Mathieu Oullion : passages TV

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Antérieurement en 2023
 

10 jours sans maman

Télévision : 9 juillet 2023 à 22:25-00:20 sur W9

film : comédie

Tout va bien dans la vie professionnelle d'Antoine. DRH dans une grande enseigne de bricolage, il est apprécié de sa hiérarchie et est sur le point d'être promu en tant que directeur général de l'entreprise. De son côté, Isabelle, sa femme, est au bord du burn-out. Alors qu'elle gère tout au sein du foyer familial, elle décide de s'accorder du temps et part quelques jours en congés. C'est au tour d'Antoine, dépité, de prendre soin de sa turbulente et nombreuse progéniture. Ses enfants ne vont pas lui faciliter la tâche et Antoine est vite dépassé... - Critique : Antoine, DRH d’une enseigne de bricolage, pense tant à son boulot et à ne pas se faire piquer sa promotion par un jeune loup arrogant qu’il se repose entièrement sur son épouse pour s’occuper de la maison et, surtout, de leurs quatre enfants. Réalisant soudain que tout le monde trouve normal qu’elle se dévoue corps et âme, cette femme parfaite décide de s’octroyer dix jours de vacances : à Antoine de se débrouiller sans elle. Désordre, désastres, et révélation tardive d’amour paternel en perspective… Franchement, on ne sait plus quoi écrire sur ces comédies familiales dont la mécanique, à la vieille huile, corrompt les éventuelles bonnes intentions. Elles se reposent tant sur leurs acteurs principaux qu’elles en oublient ce petit truc qui se nomme… la mise en scène. Aidé par la présence, toujours lumineuse, d’Aure Atika, le tout début croque quelques situations réussies : petit déjeuner Ricoré, préados chamailleurs, benjamin dans son monde virtuel et bébé dont seule maman comprend le babillage. Et, surtout, ce barbecue avec famille et copains où chaque regard d’Aure Atika exprime, subtilement, la montée de l’humiliation. Puis Aure, donc, laisse la place à Franck Dubosc, plutôt sobre en père débordé, ignorant des tâches domestiques et de la vie de ses lardons. En découlent une ou deux séquences de comique catastrophe qui évoquent de loin la noirceur bienvenue de Papa ou maman. Et, côté boulot, quelques jolies exaspérations face à Alexis Michalik, le brillant dramaturge qui s’amuse, ouvertement, à composer un personnage de bouffon beau gosse à claquer. Hélas, une vague histoire de nounou licenciée et, évidemment, la prise de conscience paternelle – que vaut un job par rapport à la chair de ma chair ? – amollissent l’ensemble, musique doucereuse à l’appui, sans compter certains monologues face caméra, superfétatoires, de Franck Dubosc. Première question : même si l’on sait que le machisme est loin d’avoir disparu et que tous les paternels ne sont pas des « nouveaux pères », peut-on encore bâtir un scénario entier sur le fait qu’un homme ne sache pas faire une machine ou soit contraint de chercher des infos sur Internet quand sa fille a ses règles ? Deuxième question : quand Franck Dubosc choisira-t-il des films à sa hauteur (à laquelle on continue de croire), quitte à bifurquer vers des farces vraiment grinçantes ? Il se couperait de ce qu’il estime être son public ? Il en gagnerait un autre. Lui-même, en écrivant et réalisant, il y a deux ans, Tout le monde debout, s’offrait un bien meilleur film que ces 10 Jours sans… risque.

Année : 2020

Avec : Alexis Michalik, Alice David, Aure Atika, Daniel Martin, Franck Dubosc, Gaëlle Jeantet, Helena Noguerra, Joulin Swan, Karina Marimon, Laurent Bateau, Marc Bodnar, Mathieu Oullion

