Télévision : mercredi 1er mai à 08:20-09:57 sur Canal +
film catastrophe
Le monde est touché par un phénomène climatique sans précédent, des pluies acides qui ravagent tout sur leur passage. Ces pluies corrosives attaquent autant la nature que les êtres humains, obligeant la population à fuir. Lorsqu'elles approchent du nord de la France, Selma, 15 ans, et ses parents divorcés, Elise et Michal, n'ont pas d'autre choix que de s'unir pour échapper à la catastrophe et espérer s'en sortir vivants... - Critique : Un film de Stéphane Brizé ? On pourrait s’y tromper devant les toutes premières images, en vidéo houleuse, de la prise d’otage d’un patron d’usine par ses employés, qui dégénère dans la violence, les gaz lacrymaux et des gros plans sur Michal, gréviste arrêté par la police pour avoir roué le boss de coups… Pourtant, si cet enthousiasmant film de genre de Just Philippot est social, il l’est de manière plus globale, tragiquement environnementale : « bienvenue » dans un avenir (demain ?) où le ciel nous tombe sur la tête. Avec, pour centre de gravité, Michal (Guillaume Canet), donc, séparé de sa femme (Laetitia Dosch) et père de Selma (Patience Munchenbach, parfaitement ado), 15 ans. Quand des pluies acides s’abattent sur la France, le gouvernement parle d’abord de principe de précaution à la radio, mais très vite, c’est l’horreur, le chaos, et l’histoire d’un « mauvais » père prêt à tout pour sauver celles qu’il aime… Dire, d’emblée, que certaines images resteront gravées : une adolescente et deux chevaux courent à perdre haleine sous un dais de nuages menaçants comme jamais. Teintes d’apocalypse, beauté fatale. Pour Just Philippot (La Nuée, déjà si impressionnant en 2021), le drame écologique ne souffre pas d’arrangement avec le pire. Il faut donc s’incliner, aussi, sans la dévoiler, devant la séquence la plus soudaine et bouleversante, de sacrifice d’un personnage principal. Le jeune cinéaste fait monter l’angoisse et use avec maestria de cette eau toxique qui s’infiltre partout, en averses létales ou en goutte à goutte diabolique, rongeant des toitures à la terre. Le rythme effréné de la mise en scène, soutenu par l’idéale bande originale du compositeur Rob, ne se calme que pour s’attarder sur des images de fin du monde : carcasses de voiture fumantes, chairs rongées, paysages en cendres, dispensaires militaires de fortune… le réalisme est à faire peur. Comme les stratégies de survie auxquelles cette petite cellule familiale doit obéir et qui, à l’instar des meilleurs épisodes de la série The Last of Us, réservent des moments d’humanité ou d’égoïsme nécessaire. Jamais le suspense ne faiblit, jusqu’à cette scène où Michal est prêt à se dissoudre, au sens propre, pour sa fille — même le Tom Cruise de La Guerre des mondes de Spielberg serait épaté. Avec ce deuxième long métrage, Just Philippot réussit un survival digne des plus puissants blockbusters américains. Et il a trouvé en Guillaume Canet le corps d’un héros complexe. Face à Laetitia Dosch, magnifique mère au regard buté, avançant sans relâche, l’acteur est impressionnant. Ne cherchant pas à paraître sympathique, il transcende ce rôle de père acide, lui aussi, dont la violente résistance sociale devient un atout sur une planète qui fond. Décidément, après sa composition d’agriculteur dans Au nom de la terre (Edouard Bergeon, 2019), on peut dire que l’écologie galvanise son talent. C’est son meilleur rôle.
