Grégory Gadebois : passages TV et dernières sorties DVD/Blu-ray

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Grégory Gadebois.

Créer mon compte

Hier
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 9 septembre à 16:55-18:52 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Hier
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 9 septembre à 16:50-18:47 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Vendredi dernier
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 6 septembre à 17:03-19:00 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Récemment en septembre
 

Paternel - DVD

DVD/Blu-ray : 3 septembre

Editeur : M6 Vidéo

Année : 2024

De : Ronan Tronchot

Avec : Grégory Gadebois, Géraldine Nakache, Lyès Salem, Anton Alluin, Jacques Boudet, Noam Morgensztern, Françoise Lebrun, Sarah Pachoud

Récemment en septembre
 

La Fiancée du poète

Télévision : 3 septembre à 10:17-11:58 sur Canal +

film : comédie dramatique

C'est à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville-Mézières que Mireille exerce son métier de serveuse. Si elle aime tout ce qui touche à la poésie ainsi qu'à la peinture, c'est plutôt dans les petits larcins et le trafic de cartouches de cigarettes qu'elle excelle afin d'arrondir ses fins de mois. Pour pouvoir entretenir l'énorme propriété dont elle a hérité, Mireille se voit contrainte d'accueillir des locataires, ne pouvant pas en assumer seule les coûts. Ils sont au nombre de trois, des hommes, avec chacun son caractère, et vont bouleverser la vie de Mireille. Mais ils vont surtout la préparer à la venue d'un quatrième, son poète... - Critique : Actrice prolifique, réalisatrice discrète (trois fictions en vingt ans), l’ex-Deschiens serait désormais septuagénaire. Il est toutefois permis d’en douter. Avec son visage poupin éclairé de son sourire béat de communiante, Yolande Moreau semble éternellement figée dans l’enfance. La métamorphose physique s’accompagnant le plus souvent d’une attirance pour des personnages immatures ou inadaptés au monde des adultes, qui ne s’épanouissent que dans leur bulle, abandonnés aux puissances de l’imaginaire. Ainsi va Mireille, fiancée à un poète dans une autre vie, et de retour dans ses Ardennes natales, dans la grande maison délabrée de ses parents décédés, au bord de la Meuse. Sa paie de cantinière ne pesant pas bézef, cette drôle de sorcière en robe à fleurs recueille chez elle trois locataires, aimantés par son charme érotico-maternel digne d’un sortilège. Débarquent tour à tour dans le manoir phalanstère un étudiant aux beaux-arts de Charleville (Thomas Guy, prometteur) rapidement surnommé Picasso pour ses talents de copiste, un ouvrier communal heureux de pouvoir enfin s’assumer en travesti (Grégory Gadebois, dans un beau contre-emploi), et un Turc sans papiers qui se fait passer pour un musicien américain afin d’éviter les problèmes – Estéban, toujours génialement lunaire… Plus balèze en plomberie qu’en poésie Trois joyeux faussaires, auxquels il faut ajouter l’amant (Sergi López, sobre) qui a volé les vers d’un autre pour séduire sa Roxane, car il est plus balèze en plomberie qu’en poésie. Sans oublier le curé à foulard et à caniches qui réconcilie avec la religion – William Sheller, acteur né. Faux mariage, fausses identités, faux tableaux et majestueux faux cerf en ciment dans le jardin alimentent un conte où tout le monde s’arrange avec la vérité et la légalité pour résister à la morosité. Peintres, poètes, musiciens, cinéastes, les artistes inventent une utopie, hors du temps et des normes, qui sublime la réalité en l’accordant à leurs désirs. L’important est de ne pas se mentir à soi-même. Yolande Moreau signe ici son meilleur film, d’une grande douceur et d’une grande liberté, y compris formelle, puisqu’elle mélange comédie sociale, réalisme poétique et même un bout de film muet, comme Agnès Varda l’avait fait dans Cléo de 5 à 7. Hommage d’une glaneuse à une autre.

