Jeremy Secomb : passages TV

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Récemment en juillet
 

Stonehouse

Télévision : 17 juillet à 21:55-22:40 sur Arte

série dramatique

Saison:1 - Episode:2 - Alors que les autorités britanniques et sa famille sont sans nouvelles de lui, John coule des jours heureux en Australie. Les médias s'emparent de l'affaire. Mafia ? Suicide ? Assassinat ? Tous tombent dans le panneau. Le Premier ministre craint les conséquences politiques de cette disparition alors que sa majorité ne tient plus qu'à un fil. De son côté, Barbara, l'épouse de John, découvre avec stupeur les pratiques financières de son mari. Ce dernier, qui séjourne toujours incognito à Melbourne, reçoit une visite impromptue qui va chambouler ses plans. L'étau se resserre autour du député... - Critique : « J’ai trois enfants à l’école privée. » « Oui, comme tout bon socialiste. » Du pays des séries à la vraie vie se font parfois entendre de grinçants échos… Au début des années 1970, en Angleterre, John Stonehouse n’était pas ministre de l’Éducation nationale, simplement de l’Aviation. Le destin rocambolesque de ce député travailliste a inspiré cette minisérie, signée par le journaliste et romancier John Preston, qui navigue de la farce à la mélancolie. Ou le portrait, en trois épisodes, d’un héros dévoré par l’hybris et rattrapé par le ridicule, qui aurait, sans complexe, travaillé comme espion à la solde du pouvoir tchécoslovaque, avant de mettre en scène sa mort fictive et d’organiser sa disparition avec sa maîtresse. L’imbattable sens de la dérision british n’empêche pas d’espérer, en vain, que le récit atteigne une autre dimension, sur le plan politique ou humain, au-delà du constat qu’un mensonge a souvent un fond de vérité… On ne boude toutefois pas son plaisir devant la performance de Matthew Macfadyen, qui ressuscite cet agent double plus OSS 117 que James Bond (si cela était encore nécessaire, la musique aux accents de Panthère rose achève de dissiper toute confusion). Celui-ci prouve qu’il est l’inventeur d’une veine comique rien qu’à lui, où la veulerie le dispute à la rouerie, où la malice est aussi cartoonesque que tragiquement humaine. Une fois encore, après avoir joué l’insaisissable Tom Wambsgans dans Succession, il donne corps à la mollesse morale, de celle qui peut atteindre des sommets de cruauté. Minisérie de John Preston. Réalisation : John S. Baird (1 à 3/3, GB, 2023). 3 × 52 mn. Avec Matthew Macfadyen (John Stonehouse), Keeley Hawes (Barbara Stonehouse), Emer Heatley (Sheila Buckley), Kevin McNally (Harold Wilson).

Année : 2023

Avec : Aoife Checkland, Atkinson Dorothy, Barnes Archie, Emer Heatley, Greenall Simon, Jeremy Secomb, Keeley Hawes, Kevin McNally, Matthew MacFadyen, Orla Hill, Richard Dillane, Sengelow Mike

Antérieurement en 2024
 

Stonehouse

Télévision : 22 février 2024 à 21:50-22:40 sur Arte

série dramatique

Saison:1 - Episode:2 - Alors que les autorités britanniques et sa famille sont sans nouvelles de lui, John coule des jours heureux en Australie. Les médias s'emparent de l'affaire. Mafia ? Suicide ? Assassinat ? Tous tombent dans le panneau. Le Premier ministre craint les conséquences politiques de cette disparition alors que sa majorité ne tient plus qu'à un fil. De son côté, Barbara, l'épouse de John, découvre avec stupeur les pratiques financières de son mari. Ce dernier, qui séjourne toujours incognito à Melbourne, reçoit une visite impromptue qui va chambouler ses plans. L'étau se resserre autour du député... - Critique : « J’ai trois enfants à l’école privée. » « Oui, comme tout bon socialiste. » Du pays des séries à la vraie vie se font parfois entendre de grinçants échos… Au début des années 1970, en Angleterre, John Stonehouse n’était pas ministre de l’Éducation nationale, simplement de l’Aviation. Le destin rocambolesque de ce député travailliste a inspiré cette minisérie, signée par le journaliste et romancier John Preston, qui navigue de la farce à la mélancolie. Ou le portrait, en trois épisodes, d’un héros dévoré par l’hybris et rattrapé par le ridicule, qui aurait, sans complexe, travaillé comme espion à la solde du pouvoir tchécoslovaque, avant de mettre en scène sa mort fictive et d’organiser sa disparition avec sa maîtresse. L’imbattable sens de la dérision british n’empêche pas d’espérer, en vain, que le récit atteigne une autre dimension, sur le plan politique ou humain, au-delà du constat qu’un mensonge a souvent un fond de vérité… On ne boude toutefois pas son plaisir devant la performance de Matthew Macfadyen, qui ressuscite cet agent double plus OSS 117 que James Bond (si cela était encore nécessaire, la musique aux accents de Panthère rose achève de dissiper toute confusion). Celui-ci prouve qu’il est l’inventeur d’une veine comique rien qu’à lui, où la veulerie le dispute à la rouerie, où la malice est aussi cartoonesque que tragiquement humaine. Une fois encore, après avoir joué l’insaisissable Tom Wambsgans dans Succession, il donne corps à la mollesse morale, de celle qui peut atteindre des sommets de cruauté. Minisérie de John Preston. Réalisation : John S. Baird (1 à 3/3, GB, 2023). 3 × 52 mn. Avec Matthew Macfadyen (John Stonehouse), Keeley Hawes (Barbara Stonehouse), Emer Heatley (Sheila Buckley), Kevin McNally (Harold Wilson).

Année : 2023

Avec : Aoife Checkland, Atkinson Dorothy, Barnes Archie, Emer Heatley, Greenall Simon, Jeremy Secomb, Keeley Hawes, Kevin McNally, Matthew MacFadyen, Orla Hill, Richard Dillane, Sengelow Mike