Année : 2023
Avec : Antoine Coesens, Blandine Lagorce, Brahim Suliane, Bresson Clément, Guillaume Canet, Jung Marie, Laetitia Dosch, Lorette Nyssen, Munchenbach Patience, Pascal Parmentier, Soufiane Menouni, Verset Martin
Télévision : 26 avril à 15:35-17:12 sur Canal +
film catastrophe
Le monde est touché par un phénomène climatique sans précédent, des pluies acides qui ravagent tout sur leur passage. Ces pluies corrosives attaquent autant la nature que les êtres humains, obligeant la population à fuir. Lorsqu'elles approchent du nord de la France, Selma, 15 ans, et ses parents divorcés, Elise et Michal, n'ont pas d'autre choix que de s'unir pour échapper à la catastrophe et espérer s'en sortir vivants... - Critique : Un film de Stéphane Brizé ? On pourrait s’y tromper devant les toutes premières images, en vidéo houleuse, de la prise d’otage d’un patron d’usine par ses employés, qui dégénère dans la violence, les gaz lacrymaux et des gros plans sur Michal, gréviste arrêté par la police pour avoir roué le boss de coups… Pourtant, si cet enthousiasmant film de genre de Just Philippot est social, il l’est de manière plus globale, tragiquement environnementale : « bienvenue » dans un avenir (demain ?) où le ciel nous tombe sur la tête. Avec, pour centre de gravité, Michal (Guillaume Canet), donc, séparé de sa femme (Laetitia Dosch) et père de Selma (Patience Munchenbach, parfaitement ado), 15 ans. Quand des pluies acides s’abattent sur la France, le gouvernement parle d’abord de principe de précaution à la radio, mais très vite, c’est l’horreur, le chaos, et l’histoire d’un « mauvais » père prêt à tout pour sauver celles qu’il aime… Dire, d’emblée, que certaines images resteront gravées : une adolescente et deux chevaux courent à perdre haleine sous un dais de nuages menaçants comme jamais. Teintes d’apocalypse, beauté fatale. Pour Just Philippot (La Nuée, déjà si impressionnant en 2021), le drame écologique ne souffre pas d’arrangement avec le pire. Il faut donc s’incliner, aussi, sans la dévoiler, devant la séquence la plus soudaine et bouleversante, de sacrifice d’un personnage principal. Le jeune cinéaste fait monter l’angoisse et use avec maestria de cette eau toxique qui s’infiltre partout, en averses létales ou en goutte à goutte diabolique, rongeant des toitures à la terre. Le rythme effréné de la mise en scène, soutenu par l’idéale bande originale du compositeur Rob, ne se calme que pour s’attarder sur des images de fin du monde : carcasses de voiture fumantes, chairs rongées, paysages en cendres, dispensaires militaires de fortune… le réalisme est à faire peur. Comme les stratégies de survie auxquelles cette petite cellule familiale doit obéir et qui, à l’instar des meilleurs épisodes de la série The Last of Us, réservent des moments d’humanité ou d’égoïsme nécessaire. Jamais le suspense ne faiblit, jusqu’à cette scène où Michal est prêt à se dissoudre, au sens propre, pour sa fille — même le Tom Cruise de La Guerre des mondes de Spielberg serait épaté. Avec ce deuxième long métrage, Just Philippot réussit un survival digne des plus puissants blockbusters américains. Et il a trouvé en Guillaume Canet le corps d’un héros complexe. Face à Laetitia Dosch, magnifique mère au regard buté, avançant sans relâche, l’acteur est impressionnant. Ne cherchant pas à paraître sympathique, il transcende ce rôle de père acide, lui aussi, dont la violente résistance sociale devient un atout sur une planète qui fond. Décidément, après sa composition d’agriculteur dans Au nom de la terre (Edouard Bergeon, 2019), on peut dire que l’écologie galvanise son talent. C’est son meilleur rôle.
Année : 2023
Avec : Antoine Coesens, Blandine Lagorce, Brahim Suliane, Bresson Clément, Guillaume Canet, Jung Marie, Laetitia Dosch, Lorette Nyssen, Munchenbach Patience, Pascal Parmentier, Soufiane Menouni, Verset Martin
Télévision : 26 avril à 15:33-17:10 sur Canal +
film catastrophe