Année : 2023

Avec : Anne Benoit, Aïssatou Diallo Sagna, Bittnerová Jana, Estéban, François Morel, Grégory Gadebois, Philippe Duquesne, Sergi López, Thomas Guy, Tibo Buat, William Sheller, Yolande Moreau

Récemment en septembre
 

La Fiancée du poète

Télévision : 3 septembre à 10:17-11:57 sur Canal +

film : comédie dramatique

C'est à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville-Mézières que Mireille exerce son métier de serveuse. Si elle aime tout ce qui touche à la poésie ainsi qu'à la peinture, c'est plutôt dans les petits larcins et le trafic de cartouches de cigarettes qu'elle excelle afin d'arrondir ses fins de mois. Pour pouvoir entretenir l'énorme propriété dont elle a hérité, Mireille se voit contrainte d'accueillir des locataires, ne pouvant pas en assumer seule les coûts. Ils sont au nombre de trois, des hommes, avec chacun son caractère, et vont bouleverser la vie de Mireille. Mais ils vont surtout la préparer à la venue d'un quatrième, son poète... - Critique : Actrice prolifique, réalisatrice discrète (trois fictions en vingt ans), l’ex-Deschiens serait désormais septuagénaire. Il est toutefois permis d’en douter. Avec son visage poupin éclairé de son sourire béat de communiante, Yolande Moreau semble éternellement figée dans l’enfance. La métamorphose physique s’accompagnant le plus souvent d’une attirance pour des personnages immatures ou inadaptés au monde des adultes, qui ne s’épanouissent que dans leur bulle, abandonnés aux puissances de l’imaginaire. Ainsi va Mireille, fiancée à un poète dans une autre vie, et de retour dans ses Ardennes natales, dans la grande maison délabrée de ses parents décédés, au bord de la Meuse. Sa paie de cantinière ne pesant pas bézef, cette drôle de sorcière en robe à fleurs recueille chez elle trois locataires, aimantés par son charme érotico-maternel digne d’un sortilège. Débarquent tour à tour dans le manoir phalanstère un étudiant aux beaux-arts de Charleville (Thomas Guy, prometteur) rapidement surnommé Picasso pour ses talents de copiste, un ouvrier communal heureux de pouvoir enfin s’assumer en travesti (Grégory Gadebois, dans un beau contre-emploi), et un Turc sans papiers qui se fait passer pour un musicien américain afin d’éviter les problèmes – Estéban, toujours génialement lunaire… Plus balèze en plomberie qu’en poésie Trois joyeux faussaires, auxquels il faut ajouter l’amant (Sergi López, sobre) qui a volé les vers d’un autre pour séduire sa Roxane, car il est plus balèze en plomberie qu’en poésie. Sans oublier le curé à foulard et à caniches qui réconcilie avec la religion – William Sheller, acteur né. Faux mariage, fausses identités, faux tableaux et majestueux faux cerf en ciment dans le jardin alimentent un conte où tout le monde s’arrange avec la vérité et la légalité pour résister à la morosité. Peintres, poètes, musiciens, cinéastes, les artistes inventent une utopie, hors du temps et des normes, qui sublime la réalité en l’accordant à leurs désirs. L’important est de ne pas se mentir à soi-même. Yolande Moreau signe ici son meilleur film, d’une grande douceur et d’une grande liberté, y compris formelle, puisqu’elle mélange comédie sociale, réalisme poétique et même un bout de film muet, comme Agnès Varda l’avait fait dans Cléo de 5 à 7. Hommage d’une glaneuse à une autre.

Année : 2023

Avec : Anne Benoit, Aïssatou Diallo Sagna, Bittnerová Jana, Estéban, François Morel, Grégory Gadebois, Philippe Duquesne, Sergi López, Thomas Guy, Tibo Buat, William Sheller, Yolande Moreau

Récemment en septembre
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 3 septembre à 04:20-06:16 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Récemment en août
 