Antérieurement en 2023
 

10 jours sans maman

Télévision : 4 juillet 2023 à 21:05-22:55 sur W9

film : comédie

Tout va bien dans la vie professionnelle d'Antoine. DRH dans une grande enseigne de bricolage, il est apprécié de sa hiérarchie et est sur le point d'être promu en tant que directeur général de l'entreprise. De son côté, Isabelle, sa femme, est au bord du burn-out. Alors qu'elle gère tout au sein du foyer familial, elle décide de s'accorder du temps et part quelques jours en congés. C'est au tour d'Antoine, dépité, de prendre soin de sa turbulente et nombreuse progéniture. Ses enfants ne vont pas lui faciliter la tâche et Antoine est vite dépassé... - Critique : Antoine, DRH d’une enseigne de bricolage, pense tant à son boulot et à ne pas se faire piquer sa promotion par un jeune loup arrogant qu’il se repose entièrement sur son épouse pour s’occuper de la maison et, surtout, de leurs quatre enfants. Réalisant soudain que tout le monde trouve normal qu’elle se dévoue corps et âme, cette femme parfaite décide de s’octroyer dix jours de vacances : à Antoine de se débrouiller sans elle. Désordre, désastres, et révélation tardive d’amour paternel en perspective… Franchement, on ne sait plus quoi écrire sur ces comédies familiales dont la mécanique, à la vieille huile, corrompt les éventuelles bonnes intentions. Elles se reposent tant sur leurs acteurs principaux qu’elles en oublient ce petit truc qui se nomme… la mise en scène. Aidé par la présence, toujours lumineuse, d’Aure Atika, le tout début croque quelques situations réussies : petit déjeuner Ricoré, préados chamailleurs, benjamin dans son monde virtuel et bébé dont seule maman comprend le babillage. Et, surtout, ce barbecue avec famille et copains où chaque regard d’Aure Atika exprime, subtilement, la montée de l’humiliation. Puis Aure, donc, laisse la place à Franck Dubosc, plutôt sobre en père débordé, ignorant des tâches domestiques et de la vie de ses lardons. En découlent une ou deux séquences de comique catastrophe qui évoquent de loin la noirceur bienvenue de Papa ou maman. Et, côté boulot, quelques jolies exaspérations face à Alexis Michalik, le brillant dramaturge qui s’amuse, ouvertement, à composer un personnage de bouffon beau gosse à claquer. Hélas, une vague histoire de nounou licenciée et, évidemment, la prise de conscience paternelle – que vaut un job par rapport à la chair de ma chair ? – amollissent l’ensemble, musique doucereuse à l’appui, sans compter certains monologues face caméra, superfétatoires, de Franck Dubosc. Première question : même si l’on sait que le machisme est loin d’avoir disparu et que tous les paternels ne sont pas des « nouveaux pères », peut-on encore bâtir un scénario entier sur le fait qu’un homme ne sache pas faire une machine ou soit contraint de chercher des infos sur Internet quand sa fille a ses règles ? Deuxième question : quand Franck Dubosc choisira-t-il des films à sa hauteur (à laquelle on continue de croire), quitte à bifurquer vers des farces vraiment grinçantes ? Il se couperait de ce qu’il estime être son public ? Il en gagnerait un autre. Lui-même, en écrivant et réalisant, il y a deux ans, Tout le monde debout, s’offrait un bien meilleur film que ces 10 Jours sans… risque.

Année : 2020

Avec : Alexis Michalik, Alice David, Aure Atika, Daniel Martin, Franck Dubosc, Gaëlle Jeantet, Helena Noguerra, Joulin Swan, Karina Marimon, Laurent Bateau, Marc Bodnar, Mathieu Oullion

