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Récemment en mars
 

La bande à Baader

Télévision : 13 mars à 00:55-03:15 sur Arte

film : thriller

Dans les années 70, l'Allemagne de l'Ouest est touchée par une vague d'attentats meurtriers commis par la Fraction armée rouge, un groupe terroriste d'extrême gauche animé par Andreas Baader, Ulrike Meinhof, journaliste de formation, et Gudrun Ensslin. Tous trois ont fait connaissance à la fin des années 60 lors de manifestations étudiantes, ont commencé par incendier des magasins et, après une formation militaire en Jordanie, se sont mis à sévir en Allemagne, organisant des braquages très médiatisés. Ils prétendent lutter contre l'impérialisme américain et chercher à abattre le régime bourgeois allemand. Leur action suscite une vague de sympathie chez les jeunes et certains intellectuels... - Critique : La bande à Baader comme naguère la bande à Bonnot… Sauf que le titre original – Der Baader Meinhof Komplex – dit autre chose en mettant en avant Ulrike Meinhof, figure décisive de la Fraction armée rouge (la RAF). C’est d’ailleurs elle le vrai personnage du film, le seul qui échap­pe à la caricature et dont on suit le parcours en amont des années de plomb, qui frappèrent l’Allemagne dans les années 70. Avant de braquer sa kalachnikov, Ulrike Meinhof (Martina Gedeck, fameuse depuis La Vie des autres) fut une journaliste éminente, une intellectuelle certes engagée très à gauche mais qui n’avait rien d’une révolutionnaire. On la voit au début du film en mère de famille vivant aisément auprès de son mari et de leurs deux filles. À quel moment bascule-t-elle ? Lors d’une scène éminemment symbolique. Le 14 mai 1970, Ulrike Meinhof profite de son statut de journaliste pour aider à l’évasion d’Andreas Baader, arrêté après avoir incendié un grand magasin. Mais l’évasion dégé­nère en tuerie, Ulrike Meinhof panique, voit une fenêtre ouverte et s’enfuit, passant ainsi de l’autre côté. Un mauvais concours de circonstances ? L’hypothèse n’est pas à exclure, même si bien sûr d’autres raisons, d’abord historiques, expliquent ce saut d’Ulrike Meinhof, puis son engagement total au sein de la RAF, fondée juste après cette évasion. La mort marquante d’un étudiant lors d’une manif à Berlin contre la visite du shah d’Iran en 1967, la guerre du Vietnam et, surtout, l’infâme passé nazi totalement ­refoulé par l’Allemagne d’alors : tous ces faits politiques, le film les reconstitue ou les mentionne, mais sans jamais parvenir à les raccorder directement au destin des terroristes. Lesquels n’ont quasiment au­cune consistance. Andreas Baader (Moritz Bleibtreu) est uniquement montré comme un jeune coq, un frimeur un peu tête brûlée. Et les filles comme des amazones sexy. Le chef de la police allemande (Bruno Ganz, comme toujours irréprochable) dit un moment que les terroristes poursuivent un mythe. C’est justement cette dimension mythique, fût-elle terrifiante et fanatique, qui manque cruellement. À part la toile de fond siglée et une dernière partie plus aride sur la fin effroyable du groupe en prison, rien ne distingue du thriller standard cette grosse production regorgeant de stars nationales. On attend toujours le film qui serait à la RAF ce que Buongiorno, notte, de Marco Bellochio, fut aux Brigades rouges.

Année : 2008

Avec : Alexandra Maria, Blomberg Sebastian, Bruno Ganz, Erceg Stipe, Heino Ferch, Jan Josef, Martina Gedeck, Moritz Bleibtreu, Nadja Uhl, Niels-Bruno Schmidt, Vinzenz Kiefer, Wokalek Johanna