La Fiancée du poète

Télévision : 31 août à 02:12-03:53 sur Canal +

film : comédie dramatique

C'est à la cafétéria des Beaux-Arts de Charleville-Mézières que Mireille exerce son métier de serveuse. Si elle aime tout ce qui touche à la poésie ainsi qu'à la peinture, c'est plutôt dans les petits larcins et le trafic de cartouches de cigarettes qu'elle excelle afin d'arrondir ses fins de mois. Pour pouvoir entretenir l'énorme propriété dont elle a hérité, Mireille se voit contrainte d'accueillir des locataires, ne pouvant pas en assumer seule les coûts. Ils sont au nombre de trois, des hommes, avec chacun son caractère, et vont bouleverser la vie de Mireille. Mais ils vont surtout la préparer à la venue d'un quatrième, son poète... - Critique : Actrice prolifique, réalisatrice discrète (trois fictions en vingt ans), l’ex-Deschiens serait désormais septuagénaire. Il est toutefois permis d’en douter. Avec son visage poupin éclairé de son sourire béat de communiante, Yolande Moreau semble éternellement figée dans l’enfance. La métamorphose physique s’accompagnant le plus souvent d’une attirance pour des personnages immatures ou inadaptés au monde des adultes, qui ne s’épanouissent que dans leur bulle, abandonnés aux puissances de l’imaginaire. Ainsi va Mireille, fiancée à un poète dans une autre vie, et de retour dans ses Ardennes natales, dans la grande maison délabrée de ses parents décédés, au bord de la Meuse. Sa paie de cantinière ne pesant pas bézef, cette drôle de sorcière en robe à fleurs recueille chez elle trois locataires, aimantés par son charme érotico-maternel digne d’un sortilège. Débarquent tour à tour dans le manoir phalanstère un étudiant aux beaux-arts de Charleville (Thomas Guy, prometteur) rapidement surnommé Picasso pour ses talents de copiste, un ouvrier communal heureux de pouvoir enfin s’assumer en travesti (Grégory Gadebois, dans un beau contre-emploi), et un Turc sans papiers qui se fait passer pour un musicien américain afin d’éviter les problèmes – Estéban, toujours génialement lunaire… Plus balèze en plomberie qu’en poésie Trois joyeux faussaires, auxquels il faut ajouter l’amant (Sergi López, sobre) qui a volé les vers d’un autre pour séduire sa Roxane, car il est plus balèze en plomberie qu’en poésie. Sans oublier le curé à foulard et à caniches qui réconcilie avec la religion – William Sheller, acteur né. Faux mariage, fausses identités, faux tableaux et majestueux faux cerf en ciment dans le jardin alimentent un conte où tout le monde s’arrange avec la vérité et la légalité pour résister à la morosité. Peintres, poètes, musiciens, cinéastes, les artistes inventent une utopie, hors du temps et des normes, qui sublime la réalité en l’accordant à leurs désirs. L’important est de ne pas se mentir à soi-même. Yolande Moreau signe ici son meilleur film, d’une grande douceur et d’une grande liberté, y compris formelle, puisqu’elle mélange comédie sociale, réalisme poétique et même un bout de film muet, comme Agnès Varda l’avait fait dans Cléo de 5 à 7. Hommage d’une glaneuse à une autre.

Année : 2023

Avec : Anne Benoit, Aïssatou Diallo Sagna, Bittnerová Jana, Estéban, François Morel, Grégory Gadebois, Philippe Duquesne, Sergi López, Thomas Guy, Tibo Buat, William Sheller, Yolande Moreau

Récemment en août
 

On l'appelait Ruby

Télévision : 29 août à 22:46-00:23 sur France 3

téléfilm dramatique

Hasparren, un petite ville paisible du Pays basque, est le théâtre d'un drame terrible : le corps sans vie de la jeune Faustine Tanner est découvert par la gendarmerie. Missionné sur place, le commissaire Ceylan débute une enquête complexe au sein d'une communauté qui semble cacher de nombreux secrets. Le policier et son adjointe Pauline Bach s'intéressent notamment à Claire Monnier et à ses deux enfants adolescents. Récemment installés dans le bourg, les Monnier, jugés trop discrets, intriguent leurs voisins. Ceux-ci ignorent que Claire vit dans la peur depuis des années. La mère de famille déménage tous les six mois pour fuir un homme violent lié à son passé... - Critique : Claire Monnier (Mélanie Doutey) est médecin généraliste depuis peu à Hasparren, petite ville sans histoire du Pays basque. Dernière étape d'un parcours éprouvant, qu'elle mène avec ses deux enfants, pour fuir un passé lié, semble-t-il, au procès d'un présumé violeur et tueur d'adolescents. Alors, quand le corps d'une ­lycéenne est découvert par la gendarmerie, Claire prend peur. Réalisé par le cinéaste Laurent Tuel (Jean-Philippe), interprété par un casting remarquable et habillé par l'envoûtante musique de Cascadeur, ce sombre téléfilm avait a priori de solides arguments pour transcender le sacro-saint thriller régional du service public. Il y parvient en partie. Grâce à son inquiétante étrangeté, logée dans un imaginaire souterrain symbolique (le passé refait surface tandis que les canalisations bouchées font refluer l'eau croupie) qui semble s'inspirer de l'univers de David Lynch. Grâce aussi à son récit, parsemé de rebondissements, et à une morale de conte, usée mais toujours pertinente, sur le fantasme néfaste du parasite responsable de tous les maux. Certes, plus d'audace formelle et des acteurs adolescents au niveau de leurs aînés auraient rendu l'ensemble plus convaincant. Mais ce genre de proposition de fiction est à encourager. — Sébastien Mauge