Antérieurement en 2023
 

10 jours sans maman

Télévision : 7 avril 2023 à 21:10-22:55 sur M6

film : comédie

Tout va bien dans la vie professionnelle d'Antoine. DRH dans une grande enseigne de bricolage, il est apprécié de sa hiérarchie et est sur le point d'être promu en tant que directeur général de l'entreprise. De son côté, Isabelle, sa femme, est au bord du burn-out. Alors qu'elle gère tout au sein du foyer familial, elle décide de s'accorder du temps et part quelques jours en congés. C'est au tour d'Antoine, dépité, de prendre soin de sa turbulente et nombreuse progéniture. Ses enfants ne vont pas lui faciliter la tâche et Antoine est vite dépassé... - Critique : Antoine, DRH d’une enseigne de bricolage, pense tant à son boulot et à ne pas se faire piquer sa promotion par un jeune loup arrogant qu’il se repose entièrement sur son épouse pour s’occuper de la maison et, surtout, de leurs quatre enfants. Réalisant soudain que tout le monde trouve normal qu’elle se dévoue corps et âme, cette femme parfaite décide de s’octroyer dix jours de vacances : à Antoine de se débrouiller sans elle. Désordre, désastres, et révélation tardive d’amour paternel en perspective… Franchement, on ne sait plus quoi écrire sur ces comédies familiales dont la mécanique, à la vieille huile, corrompt les éventuelles bonnes intentions. Elles se reposent tant sur leurs acteurs principaux qu’elles en oublient ce petit truc qui se nomme… la mise en scène. Aidé par la présence, toujours lumineuse, d’Aure Atika, le tout début croque quelques situations réussies : petit déjeuner Ricoré, préados chamailleurs, benjamin dans son monde virtuel et bébé dont seule maman comprend le babillage. Et, surtout, ce barbecue avec famille et copains où chaque regard d’Aure Atika exprime, subtilement, la montée de l’humiliation. Puis Aure, donc, laisse la place à Franck Dubosc, plutôt sobre en père débordé, ignorant des tâches domestiques et de la vie de ses lardons. En découlent une ou deux séquences de comique catastrophe qui évoquent de loin la noirceur bienvenue de Papa ou maman. Et, côté boulot, quelques jolies exaspérations face à Alexis Michalik, le brillant dramaturge qui s’amuse, ouvertement, à composer un personnage de bouffon beau gosse à claquer. Hélas, une vague histoire de nounou licenciée et, évidemment, la prise de conscience paternelle – que vaut un job par rapport à la chair de ma chair ? – amollissent l’ensemble, musique doucereuse à l’appui, sans compter certains monologues face caméra, superfétatoires, de Franck Dubosc. Première question : même si l’on sait que le machisme est loin d’avoir disparu et que tous les paternels ne sont pas des « nouveaux pères », peut-on encore bâtir un scénario entier sur le fait qu’un homme ne sache pas faire une machine ou soit contraint de chercher des infos sur Internet quand sa fille a ses règles ? Deuxième question : quand Franck Dubosc choisira-t-il des films à sa hauteur (à laquelle on continue de croire), quitte à bifurquer vers des farces vraiment grinçantes ? Il se couperait de ce qu’il estime être son public ? Il en gagnerait un autre. Lui-même, en écrivant et réalisant, il y a deux ans, Tout le monde debout, s’offrait un bien meilleur film que ces 10 Jours sans… risque.

Année : 2020

Avec : Alexis Michalik, Alice David, Aure Atika, Daniel Martin, Franck Dubosc, Gaëlle Jeantet, Helena Noguerra, Joulin Swan, Karina Marimon, Laurent Bateau, Marc Bodnar, Mathieu Oullion

