Fanny Gutking : passages TV et dernières sorties DVD/Blu-ray

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Lundi dernier
 

Une nuit

Télévision : 22 avril à 16:44-18:13 sur Canal +

film : drame

Un soir, pour ne pas rater son métro, Nathalie entre dans une rame bondée en bousculant Aymeric, coincé entre plusieurs passagers. Il l'invective, elle ne se laisse pas faire. Leur dispute provoque le sourire des autres voyageurs. Cette tension se transforme rapidement en désir, les amenant quelques minutes plus tard dans un photomaton où ils font l'amour. C'est le début d'une longue nuit où Nathalie et Aymeric vont ouvrir une parenthèse dans leur vie, tous deux ayant une famille. A l'image de deux adolescents, ils échangent, font connaissance et n'ont pas envie de mettre un terme à ce moment hors du temps... - Critique : Une rame de métro bondée. Une femme s’y engouffre, bousculant un homme. Entre eux, éclate une dispute, mais leurs regards, déjà, trahissent un désir. Plan suivant : ils font l’amour, pantalons sur les chevilles, dans un Photomaton, et leurs soupirs sont couverts, avec humour, par la voix automatique de la cabine qui demande si « tout s’est bien passé »… Débarrassée d’emblée, grâce à ces deux séquences d’ouverture, de l’agressivité et du sexe, une nuit s’offre à ces deux-là, pour dériver, discuter sans fin, dans un Paris très réel, mais au flou artistique. Alex Lutz — aidé au scénario par sa partenaire Karin Viard — propose un surprenant et séduisant objet de cinéma romantique, à la fois intemporel et gracieusement contemporain. Il ne se passe pas grand-chose, mais beaucoup de moments d’émotion surviennent, comme volés : on jette son téléphone portable à la Seine qui rutile dans l’obscurité, histoire de se sentir vraiment libre, on échange avec gourmandise sur la notion d’attirance et la supposée alchimie entre deux êtres, avant de remonter par des escaliers où la femme — « Je m’appelle Nathalie » — semble plus essoufflée que l’homme — « Moi, c’est Aymeric. » Mais se prénomment-ils vraiment ainsi ? Et d’où vient leur complicité qui paraît si immédiate ? De lieu en lieu, leur accord se fait parfait, et leurs confidences de plus en plus aiguës : Nathalie est décomplexée, douée pour s’incruster dans une fête de « jeunes » ; Aymeric, lui, connaît un endroit (un vieux magasin de meubles) où le temps peut se suspendre mieux qu’ailleurs, et où l’on peut marivauder. Et parce que Nathalie, dont le corps est régulièrement pris de fatigue ou de vertige, a envie de voir de la chair, ils se retrouvent, même, dans un club échangiste, où des confidences échangées avec un autre couple finissent par nouer la gorge. Une nuit recèle un secret. Qui donne envie, immédiatement, de revoir le film, à la manière d’un Usual Suspects conjugal. Une révélation qui finira par éclore sur un pont, au petit matin, entre ce qui se passe là et maintenant, et un drame qui devra advenir. Fluide, bavard et sensuel, le résulat s’impose comme un bouleversant thriller des sentiments. Surtout, il réinvente une grande interprète : Karin Viard, d’une liberté absolue sous le regard complice d’Alex Lutz. Forte et frêle, elle rayonne. Grâce à elle, ce film au titre antonionien pourrait aussi bien s’intituler Identification d’un femme. Ou d’une actrice.

