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Antérieurement en 2022
 

The Innocents

Télévision : 14 décembre 2022 à 02:16-04:10 sur Canal +

film fantastique

En Norvège, un groupe d'enfants profite de l'été pour s'évader dans la campagne environnante et explorer une forêt. Au milieu des arbres, un endroit les attire particulièrement. Au cours d'une sortie, l'un d'eux a découvert qu'il s'y produit des phénomènes étranges et inexplicables. D'abord émerveillés par cette trouvaille, les enfants préfèrent taire leur secret à leur entourage. Mais très vite, ce qui n'était qu'un simple jeu se transforme en cauchemar pour chacun d'entre eux. Tous se mettent à ressentir une mystérieuse et inquiétante présence à leurs côtés, une force qui semble épier leurs faits et gestes à chaque instant... - Critique : « Tu veux que je te montre un truc ? » lance le garçon à Ida, tête d’ange blond. Il lui demande de tenir un capuchon trouvé par terre et de le lâcher. Au lieu de tomber, l’objet est projeté 2 mètres à côté. La fillette est émerveillée. La voilà réjouie de s’être trouvée un copain, elle qui ne connaît encore personne dans cette banlieue paisible, où elle vient d’emménager avec ses parents et sa sœur autiste. Bientôt, une autre enfant de l’immeuble entre en scène. Une fille ronde et douce, la peau dépigmentée sur le visage, qui préfère, elle, jouer avec la grande sœur d’Ida. Elle semble avoir un don pour la calmer et la comprendre mieux que quiconque. L’horreur n’est pas là, mais on la pressent. On baigne dans un climat d’étrangeté fascinant, installé tout en élégance feutrée. The Innocents n’est pas le premier film à attribuer un « superpouvoir », éventuellement diabolique, à des enfants : on pense au Village des damnés, de Wolf Rilla, grand classique, et à son remake par John Carpenter. Mais la nouveauté tient au réalisme psychologique avec lequel le réalisateur norvégien Eskil Vogt filme la vulnérabilité de ces êtres. Ida et les autres restent des enfants. Ils ont eux-mêmes peur et n’agissent pas en toute liberté, encadrés qu’ils sont par les parents. Et ces derniers ignorent, chez leur progéniture, les jalousies, émois et souffrances à même d’alimenter de la violence. D’où un crescendo aussi haletant que terrifiant. Il y a quelque chose de glaçant et de beau à la fois dans ce film lumineux, qui vise toujours une forme de rigueur sobre en intériorisant la tension, concentrée dans une pure force mentale.

Année : 2021

De : Eskil Vogt

Avec : Alva Brynsmo Ramstad, Ellen Dorrit, Irina Eidsvold Tøien, Kadra Yusuf, Kim Atle Hansen, Lisa Tønne, Marius Kolbenstvedt, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Morten Svartveit, Nor Erik Vaagland Torgersen, Rakel Lenora Fløttum, Sam Ashraf

