Berlin Alexanderplatz

Télévision : 10 août 2023 à 00:25-03:15 sur Arte

film : drame

Francis, 30 ans, arrive à Berlin après un long périple depuis sa Guinée-Bissau natale. Il a traversé la Méditerranée sur un bateau, essuyant un naufrage dont il était le seul survivant. Maintenant il tente de survivre dans la capitale allemande, où gagner sa vie honnêtement sans avoir de papiers est très difficile. Employé sur un chantier de construction, Francis croise un jour Reinhold, un trafiquant de drogue. Lentement, Francis se retrouve happé dans le monde de la nuit et commence à fréquenter la pègre berlinoise. - Critique : Rainer Werner Fassbinder avait adapté le roman monumental d’Alfred Döblin à travers une série télé mémorable en 1980. Cinéaste germano-afghan, Burhan Qurbani a transposé l’action du livre dans le Berlin d’aujourd’hui. Il retrace le parcours mouvementé d’un migrant venu de Guinée-Bissau, qui s’est juré d’être honnête après avoir échappé à la mort lors de sa traversée de l’océan. La communauté des réfugiés d’Afrique de l’Ouest, les trafics de sentiments et de drogue, le monde de la nuit, la galère et le possible salut, tout cela est décrit de manière trop souvent caricaturale, à coups d’effets tapageurs. Cette fresque tumultueuse se veut un réquisitoire contre le racisme, mais cède bien trop aux clichés pour convaincre.

Année : 2020

Avec : Albrecht Schuch, Annabelle Mandeng, Derek Meisenburg, Jella Haase, Joachim Król, Lena Schmidtke, Lukhanyo Bele, Nils Verkooijen, Richard Fouofié, Thelma Buabeng, Thomas Lawinky, Welket Bungué

Victime du silence

Télévision : 1er décembre 2022 à 13:35-15:10 sur Arte

téléfilm policier

Avocate spécialisée dans les violences sexuelles, Annabelle Martinelli est appelée par une femme qui subit depuis deux ans des violences conjugales. La victime, Doreen Markowitz, s'est déjà retrouvée à l'hôpital suite aux coups de son mari. Craignant ses représailles, elle n'a pas osé dévoiler au personnel médical les circonstances qui l'ont amenée là : officiellement, il s'agissait d'une tentative de suicide. Annabelle demande immédiatement qu'une protection policière soit mise en place pour sa cliente et lui trouve une place dans un foyer de femmes. Pendant ce temps, les enquêteurs Victory Acheampong et Branko Dragovic découvrent au domicile conjugal des preuves de maltraitance. Mais lorsqu'ils apprennent que Léon, le mari, est lui-même dans la police, les deux agents minimisent les faits et dissimulent la pièce à conviction. - Critique : Doreen Markowitz vit dans la terreur. Elle se sent menacée par son mari partout où elle va. Lui, au contraire, se sent partout surpuissant. Au point de ne pas hésiter à la menacer jusqu’à son lieu de travail, un magasin de chaussures. Mais, cette fois, tout est différent. Une cliente est témoin de son accès d’agressivité. À l’issue de l’altercation, elle tend une carte à Doreen. Celle d’Annabelle Martinelli, une avocate spécialisée dans la défense des femmes victimes de violences conjugales. Ce geste de solidarité produit une déflagration. Il fait sauter les verrous de la prison psychologique dans laquelle la jeune femme est enfermée. Elle y puise la force de quitter son domicile et de porter plainte pour violences et viols à répétition. Mais rien ne sera simple dans son combat, car Leon Markowitz est flic.Du quotidien de victimes murées dans la honte et/ou le déni aux rouages d’un système judiciaire qui présente toujours des failles, le téléfilm de Lars Becker illustre méthodiquement le long combat commun à l’ensemble de ces affaires, tous milieux sociaux confondus. Victime du silence se concentre moins sur sa dramaturgie que sur sa dimension didactique. Ainsi, il adopte une forme austère et minimaliste. Et touche à son but en sonnant comme une alarme.

De : Lars Becker

Avec : Almila Bagriacik, Clelia Sarto, Ferydoni Pegah, Franziska Hartmann, Fritz Karl, Kim Ill-Young, Klare Felix, Lefaza Klinsmann, Marc Hosemann, Natalia Wörner, Thelma Buabeng, el Yasin

Victime du silence

Télévision : 23 novembre 2022 à 15:05-16:55 sur Arte

téléfilm policier

Avocate spécialisée dans les violences sexuelles, Annabelle Martinelli est appelée par une femme qui subit depuis deux ans des violences conjugales. La victime, Doreen Markowitz, s'est déjà retrouvée à l'hôpital suite aux coups de son mari. Craignant ses représailles, elle n'a pas osé dévoiler au personnel médical les circonstances qui l'ont amenée là : officiellement, il s'agissait d'une tentative de suicide. Annabelle demande immédiatement qu'une protection policière soit mise en place pour sa cliente et lui trouve une place dans un foyer de femmes. Pendant ce temps, les enquêteurs Victory Acheampong et Branko Dragovic découvrent au domicile conjugal des preuves de maltraitance. Mais lorsqu'ils apprennent que Léon, le mari, est lui-même dans la police, les deux agents minimisent les faits et dissimulent la pièce à conviction. - Critique : Doreen Markowitz vit dans la terreur. Elle se sent menacée par son mari partout où elle va. Lui, au contraire, se sent partout surpuissant. Au point de ne pas hésiter à la menacer jusqu’à son lieu de travail, un magasin de chaussures. Mais, cette fois, tout est différent. Une cliente est témoin de son accès d’agressivité. À l’issue de l’altercation, elle tend une carte à Doreen. Celle d’Annabelle Martinelli, une avocate spécialisée dans la défense des femmes victimes de violences conjugales. Ce geste de solidarité produit une déflagration. Il fait sauter les verrous de la prison psychologique dans laquelle la jeune femme est enfermée. Elle y puise la force de quitter son domicile et de porter plainte pour violences et viols à répétition. Mais rien ne sera simple dans son combat, car Leon Markowitz est flic.Du quotidien de victimes murées dans la honte et/ou le déni aux rouages d’un système judiciaire qui présente toujours des failles, le téléfilm de Lars Becker illustre méthodiquement le long combat commun à l’ensemble de ces affaires, tous milieux sociaux confondus. Victime du silence se concentre moins sur sa dramaturgie que sur sa dimension didactique. Ainsi, il adopte une forme austère et minimaliste. Et touche à son but en sonnant comme une alarme.

