emblée. La hiérarchie entre haute et pop culture cède. Les incessantes références aux contes des Mille et Une Nuits (auxquels le cinéaste emprunte leur structure) côtoient des tubes de variété internationale d’une ringardise émouvante. Les voix off le disputent aux textes en surimpression. Les mêmes acteurs jouent plusieurs rôles successivement, parfois du sexe opposé. Selon les sketchs et les histoires, on est un peu chez Pasolini, Godard ou Varda, chez Manoel de Oliveira ou Apichatpong Weerasethakul, auquel Miguel Gomes « emprunte » son chef opérateur. Mais un signe ne trompe pas : la qualité du regard de Miguel Gomes lorsqu’il délaisse, un instant, son foisonnement baroque pour revenir à la modestie du témoignage face caméra. Le grand voyage contrasté que constitue Les Mille et Une Nuits donne la sensation de faire de vraies rencontres, apiculteurs en détresse ou chômeurs éleveurs de pinsons… Mais de faire aussi le plein de fables, de rêveries et de chimères : autant de subterfuges mis à la disposition de chacun pour réenchanter en douce le quotidien.

Année : 2015

Avec : Miguel Gomes, Cristina Alfaiate, Chico Chapas, Luísa Cruz, Pedro Caldas, Gonçalo Waddington, Margarida Carpinteiro, Carla Maciel, Carloto Cotta