Année : 2023

Avec : Alex Lutz, De Noémie, Fanny Gutking, Karin Viard, Kenza Fortas, Ludivine de, Luraschi Marco, Nadyne Capelli, Nicole Calfan, Pouly Jérôme, Timbo Assane, Véronique Berthoud

Lundi dernier
 

Une nuit

Télévision : 22 avril à 16:39-18:08 sur Canal +

film : drame

Un soir, pour ne pas rater son métro, Nathalie entre dans une rame bondée en bousculant Aymeric, coincé entre plusieurs passagers. Il l'invective, elle ne se laisse pas faire. Leur dispute provoque le sourire des autres voyageurs. Cette tension se transforme rapidement en désir, les amenant quelques minutes plus tard dans un photomaton où ils font l'amour. C'est le début d'une longue nuit où Nathalie et Aymeric vont ouvrir une parenthèse dans leur vie, tous deux ayant une famille. A l'image de deux adolescents, ils échangent, font connaissance et n'ont pas envie de mettre un terme à ce moment hors du temps... - Critique : Une rame de métro bondée. Une femme s’y engouffre, bousculant un homme. Entre eux, éclate une dispute, mais leurs regards, déjà, trahissent un désir. Plan suivant : ils font l’amour, pantalons sur les chevilles, dans un Photomaton, et leurs soupirs sont couverts, avec humour, par la voix automatique de la cabine qui demande si « tout s’est bien passé »… Débarrassée d’emblée, grâce à ces deux séquences d’ouverture, de l’agressivité et du sexe, une nuit s’offre à ces deux-là, pour dériver, discuter sans fin, dans un Paris très réel, mais au flou artistique. Alex Lutz — aidé au scénario par sa partenaire Karin Viard — propose un surprenant et séduisant objet de cinéma romantique, à la fois intemporel et gracieusement contemporain. Il ne se passe pas grand-chose, mais beaucoup de moments d’émotion surviennent, comme volés : on jette son téléphone portable à la Seine qui rutile dans l’obscurité, histoire de se sentir vraiment libre, on échange avec gourmandise sur la notion d’attirance et la supposée alchimie entre deux êtres, avant de remonter par des escaliers où la femme — « Je m’appelle Nathalie » — semble plus essoufflée que l’homme — « Moi, c’est Aymeric. » Mais se prénomment-ils vraiment ainsi ? Et d’où vient leur complicité qui paraît si immédiate ? De lieu en lieu, leur accord se fait parfait, et leurs confidences de plus en plus aiguës : Nathalie est décomplexée, douée pour s’incruster dans une fête de « jeunes » ; Aymeric, lui, connaît un endroit (un vieux magasin de meubles) où le temps peut se suspendre mieux qu’ailleurs, et où l’on peut marivauder. Et parce que Nathalie, dont le corps est régulièrement pris de fatigue ou de vertige, a envie de voir de la chair, ils se retrouvent, même, dans un club échangiste, où des confidences échangées avec un autre couple finissent par nouer la gorge. Une nuit recèle un secret. Qui donne envie, immédiatement, de revoir le film, à la manière d’un Usual Suspects conjugal. Une révélation qui finira par éclore sur un pont, au petit matin, entre ce qui se passe là et maintenant, et un drame qui devra advenir. Fluide, bavard et sensuel, le résulat s’impose comme un bouleversant thriller des sentiments. Surtout, il réinvente une grande interprète : Karin Viard, d’une liberté absolue sous le regard complice d’Alex Lutz. Forte et frêle, elle rayonne. Grâce à elle, ce film au titre antonionien pourrait aussi bien s’intituler Identification d’un femme. Ou d’une actrice.

Année : 2023

Avec : Alex Lutz, De Noémie, Fanny Gutking, Karin Viard, Kenza Fortas, Ludivine de, Luraschi Marco, Nadyne Capelli, Nicole Calfan, Pouly Jérôme, Timbo Assane, Véronique Berthoud

Récemment en novembre
 

Une nuit - DVD

DVD/Blu-ray : 8 novembre 2023

Editeur : Studiocanal

Année : 2023

De : Alex Lutz

Avec : Karin Viard, Alex Lutz, Jérôme Pouly, Noémie De Lattre, Kenza Fortas, Nicole Calfan, Marco Luraschi, Fanny Gutking