Antérieurement en 2022
 

The Innocents

Télévision : 24 octobre 2022 à 01:49-03:43 sur Canal +

film fantastique

En Norvège, un groupe d'enfants profite de l'été pour s'évader dans la campagne environnante et explorer une forêt. Au milieu des arbres, un endroit les attire particulièrement. Au cours d'une sortie, l'un d'eux a découvert qu'il s'y produit des phénomènes étranges et inexplicables. D'abord émerveillés par cette trouvaille, les enfants préfèrent taire leur secret à leur entourage. Mais très vite, ce qui n'était qu'un simple jeu se transforme en cauchemar pour chacun d'entre eux. Tous se mettent à ressentir une mystérieuse et inquiétante présence à leurs côtés, une force qui semble épier leurs faits et gestes à chaque instant... - Critique : « Tu veux que je te montre un truc ? » lance le garçon à Ida, tête d’ange blond. Il lui demande de tenir un capuchon trouvé par terre et de le lâcher. Au lieu de tomber, l’objet est projeté 2 mètres à côté. La fillette est émerveillée. La voilà réjouie de s’être trouvée un copain, elle qui ne connaît encore personne dans cette banlieue paisible, où elle vient d’emménager avec ses parents et sa sœur autiste. Bientôt, une autre enfant de l’immeuble entre en scène. Une fille ronde et douce, la peau dépigmentée sur le visage, qui préfère, elle, jouer avec la grande sœur d’Ida. Elle semble avoir un don pour la calmer et la comprendre mieux que quiconque. L’horreur n’est pas là, mais on la pressent. On baigne dans un climat d’étrangeté fascinant, installé tout en élégance feutrée. The Innocents n’est pas le premier film à attribuer un « superpouvoir », éventuellement diabolique, à des enfants : on pense au Village des damnés, de Wolf Rilla, grand classique, et à son remake par John Carpenter. Mais la nouveauté tient au réalisme psychologique avec lequel le réalisateur norvégien Eskil Vogt filme la vulnérabilité de ces êtres. Ida et les autres restent des enfants. Ils ont eux-mêmes peur et n’agissent pas en toute liberté, encadrés qu’ils sont par les parents. Et ces derniers ignorent, chez leur progéniture, les jalousies, émois et souffrances à même d’alimenter de la violence. D’où un crescendo aussi haletant que terrifiant. Il y a quelque chose de glaçant et de beau à la fois dans ce film lumineux, qui vise toujours une forme de rigueur sobre en intériorisant la tension, concentrée dans une pure force mentale.

Année : 2021

Avec : Alva Brynsmo Ramstad, Ellen Dorrit, Irina Eidsvold Tøien, Kadra Yusuf, Kim Atle Hansen, Lisa Tønne, Marius Kolbenstvedt, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Morten Svartveit, Nor Erik Vaagland Torgersen, Rakel Lenora Fløttum, Sam Ashraf

Antérieurement en 2022
 

The Innocents

Télévision : 13 octobre 2022 à 10:00-11:55 sur Canal +

film fantastique

En Norvège, un groupe d'enfants profite de l'été pour s'évader dans la campagne environnante et explorer une forêt. Au milieu des arbres, un endroit les attire particulièrement. Au cours d'une sortie, l'un d'eux a découvert qu'il s'y produit des phénomènes étranges et inexplicables. D'abord émerveillés par cette trouvaille, les enfants préfèrent taire leur secret à leur entourage. Mais très vite, ce qui n'était qu'un simple jeu se transforme en cauchemar pour chacun d'entre eux. Tous se mettent à ressentir une mystérieuse et inquiétante présence à leurs côtés, une force qui semble épier leurs faits et gestes à chaque instant... - Critique : « Tu veux que je te montre un truc ? » lance le garçon à Ida, tête d’ange blond. Il lui demande de tenir un capuchon trouvé par terre et de le lâcher. Au lieu de tomber, l’objet est projeté 2 mètres à côté. La fillette est émerveillée. La voilà réjouie de s’être trouvée un copain, elle qui ne connaît encore personne dans cette banlieue paisible, où elle vient d’emménager avec ses parents et sa sœur autiste. Bientôt, une autre enfant de l’immeuble entre en scène. Une fille ronde et douce, la peau dépigmentée sur le visage, qui préfère, elle, jouer avec la grande sœur d’Ida. Elle semble avoir un don pour la calmer et la comprendre mieux que quiconque. L’horreur n’est pas là, mais on la pressent. On baigne dans un climat d’étrangeté fascinant, installé tout en élégance feutrée. The Innocents n’est pas le premier film à attribuer un « superpouvoir », éventuellement diabolique, à des enfants : on pense au Village des damnés, de Wolf Rilla, grand classique, et à son remake par John Carpenter. Mais la nouveauté tient au réalisme psychologique avec lequel le réalisateur norvégien Eskil Vogt filme la vulnérabilité de ces êtres. Ida et les autres restent des enfants. Ils ont eux-mêmes peur et n’agissent pas en toute liberté, encadrés qu’ils sont par les parents. Et ces derniers ignorent, chez leur progéniture, les jalousies, émois et souffrances à même d’alimenter de la violence. D’où un crescendo aussi haletant que terrifiant. Il y a quelque chose de glaçant et de beau à la fois dans ce film lumineux, qui vise toujours une forme de rigueur sobre en intériorisant la tension, concentrée dans une pure force mentale.