De : Lars Becker

Avec : Almila Bagriacik, Clelia Sarto, Ferydoni Pegah, Franziska Hartmann, Fritz Karl, Kim Ill-Young, Klare Felix, Lefaza Klinsmann, Marc Hosemann, Natalia Wörner, Thelma Buabeng, el Yasin

Borga

Télévision : 15 septembre 2022 à 00:00-01:40 sur Arte

film : drame

A Accra, la capitale du Ghana, Kojo rêve depuis son plus jeune âge de devenir un jour un "borga", un de ces hommes partis faire fortune en Europe pour entretenir leur famille restée au pays. En attendant d'y parvenir, alors que son père réserve à son frère aîné, Kofi, le droit de travailler dans l'entreprise familiale, le jeune homme gagne péniblement sa vie en ramassant des morceaux de ferraille dans la décharge d'Agbogbloshi. Lorsqu'un ami lui propose de tenter sa chance en Allemagne, Kojo y voit l'occasion de montrer à son entourage ce dont il est capable. Mais une fois arrivé à Mannheim, il enchaîne les déconvenues et se retrouve embarqué dans des situations aussi illégales que périlleuses... - Critique : La politique d’accueil des migrants instaurée par Angela Merkel en 2015 est traitée par le cinéma allemand avec la volonté, comme dans Borga, de favoriser le point de vue de l’exilé, non celui du « sauveur blanc ». Au Ghana, le « borga », c’est celui qui a réussi à l’étranger et va sortir de la misère sa famille restée au pays. Pour Kojo, ce statut est l’objet de tous les fantasmes, qui vont se heurter à la réalité, lorsque le jeune Ghanéen débarque dans le port de Mannheim, en quête de prospérité. Comme lui, ce premier long métrage est ambitieux. Il traite, sous la forme du récit d’apprentissage, du conflit entre le sens du devoir et le désir d’une vie indépendante, loin de l’oppression clanique et familiale. Il rappelle aussi le lien entre le colonialisme et le recyclage des déchets des pays industrialisés vers l’Afrique subsaharienne. Sans oublier la réflexion sur l’intégration et la critique d’une Allemagne ultralibérale. Pour représenter le tout à l’écran, des ellipses radicales succèdent à de longues scènes d’exposition, une sobriété semi-documentaire à un formalisme tapageur et les couleurs chaudes du Ghana aux teintes froides d’Allemagne, sans toujours faire bon ménage. Borga reste toutefois une évocation poignante et incarnée de l’exode.

Année : 2021

Avec : Adjetey Anang, Christiane Paul, Emmanuel Affadzi, Eugene Boateng, Helgi Andreas, Henning Peker, Ibrahima Sanogo, Jerry Kwarteng, Lydia Forson, Martin Stange, Prince Kuhlmann, Thelma Buabeng

Les Phénomènes

Netflix : 2 septembre 2020

Informée par un mystérieux vagabond, une jeune employée de fast-food se découvre des super-pouvoirs... et met au jour une conspiration écœurante.

De : Felix Binder

Avec : Cornelia Gröschel, Tim Oliver Schultz, Wotan Wilke Möhring, Nina Kunzendorf, Frederic Linkemann, Finnlay Berger, Gisa Flake, Ralph Herforth, Thelma Buabeng

Dora ou les névroses sexuelles de nos parents

Cinéma : 7 juin 2017

Année : 2015

De : Stina Werenfels

Avec : Victoria Schulz, Lars Eidinger, Jenny Schily, Urs Jucker, Inga Busch, Thelma Buabeng, Renato Schuch, Sebastian Urbanski, Nele Winkler, Steffen Höld, Karina Fallenstein, Knut Berger, Hildegard Schroedter, Teresa Harder

Les femmes de sa vie

Télévision : 3 février 2017 à 13:45-15:45 sur M6

téléfilm sentimental

Edgar a un système rodé pour mener une vie amoureuse qu'il juge parfaite : ses conquêtes sont toutes des hôtesses de l'air, qu'il voit alternativement sans jamais s'engager. Ses certitudes sont chamboulées le jour où il retrouve par hasard Hannah, son amour de jeunesse qui vit juste en face de chez lui. Hannah retombe elle aussi immédiatement sous son charme, mais sa vie sentimentale n'est pas simple non plus...

Année : 2016

De : Holger Haase

Avec : Tom Beck, Friederike Kempter, August Wittgenstein, Christiane Seidel, Axel Stein, Louis Held, Lily Joan Gutzeit, Thelma Buabeng