Harry S : passages TV

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Avant-hier
 

Oppenheimer

Télévision : 7 mai à 13:31-16:25 sur Canal +

film : biographie

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis font face à la menace de l'Allemagne et de l'Union soviétique. Afin de se protéger, ils décident de se lancer dans le projet de fabrication d'une bombe atomique. Pour ce faire, les autorités font construire une ville dans le désert et engagent les meilleurs scientifiques américains et mondiaux, dont le physicien Robert Oppenheimer. L'objectif est de réaliser la bombe atomique avant que leurs ennemis n'y parviennent. Menée par Oppenheimer, la mission prend de l'avance et doit réaliser un premier test. Oppenheimer commence à douter. Et si l'explosion provoquait une réaction en chaîne ? - Critique : Christopher Nolan est un réalisateur brillant mais qui divise. Il a ses détracteurs, qui n’apprécient guère son excès de sophistication et sa froideur conceptuelle. Nolan les aurait-il entendus ? Oppenheimer est son film le plus attachant et le plus simple, formellement au moins, sur ce cas pourtant complexe de Robert Oppenheimer, surnommé le « père de la bombe atomique ». Voici un biopic empathique, sans être hagiographique, qui s’inspire d’une biographie parue en 2005, signée Kai Bird et Martin J. Sherwin. À la différence du légendaire Einstein (qui apparaît ici de manière savoureuse), le rôle majeur et l’implication directe d’Oppenheimer dans la Seconde Guerre mondiale, à travers le bombardement de Hiroshima et de Nagasaki, font de lui une figure mythique de tragédie, glorieuse et maudite. Tout le désigne au départ comme un scientifique doué doublé d’un érudit, juif éclairé et bienfaisant, qui traverse l’Europe dans sa jeunesse, étudie à Cambridge. Digne d’une aventure romanesque est le premier tiers du film, qui fait découvrir le sympathisant du parti communiste dans les années 1930, l’amateur d’art, le polyglotte connaissant le sanskrit et capable d’apprendre le néerlandais en un semestre, l’amoureux transi d’une brune sagace et torride. L’homme, à l’allure de privé avec son chapeau, a bien quelques faiblesses, que le réalisateur glisse finement — sa gaucherie dans les travaux pratiques en labo, une forme de passivité tourmentée qui le confine à s’enfermer dans une position de martyr. Malgré tout, il fait tôt partie de l’élite scientifique. Et en 1941, une opportunité se présente, dans l’urgence. Une course contre la montre est alors engagée avec l’Allemagne dans la fabrication de la bombe atomique. Pour y parvenir, un colonel de l’armée américaine (Matt Damon) lui propose de diriger le « projet Manhattan ». Par patriotisme et conviction antinazie, Oppenheimer accepte et monte une équipe qui réunit le fleuron de la physique internationale. C’est en plein désert du Nouveau-Mexique que se concrétise le projet, dans le cadre d’une base secrète. Cette partie du film ne manque pas de piquant, tant ce site surréel tient du western — « Il ne manque plus que le saloon », fait remarquer l’épouse du physicien. Là sera pourtant produite la première bombe atomique, dans des circonstances qui semblent rétrospectivement assez aléatoires — rien ne dit, lors de l’essai Trinity, que la planète ne va pas y passer. Oppenheimer est déjà conscient que sa création révolutionnaire peut le dépasser. La force indéniable du portrait composé par Nolan tient dans sa dualité : il montre son personnage comme un génie du bien et du mal. Un sauveur et un destructeur, en proie à des dilemmes moraux. Un monstre d’orgueil et d’égoïsme, mais conscient de l’être et qui se sent coupable. Après une conférence qu’il donne, où il est fêté en héros national, il descend des marches et semble agrippé par un cadavre noirci de cendres. Brève séquence magnifique de hantise. Le cauchemar est aussi celui que le scientifique vit lors de la commission d’enquête diligentée par le FBI, en 1954, période hargneuse de maccarthysme. Il est accusé d’avoir été un espion de l’URSS, interrogé et harcelé, on met en question son intégrité. Sur la violence des dirigeants américains, capables d’honorer l’intelligence avant de l’écraser, le film est cinglant. Le suspect émacié et maigre — Cillian Murphy, formidable en visionnaire aux pieds d’argile — encaisse. Lors de l’entrevue avec Harry S. Truman dans son bureau présidentiel, Oppenheimer fait part de son inquiétude quant à l’escalade de la course aux armements avec les Soviétiques. Une fois sorti, il entend le chef d’État lancer : « Je ne veux plus revoir ce pleurnichard. » Des « pleurnichards » comme Oppenheimer, l’humanité en a pourtant besoin.

