Télévision : 29 juin à 00:10-01:50 sur La Chaîne Parlementaire
téléfilm historique
1807-1812. La bataille d'Eylau s'est soldée par une véritable boucherie, où il a été difficile de déclarer la défaite dans un camp plutôt que dans l'autre, tant les pertes humaines ont été grandes. Amer, l'Empereur invite le tsar Alexandre à signer une paix durable à Tilsit. De retour en France, Bonaparte se laisse bercer par de doux rêves dynastiques. Malheureusement, Joséphine ne peut pas avoir d'autre enfant. La guerre, une fois de plus, tire l'Empereur de ses pensées : les Anglais, forçant le blocus, ont débarqué à Lisbonne. Afin de leur opposer ses armées au Portugal, Napoléon est contraint de leur faire traverser l'Espagne en pleine guerre civile. Une fois cette crise résolue, il parvient à placer son frère Joseph sur le trône d'Espagne. Outrés, les Autrichiens se préparent à la guerre, et le tsar se désolidarise de l'entreprise...
Avec : Alexandra Maria, Anouk Aimée, Bäumer Marie, Christian Clavier, Fantastichini Ennio, Gérard Depardieu, Heino Ferch, Isabella Rossellini, John Malkovich, Julian Sands, Ludivine Sagnier, Sebastian Koch
Télévision : 28 juin à 22:33-00:10 sur La Chaîne Parlementaire
téléfilm historique
1800-1807. En 1800, à Paris, le soir de Noël. Napoléon échappe de peu à un attentat. Les monarchies voisines de la France refusent de reconnaître son autorité. Il décide donc de faire arrêter le duc d'Enghien et de l'exécuter. Dès lors, les Jacobins voient en Napoléon le seul homme capable d'empêcher un retour de la monarchie. Les députés se rallient à lui et le poussent à devenir empereur des Français. Le pape bénit son sacre et il pose lui-même la couronne sur son front, puis sur celui de Joséphine. Cinq ans plus tard, Napoléon rêve de conquérir l'Angleterre, tandis que les Autrichiens et les Russes se préparent à attaquer sur le front de l'Est... - Critique : Ne barguignons pas : décors, interprétation, dialogues, mise en image, rythme, tout concourt à rendre divertissant ce Napoléon. La fiction est conforme à sa légende et à l'idée qu'une majorité de Français se font de lui, quand il n'était encore que Bonaparte : ambitieux et conquérant, prompt à verser le sang — impossible de l'oublier —, mais d'abord au service de la République. Déjà pas très démocrate, Bonaparte, mais, comme il le souligne : « J'aime l'ordre, je suis républicain. » Il y a quatorze ans, on n'attendait pas de cette évocation qu'elle ébranlât la statue du Petit Caporal que les siècles nous ont livrée. France 2, productrice du téléfilm, voulait avant tout montrer qu'elle pouvait faire preuve d'autant de ressources et d'inspiration que TF1. En l'occurrence, Napoléon est plus fluide, moins façonné à la hache que le Monte-Cristo et le Balzac réalisés par Josée Dayan et diffusés sur la Une à la fin des années 1990. Yves Simoneau, qui maîtrise plutôt bien les scènes de foule, multiplie les tête-à-tête entre Bonaparte et Joséphine, Bonaparte et Fouché, Bonaparte et Talleyrand, propices à des répliques historiques et à des numéros d'acteur attendus. Et Clavier ? Il intériorise son rôle, joue dans la sobriété ; lui restent quelques scories de fébrilité à la de Funès, reflétant peut-être celle du héros. Quant à Anouk Aimée, elle est délicieuse dans le rôle inattendu de Letizia, mère de Bonaparte. — Jean Belot
Avec : Alexandra Maria, Anouk Aimée, Bäumer Marie, Christian Clavier, Fantastichini Ennio, Gérard Depardieu, Heino Ferch, Isabella Rossellini, John Malkovich, Ludivine Sagnier, Sebastian Koch, Wood John