Année : 2021

De : Eskil Vogt

Avec : Alva Brynsmo Ramstad, Ellen Dorrit, Irina Eidsvold Tøien, Kadra Yusuf, Kim Atle Hansen, Lisa Tønne, Marius Kolbenstvedt, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Morten Svartveit, Nor Erik Vaagland Torgersen, Rakel Lenora Fløttum, Sam Ashraf

Antérieurement en 2022
 

The Innocents

Télévision : 13 octobre 2022 à 09:58-11:52 sur Canal +

film fantastique

En Norvège, un groupe d'enfants profite de l'été pour s'évader dans la campagne environnante et explorer une forêt. Au milieu des arbres, un endroit les attire particulièrement. Au cours d'une sortie, l'un d'eux a découvert qu'il s'y produit des phénomènes étranges et inexplicables. D'abord émerveillés par cette trouvaille, les enfants préfèrent taire leur secret à leur entourage. Mais très vite, ce qui n'était qu'un simple jeu se transforme en cauchemar pour chacun d'entre eux. Tous se mettent à ressentir une mystérieuse et inquiétante présence à leurs côtés, une force qui semble épier leurs faits et gestes à chaque instant... - Critique : « Tu veux que je te montre un truc ? » lance le garçon à Ida, tête d’ange blond. Il lui demande de tenir un capuchon trouvé par terre et de le lâcher. Au lieu de tomber, l’objet est projeté 2 mètres à côté. La fillette est émerveillée. La voilà réjouie de s’être trouvée un copain, elle qui ne connaît encore personne dans cette banlieue paisible, où elle vient d’emménager avec ses parents et sa sœur autiste. Bientôt, une autre enfant de l’immeuble entre en scène. Une fille ronde et douce, la peau dépigmentée sur le visage, qui préfère, elle, jouer avec la grande sœur d’Ida. Elle semble avoir un don pour la calmer et la comprendre mieux que quiconque. L’horreur n’est pas là, mais on la pressent. On baigne dans un climat d’étrangeté fascinant, installé tout en élégance feutrée. The Innocents n’est pas le premier film à attribuer un « superpouvoir », éventuellement diabolique, à des enfants : on pense au Village des damnés, de Wolf Rilla, grand classique, et à son remake par John Carpenter. Mais la nouveauté tient au réalisme psychologique avec lequel le réalisateur norvégien Eskil Vogt filme la vulnérabilité de ces êtres. Ida et les autres restent des enfants. Ils ont eux-mêmes peur et n’agissent pas en toute liberté, encadrés qu’ils sont par les parents. Et ces derniers ignorent, chez leur progéniture, les jalousies, émois et souffrances à même d’alimenter de la violence. D’où un crescendo aussi haletant que terrifiant. Il y a quelque chose de glaçant et de beau à la fois dans ce film lumineux, qui vise toujours une forme de rigueur sobre en intériorisant la tension, concentrée dans une pure force mentale.

Année : 2021

De : Eskil Vogt

Avec : Alva Brynsmo Ramstad, Ellen Dorrit, Irina Eidsvold Tøien, Kadra Yusuf, Kim Atle Hansen, Lisa Tønne, Marius Kolbenstvedt, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Morten Svartveit, Nor Erik Vaagland Torgersen, Rakel Lenora Fløttum, Sam Ashraf