Année : 2023

Avec : Benny Safdie, Casey Affleck, Cillian Murphy, David Krumholtz, Emily Blunt, Florence Pugh, Jason Clarke, Josh Hartnett, Kenneth Branagh, Matt Damon, Rami Malek, Robert Downey

Avant-hier
 

Oppenheimer

Télévision : 7 mai à 13:28-16:22 sur Canal +

film : biographie

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis font face à la menace de l'Allemagne et de l'Union soviétique. Afin de se protéger, ils décident de se lancer dans le projet de fabrication d'une bombe atomique. Pour ce faire, les autorités font construire une ville dans le désert et engagent les meilleurs scientifiques américains et mondiaux, dont le physicien Robert Oppenheimer. L'objectif est de réaliser la bombe atomique avant que leurs ennemis n'y parviennent. Menée par Oppenheimer, la mission prend de l'avance et doit réaliser un premier test. Oppenheimer commence à douter. Et si l'explosion provoquait une réaction en chaîne ? - Critique : Christopher Nolan est un réalisateur brillant mais qui divise. Il a ses détracteurs, qui n’apprécient guère son excès de sophistication et sa froideur conceptuelle. Nolan les aurait-il entendus ? Oppenheimer est son film le plus attachant et le plus simple, formellement au moins, sur ce cas pourtant complexe de Robert Oppenheimer, surnommé le « père de la bombe atomique ». Voici un biopic empathique, sans être hagiographique, qui s’inspire d’une biographie parue en 2005, signée Kai Bird et Martin J. Sherwin. À la différence du légendaire Einstein (qui apparaît ici de manière savoureuse), le rôle majeur et l’implication directe d’Oppenheimer dans la Seconde Guerre mondiale, à travers le bombardement de Hiroshima et de Nagasaki, font de lui une figure mythique de tragédie, glorieuse et maudite. Tout le désigne au départ comme un scientifique doué doublé d’un érudit, juif éclairé et bienfaisant, qui traverse l’Europe dans sa jeunesse, étudie à Cambridge. Digne d’une aventure romanesque est le premier tiers du film, qui fait découvrir le sympathisant du parti communiste dans les années 1930, l’amateur d’art, le polyglotte connaissant le sanskrit et capable d’apprendre le néerlandais en un semestre, l’amoureux transi d’une brune sagace et torride. L’homme, à l’allure de privé avec son chapeau, a bien quelques faiblesses, que le réalisateur glisse finement — sa gaucherie dans les travaux pratiques en labo, une forme de passivité tourmentée qui le confine à s’enfermer dans une position de martyr. Malgré tout, il fait tôt partie de l’élite scientifique. Et en 1941, une opportunité se présente, dans l’urgence. Une course contre la montre est alors engagée avec l’Allemagne dans la fabrication de la bombe atomique. Pour y parvenir, un colonel de l’armée américaine (Matt Damon) lui propose de diriger le « projet Manhattan ». Par patriotisme et conviction antinazie, Oppenheimer accepte et monte une équipe qui réunit le fleuron de la physique internationale. C’est en plein désert du Nouveau-Mexique que se concrétise le projet, dans le cadre d’une base secrète. Cette partie du film ne manque pas de piquant, tant ce site surréel tient du western — « Il ne manque plus que le saloon », fait remarquer l’épouse du physicien. Là sera pourtant produite la première bombe atomique, dans des circonstances qui semblent rétrospectivement assez aléatoires — rien ne dit, lors de l’essai Trinity, que la planète ne va pas y passer. Oppenheimer est déjà conscient que sa création révolutionnaire peut le dépasser. La force indéniable du portrait composé par Nolan tient dans sa dualité : il montre son personnage comme un génie du bien et du mal. Un sauveur et un destructeur, en proie à des dilemmes moraux. Un monstre d’orgueil et d’égoïsme, mais conscient de l’être et qui se sent coupable. Après une conférence qu’il donne, où il est fêté en héros national, il descend des marches et semble agrippé par un cadavre noirci de cendres. Brève séquence magnifique de hantise. Le cauchemar est aussi celui que le scientifique vit lors de la commission d’enquête diligentée par le FBI, en 1954, période hargneuse de maccarthysme. Il est accusé d’avoir été un espion de l’URSS, interrogé et harcelé, on met en question son intégrité. Sur la violence des dirigeants américains, capables d’honorer l’intelligence avant de l’écraser, le film est cinglant. Le suspect émacié et maigre — Cillian Murphy, formidable en visionnaire aux pieds d’argile — encaisse. Lors de l’entrevue avec Harry S. Truman dans son bureau présidentiel, Oppenheimer fait part de son inquiétude quant à l’escalade de la course aux armements avec les Soviétiques. Une fois sorti, il entend le chef d’État lancer : « Je ne veux plus revoir ce pleurnichard. » Des « pleurnichards » comme Oppenheimer, l’humanité en a pourtant besoin.