Récemment en mars
 

La bande à Baader

Télévision : 13 mars à 00:50-03:15 sur Arte

film : thriller

Dans les années 70, l'Allemagne de l'Ouest est touchée par une vague d'attentats meurtriers commis par la Fraction armée rouge, un groupe terroriste d'extrême gauche animé par Andreas Baader, Ulrike Meinhof, journaliste de formation, et Gudrun Ensslin. Tous trois ont fait connaissance à la fin des années 60 lors de manifestations étudiantes, ont commencé par incendier des magasins et, après une formation militaire en Jordanie, se sont mis à sévir en Allemagne, organisant des braquages très médiatisés. Ils prétendent lutter contre l'impérialisme américain et chercher à abattre le régime bourgeois allemand. Leur action suscite une vague de sympathie chez les jeunes et certains intellectuels... - Critique : La bande à Baader comme naguère la bande à Bonnot… Sauf que le titre original – Der Baader Meinhof Komplex – dit autre chose en mettant en avant Ulrike Meinhof, figure décisive de la Fraction armée rouge (la RAF). C’est d’ailleurs elle le vrai personnage du film, le seul qui échap­pe à la caricature et dont on suit le parcours en amont des années de plomb, qui frappèrent l’Allemagne dans les années 70. Avant de braquer sa kalachnikov, Ulrike Meinhof (Martina Gedeck, fameuse depuis La Vie des autres) fut une journaliste éminente, une intellectuelle certes engagée très à gauche mais qui n’avait rien d’une révolutionnaire. On la voit au début du film en mère de famille vivant aisément auprès de son mari et de leurs deux filles. À quel moment bascule-t-elle ? Lors d’une scène éminemment symbolique. Le 14 mai 1970, Ulrike Meinhof profite de son statut de journaliste pour aider à l’évasion d’Andreas Baader, arrêté après avoir incendié un grand magasin. Mais l’évasion dégé­nère en tuerie, Ulrike Meinhof panique, voit une fenêtre ouverte et s’enfuit, passant ainsi de l’autre côté. Un mauvais concours de circonstances ? L’hypothèse n’est pas à exclure, même si bien sûr d’autres raisons, d’abord historiques, expliquent ce saut d’Ulrike Meinhof, puis son engagement total au sein de la RAF, fondée juste après cette évasion. La mort marquante d’un étudiant lors d’une manif à Berlin contre la visite du shah d’Iran en 1967, la guerre du Vietnam et, surtout, l’infâme passé nazi totalement ­refoulé par l’Allemagne d’alors : tous ces faits politiques, le film les reconstitue ou les mentionne, mais sans jamais parvenir à les raccorder directement au destin des terroristes. Lesquels n’ont quasiment au­cune consistance. Andreas Baader (Moritz Bleibtreu) est uniquement montré comme un jeune coq, un frimeur un peu tête brûlée. Et les filles comme des amazones sexy. Le chef de la police allemande (Bruno Ganz, comme toujours irréprochable) dit un moment que les terroristes poursuivent un mythe. C’est justement cette dimension mythique, fût-elle terrifiante et fanatique, qui manque cruellement. À part la toile de fond siglée et une dernière partie plus aride sur la fin effroyable du groupe en prison, rien ne distingue du thriller standard cette grosse production regorgeant de stars nationales. On attend toujours le film qui serait à la RAF ce que Buongiorno, notte, de Marco Bellochio, fut aux Brigades rouges.

Année : 2008

Avec : Alexandra Maria, Blomberg Sebastian, Bruno Ganz, Erceg Stipe, Heino Ferch, Jan Josef, Martina Gedeck, Moritz Bleibtreu, Nadja Uhl, Niels-Bruno Schmidt, Vinzenz Kiefer, Wokalek Johanna

Récemment en février
 

La bande à Baader

Télévision : 23 février à 20:55-23:20 sur Arte

film : thriller

Dans les années 70, l'Allemagne de l'Ouest est touchée par une vague d'attentats meurtriers commis par la Fraction armée rouge, un groupe terroriste d'extrême gauche animé par Andreas Baader, Ulrike Meinhof, journaliste de formation, et Gudrun Ensslin. Tous trois ont fait connaissance à la fin des années 60 lors de manifestations étudiantes, ont commencé par incendier des magasins et, après une formation militaire en Jordanie, se sont mis à sévir en Allemagne, organisant des braquages très médiatisés. Ils prétendent lutter contre l'impérialisme américain et chercher à abattre le régime bourgeois allemand. Leur action suscite une vague de sympathie chez les jeunes et certains intellectuels...