Antérieurement en 2018
 

Demain tout commence

Télévision : 23 mai 2018 à 16:10-18:04 sur Canal +

film : comédie dramatique

Installé au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu'il aime, Samuel travaille sans trop se fatiguer. Jusqu'à ce qu'une de ses anciennes conquêtes lui annonce qu'il est père d'une petite Gloria âgée de 8 mois. La jeune femme part en lui laissant l'enfant. Incapable de s'occuper d'un nourisson, Samuel se précipite à Londres pour tenter de retrouver la jeune femme, sans succès. Huit ans plus tard, Samuel et Gloria ont fait leur vie dans la capitale britannique et sont devenus inséparables. Pour qu'elle ne soit pas triste, Samuel envoie des e-mails à sa fille en se faisant passer pour sa mère. C'est alors que celle-ci réapparaît dans leur vie... Critique : Parti « faire un break » en famille aux Etats-Unis après le succès d'Intouchables (2011), et rejetant énergiquement tout soupçon d'exil fiscal, Omar Sy semble avoir pourtant pris goût au soleil californien. Il se contente depuis de seconds rôles bien fades dans des blockbusters hollywoodiens (X-Men : Days of Future Past, Jurassic World, Inferno) et de premiers rôles bien lisses dans des comédies françaises politiquement correctes (Samba, Chocolat). Demain tout commence, le deuxième long métrage de Hugo Gélin (fils et petit-fils de) appartient assurément à la seconde catégorie. Omar Sy est donc Samuel, jeune célibataire qui vit sur ce qui pourrait être la Côte d'Azur. Il passe ses journées à promener de riches touristes sur le hors bord de sa patronne (Clémentine Célarié, charmante) et ses nuits à organiser des soirées sur la plage. Son charisme, son sourire, sa nonchalance, font des ravages auprès des jeunes et jolies vacancières, qui se réveillent souvent dans la cabine de son bateau. Un matin, l'une de ses conquêtes éphémères (Clémence Poésy, charmante) lui dépose un bébé de trois mois dans les bras - le leur - avant de prendre la fuite pour l'Angleterre. Pris au dépourvu, l'hédoniste part avec son encombrant colis à la recherche de la mère démissionnaire. Et comme on n'est pas chez Ken Loach mais dans une comédie grand-public, le papa s'en sort super bien à Londres, où il tombe par hasard sur un compatriote gay et producteur (Antoine Bertrand, charmant) qui l'héberge et lui trouve dans la minute un boulot de cascadeur. Le feelgood movie plutôt inoffensif, mais un brin exaspérant dans son optimisme forcé et sa boboïtude hors sol, se transforme au bout d'une heure environ en mélodrame, à mesure que les contingences de la vie (cette chienne) viennent frapper à la porte du loft du papa gâteau et de sa gamine de 8 ans (Gloria Colston, charmante indeed). On ne vous révèlera pas la demi douzaine de bonnes et mauvaises nouvelles qui font basculer la comédie dans la guimauve tire-larmes mais sachez que la morale sera sauve et que c'est vraiment-trop-dur-d'être-parent-mais-on-fait-de-notre-mieux. Calibré pour faire rire puis pleurer de 7 à 99 ans, Demain tout commence n'a pas vraiment de gros défauts sinon sa fadeur d'ensemble. A l'image des dialogues qui ne font pas mouche mais simplement moucheron. A part un personnage de réalisateur hystérique ultra caricatural, les acteurs n'en font jamais trop. Ils sont sur une partition médiocre qu'ils jouent sans emphase. Et Omar Sy (charmant) sourit toujours aussi bien. Il serait juste temps qu'il apprenne à choisir des rôles moins consensuels. Quand on est la personnalité préférée des Français, on peut se permettre de cliver.

Année : 2016

Avec : Omar Sy, Clémence Poésy, Antoine Bertrand, Ashley Walters, Gloria Colston, Clémentine Célarié, Anna Cottis, Raphael von Blumenthal, Emmanuelle Duplay, Nicolas Massart, Hugo Gélin, Rob Simonsen, Mathieu Oullion, Hugo Gélin, Jean-André Yerlès, Eugenio Derbez, Guillermo Rios, Leticia López Margalli

Antérieurement en 2018
 

Gangsterdam

Télévision : 1er mai 2018 à 23:10-00:50 sur Canal +

film : comédie

Kev Adams revient dans une comédie potache avec scènes d’action. Il faut sans doute être un préado (ou l’être resté) pour apprécier les gags volontiers misogynes et homophobes de cette farce policière, dont l’acmé dramatique repose sur… un pet. Critique : Kev Adams, l'idole des 6-13 ans, revient en tête d'affiche d'une comédie potache avec scènes d'action sur fond de trafic de drogue. Il faut sans doute être un préado (ou l'être resté) pour apprécier les gags misogynes et homophobes de cette farce policière, dont l'acmé dramatique repose sur... l'émission d'un pet. — Samuel Douhaire

Année : 2017

Avec : Kev Adams, Manon Azem, Côme Levin, Mona Walravens, Patrick Timsit, Manu Payet, Romain Levy, Rémy Four, Mathieu Oullion, Romain Levy, Julien War, Rob, Jean-Philippe Moreaux, Léo Hinstin

Antérieurement en 2018
 

Gangsterdam

Télévision : 1er mai 2018 à 23:10-00:45 sur Canal +

film : comédie

Kev Adams revient dans une comédie potache avec scènes d’action. Il faut sans doute être un préado (ou l’être resté) pour apprécier les gags volontiers misogynes et homophobes de cette farce policière, dont l’acmé dramatique repose sur… un pet. Critique : Kev Adams, l'idole des 6-13 ans, revient en tête d'affiche d'une comédie potache avec scènes d'action sur fond de trafic de drogue. Il faut sans doute être un préado (ou l'être resté) pour apprécier les gags misogynes et homophobes de cette farce policière, dont l'acmé dramatique repose sur... l'émission d'un pet. — Samuel Douhaire