Année : 2023

Avec : Benny Safdie, Casey Affleck, Cillian Murphy, David Krumholtz, Emily Blunt, Florence Pugh, Jason Clarke, Josh Hartnett, Kenneth Branagh, Matt Damon, Rami Malek, Robert Downey

Dimanche dernier
 

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban

Télévision : 5 mai à 16:30-18:55 sur TMC

film fantastique

Le dangereux sorcier Sirius Black s'est évadé de la prison d'Azkaban après treize longues années de détention. Son but : assassiner Harry. Pendant ce temps, le jeune sorcier fait sa troisième rentrée à l'école de magie de Poudlard. Harry s'est à peine mis en route pour Poudlard qu'il est attaqué par un Détraqueur, un gardien d'Azkaban lancé à la recherche du fugitif. Le Détraqueur tente d'aspirer son âme mais Ron et Hermione, qui veillent sur lui, l'aident à se tirer de ce mauvais pas. Les nouveaux enseignements sur la Défense contre les Forces du Mal ou les soins aux créatures magiques ne seront pas de trop pour aider le jeune magicien à affronter les dangers qui le guettent de toutes parts... - Critique : Comment accompagner Harry vers l’adolescence ? En faisant appel au talent remuant d’Alfonso Cuarón. Le cinéaste mexicain chamboule la chronologie et expédie certains rebondissements au profit des scènes en extérieur. À raison : sa lande sous une lune gothique et ses arbres à la Tim Burton sont du plus bel effet. Il prend aussi de surprenantes libertés vestimentaires : le jean et les baskets, c’est plus confortable que l’uniforme de pensionnaire pour chevaucher un hippogriffe. Et cette impressionnante créature, mi-faucon, mi-cheval, est d’un réalisme poétique rare dans la saga Potter au cinéma. En donnant à la magie un tour plus intime et plus torturé, Cuarón offre à Harry son plus bel âge.

Année : 2004

De : Alfonso Cuarón

Avec : Daniel Radcliffe, David Thewlis, Emma Watson, Fiona Shaw, Gary Oldman, Maggie Smith, Michael Gambon, Pam Ferris, Richard Griffiths, Rickman Alan, Robbie Coltrane, Rupert Grint

Récemment en mai
 

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban

Télévision : 1er mai à 21:25-23:50 sur TMC

film fantastique

Le dangereux sorcier Sirius Black s'est évadé de la prison d'Azkaban après treize longues années de détention. Son but : assassiner Harry. Pendant ce temps, le jeune sorcier fait sa troisième rentrée à l'école de magie de Poudlard. Harry s'est à peine mis en route pour Poudlard qu'il est attaqué par un Détraqueur, un gardien d'Azkaban lancé à la recherche du fugitif. Le Détraqueur tente d'aspirer son âme mais Ron et Hermione, qui veillent sur lui, l'aident à se tirer de ce mauvais pas. Les nouveaux enseignements sur la Défense contre les Forces du Mal ou les soins aux créatures magiques ne seront pas de trop pour aider le jeune magicien à affronter les dangers qui le guettent de toutes parts... - Critique : Comment accompagner Harry vers l’adolescence ? En faisant appel au talent remuant d’Alfonso Cuarón. Le cinéaste mexicain chamboule la chronologie et expédie certains rebondissements au profit des scènes en extérieur. À raison : sa lande sous une lune gothique et ses arbres à la Tim Burton sont du plus bel effet. Il prend aussi de surprenantes libertés vestimentaires : le jean et les baskets, c’est plus confortable que l’uniforme de pensionnaire pour chevaucher un hippogriffe. Et cette impressionnante créature, mi-faucon, mi-cheval, est d’un réalisme poétique rare dans la saga Potter au cinéma. En donnant à la magie un tour plus intime et plus torturé, Cuarón offre à Harry son plus bel âge.

Année : 2004

De : Alfonso Cuarón

Avec : Daniel Radcliffe, David Thewlis, Emma Watson, Fiona Shaw, Gary Oldman, Maggie Smith, Michael Gambon, Pam Ferris, Richard Griffiths, Rickman Alan, Robbie Coltrane, Rupert Grint

Récemment en mars
 

Armageddon

Disney+ : 5 mars

Un astéroïde se dirige vers la Terre à la vitesse de 35 000 kilomètres à l’heure. Harry S. Stamper, grand spécialiste du forage pétrolier, est recruté par le directeur de la NASA pour tenter de le détruire. Lui et son équipe de têtes brulées devront se poser sur l’astéroïde et placer en son cœur une charge nucléaire. Débute alors l’entraînement indispensable des astronautes et l’apprentissage des outils spatiaux…

De : Michael Bay

Avec : Bruce Willis, Billy Bob Thornton, Ben Affleck, Liv Tyler, Will Patton, Steve Buscemi, William Fichtner