Antérieurement en 2022
 

The Innocents

Télévision : 2 octobre 2022 à 01:59-03:53 sur Canal +

film fantastique

En Norvège, un groupe d'enfants profite de l'été pour s'évader dans la campagne environnante et explorer une forêt. Au milieu des arbres, un endroit les attire particulièrement. Au cours d'une sortie, l'un d'eux a découvert qu'il s'y produit des phénomènes étranges et inexplicables. D'abord émerveillés par cette trouvaille, les enfants préfèrent taire leur secret à leur entourage. Mais très vite, ce qui n'était qu'un simple jeu se transforme en cauchemar pour chacun d'entre eux. Tous se mettent à ressentir une mystérieuse et inquiétante présence à leurs côtés, une force qui semble épier leurs faits et gestes à chaque instant... - Critique : « Tu veux que je te montre un truc ? » lance le garçon à Ida, tête d’ange blond. Il lui demande de tenir un capuchon trouvé par terre et de le lâcher. Au lieu de tomber, l’objet est projeté 2 mètres à côté. La fillette est émerveillée. La voilà réjouie de s’être trouvée un copain, elle qui ne connaît encore personne dans cette banlieue paisible, où elle vient d’emménager avec ses parents et sa sœur autiste. Bientôt, une autre enfant de l’immeuble entre en scène. Une fille ronde et douce, la peau dépigmentée sur le visage, qui préfère, elle, jouer avec la grande sœur d’Ida. Elle semble avoir un don pour la calmer et la comprendre mieux que quiconque. L’horreur n’est pas là, mais on la pressent. On baigne dans un climat d’étrangeté fascinant, installé tout en élégance feutrée. The Innocents n’est pas le premier film à attribuer un « superpouvoir », éventuellement diabolique, à des enfants : on pense au Village des damnés, de Wolf Rilla, grand classique, et à son remake par John Carpenter. Mais la nouveauté tient au réalisme psychologique avec lequel le réalisateur norvégien Eskil Vogt filme la vulnérabilité de ces êtres. Ida et les autres restent des enfants. Ils ont eux-mêmes peur et n’agissent pas en toute liberté, encadrés qu’ils sont par les parents. Et ces derniers ignorent, chez leur progéniture, les jalousies, émois et souffrances à même d’alimenter de la violence. D’où un crescendo aussi haletant que terrifiant. Il y a quelque chose de glaçant et de beau à la fois dans ce film lumineux, qui vise toujours une forme de rigueur sobre en intériorisant la tension, concentrée dans une pure force mentale.

Année : 2021

Avec : Alva Brynsmo Ramstad, Ellen Dorrit, Irina Eidsvold Tøien, Kadra Yusuf, Kim Atle Hansen, Lisa Tønne, Marius Kolbenstvedt, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Morten Svartveit, Nor Erik Vaagland Torgersen, Rakel Lenora Fløttum, Sam Ashraf

Antérieurement en 2022
 

The Innocents

Télévision : 2 octobre 2022 à 01:47-03:41 sur Canal +

film fantastique

En Norvège, un groupe d'enfants profite de l'été pour s'évader dans la campagne environnante et explorer une forêt. Au milieu des arbres, un endroit les attire particulièrement. Au cours d'une sortie, l'un d'eux a découvert qu'il s'y produit des phénomènes étranges et inexplicables. D'abord émerveillés par cette trouvaille, les enfants préfèrent taire leur secret à leur entourage. Mais très vite, ce qui n'était qu'un simple jeu se transforme en cauchemar pour chacun d'entre eux. Tous se mettent à ressentir une mystérieuse et inquiétante présence à leurs côtés, une force qui semble épier leurs faits et gestes à chaque instant... - Critique : « Tu veux que je te montre un truc ? » lance le garçon à Ida, tête d’ange blond. Il lui demande de tenir un capuchon trouvé par terre et de le lâcher. Au lieu de tomber, l’objet est projeté 2 mètres à côté. La fillette est émerveillée. La voilà réjouie de s’être trouvée un copain, elle qui ne connaît encore personne dans cette banlieue paisible, où elle vient d’emménager avec ses parents et sa sœur autiste. Bientôt, une autre enfant de l’immeuble entre en scène. Une fille ronde et douce, la peau dépigmentée sur le visage, qui préfère, elle, jouer avec la grande sœur d’Ida. Elle semble avoir un don pour la calmer et la comprendre mieux que quiconque. L’horreur n’est pas là, mais on la pressent. On baigne dans un climat d’étrangeté fascinant, installé tout en élégance feutrée. The Innocents n’est pas le premier film à attribuer un « superpouvoir », éventuellement diabolique, à des enfants : on pense au Village des damnés, de Wolf Rilla, grand classique, et à son remake par John Carpenter. Mais la nouveauté tient au réalisme psychologique avec lequel le réalisateur norvégien Eskil Vogt filme la vulnérabilité de ces êtres. Ida et les autres restent des enfants. Ils ont eux-mêmes peur et n’agissent pas en toute liberté, encadrés qu’ils sont par les parents. Et ces derniers ignorent, chez leur progéniture, les jalousies, émois et souffrances à même d’alimenter de la violence. D’où un crescendo aussi haletant que terrifiant. Il y a quelque chose de glaçant et de beau à la fois dans ce film lumineux, qui vise toujours une forme de rigueur sobre en intériorisant la tension, concentrée dans une pure force mentale.

