Yahya Mahayni : passages TV

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Récemment en décembre
 

L'homme qui a vendu sa peau

Télévision : 30 décembre 2023 à 02:35-04:15 sur Arte

film : drame

Sam Ali est un jeune Syrien réfugié au Liban. Il rêve de gagner l'Europe, où s'est rendue Abeer, sa bien-aimée qui a été contrainte par sa famille d'épouser un riche diplomate. Pour obtenir un visa Schengen, Sam accepte l'offre d'un artiste controversé, qui propose de lui tatouer le dos. Son corps devenu une oeuvre d'art, Sam est exposé partout en Europe. Le jeune homme réalise peu à peu que le prix qu'il a payé pour rejoindre un continent en paix est élevé... - Critique : Dans ce long métrage tourné en 2020, inédit dans les salles françaises, Kaouther Ben Hania tord le réel pour raconter une histoire plus ample. À la manière des Filles d’Olfa (2023), mais sans l’assise documentaire, plutôt façon « inspiré d’une histoire vraie ». En 2012, un Suisse vend son dos au plasticien flamand Wim Delvoye. Ce dernier le tatoue et pourra exposer le jeune homme trois fois par an. Performance de haut vol ou spéculation artistique ordinaire ? La cinéaste tunisienne embrasse plutôt le récit romanesque. Sam Ali, « l’œuvre d’art » du film, est syrien ; un artiste marque sa peau d’un visa Schengen et l’invite en Europe. Sam assume de faire l’objet d’une transaction, y voyant l’occasion de se rapprocher d’Abeer, son amour déçu — elle a épousé un diplomate par convenance familiale. L’intrigue se déroule autour des anciens amants, émaillée de questionnements moraux. Kaouther Ben Hania interroge ce que l’acte de se transformer en pièce de musée, assis, seul, des heures durant, fait à l’âme. Sa mise en scène, presque cynique, place Sam au centre des perspectives de chaque lieu d’exposition, épousant l’emphase rêvée par le plasticien démago (qui, sous les traits du comédien Koen De Bouw, incarne brillamment ce que l’on imagine de Jeff Koons ou Damien Hirst grimés en Hannibal Lecter). Dans ce geste soigné, on ne regrette qu’un dernier acte un brin frénétique, alignant plusieurs éléments que l’on devine passionnants mais à peine développés. Comme s’il n’y avait pas d’autre choix que de conclure d’urgence, pour libérer Sam.

Année : 2020

Avec : Chadat Husam, Christian Vadim, Darina Al Joundi, Dea Liane, Jan Dahdoh, Koen De, Monica Bellucci, Saad Lostan, Wim Delvoye, Yahya Mahayni, Zouheir Najoua, de Marc

Récemment en décembre
 

L'homme qui a vendu sa peau

Télévision : 13 décembre 2023 à 23:40-01:25 sur Arte

film : drame

Sam Ali est un jeune Syrien réfugié au Liban. Il rêve de gagner l'Europe, où s'est rendue Abeer, sa bien-aimée qui a été contrainte par sa famille d'épouser un riche diplomate. Pour obtenir un visa Schengen, Sam accepte l'offre d'un artiste controversé, qui propose de lui tatouer le dos. Son corps devenu une oeuvre d'art, Sam est exposé partout en Europe. Le jeune homme réalise peu à peu que le prix qu'il a payé pour rejoindre un continent en paix est élevé... - Critique : Dans ce long métrage tourné en 2020, inédit dans les salles françaises, Kaouther Ben Hania tord le réel pour raconter une histoire plus ample. À la manière des Filles d’Olfa (2023), mais sans l’assise documentaire, plutôt façon « inspiré d’une histoire vraie ». En 2012, un Suisse vend son dos au plasticien flamand Wim Delvoye. Ce dernier le tatoue et pourra exposer le jeune homme trois fois par an. Performance de haut vol ou spéculation artistique ordinaire ? La cinéaste tunisienne embrasse plutôt le récit romanesque. Sam Ali, « l’œuvre d’art » du film, est syrien ; un artiste marque sa peau d’un visa Schengen et l’invite en Europe. Sam assume de faire l’objet d’une transaction, y voyant l’occasion de se rapprocher d’Abeer, son amour déçu — elle a épousé un diplomate par convenance familiale. L’intrigue se déroule autour des anciens amants, émaillée de questionnements moraux. Kaouther Ben Hania interroge ce que l’acte de se transformer en pièce de musée, assis, seul, des heures durant, fait à l’âme. Sa mise en scène, presque cynique, place Sam au centre des perspectives de chaque lieu d’exposition, épousant l’emphase rêvée par le plasticien démago (qui, sous les traits du comédien Koen De Bouw, incarne brillamment ce que l’on imagine de Jeff Koons ou Damien Hirst grimés en Hannibal Lecter). Dans ce geste soigné, on ne regrette qu’un dernier acte un brin frénétique, alignant plusieurs éléments que l’on devine passionnants mais à peine développés. Comme s’il n’y avait pas d’autre choix que de conclure d’urgence, pour libérer Sam.