Année : 2017

Avec : Kev Adams, Manon Azem, Côme Levin, Mona Walravens, Patrick Timsit, Manu Payet, Romain Levy, Rémy Four, Mathieu Oullion, Romain Levy, Julien War, Rob, Jean-Philippe Moreaux, Léo Hinstin

Antérieurement en 2018
 

Demain tout commence

Télévision : 1er mai 2018 à 10:10-12:05 sur Canal +

film : comédie dramatique

Installé au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu'il aime, Samuel travaille sans trop se fatiguer. Jusqu'à ce qu'une de ses anciennes conquêtes lui annonce qu'il est père d'une petite Gloria âgée de 8 mois. La jeune femme part en lui laissant l'enfant. Incapable de s'occuper d'un nourisson, Samuel se précipite à Londres pour tenter de retrouver la jeune femme, sans succès. Huit ans plus tard, Samuel et Gloria ont fait leur vie dans la capitale britannique et sont devenus inséparables. Pour qu'elle ne soit pas triste, Samuel envoie des e-mails à sa fille en se faisant passer pour sa mère. C'est alors que celle-ci réapparaît dans leur vie... Critique : Parti « faire un break » en famille aux Etats-Unis après le succès d'Intouchables (2011), et rejetant énergiquement tout soupçon d'exil fiscal, Omar Sy semble avoir pourtant pris goût au soleil californien. Il se contente depuis de seconds rôles bien fades dans des blockbusters hollywoodiens (X-Men : Days of Future Past, Jurassic World, Inferno) et de premiers rôles bien lisses dans des comédies françaises politiquement correctes (Samba, Chocolat). Demain tout commence, le deuxième long métrage de Hugo Gélin (fils et petit-fils de) appartient assurément à la seconde catégorie. Omar Sy est donc Samuel, jeune célibataire qui vit sur ce qui pourrait être la Côte d'Azur. Il passe ses journées à promener de riches touristes sur le hors bord de sa patronne (Clémentine Célarié, charmante) et ses nuits à organiser des soirées sur la plage. Son charisme, son sourire, sa nonchalance, font des ravages auprès des jeunes et jolies vacancières, qui se réveillent souvent dans la cabine de son bateau. Un matin, l'une de ses conquêtes éphémères (Clémence Poésy, charmante) lui dépose un bébé de trois mois dans les bras - le leur - avant de prendre la fuite pour l'Angleterre. Pris au dépourvu, l'hédoniste part avec son encombrant colis à la recherche de la mère démissionnaire. Et comme on n'est pas chez Ken Loach mais dans une comédie grand-public, le papa s'en sort super bien à Londres, où il tombe par hasard sur un compatriote gay et producteur (Antoine Bertrand, charmant) qui l'héberge et lui trouve dans la minute un boulot de cascadeur. Le feelgood movie plutôt inoffensif, mais un brin exaspérant dans son optimisme forcé et sa boboïtude hors sol, se transforme au bout d'une heure environ en mélodrame, à mesure que les contingences de la vie (cette chienne) viennent frapper à la porte du loft du papa gâteau et de sa gamine de 8 ans (Gloria Colston, charmante indeed). On ne vous révèlera pas la demi douzaine de bonnes et mauvaises nouvelles qui font basculer la comédie dans la guimauve tire-larmes mais sachez que la morale sera sauve et que c'est vraiment-trop-dur-d'être-parent-mais-on-fait-de-notre-mieux. Calibré pour faire rire puis pleurer de 7 à 99 ans, Demain tout commence n'a pas vraiment de gros défauts sinon sa fadeur d'ensemble. A l'image des dialogues qui ne font pas mouche mais simplement moucheron. A part un personnage de réalisateur hystérique ultra caricatural, les acteurs n'en font jamais trop. Ils sont sur une partition médiocre qu'ils jouent sans emphase. Et Omar Sy (charmant) sourit toujours aussi bien. Il serait juste temps qu'il apprenne à choisir des rôles moins consensuels. Quand on est la personnalité préférée des Français, on peut se permettre de cliver.

