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Récemment en mars
 

Le Bleu du caftan

Télévision : 20 mars à 02:22-04:21 sur Canal +

film : drame

Médina de Salé, au Maroc. Mariés depuis longtemps, Mina et Halim sont propriétaires d'une boutique spécialisée dans la confection de caftans, des tuniques traditionnelles du pays. Leur paisible existence se retrouve menacée par la maladie qui frappe Mina et également par l'arrivée de Youssef, un jeune apprenti. Tous deux inquiets pour leur avenir qui s'assombrit, le couple choisit de s'apporter un soutien sans faille. Halim réconforte Mina, qui avance inexorablement vers la mort, tandis que cette dernière accepte d'aider son époux, qui est parvenu à cacher son homosexualité durant des années, jusqu'à sa rencontre avec cet apprenti... - Critique : Dans Adam (2019), Maryam Touzani racontait une émancipation et un retour de la vie dans le huis clos d’une modeste pâtisserie. La noblesse d’un petit artisanat en voie de disparition et le réveil de désirs longtemps refoulés sont, à nouveau, au cœur du deuxième, et splendide, long métrage réalisé par l’actrice marocaine. Avec une différence majeure : il est cette fois question d’homosexualité, sujet encore tabou en terre d’Islam. Halim, tailleur traditionnel dans la médina de Salé, confectionne à la main des caftans richement brodés dans la boutique gérée par sa femme, Mina. Le couple est très complice, uni peut-être plus encore qu’aux premiers jours, mais vit depuis toujours avec le secret d’Halim, attiré par les hommes. Alors que les jours de Mina, en récidive d’un cancer, sont comptés, un étonnant triangle amoureux va se former avec l’arrivée d’un jeune apprenti, Youssef. Tandis qu’Halim prépare le tissu de la tunique luxueuse dont la conception rythmera tout le récit, le couturier explique à son élève l’importance de la marge entre la ligne de découpe et le patron du vêtement : c’est « le centimètre du mâalem » (le maître artisan), qui fait la différence entre une création exceptionnelle et les produits standardisés des usines. Le film de Maryam Touzani se situe, lui aussi, dans cette bande étroite, et fragile, qui fait les grandes œuvres. Pour rester dans la métaphore couturière, la mise en scène a la précision millimétrée des dentellières pour rendre sensibles, dans des clairs-obscurs délicats, les désirs contraints d’Halim (Saleh Bakri, élégant et subtil), la douleur de Mina (Lubna Azabal, poignante), le trouble de Youssef (Ayoub Missioui, toujours juste). Si les émotions ne s’y expriment qu’avec la plus grande pudeur, Le Bleu du caftan déborde en revanche de sensualité. Pas besoin de scènes érotiques pour cela (les rencontres d’Halim avec ses amants passagers au hammam sont, d’ailleurs, laissées hors champ) : des gros plans de mains caressant un tissu ou palpant une broderie suffisent.

Année : 2022

Avec : Abdelhamid Zoughi, Ayoub Missioui, Bakri Saleh, Fatima Hilal, Fouzia Ejjawi, Hassan Boudour, Ilham Chakib, Lubna Azabal, Mariam Lalouaz, Mohamed Tahri Joutey Hassani, Mounia Lamkimel, Zakaria Atifi