Le monde est touché par un phénomène climatique sans précédent, des pluies acides qui ravagent tout sur leur passage. Ces pluies corrosives attaquent autant la nature que les êtres humains, obligeant la population à fuir. Lorsqu'elles approchent du nord de la France, Selma, 15 ans, et ses parents divorcés, Elise et Michal, n'ont pas d'autre choix que de s'unir pour échapper à la catastrophe et espérer s'en sortir vivants... - Critique : Un film de Stéphane Brizé ? On pourrait s’y tromper devant les toutes premières images, en vidéo houleuse, de la prise d’otage d’un patron d’usine par ses employés, qui dégénère dans la violence, les gaz lacrymaux et des gros plans sur Michal, gréviste arrêté par la police pour avoir roué le boss de coups… Pourtant, si cet enthousiasmant film de genre de Just Philippot est social, il l’est de manière plus globale, tragiquement environnementale : « bienvenue » dans un avenir (demain ?) où le ciel nous tombe sur la tête. Avec, pour centre de gravité, Michal (Guillaume Canet), donc, séparé de sa femme (Laetitia Dosch) et père de Selma (Patience Munchenbach, parfaitement ado), 15 ans. Quand des pluies acides s’abattent sur la France, le gouvernement parle d’abord de principe de précaution à la radio, mais très vite, c’est l’horreur, le chaos, et l’histoire d’un « mauvais » père prêt à tout pour sauver celles qu’il aime… Dire, d’emblée, que certaines images resteront gravées : une adolescente et deux chevaux courent à perdre haleine sous un dais de nuages menaçants comme jamais. Teintes d’apocalypse, beauté fatale. Pour Just Philippot (La Nuée, déjà si impressionnant en 2021), le drame écologique ne souffre pas d’arrangement avec le pire. Il faut donc s’incliner, aussi, sans la dévoiler, devant la séquence la plus soudaine et bouleversante, de sacrifice d’un personnage principal. Le jeune cinéaste fait monter l’angoisse et use avec maestria de cette eau toxique qui s’infiltre partout, en averses létales ou en goutte à goutte diabolique, rongeant des toitures à la terre. Le rythme effréné de la mise en scène, soutenu par l’idéale bande originale du compositeur Rob, ne se calme que pour s’attarder sur des images de fin du monde : carcasses de voiture fumantes, chairs rongées, paysages en cendres, dispensaires militaires de fortune… le réalisme est à faire peur. Comme les stratégies de survie auxquelles cette petite cellule familiale doit obéir et qui, à l’instar des meilleurs épisodes de la série The Last of Us, réservent des moments d’humanité ou d’égoïsme nécessaire. Jamais le suspense ne faiblit, jusqu’à cette scène où Michal est prêt à se dissoudre, au sens propre, pour sa fille — même le Tom Cruise de La Guerre des mondes de Spielberg serait épaté. Avec ce deuxième long métrage, Just Philippot réussit un survival digne des plus puissants blockbusters américains. Et il a trouvé en Guillaume Canet le corps d’un héros complexe. Face à Laetitia Dosch, magnifique mère au regard buté, avançant sans relâche, l’acteur est impressionnant. Ne cherchant pas à paraître sympathique, il transcende ce rôle de père acide, lui aussi, dont la violente résistance sociale devient un atout sur une planète qui fond. Décidément, après sa composition d’agriculteur dans Au nom de la terre (Edouard Bergeon, 2019), on peut dire que l’écologie galvanise son talent. C’est son meilleur rôle.
Année : 2023
Avec : Antoine Coesens, Blandine Lagorce, Brahim Suliane, Bresson Clément, Guillaume Canet, Jung Marie, Laetitia Dosch, Lorette Nyssen, Munchenbach Patience, Pascal Parmentier, Soufiane Menouni, Verset Martin
Télévision : 23 avril à 16:17-17:54 sur Canal +
film catastrophe
Le monde est touché par un phénomène climatique sans précédent, des pluies acides qui ravagent tout sur leur passage. Ces pluies corrosives attaquent autant la nature que les êtres humains, obligeant la population à fuir. Lorsqu'elles approchent du nord de la France, Selma, 15 ans, et ses parents divorcés, Elise et Michal, n'ont pas d'autre choix que de s'unir pour échapper à la catastrophe et espérer s'en sortir vivants... - Critique : Un film de Stéphane Brizé ? On pourrait s’y tromper devant les toutes premières images, en vidéo houleuse, de la prise d’otage d’un patron d’usine par ses employés, qui dégénère dans la violence, les gaz lacrymaux et des gros plans sur Michal, gréviste arrêté par la police pour avoir roué le boss de coups… Pourtant, si cet enthousiasmant film de genre de Just Philippot est social, il l’est de manière plus globale, tragiquement environnementale : « bienvenue » dans un avenir (demain ?) où le ciel nous tombe sur la tête. Avec, pour centre de gravité, Michal (Guillaume Canet), donc, séparé de sa femme (Laetitia Dosch) et père de Selma (Patience Munchenbach, parfaitement ado), 15 ans. Quand des pluies acides s’abattent sur la France, le gouvernement parle d’abord de principe de précaution à la radio, mais très