James Toback : dernières sorties DVD/Blu-ray

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Antérieurement en 2023
 

Michael Cimino un mirage américain - Blu-ray

DVD/Blu-ray : 6 juin 2023

Editeur : Potemkine Films

Année : 2021

De : Jean-Baptiste Thoret

Avec : Michael Cimino, Tommy Fitzgerald, Jim Freiling, Kathy Freiling, John Savage, Oliver Stone, Quentin Tarantino, James Toback

Antérieurement en 2023
 

Michael Cimino un mirage américain - DVD

DVD/Blu-ray : 6 juin 2023

Editeur : Potemkine Films

Année : 2021

De : Jean-Baptiste Thoret

Avec : Michael Cimino, Tommy Fitzgerald, Jim Freiling, Kathy Freiling, John Savage, Oliver Stone, Quentin Tarantino, James Toback

Antérieurement en 2018
 

De battre mon coeur s'est arrêté

Télévision : 27 mars 2018 à 22:45-00:50 sur Chérie 25

film : drame

Tom le petit malfrat trouvera-t-il la rédemption dans la musique ? Jacques Audiard frappait fort avec cet émouvant itinéraire, filmé à la Scorsese. Critique : Film de Jacques Audiard (France, 2005). Scénario : J. Audiard et Tonino Benacquista. Image : Stéphane Fontaine. Musique : Alexandre Desplat. 105 mn. Inédit. Avec Romain Duris : Tom. Niels Arestrup : Robert. Linh-Dan Pham : Miao-Lin. Aure Atika : Aline. Le genre : affirmation de soi. Si, comme l'ont décrété les votants des Césars, De battre mon coeur s'est arrêté est le meilleur film français par les temps qui courent, c'est assurément parce qu'il s'agit du film français le moins français possible. Il y a en effet une véritable et heureuse allergie à tout ce qui ferait « bien de chez nous » dans ce vrai faux polar dont Jacques Audiard est allé chercher l'argument dans un film américain méconnu, Fingers (1978), de James Toback. Tout, ici, de la manière de filmer à la manière de voir la vie, dit à la fois l'envie d'une échappée loin des repères connus et le besoin d'une mue. C'est justement ce que raconte Audiard : l'histoire d'un jeune type qui veut tout changer. Il magouille dans l'immobilier, il est petite frappe, vraie pourriture à ses heures et il décide de devenir pianiste virtuose. Peut-être parce qu'il veut échapper à son père, malfrat qui lui a montré l'exemple et qui le tient comme un chien en laisse, dressé pour lui rendre service. Peut-être parce qu'il croit pouvoir se rapprocher de sa mère, qui lui a fait apprendre le piano, mais qui est morte. Il y a des fantômes, des règlements de comptes dans l'air, et de toutes sortes, mais, pour creuser le portrait de son héros, Audiard se garde du registre psychologique, bien français, malheureusement. Il montre même Tom refaisant ses gammes avec une jeune Asiatique qui ne parle pas sa langue. De la part du fils de Michel Audiard, le plus typiquement français de nos scénaristes-dialoguistes, c'est comme une superbe revendication de liberté. En nous entraînant à travers une nuit de film noir, qui est aussi celle d'un jeune homme qui cherche son identité, Jacques Audiard invente un univers de sensations, fortes, subtiles et par-dessus tout nouvelles, et impose un style. Frédéric Strauss

Année : 2005

Antérieurement en 2018
 

De battre mon coeur s'est arrêté

Télévision : 13 mars 2018 à 20:55-23:00 sur Chérie 25

film : drame

Tom le petit malfrat trouvera-t-il la rédemption dans la musique ? Jacques Audiard frappait fort avec cet émouvant itinéraire, filmé à la Scorsese. Critique : Film de Jacques Audiard (France, 2005). Scénario : J. Audiard et Tonino Benacquista. Image : Stéphane Fontaine. Musique : Alexandre Desplat. 105 mn. Inédit. Avec Romain Duris : Tom. Niels Arestrup : Robert. Linh-Dan Pham : Miao-Lin. Aure Atika : Aline. Le genre : affirmation de soi. Si, comme l'ont décrété les votants des Césars, De battre mon coeur s'est arrêté est le meilleur film français par les temps qui courent, c'est assurément parce qu'il s'agit du film français le moins français possible. Il y a en effet une véritable et heureuse allergie à tout ce qui ferait « bien de chez nous » dans ce vrai faux polar dont Jacques Audiard est allé chercher l'argument dans un film américain méconnu, Fingers (1978), de James Toback. Tout, ici, de la manière de filmer à la manière de voir la vie, dit à la fois l'envie d'une échappée loin des repères connus et le besoin d'une mue. C'est justement ce que raconte Audiard : l'histoire d'un jeune type qui veut tout changer. Il magouille dans l'immobilier, il est petite frappe, vraie pourriture à ses heures et il décide de devenir pianiste virtuose. Peut-être parce qu'il veut échapper à son père, malfrat qui lui a montré l'exemple et qui le tient comme un chien en laisse, dressé pour lui rendre service. Peut-être parce qu'il croit pouvoir se rapprocher de sa mère, qui lui a fait apprendre le piano, mais qui est morte. Il y a des fantômes, des règlements de comptes dans l'air, et de toutes sortes, mais, pour creuser le portrait de son héros, Audiard se garde du registre psychologique, bien français, malheureusement. Il montre même Tom refaisant ses gammes avec une jeune Asiatique qui ne parle pas sa langue. De la part du fils de Michel Audiard, le plus typiquement français de nos scénaristes-dialoguistes, c'est comme une superbe revendication de liberté. En nous entraînant à travers une nuit de film noir, qui est aussi celle d'un jeune homme qui cherche son identité, Jacques Audiard invente un univers de sensations, fortes, subtiles et par-dessus tout nouvelles, et impose un style. Frédéric Strauss

Année : 2005