Année : 2021

De : Eskil Vogt

Avec : Alva Brynsmo Ramstad, Ellen Dorrit, Irina Eidsvold Tøien, Kadra Yusuf, Kim Atle Hansen, Lisa Tønne, Marius Kolbenstvedt, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Morten Svartveit, Nor Erik Vaagland Torgersen, Rakel Lenora Fløttum, Sam Ashraf

Antérieurement en 2022
 

The Innocents (Combo Blu-ray + DVD - Édition ...

DVD/Blu-ray : 7 septembre 2022

Editeur : Kinovista

Année : 2021

De : Eskil Vogt

Avec : Rakel Lenora Fløttum, Alva Brynsmo Ramstad, Sam Ashraf, Mina Yasmin Bremseth Asheim, Ellen Dorrit Petersen, Morten Svartveit, Kadra Yusuf, Lisa Tønne

Antérieurement en 2018
 

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Télévision : 26 juillet 2018 à 01:35-03:20 sur Arte

film : drame

Le portrait mystérieux d’une famille ébranlée par la révélation d’un secret. Une nouvelle réussite du réalisateur norvégien d’Oslo, 31 août. Critique : | Genre : famille à recomposer. Place à l’introspection et aux limbes : le portrait de famille selon le Norvégien Joachim Trier procède par volutes et tournoiements, selon une chronologie sinueuse. Le cinéaste alterne les points de vue de deux fils et de leurs parents. Il explore les songes et les souvenirs de chacun, y compris ceux de la mère, disparue quelques années auparavant, et qui était une photographe de guerre connue. Mais ce film doux et mélancolique dépasse les ­caractéristiques sociologiques (ça se passe dans une banlieue cossue de New York) pour capter un moment universel et déchirant. Celui où une famille se désagrège pour, un jour, se recomposer autrement. Le temps que chaque membre cesse d’être, aux yeux des autres, ce qu’il paraissait. Le fils aîné, brillant, parfait, laisse apercevoir l’effroi que lui inspire sa vie. La mère admirée cachait une dépression et s’est sans doute suicidée. On retrouve dans Back home la subtilité d’Oslo, 31 août, avec davantage de sophistication et, plus surprenant, de l’humour : on voit, par exemple, le père s’inventer un avatar virtuel pour rejoindre incognito son fils cadet dans l’univers d’un jeu vidéo… Etrangement, ce film cosmopolite (un réalisateur scandinave tournant en anglais avec un casting international, dont une star française, Isabelle Huppert) retrouve la saveur d’un certain cinéma américain indépendant et adulte, en train de disparaître : Terrence Malick dans sa veine la plus sobre, ou Gus Van Sant au temps de sa splendeur.