Année : 2008

Avec : Alexandra Maria, Blomberg Sebastian, Bruno Ganz, Erceg Stipe, Heino Ferch, Jan Josef, Martina Gedeck, Moritz Bleibtreu, Nadja Uhl, Niels-Bruno Schmidt, Vinzenz Kiefer, Wokalek Johanna

Antérieurement en 2022
 

Jusqu'aux coudes

Télévision : 1er novembre 2022 à 00:30-01:55 sur Arte

film : comédie

Deux losers, effrayés par la mort accidentelle de leur hôte d'occasion, prennent la fuite avec le corps du défunt et entreprennent de braquer une banque.

Année : 2007

Avec : Antoine Monot, Christian Lau, Jan Josef, Justus von, Luisa Lindner, Matz Katharina, Oscar Ortega, Sophie Stierle, Stefan Kurt, Striesow Devid, Susanne Wolff

Antérieurement en 2022
 

Le refuge du dernier président

Télévision : 22 mars 2022 à 01:10-02:50 sur Arte

téléfilm dramatique

Lobetal, 1990. La vie paisible du pasteur protestant Uwe Holmer, installé avec sa famille dans cette petite ville proche de Berlin, prend une tournure inattendue lorsqu'on lui demande d'accueillir sous son toit Erich Honecker. Avec sa femme Margot, l'ancien dirigeant est-allemand, à la tête de la RDA de 1971 à 1989, se trouve pratiquement à la rue depuis la chute du Mur, et surtout sans protection face à une population pour qui il incarne la tyrannie du régime déchu. Bien qu'il ait souffert avec sa famille en raison de sa foi, Uwe Holmer, dont la congrégation recueille des personnes en difficulté, considère qu'il en va de son devoir de chrétien d'héberger ce couple âgé totalement démuni.

De : Jan Josef

Avec : Axel Prahl, Barbara Schnitzler, Bauer Hans-Uwe, Edgar Selge, Ilja Bultmann, Levi Eisenblätter, Luca Gugolz, Oscar Ortega, Pauline Knof, Steffi Kühnert, Stephan Grossmann

Antérieurement en 2022
 

Le refuge du dernier président

Télévision : 22 mars 2022 à 01:05-02:45 sur Arte

téléfilm dramatique

Lobetal, 1990. La vie paisible du pasteur protestant Uwe Holmer, installé avec sa famille dans cette petite ville proche de Berlin, prend une tournure inattendue lorsqu'on lui demande d'accueillir sous son toit Erich Honecker. Avec sa femme Margot, l'ancien dirigeant est-allemand, à la tête de la RDA de 1971 à 1989, se trouve pratiquement à la rue depuis la chute du Mur, et surtout sans protection face à une population pour qui il incarne la tyrannie du régime déchu. Bien qu'il ait souffert avec sa famille en raison de sa foi, Uwe Holmer, dont la congrégation recueille des personnes en difficulté, considère qu'il en va de son devoir de chrétien d'héberger ce couple âgé totalement démuni.

De : Jan Josef

Avec : Axel Prahl, Barbara Schnitzler, Bauer Hans-Uwe, Edgar Selge, Ilja Bultmann, Levi Eisenblätter, Luca Gugolz, Oscar Ortega, Pauline Knof, Steffi Kühnert, Stephan Grossmann

Antérieurement en 2022
 

Le refuge du dernier président

Télévision : 18 mars 2022 à 23:25-01:05 sur Arte

téléfilm dramatique

Lobetal, 1990. La vie paisible du pasteur protestant Uwe Holmer, installé avec sa famille dans cette petite ville proche de Berlin, prend une tournure inattendue lorsqu'on lui demande d'accueillir sous son toit Erich Honecker. Avec sa femme Margot, l'ancien dirigeant est-allemand, à la tête de la RDA de 1971 à 1989, se trouve pratiquement à la rue depuis la chute du Mur, et surtout sans protection face à une population pour qui il incarne la tyrannie du régime déchu. Bien qu'il ait souffert avec sa famille en raison de sa foi, Uwe Holmer, dont la congrégation recueille des personnes en difficulté, considère qu'il en va de son devoir de chrétien d'héberger ce couple âgé totalement démuni.

De : Jan Josef

Avec : Axel Prahl, Barbara Schnitzler, Bauer Hans-Uwe, Edgar Selge, Ilja Bultmann, Levi Eisenblätter, Luca Gugolz, Oscar Ortega, Pauline Knof, Steffi Kühnert, Stephan Grossmann