Luciano Tovoli : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

La femme du dimanche

Télévision : 4 juin 2018 à 00:25-02:15 sur France 3

film : drame

Garrone, un riche architecte turinois, a été retrouvé mort chez lui, assommé par un lourd phallus en pierre. C'est l'inspecteur Santamaria qui est chargé de l'enquête. Cet homme, originaire d'une famille modeste du Sud de l'Italie, navigue avec difficulté dans la haute bourgeoisie de Turin. Les suspects sont nombreux : Anna-Carla Dosio, la veuve désoeuvrée d'un industriel, oisive et séduisante, Massimo Campi, un ami homosexuel de Garrone et Lello Riviera, son amant, un petit fonctionnaire. Tous sont tour à tour soumis aux questions pertinentes de Santamaria. L'assassinat de Riviera, qui menait sa propre enquête, brouille les pistes... Critique : Luigi Comencini a tiré d'un roman policier de Fruttero et Lucentini un film un peu distancié mais non dénué de d'attraits psychologiques et sociologiques.

Année : 1975

Avec : Luigi Comencini, Marcello Mastroianni, Jacqueline Bisset, Jean-Louis Trintignant, Aldo Reggiani, Lina Volonghi, Maria Teresa Albani, Claudio Gora, Pino Caruso, Ennio Morricone, Agenore Incrocci, Furio Scarpelli, Carlo Fruttero, Franco Lucentini, Luciano Tovoli

Antérieurement en 2018
 

Amnesia

Télévision : 30 mai 2018 à 01:30-03:00 sur Arte

film : drame

une Allemande refuse les atrocités commises jadis. Un jeune homme lui révèle l'indulgence… Marthe Keller illumine ce film généreux, mais un peu maladroit. Critique : | Genre : le passé retrouvé. Quelques mois auparavant, le mur de Berlin est tombé. Mais rien n'a changé pour Martha, ex-violoncelliste allemande, exilée sur les hauteurs d'Ibiza depuis des années : elle reste à l'écart du bruit et du monde. Murée en elle-même. A l'abri de tout, y compris du pardon. Les autres ont oublié, pas elle : Martha refuse toujours de parler sa langue maternelle, de boire un verre de riesling ou de monter dans la Volkswagen de son nouveau voisin, jeune, avenant, musicien, mais allemand. « Cette voiture est le triomphe posthume de Hitler », proclame-t-elle... Lumineuse et belle, Marthe Keller adoucit son personnage en rendant poignant son cheminement vers l'indulgence. Son affrontement avec la mère du jeune homme sur l'hypocrisie de la bonne conscience et la lâcheté de l'oubli est court, intense et beau. Bien plus que l'artificielle et interminable confession d'un Bruno Ganz peu à l'aise dans son rôle, et presque larmoyant. On aime l'idée, hitchcockienne, de Barbet Schroeder d'introduire avec lenteur le ver dans le fruit, de faire sourdre la noirceur du passé dans des lieux paisibles, que la lumière de Luciano Tovoli rend encore plus somptueux. En revanche, sa tentative d'effacer les tourments du monde par la musique tourne court : voir dans le club Amnesia des fêtards hurler de plaisir devant l'union improbable du violoncelle de Marthe Keller avec les sons électro du jeune Allemand provoque le fou rire. — Pierre Murat

Année : 2015

Avec : Barbet Schroeder, Marthe Keller, Max Riemelt, Corinna Kirchhoff, Bruno Ganz, Fermí Reixach, Marie Leuenberger, Fèlix Pons, Florentín Groll, Lucien Nicolet, Emilie Bickerton, Peter F Steinbach, Susan Hoffman, Barbet Schroeder

