Roland Monod : passages TV et derniers films au cinéma sur Evernext

Antérieurement en 2022

Un condamné à mort s'est échappé

Télévision : 9 août 2022 à 13:35-15:35 sur Arte

film de guerre

En 1943, après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, où son exécution doit avoir lieu. Le lieutenant organise patiemment son évasion. Il entreprend de démonter la porte de sa cellule au moyen d'une petite cuillère... - Critique : Film de Robert Bresson (France, 1956). Scénario : R. Bresson. Image : Léonce-Henri Burel. Musique : Mozart. 95 mn. NB. Avec François Leterrier : Fontaine. Charles Le Clainche : Jost. Maurice Beerblock : Blanchet. Roland Monod : le pasteur.Genre : très grande évasion.La rigueur du cinéma de Bresson, devenue vaguement synonyme de sécheresse, est souvent jugée élitiste. Mais Un condamné à mort s'est échappé fut un grand succès public, et c'est bien l'un des films les plus prenants et les plus bouleversants qui soient. Bresson s'y inspire du témoignage du commandant André Devigny paru dans Le Figaro littéraire, en 1954. Alors jeune lieutenant, arrêté par la Gestapo, Devigny avait été condamné à mort.« Cette histoire est véritable. Je la donne comme elle est, sans ornements », avertit Bresson en ouverture. L'univers de la prison, facilement pittoresque au cinéma, est représenté, ici, avec un dépouillement qui en accentue la pesanteur tragique. Mais chaque geste du jeune lieutenant Fontaine pour lutter contre ces murs n'en a que plus de grandeur. Patiemment, le condamné met au point son évasion et construit les instruments (crochets, cordes) de sa liberté. Cette description très concrète et fascinante recrée un véritable suspense que le titre aurait pu empêcher. Mais Bresson montre aussi la résistance de l'esprit humain, les forces d'un mystère qui s'appelle peut-être la foi, comme le suggère le sous-titre qu'il a donné au film, une phrase du Christ à Nicodème : « Le vent souffle où il veut. » L'ampleur donnée à cette histoire est en tout cas magnifique.

Année : 1956

De : Robert Bresson

Avec : Charles Le Clainche, César Gattegno, François Leterrier, Jacques Ertaud, Jacques Oerlemans, Jean-Paul Delhumeau, Jean-Philippe Delamarre, Klaus Detlef Grevenhorst, Maurice Beerblock, Roger Planchon, Roger Treherne, Roland Monod

Antérieurement en 2022

Un condamné à mort s'est échappé

Télévision : 25 juillet 2022 à 20:50-22:30 sur Arte

film de guerre

En 1943, après un acte de sabotage, le lieutenant Fontaine est capturé par la Gestapo et condamné à mort. Il est conduit au fort de Montluc, où son exécution doit avoir lieu. Le lieutenant organise patiemment son évasion. Il entreprend de démonter la porte de sa cellule au moyen d'une petite cuillère... - Critique : Un condamné à mort s'est échappé, de Robert Bresson, 1 DVD Gaumont.

Année : 1956

Avec : Charles Le Clainche, César Gattegno, François Leterrier, Jacques Ertaud, Jacques Oerlemans, Jean-Paul Delhumeau, Jean-Philippe Delamarre, Klaus Detlef Grevenhorst, Maurice Beerblock, Roger Planchon, Roger Treherne, Roland Monod

Antérieurement en 2022

Pour cent briques t'as plus rien

Télévision : 13 février 2022 à 21:05-22:45 sur C8

film : comédie

Sam et Paul, deux amis chômeurs, sont au bout du rouleau. Leurs derniers et maigres biens sont saisis sous leurs yeux. Une seule solution s'offre à eux : le grand banditisme. Les néophytes s'entraînent, repèrent une banque alléchante, répètent leur rôle et, un beau jour, font irruption dans la succursale. La police ne tarde pas à les cerner et leur maladresse émeut l'une de leurs otages, Nicole, qu'une longue expérience a aguerrie et qui se met à leur souffler de précieux conseils. Sam et Paul finissent par sympathiser avec tous les employés et même avec le commissaire Bouvard, pourtant chargé de les arrêter. L'idée d'une combinaison inédite mais fructueuse germe dans l'esprit de tous... - Critique : Deux chômeurs gentils, démoralisés et malhabiles, décident de sortir de leur condition minable en essayant d'attaquer une banque. Dans l'esprit des comédies de café-théâtre, Didier Kaminka avait écrit une pièce amusante et joliment dialoguée. Son passage à l'écran n'est ni moins amusant ni moins bien dialogué, et l'interprétation ajoute au plaisir, superficiel mais réel, que l'on éprouve devant ces ringards de la cambriole, tout décontenancés au moment du passage à l'acte. En utilisant des thèmes - toujours à l'ordre du jour -, sérieux et graves, comme le chômage, la délinquance, la violence, le cinéaste ne cherche pas à atteindre la dimension satirique, dénonciatrice ou protestataire : il s'amuse. Nous aussi.

Année : 1982

De : Edouard Molinaro

Avec : Alain Chevallier, Annick Blancheteau, Anémone, Catherine Belkhodja, Catherine Gautier, Daniel Auteuil, Darry Cowl, Dominique Lablanche, Elisa Servier, Eric Legrand, Fernand Berset, François Perrot, Fugain Stéphanie, Garcin Bruno, Georges Géret, Gérard Jugnot, Henri Attal, Jack Berard, Jean Cherlian, Jean-Claude De, Jean-Marie Arnoux, Jean-Pierre Castaldi, Koenigsberg Daniel, Mergault Isabelle, Michel Chalmeau, Pascal Ternisien, Paul Barge, Pierre Aknine, Robert Lestourneaud, Roland Monod