vite, c’est l’horreur, le chaos, et l’histoire d’un « mauvais » père prêt à tout pour sauver celles qu’il aime… Dire, d’emblée, que certaines images resteront gravées : une adolescente et deux chevaux courent à perdre haleine sous un dais de nuages menaçants comme jamais. Teintes d’apocalypse, beauté fatale. Pour Just Philippot (La Nuée, déjà si impressionnant en 2021), le drame écologique ne souffre pas d’arrangement avec le pire. Il faut donc s’incliner, aussi, sans la dévoiler, devant la séquence la plus soudaine et bouleversante, de sacrifice d’un personnage principal. Le jeune cinéaste fait monter l’angoisse et use avec maestria de cette eau toxique qui s’infiltre partout, en averses létales ou en goutte à goutte diabolique, rongeant des toitures à la terre. Le rythme effréné de la mise en scène, soutenu par l’idéale bande originale du compositeur Rob, ne se calme que pour s’attarder sur des images de fin du monde : carcasses de voiture fumantes, chairs rongées, paysages en cendres, dispensaires militaires de fortune… le réalisme est à faire peur. Comme les stratégies de survie auxquelles cette petite cellule familiale doit obéir et qui, à l’instar des meilleurs épisodes de la série The Last of Us, réservent des moments d’humanité ou d’égoïsme nécessaire. Jamais le suspense ne faiblit, jusqu’à cette scène où Michal est prêt à se dissoudre, au sens propre, pour sa fille — même le Tom Cruise de La Guerre des mondes de Spielberg serait épaté. Avec ce deuxième long métrage, Just Philippot réussit un survival digne des plus puissants blockbusters américains. Et il a trouvé en Guillaume Canet le corps d’un héros complexe. Face à Laetitia Dosch, magnifique mère au regard buté, avançant sans relâche, l’acteur est impressionnant. Ne cherchant pas à paraître sympathique, il transcende ce rôle de père acide, lui aussi, dont la violente résistance sociale devient un atout sur une planète qui fond. Décidément, après sa composition d’agriculteur dans Au nom de la terre (Edouard Bergeon, 2019), on peut dire que l’écologie galvanise son talent. C’est son meilleur rôle.
Année : 2023
Avec : Antoine Coesens, Blandine Lagorce, Brahim Suliane, Bresson Clément, Guillaume Canet, Jung Marie, Laetitia Dosch, Lorette Nyssen, Munchenbach Patience, Pascal Parmentier, Soufiane Menouni, Verset Martin
Télévision : 18 avril à 22:10-23:15 sur TF1
série de suspense
Baker Street. Saison:1 - Episode:4 - Déterminée à aller à la rencontre de sa demi-sœur, Charlie part à Londres, accompagnée de Samy. En pleine visite du musée de Sherlock Holmes, Charlie rencontre Tracy Sheraton, une jeune fille psychotique, qui la supplie de l'aider : le fantôme de sa sœur serait venu la prévenir qu'elle courait un grand danger. Pour ses parents, Betty, actrice célèbre, et Joseph, père au foyer dévoué, le comportement erratique de Tracy ressemble en tous points aux premiers signes de démence de leur fille aînée Emma qui s'est suicidée trois ans plus tôt. Fragilisée par la rencontre avec April Moriarty, sa demi-sœur, qui ne se passe pas comme elle l'espérait, Charlie se réfugie dans les bras de Samy... - Critique : Charlie Holmes, flic à Nantes, n’est guère considérée par ses supérieurs, qui lui refilent les dossiers sans importance, comme cet inconnu qui jette des oignons sur les élèves de l’école primaire voisine… Grossière erreur ! Comme son nom l’indique, elle est l’arrière-petite-fille du grand Sherlock Holmes. Quand elle cesse de prendre les médicaments qui l’empêchent de perdre le contrôle, son génie d’enquêtrice éclate au grand jour. Elle se lance sur la piste d’une fillette disparue… Depuis les films de Guy Ritchie, inégaux, et la formidable série de Steven Moffat, Sherlock est devenu une marque déclinée à tort et à travers par la fiction. Il n’était pas nécessaire de la recycler à nouveau pour vendre une série si peu originale. Lola Dewaere s’en donne à cœur joie en fliquette neuro-atypique, mais cette comédie policière enquille les figures usées : l’héroïne imprévisible douée d’un sens de la déduction surnaturel, le partenaire naïf mais bienveillant, le chef terre à terre… Au mieux, on s’occupe en comptant les clins d’œil à Sherlock, au pire on s’inquiète des pirouettes que doit faire sir Arthur Conan Doyle dans sa tombe.
Année : 2023
De : Frédéric Berthe
Avec : Alika Del, Benjamin Boyer, Blandine Lagorce, Daniel Prévost, Lola Dewaere, Nancy Tate, Thomas Jouannet, Tom Villa