Antérieurement en 2018
 

Les fausses confidences

Télévision : 30 mai 2018 à 00:25-01:50 sur France 3

téléfilm sentimental

Dorante, jeune homme désargenté, se fait recruter comme secrétaire chez Araminte, comédienne célèbre qu'il aime en secret et qu'il espère conquérir avec l'aide de Dubois, son ancien domestique, déjà dans la place. Mais son oncle, monsieur Rémy, le destine à Marton, l'assistante d'Araminte... Critique : Introduit par le sarcastique domestique Dubois, l'élégant Dorante investit le palais cossu de l'actrice Araminte. Embauché comme secrétaire, le jeune homme désargenté entend se faire épouser. A la faveur de la machination ourdie par Dubois, qui le voit déjà « en déshabillé dans l'appartement de Madame », la recrue déshéritée plante ses banderilles dans le coeur esseulé. La riche veuve cédera-t-elle aux avances du vénal et véniel dandy ? Virevoltante adaptation de Marivaux, l'ultime réalisation de Luc Bondy, disparu en novembre 2015, a été initiée au printemps de la même année, alors que le metteur en scène reprenait la pièce qu'il avait créée un an plus tôt. Resserrées pour la fiction, les tirades du XVIIIe siècle claquent dans toute leur modernité. Elles rehaussent l'illusion comique qui sourd de la mécanique des passions arrangées. Entre désir impérieux de plaire, respect des usages et artifices d'une manipulation assujettie au pouvoir de l'argent, les héros tergiversent. Maîtresse femme sachant duper, tout en se jouant d'être ­dupée, Isabelle Huppert succombe avec maîtrise à la surprise de l'amour. Lunaire, candide ou cachottier, Louis Garrel campe un Adonis fébrile et ténébreux. Sombre expert ès manigances, Yves Jacques trompe son monde avec une ingénieuse rouerie. Son gros rire impudent scande le dangereux manège des sentiments et l'infernale sarabande des jeux d'influence. — Hélène Rochette

De : Luc Bondy

Avec : Isabelle Huppert, Louis Garrel, Bulle Ogier, Bernard Verley, Yves Jacques, Jean-Pierre Malo, Fred Ulysse, Manon Combes, Luciano Tovoli

Antérieurement en 2018
 

Les fausses confidences

Télévision : 30 mai 2018 à 00:15-01:40 sur France 3

téléfilm sentimental

Dorante, jeune homme désargenté, se fait recruter comme secrétaire chez Araminte, comédienne célèbre qu'il aime en secret et qu'il espère conquérir avec l'aide de Dubois, son ancien domestique, déjà dans la place. Mais son oncle, monsieur Rémy, le destine à Marton, l'assistante d'Araminte... Critique : Introduit par le sarcastique domestique Dubois, l'élégant Dorante investit le palais cossu de l'actrice Araminte. Embauché comme secrétaire, le jeune homme désargenté entend se faire épouser. A la faveur de la machination ourdie par Dubois, qui le voit déjà « en déshabillé dans l'appartement de Madame », la recrue déshéritée plante ses banderilles dans le coeur esseulé. La riche veuve cédera-t-elle aux avances du vénal et véniel dandy ? Virevoltante adaptation de Marivaux, l'ultime réalisation de Luc Bondy, disparu en novembre 2015, a été initiée au printemps de la même année, alors que le metteur en scène reprenait la pièce qu'il avait créée un an plus tôt. Resserrées pour la fiction, les tirades du XVIIIe siècle claquent dans toute leur modernité. Elles rehaussent l'illusion comique qui sourd de la mécanique des passions arrangées. Entre désir impérieux de plaire, respect des usages et artifices d'une manipulation assujettie au pouvoir de l'argent, les héros tergiversent. Maîtresse femme sachant duper, tout en se jouant d'être ­dupée, Isabelle Huppert succombe avec maîtrise à la surprise de l'amour. Lunaire, candide ou cachottier, Louis Garrel campe un Adonis fébrile et ténébreux. Sombre expert ès manigances, Yves Jacques trompe son monde avec une ingénieuse rouerie. Son gros rire impudent scande le dangereux manège des sentiments et l'infernale sarabande des jeux d'influence. — Hélène Rochette

De : Luc Bondy

Avec : Isabelle Huppert, Louis Garrel, Bulle Ogier, Bernard Verley, Yves Jacques, Jean-Pierre Malo, Fred Ulysse, Manon Combes, Luciano Tovoli