Année : 2015

Avec : Joachim Trier, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg, Isabelle Huppert, Devin Druid, David Strathairn, Amy Ryan, Rachel Brosnahan, Ruby Jerins, Ola Flottum, Joachim Trier, Eskil Vogt

Antérieurement en 2018
 

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Télévision : 6 juillet 2018 à 13:35-15:35 sur Arte

film : drame

Le portrait mystérieux d’une famille ébranlée par la révélation d’un secret. Une nouvelle réussite du réalisateur norvégien d’Oslo, 31 août. Critique : | Genre : famille à recomposer. Place à l’introspection et aux limbes : le portrait de famille selon le Norvégien Joachim Trier procède par volutes et tournoiements, selon une chronologie sinueuse. Le cinéaste alterne les points de vue de deux fils et de leurs parents. Il explore les songes et les souvenirs de chacun, y compris ceux de la mère, disparue quelques années auparavant, et qui était une photographe de guerre connue. Mais ce film doux et mélancolique dépasse les ­caractéristiques sociologiques (ça se passe dans une banlieue cossue de New York) pour capter un moment universel et déchirant. Celui où une famille se désagrège pour, un jour, se recomposer autrement. Le temps que chaque membre cesse d’être, aux yeux des autres, ce qu’il paraissait. Le fils aîné, brillant, parfait, laisse apercevoir l’effroi que lui inspire sa vie. La mère admirée cachait une dépression et s’est sans doute suicidée. On retrouve dans Back home la subtilité d’Oslo, 31 août, avec davantage de sophistication et, plus surprenant, de l’humour : on voit, par exemple, le père s’inventer un avatar virtuel pour rejoindre incognito son fils cadet dans l’univers d’un jeu vidéo… Etrangement, ce film cosmopolite (un réalisateur scandinave tournant en anglais avec un casting international, dont une star française, Isabelle Huppert) retrouve la saveur d’un certain cinéma américain indépendant et adulte, en train de disparaître : Terrence Malick dans sa veine la plus sobre, ou Gus Van Sant au temps de sa splendeur.

Année : 2015

Avec : Joachim Trier, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg, Isabelle Huppert, Devin Druid, David Strathairn, Amy Ryan, Rachel Brosnahan, Ruby Jerins, Ola Flottum, Joachim Trier, Eskil Vogt

Antérieurement en 2018
 

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Télévision : 4 juillet 2018 à 20:55-22:40 sur Arte

film : drame

Le portrait mystérieux d’une famille ébranlée par la révélation d’un secret. Une nouvelle réussite du réalisateur norvégien d’Oslo, 31 août. Critique : | Genre : famille à recomposer. Place à l’introspection et aux limbes : le portrait de famille selon le Norvégien Joachim Trier procède par volutes et tournoiements, selon une chronologie sinueuse. Le cinéaste alterne les points de vue de deux fils et de leurs parents. Il explore les songes et les souvenirs de chacun, y compris ceux de la mère, disparue quelques années auparavant, et qui était une photographe de guerre connue. Mais ce film doux et mélancolique dépasse les ­caractéristiques sociologiques (ça se passe dans une banlieue cossue de New York) pour capter un moment universel et déchirant. Celui où une famille se désagrège pour, un jour, se recomposer autrement. Le temps que chaque membre cesse d’être, aux yeux des autres, ce qu’il paraissait. Le fils aîné, brillant, parfait, laisse apercevoir l’effroi que lui inspire sa vie. La mère admirée cachait une dépression et s’est sans doute suicidée. On retrouve dans Back home la subtilité d’Oslo, 31 août, avec davantage de sophistication et, plus surprenant, de l’humour : on voit, par exemple, le père s’inventer un avatar virtuel pour rejoindre incognito son fils cadet dans l’univers d’un jeu vidéo… Etrangement, ce film cosmopolite (un réalisateur scandinave tournant en anglais avec un casting international, dont une star française, Isabelle Huppert) retrouve la saveur d’un certain cinéma américain indépendant et adulte, en train de disparaître : Terrence Malick dans sa veine la plus sobre, ou Gus Van Sant au temps de sa splendeur.

Année : 2015

Avec : Joachim Trier, Gabriel Byrne, Jesse Eisenberg, Isabelle Huppert, Devin Druid, David Strathairn, Amy Ryan, Rachel Brosnahan, Ruby Jerins, Ola Flottum, Joachim Trier, Eskil Vogt