Année : 2016

Avec : Omar Sy, Clémence Poésy, Antoine Bertrand, Ashley Walters, Gloria Colston, Clémentine Célarié, Anna Cottis, Raphael von Blumenthal, Emmanuelle Duplay, Nicolas Massart, Hugo Gélin, Rob Simonsen, Mathieu Oullion, Hugo Gélin, Jean-André Yerlès, Eugenio Derbez, Guillermo Rios, Leticia López Margalli

Antérieurement en 2018
 

Demain tout commence

Télévision : 1er mai 2018 à 10:10-12:00 sur Canal +

film : comédie dramatique

Installé au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu'il aime, Samuel travaille sans trop se fatiguer. Jusqu'à ce qu'une de ses anciennes conquêtes lui annonce qu'il est père d'une petite Gloria âgée de 8 mois. La jeune femme part en lui laissant l'enfant. Incapable de s'occuper d'un nourisson, Samuel se précipite à Londres pour tenter de retrouver la jeune femme, sans succès. Huit ans plus tard, Samuel et Gloria ont fait leur vie dans la capitale britannique et sont devenus inséparables. Pour qu'elle ne soit pas triste, Samuel envoie des e-mails à sa fille en se faisant passer pour sa mère. C'est alors que celle-ci réapparaît dans leur vie... Critique : Parti « faire un break » en famille aux Etats-Unis après le succès d'Intouchables (2011), et rejetant énergiquement tout soupçon d'exil fiscal, Omar Sy semble avoir pourtant pris goût au soleil californien. Il se contente depuis de seconds rôles bien fades dans des blockbusters hollywoodiens (X-Men : Days of Future Past, Jurassic World, Inferno) et de premiers rôles bien lisses dans des comédies françaises politiquement correctes (Samba, Chocolat). Demain tout commence, le deuxième long métrage de Hugo Gélin (fils et petit-fils de) appartient assurément à la seconde catégorie. Omar Sy est donc Samuel, jeune célibataire qui vit sur ce qui pourrait être la Côte d'Azur. Il passe ses journées à promener de riches touristes sur le hors bord de sa patronne (Clémentine Célarié, charmante) et ses nuits à organiser des soirées sur la plage. Son charisme, son sourire, sa nonchalance, font des ravages auprès des jeunes et jolies vacancières, qui se réveillent souvent dans la cabine de son bateau. Un matin, l'une de ses conquêtes éphémères (Clémence Poésy, charmante) lui dépose un bébé de trois mois dans les bras - le leur - avant de prendre la fuite pour l'Angleterre. Pris au dépourvu, l'hédoniste part avec son encombrant colis à la recherche de la mère démissionnaire. Et comme on n'est pas chez Ken Loach mais dans une comédie grand-public, le papa s'en sort super bien à Londres, où il tombe par hasard sur un compatriote gay et producteur (Antoine Bertrand, charmant) qui l'héberge et lui trouve dans la minute un boulot de cascadeur. Le feelgood movie plutôt inoffensif, mais un brin exaspérant dans son optimisme forcé et sa boboïtude hors sol, se transforme au bout d'une heure environ en mélodrame, à mesure que les contingences de la vie (cette chienne) viennent frapper à la porte du loft du papa gâteau et de sa gamine de 8 ans (Gloria Colston, charmante indeed). On ne vous révèlera pas la demi douzaine de bonnes et mauvaises nouvelles qui font basculer la comédie dans la guimauve tire-larmes mais sachez que la morale sera sauve et que c'est vraiment-trop-dur-d'être-parent-mais-on-fait-de-notre-mieux. Calibré pour faire rire puis pleurer de 7 à 99 ans, Demain tout commence n'a pas vraiment de gros défauts sinon sa fadeur d'ensemble. A l'image des dialogues qui ne font pas mouche mais simplement moucheron. A part un personnage de réalisateur hystérique ultra caricatural, les acteurs n'en font jamais trop. Ils sont sur une partition médiocre qu'ils jouent sans emphase. Et Omar Sy (charmant) sourit toujours aussi bien. Il serait juste temps qu'il apprenne à choisir des rôles moins consensuels. Quand on est la personnalité préférée des Français, on peut se permettre de cliver.

Année : 2016

Avec : Omar Sy, Clémence Poésy, Antoine Bertrand, Ashley Walters, Gloria Colston, Clémentine Célarié, Anna Cottis, Raphael von Blumenthal, Emmanuelle Duplay, Nicolas Massart, Hugo Gélin, Rob Simonsen, Mathieu Oullion, Hugo Gélin, Jean-André Yerlès, Eugenio Derbez, Guillermo Rios, Leticia López Margalli