Récemment en mars
 

Le Bleu du caftan

Télévision : 20 mars à 02:21-04:20 sur Canal +

film : drame

Médina de Salé, au Maroc. Mariés depuis longtemps, Mina et Halim sont propriétaires d'une boutique spécialisée dans la confection de caftans, des tuniques traditionnelles du pays. Leur paisible existence se retrouve menacée par la maladie qui frappe Mina et également par l'arrivée de Youssef, un jeune apprenti. Tous deux inquiets pour leur avenir qui s'assombrit, le couple choisit de s'apporter un soutien sans faille. Halim réconforte Mina, qui avance inexorablement vers la mort, tandis que cette dernière accepte d'aider son époux, qui est parvenu à cacher son homosexualité durant des années, jusqu'à sa rencontre avec cet apprenti... - Critique : Dans Adam (2019), Maryam Touzani racontait une émancipation et un retour de la vie dans le huis clos d’une modeste pâtisserie. La noblesse d’un petit artisanat en voie de disparition et le réveil de désirs longtemps refoulés sont, à nouveau, au cœur du deuxième, et splendide, long métrage réalisé par l’actrice marocaine. Avec une différence majeure : il est cette fois question d’homosexualité, sujet encore tabou en terre d’Islam. Halim, tailleur traditionnel dans la médina de Salé, confectionne à la main des caftans richement brodés dans la boutique gérée par sa femme, Mina. Le couple est très complice, uni peut-être plus encore qu’aux premiers jours, mais vit depuis toujours avec le secret d’Halim, attiré par les hommes. Alors que les jours de Mina, en récidive d’un cancer, sont comptés, un étonnant triangle amoureux va se former avec l’arrivée d’un jeune apprenti, Youssef. Tandis qu’Halim prépare le tissu de la tunique luxueuse dont la conception rythmera tout le récit, le couturier explique à son élève l’importance de la marge entre la ligne de découpe et le patron du vêtement : c’est « le centimètre du mâalem » (le maître artisan), qui fait la différence entre une création exceptionnelle et les produits standardisés des usines. Le film de Maryam Touzani se situe, lui aussi, dans cette bande étroite, et fragile, qui fait les grandes œuvres. Pour rester dans la métaphore couturière, la mise en scène a la précision millimétrée des dentellières pour rendre sensibles, dans des clairs-obscurs délicats, les désirs contraints d’Halim (Saleh Bakri, élégant et subtil), la douleur de Mina (Lubna Azabal, poignante), le trouble de Youssef (Ayoub Missioui, toujours juste). Si les émotions ne s’y expriment qu’avec la plus grande pudeur, Le Bleu du caftan déborde en revanche de sensualité. Pas besoin de scènes érotiques pour cela (les rencontres d’Halim avec ses amants passagers au hammam sont, d’ailleurs, laissées hors champ) : des gros plans de mains caressant un tissu ou palpant une broderie suffisent.

Année : 2022

Avec : Abdelhamid Zoughi, Ayoub Missioui, Bakri Saleh, Fatima Hilal, Fouzia Ejjawi, Hassan Boudour, Ilham Chakib, Lubna Azabal, Mariam Lalouaz, Mohamed Tahri Joutey Hassani, Mounia Lamkimel, Zakaria Atifi

Antérieurement en 2022
 

La clé

Télévision : 30 décembre 2022 à 04:19-04:38 sur Canal +

film : court métrage

L'équilibre d'une famille israélienne va progressivement se déliter alors qu'un mystérieux bruit de clé se fait entendre chaque soir à la porte de leur appartement.

Année : 2020

De : Rakan Mayasi

Avec : Abeer Haddad, Bakri Saleh, George Ibrahim, Ibrahim Sakallah, Lana Haj Yahia, Morad Hassan, Nada Zoabi

Antérieurement en 2022
 

La clé

Télévision : 12 décembre 2022 à 03:54-04:13 sur Canal +

film : court métrage

L'équilibre d'une famille israélienne va progressivement se déliter alors qu'un mystérieux bruit de clé se fait entendre chaque soir à la porte de leur appartement.

Année : 2020

De : Rakan Mayasi

Avec : Abeer Haddad, Bakri Saleh, George Ibrahim, Ibrahim Sakallah, Lana Haj Yahia, Morad Hassan, Nada Zoabi

Antérieurement en 2022
 

La clé

Télévision : 10 décembre 2022 à 03:14-03:35 sur Canal +

film : court métrage

L'équilibre d'une famille israélienne va progressivement se déliter alors qu'un mystérieux bruit de clé se fait entendre chaque soir à la porte de leur appartement.

Année : 2020

De : Rakan Mayasi

Avec : Abeer Haddad, Bakri Saleh, George Ibrahim, Ibrahim Sakallah, Lana Haj Yahia, Morad Hassan, Nada Zoabi

Antérieurement en 2022
 

La clé

Télévision : 10 décembre 2022 à 03:14-03:33 sur Canal +

film : court métrage

L'équilibre d'une famille israélienne va progressivement se déliter alors qu'un mystérieux bruit de clé se fait entendre chaque soir à la porte de leur appartement.