Antérieurement en 2018
 

Amnesia

Télévision : 16 mai 2018 à 23:20-00:55 sur Arte

film : drame

une Allemande refuse les atrocités commises jadis. Un jeune homme lui révèle l'indulgence… Marthe Keller illumine ce film généreux, mais un peu maladroit. Critique : | Genre : le passé retrouvé. Quelques mois auparavant, le mur de Berlin est tombé. Mais rien n'a changé pour Martha, ex-violoncelliste allemande, exilée sur les hauteurs d'Ibiza depuis des années : elle reste à l'écart du bruit et du monde. Murée en elle-même. A l'abri de tout, y compris du pardon. Les autres ont oublié, pas elle : Martha refuse toujours de parler sa langue maternelle, de boire un verre de riesling ou de monter dans la Volkswagen de son nouveau voisin, jeune, avenant, musicien, mais allemand. « Cette voiture est le triomphe posthume de Hitler », proclame-t-elle... Lumineuse et belle, Marthe Keller adoucit son personnage en rendant poignant son cheminement vers l'indulgence. Son affrontement avec la mère du jeune homme sur l'hypocrisie de la bonne conscience et la lâcheté de l'oubli est court, intense et beau. Bien plus que l'artificielle et interminable confession d'un Bruno Ganz peu à l'aise dans son rôle, et presque larmoyant. On aime l'idée, hitchcockienne, de Barbet Schroeder d'introduire avec lenteur le ver dans le fruit, de faire sourdre la noirceur du passé dans des lieux paisibles, que la lumière de Luciano Tovoli rend encore plus somptueux. En revanche, sa tentative d'effacer les tourments du monde par la musique tourne court : voir dans le club Amnesia des fêtards hurler de plaisir devant l'union improbable du violoncelle de Marthe Keller avec les sons électro du jeune Allemand provoque le fou rire. — Pierre Murat

Année : 2015

Avec : Marthe Keller, Max Riemelt, Corinna Kirchhoff, Bruno Ganz, Fermí Reixach, Marie Leuenberger, Fèlix Pons, Florentín Groll, Lucien Nicolet, Emilie Bickerton, Peter F Steinbach, Susan Hoffman, Barbet Schroeder, Barbet Schroeder

Antérieurement en 2018
 

Tais-toi

Télévision : 8 mai 2018 à 23:15-01:00 sur TF1 Séries Films

film : comédie policière

Une pincée de L'Emmerdeur plus trois cuillerées du Dîner de cons, ça donne... une comédie fantaisiste plutôt réussie, où Depardieu, génial en crétin maladroit, colle aux basques de Jean Reno, malfrat forcément impassible. Quelques gags vraiment irrésistibles. Critique : | Genre : duo-duel. Francis Veber reste fidèle à ce qui le met en joie depuis toujours : marier la carpe et le lapin. Cette fois, un petit braqueur simple d’esprit nommé Quentin (Depardieu) et un cerveau du grand banditisme, Ruby (Jean Reno). Autrement dit, un âne et un pur-sang, puisque Quentin trouve à Ruby des airs de cheval de course. Pour amener ­Ruby à faire connaissance avec Quentin, Veber s’amuse. Même s’il tire toujours sur les mêmes ficelles — ici, celles de L’Emmerdeur, de La Chèvre, du Dîner de cons —, son plaisir de scénariste est intact. Une sorte de naïveté nouvelle l’accompagne même, qui doit beaucoup au personnage du niais, très enfantin, pas seulement quand il passe ­devant un magasin de jouets. Depardieu s’est laissé porter par ce Quentin gentiment illuminé, qui se réjouit d’avoir trouvé un bon copain. Avec lui, le film prend la voie d’une cocasserie émouvante. Le reste est plus attendu, et quand le scénario se met à vouloir jouer la carte de la comédie d’action, Veber peut difficilement cacher que sa pratique de la mise en scène reste ancrée du côté du théâtre.

Année : 2003

Avec : Gérard Depardieu, Jean Reno, Richard Berry, André Dussollier, Jean-Pierre Malo, Jean-Michel Noirey, Laurent Gamelon, Aurélien Recoing, Marco Prince, Serge Frydman, Dominique André, Luciano Tovoli, Francis Veber, Francis Veber