De : Laurent Tuel

Avec : Aurélien Recoing, Claire Lafutt, Grégory Gadebois, Karole Rocher, Lorenzo Lefèbvre, Lubna Azabal, Ludovic Berthillot, Michaël Abiteboul, Michel Vuillermoz, Mélanie Doutey, Olivier Loustau, Yannick Morzelle

Récemment en août
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 29 août à 08:17-10:14 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Récemment en août
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 29 août à 08:15-10:12 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard. À voir:t2: Le Tourbillon de la vie, d’Olivier Treiner (France, 2h01). Avec Lou de Laâge, Raphaël Personnaz, Isabelle Carré, Grégory Gadebois. En salles.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Récemment en août
 

Le Tourbillon de la vie

Télévision : 27 août à 22:58-00:55 sur Canal +

film : drame

Tandis qu'elle s'approche inexorablement du crépuscule de sa vie, Julia se questionne en se remémorant quelques-uns des moments-clés qui ont façonné son existence des décennies plus tôt. Alors qu'une brillante carrière de pianiste s'offrait à elle à une époque où elle était tout juste trentenaire, une rencontre fortuite allait finalement changer ses priorités et l'éloigner définitivement de ce destin tout tracé. Dans une librairie, Julia avait fait la connaissance de Paul et était tombée sous le charme du jeune homme. Amoureuse, elle avait tout abandonné pour profiter pleinement de cette relation fusionnelle, un choix qui avait abouti à une grossesse... - Critique : Dans ce Tourbillon de la vie, point de Jeanne Moreau : l’héroïne blonde est incarnée par Lou de Laâge. Plutôt trois (ou même quatre) fois qu’une car plusieurs versions de Julia, son personnage, cohabitent dans le film en fonction des petits hasards qui façonnent une vie. Lorsque, ado, Julia décide d’aller célébrer la chute du Mur, à Berlin, sa « ligne de vie » se divise une première fois. Julia n⁰ 1 oublie son passeport dans sa chambre et, au moment d’aller le chercher, se fait coincer par une prof : ses amis partent sans elle. Julia n⁰ 2, elle, sera du voyage : sa meilleure amie (Esther Garrel) lui a rappelé de prendre ses papiers. En toute logique, Julia n⁰ 2 adulte finit par revenir s’installer à Berlin tandis que Julia n⁰ 1, plus sage, reste à Paris. L’occasion de présenter une Julia 1a, 1b et même 1b’ en fonction de ses rencontres. Pas d’inquiétude (ni d’algèbre, en définitive), l’ensemble reste lisible… et chaque Julia arbore sa propre coupe de cheveux. Du cinéma de papa grande époque Le Tourbillon de la vie consacre beaucoup de temps aux relations amoureuses de son héroïne, au point que le dispositif rappelle parfois celui d’Il était temps, de Richard Curtis (2013). À ceci près que Julia n’a pas la chance de pouvoir naviguer entre ses vies – le spectateur, si. Le film s’emploie à montrer que ce qui peut sembler être la vie idéale à un moment vient avec son lot de catastrophes. Olivier Treiner passe pour un Richard Curtis qui aurait revu tous les Lelouch après avoir lu Kundera. Avec la gourmandise du premier film, le réalisateur met en scène une sorte de ballet entre les différentes versions des personnages qui, dans certaines réalités, ne s’adressent pas la parole. C’est du cinéma de papa grande époque, on est un peu, voire beaucoup, tenus par les sentiments (et les violons d’une bande originale kitschissime – quand ce n’est pas carrément le Va pensiero de Verdi pour mettre tout le monde d’accord, dans la scène finale). Plus simple, le film aurait pu être sincèrement bouleversant. Reste, séquence par séquence, une émotion certaine et des personnages qui se révèlent. Grégory Gadebois, par exemple, est immense dans toutes les versions du père renfrogné qu’il compose. Mais le spectateur ne le voit pas tout de suite, un peu comme Julia qui ne découvre son père que sur le tard. À voir:t2: Le Tourbillon de la vie, d’Olivier Treiner (France, 2h01). Avec Lou de Laâge, Raphaël Personnaz, Isabelle Carré, Grégory Gadebois. En salles.

Année : 2022

Avec : Aliocha Schneider, Camille Claris, Denis Podalydès, Esther Garrel, Grégory Gadebois, Isabelle Carré, Lou de, Markus Gläser, Natacha Krief, Natacha Kudritskaya, Raphaël Personnaz, Sébastien Pouderoux

Récemment en juin
 
Récemment en mars
 

Paternel

Cinéma : 27 mars

Année : 2023

De : Ronan Tronchot

Avec : Grégory Gadebois, Géraldine Nakache, Lyes Salem, Anton Alluin