Année : 2020

Avec : Chadat Husam, Christian Vadim, Darina Al Joundi, Dea Liane, Jan Dahdoh, Koen De, Monica Bellucci, Saad Lostan, Wim Delvoye, Yahya Mahayni, Zouheir Najoua, de Marc

Récemment en décembre
 

L'homme qui a vendu sa peau

Télévision : 13 décembre 2023 à 23:40-01:20 sur Arte

film : drame

Sam Ali est un jeune Syrien réfugié au Liban. Il rêve de gagner l'Europe, où s'est rendue Abeer, sa bien-aimée qui a été contrainte par sa famille d'épouser un riche diplomate. Pour obtenir un visa Schengen, Sam accepte l'offre d'un artiste controversé, qui propose de lui tatouer le dos. Son corps devenu une oeuvre d'art, Sam est exposé partout en Europe. Le jeune homme réalise peu à peu que le prix qu'il a payé pour rejoindre un continent en paix est élevé... - Critique : Dans ce long métrage tourné en 2020, inédit dans les salles françaises, Kaouther Ben Hania tord le réel pour raconter une histoire plus ample. À la manière des Filles d’Olfa (2023), mais sans l’assise documentaire, plutôt façon « inspiré d’une histoire vraie ». En 2012, un Suisse vend son dos au plasticien flamand Wim Delvoye. Ce dernier le tatoue et pourra exposer le jeune homme trois fois par an. Performance de haut vol ou spéculation artistique ordinaire ? La cinéaste tunisienne embrasse plutôt le récit romanesque. Sam Ali, « l’œuvre d’art » du film, est syrien ; un artiste marque sa peau d’un visa Schengen et l’invite en Europe. Sam assume de faire l’objet d’une transaction, y voyant l’occasion de se rapprocher d’Abeer, son amour déçu — elle a épousé un diplomate par convenance familiale. L’intrigue se déroule autour des anciens amants, émaillée de questionnements moraux. Kaouther Ben Hania interroge ce que l’acte de se transformer en pièce de musée, assis, seul, des heures durant, fait à l’âme. Sa mise en scène, presque cynique, place Sam au centre des perspectives de chaque lieu d’exposition, épousant l’emphase rêvée par le plasticien démago (qui, sous les traits du comédien Koen De Bouw, incarne brillamment ce que l’on imagine de Jeff Koons ou Damien Hirst grimés en Hannibal Lecter). Dans ce geste soigné, on ne regrette qu’un dernier acte un brin frénétique, alignant plusieurs éléments que l’on devine passionnants mais à peine développés. Comme s’il n’y avait pas d’autre choix que de conclure d’urgence, pour libérer Sam.

Année : 2020

Avec : Chadat Husam, Christian Vadim, Darina Al Joundi, Dea Liane, Jan Dahdoh, Koen De, Monica Bellucci, Saad Lostan, Wim Delvoye, Yahya Mahayni, Zouheir Najoua, de Marc