Antérieurement en 2018
 

Les fugitifs

Télévision : 2 janvier 2018 à 22:20-23:45 sur France 4

film : comédie policière

Bon scénar de Francis Veber + Gérard Depardieu, agacé au grand cœur + Pierre Richard, attachant maladroit + Jean Carmet, véto cinglé = plaisir assuré. Critique : Film de Francis Veber (France, 1986). Image : Luciano Tovoli. Musique : Vladimir Cosma. 100 mn. Avec Gérard Depardieu : Jean. Pierre Richard : Pignon. Anaïs Bret : Jeanne. Jean Carmet : le vétérinaire. Michel Blanc : le docteur Bourdarias. Genre : comédie. Prenez un baroudeur baraqué, choisissez-le suffisamment bourru, et même un tantinet irascible. Ajoutez un hurluberlu gaffeur, sentimental et fragile. Saupoudrez généreusement de poudre hilarante, gags et catastrophes en tout genre. Laissez le tout mariner une heure et demie, et dégustez. De L'Emmerdeur à La Chèvre, en passant par Les Compères, Francis Veber applique toujours la même savoureuse recette comique. Mais il mélange ici Pierre Richard et Gérard Depardieu, ses ingrédients favoris, avec une maestria spéciale. Un comique visuel plus épicé que dans Les Compères (goûtez particulièrement la scène du braquage et celle de la rencontre avec Jean Carmet, vétérinaire à la vue basse), un parfum plus tendre et plus subtil : Pierre Richard, avec son personnage dérisoire échappé d'une chanson réaliste, a rarement été aussi attendrissant. Un régal.

Année : 1986

Antérieurement en 2017
 

Les fugitifs

Télévision : 26 décembre 2017 à 20:55-22:20 sur France 4

film : comédie policière

Bon scénar de Francis Veber + Gérard Depardieu, agacé au grand cœur + Pierre Richard, attachant maladroit + Jean Carmet, véto cinglé = plaisir assuré. Critique : Film de Francis Veber (France, 1986). Image : Luciano Tovoli. Musique : Vladimir Cosma. 100 mn. Avec Gérard Depardieu : Jean. Pierre Richard : Pignon. Anaïs Bret : Jeanne. Jean Carmet : le vétérinaire. Michel Blanc : le docteur Bourdarias. Genre : comédie. Prenez un baroudeur baraqué, choisissez-le suffisamment bourru, et même un tantinet irascible. Ajoutez un hurluberlu gaffeur, sentimental et fragile. Saupoudrez généreusement de poudre hilarante, gags et catastrophes en tout genre. Laissez le tout mariner une heure et demie, et dégustez. De L'Emmerdeur à La Chèvre, en passant par Les Compères, Francis Veber applique toujours la même savoureuse recette comique. Mais il mélange ici Pierre Richard et Gérard Depardieu, ses ingrédients favoris, avec une maestria spéciale. Un comique visuel plus épicé que dans Les Compères (goûtez particulièrement la scène du braquage et celle de la rencontre avec Jean Carmet, vétérinaire à la vue basse), un parfum plus tendre et plus subtil : Pierre Richard, avec son personnage dérisoire échappé d'une chanson réaliste, a rarement été aussi attendrissant. Un régal.

Année : 1986

Antérieurement en 2017
 

Le jaguar

Télévision : 19 novembre 2017 à 22:55-00:50 sur HD1

film d'aventures

Perrin et Campana reprennent du service. A la place du duo Pierre Richard-Gérard Depardieu, voici Bruel et Reno, forcés de cohabiter pour un périple amazonien. Tout ça à cause d'un chaman qui voit en Perrin le sauveur de la forêt ! Disputes et gags dans la jungle, petit message écolo et sauvages sortis d'une BD de Tintin. Pas désagréable after-chèvre. Critique : Film de Francis Veber (France, 1996). Image : Luciano Tovoli. Musique : Vladimir Cosma. 110 mn. Avec Jean Reno : Campana. Patrick Bruel : Perrin. Harrison Lowe : Wanu. Roland Blanche : Moulin. Genre : after-Chèvre. Un chaman d'Amazonie est à Paris pour faire campagne contre la destruction de la forêt tropicale. Au Crillon, il a le coup de foudre pour Perrin, un petit don Juan poursuivi par la Mafia. Perrin accepte une mission providentielle au Brésil, accompagné de Campana, l'organisateur de la tournée du chaman... Revoilà les frères ennemis de La Chèvre forcés à cohabiter le temps d'un voyage exotique. Même canevas, mêmes noms, mais Pierre ­Richard a cédé la place à Patrick Bruel, et Gérard Depardieu à Jean Reno. Francis Veber brode donc sur le même thème que La Chèvre ou Les Compères, mais, ici, la nou­veauté, c'est le troisième comparse. Depuis Un Indien dans la ville, le sauvage d'Amazonie a la cote, surtout s'il se promène en pagne sur les Champs-Elysées. Dès lors, tout roule : échanges aigres-doux et marches forcées dans la jungle. Le message écolo passe en douceur, sur fond de cartes postales luxuriantes. En glissant quelques clins d'oeil à Tintin (Le Temple du Soleil), Veber donne le ton : son film est juste une BD d'aventures sympa. Bernard Génin