Année : 2020

De : Rakan Mayasi

Avec : Abeer Haddad, Bakri Saleh, George Ibrahim, Ibrahim Sakallah, Lana Haj Yahia, Morad Hassan, Nada Zoabi

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 12 août 2022 à 10:52-12:32 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

De : Julie Delpy

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 12 août 2022 à 10:52-12:31 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

De : Julie Delpy

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 29 juin 2022 à 02:28-04:07 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 1er juin 2022 à 02:22-04:01 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

De : Julie Delpy

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 23 mai 2022 à 08:16-09:54 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite-fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite-fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 23 mai 2022 à 08:11-09:49 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

De : Julie Delpy

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 20 mai 2022 à 01:14-02:53 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite-fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite-fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

De : Julie Delpy

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage

Antérieurement en 2022
 

My Zoé

Télévision : 20 mai 2022 à 01:07-02:47 sur Canal +

film : drame

Isabelle, une généticienne, tente de se remettre d'un long mariage calamiteux avec James. Elle partage la garde de sa fille Zoé avec son ex-mari. Mais un matin, la petite fille ne se réveille pas. A l'hôpital, on annonce à Isabelle que la petite fille souffre d'une hémorragie cérébrale. C'est le temps des rancœurs : James accuse Isabelle d'être à l'origine de la maladie de Zoé, à cause de son ambition. Malgré tous les efforts des médecins, Zoé décède. Désespérée, Isabelle rencontre le docteur Fisher qui pourrait lui permettre de faire "revivre" Zoé... - Critique : Julie Delpy n’est jamais tout à fait où on l’attend. Après un film inspiré par Woody Allen (2 Days in Paris, 2007), elle peut rebondir avec un conte gothique et gore (La Comtesse). Et, à l’occasion, elle pimente ses comédies de personnages inquiétants, comme le fils limite pervers narcissique de Lolo… Aujourd’hui, elle franchit un cap dans l’audace, avec un drame contemporain poignant, dont la force repose sur d’étonnants virages. L’actrice-réalisatrice incarne Isabelle, une généticienne vivant à Berlin, en bisbille avec son ex-mari pour la garde partagée de leur petite fille, Zoe. Jusqu’à ce qu’une tragédie frappe l’enfant, la cloue à un lit d’hôpital. Accepter la situation, la vie qui bascule ? Isabelle s’y refuse. Elle va tout tenter pour contrer l’ordre des choses… Sur ce sujet casse-gueule, la cinéaste propose d’abord une variante inversée de La guerre est déclarée (le film de Valérie Donzelli) : les protagonistes, aussi démunis que désunis, se livrent, au cœur de l’hôpital, une bataille sanglante, où s’expriment les failles de leur intimité passée. Julie Delpy détricote les rapports de couple, avec une grande acuité psychologique et une férocité de plus en plus redoutable, à mesure que se joue le sort de l’enfant. Mais alors qu’il pourrait virer au mélodrame complaisant, le film embarque le spectateur aux lisières de la science-fiction, de l’anticipation médicale. La réalisatrice surprend avec ce mélange des genres étrange, politiquement incorrect. Fable aux enjeux bioéthiques, My Zoe est aussi un parcours d’émancipation, célébrant une maternité guerrière et exclusive. Quelle place pour le père dans cette lutte contre l’adversité ? Isabelle est-elle égoïste ? Folle ? Le combat de cette mère éperdue se déploie sur une ligne de crête parfois vacillante, mais finalement solide. Cru et frontal, étonnant de bout en bout, le film remue. Et Julie Delpy, bouleversante, parvient à faire ressentir, viscéralement, le lien fusionnel mère-enfant, ce point de rupture où plus rien d’autre ne compte que l’obsession de sentir à nouveau la peau douce et les cheveux d’une fillette adorée. — Hélène Marzolf

Année : 2019

Avec : Ally Sophia, Bakri Saleh, Daniel Brühl, Gemma Arterton, Julia Effertz, Julie Delpy, Kerem Can, Lindsay Duncan, Luise Helm, Nicolette Krebitz, Patrick Güldenberg, Richard Armitage