Année : 1996

Antérieurement en 2017
 

Le jaguar

Télévision : 12 novembre 2017 à 21:00-22:50 sur HD1

film d'aventures

Perrin et Campana reprennent du service. A la place du duo Pierre Richard-Gérard Depardieu, voici Bruel et Reno, forcés de cohabiter pour un périple amazonien. Tout ça à cause d'un chaman qui voit en Perrin le sauveur de la forêt ! Disputes et gags dans la jungle, petit message écolo et sauvages sortis d'une BD de Tintin. Pas désagréable after-chèvre. Critique : Film de Francis Veber (France, 1996). Image : Luciano Tovoli. Musique : Vladimir Cosma. 110 mn. Avec Jean Reno : Campana. Patrick Bruel : Perrin. Harrison Lowe : Wanu. Roland Blanche : Moulin. Genre : after-Chèvre. Un chaman d'Amazonie est à Paris pour faire campagne contre la destruction de la forêt tropicale. Au Crillon, il a le coup de foudre pour Perrin, un petit don Juan poursuivi par la Mafia. Perrin accepte une mission providentielle au Brésil, accompagné de Campana, l'organisateur de la tournée du chaman... Revoilà les frères ennemis de La Chèvre forcés à cohabiter le temps d'un voyage exotique. Même canevas, mêmes noms, mais Pierre ­Richard a cédé la place à Patrick Bruel, et Gérard Depardieu à Jean Reno. Francis Veber brode donc sur le même thème que La Chèvre ou Les Compères, mais, ici, la nou­veauté, c'est le troisième comparse. Depuis Un Indien dans la ville, le sauvage d'Amazonie a la cote, surtout s'il se promène en pagne sur les Champs-Elysées. Dès lors, tout roule : échanges aigres-doux et marches forcées dans la jungle. Le message écolo passe en douceur, sur fond de cartes postales luxuriantes. En glissant quelques clins d'oeil à Tintin (Le Temple du Soleil), Veber donne le ton : son film est juste une BD d'aventures sympa. Bernard Génin

Année : 1996

Antérieurement en 2017
 

Tais-toi

Télévision : 3 octobre 2017 à 21:00-22:40 sur TMC

film : comédie policière

Une pincée de L'Emmerdeur plus trois cuillerées du Dîner de cons, ça donne... une comédie fantaisiste plutôt réussie, où Depardieu, génial en crétin maladroit, colle aux basques de Jean Reno, malfrat forcément impassible. Quelques gags vraiment irrésistibles. - Critique : Film de Francis Veber (France, 2003). Image : Luciano Tovoli. Musique : Marco Prince. 85 mn. Avec Gérard Depardieu : Quentin. Jean Reno : Ruby. Richard Berry : Vernet. Genre : duo-duel. Francis Veber reste fidèle à ce qui le met en joie depuis toujours : marier la carpe et le lapin. L'attelage impossible réunit cette fois un petit braqueur simple d'esprit nommé Quentin (Depardieu) et un cerveau du grand banditisme, Ruby (Jean Reno). Autrement dit, un âne et un pur-sang, puisque Quentin trouve à Ruby des airs de cheval de course. Pour amener Ruby à faire connaissance avec Quentin, Veber s'amuse beaucoup. Même s'il tire toujours sur les mêmes ficelles - ici, celles de L'Emmerdeur, de La Chèvre, du Dîner de cons -, son plaisir de scénariste est intact. Une sorte de naïveté nouvelle l'accompagne même, qui doit beaucoup au personnage du niais, très enfantin, pas seulement quand il passe devant un magasin de jouets. Depardieu s'est visiblement laissé porter par ce Quentin gentiment illuminé, qui se réjouit d'avoir trouvé un bon copain. Avec lui, le film prend la voie d'une cocasserie émouvante. Le reste est plus attendu, et quand le scénario se met à vouloir jouer la carte de la comédie d'action, Veber peut difficilement cacher que sa pratique de la mise en scène reste ancrée du côté du théâtre. Frédéric Strauss

Année : 2003

De : Francis Veber

Avec : Gérard Depardieu, Jean Reno, Richard Berry, André Dussollier, Jean-Pierre Malo, Jean-Michel Noirey, Laurent Gamelon