Dominique Colin : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

Alibi com

Télévision : 11 juillet 2018 à 10:50-12:16 sur Canal +

film : comédie

Greg s'est associé avec son ami Augustin afin de créer une entreprise un peu particulière. Envie de cacher la vérité à son ou sa conjoint(e) pour avoir du temps libre ou couvrir une infidélité ? C'est possible grâce à leur société Alibi.com, qui propose les meilleures excuses et stratagèmes possibles. Les affaires marchent très bien. Un client demande aux deux hommes et à leur employé Medhi de trouver une parade alors qu'il doit passer le week-end avec sa nouvelle conquête. Or, Greg découvre qu'il s'agit de Gérard, le père de sa fiancée Flo à qui il n'a rien rien dit sur son activité et qui ne supporte pas le mensonge... Critique : | Genre : Comédie loufoque 2.0. Un patron de start-up, dont l’entreprise fabrique des alibis à la carte — pour couvrir un adultère —, rencontre une femme qui déteste les menteurs. Très vite, il découvre que le père de celle-ci est également l’un de ses clients. Moins surprenante que Babysitting (du même réalisateur), cette production carbure aux mensonges inextricables. Le plaisir vient des simulacres élaborés par la société Alibi.com, qui nécessitent une sorte de dédoublement du héros, censé être présent à plusieurs endroits en même temps. Mais les bonnes idées restent souvent à l’état d’ébauche, comme le personnage narcoleptique interprété par Tarek Boudali, ex-Bande à Fifi et auteur d’Epouse-moi mon pote, autre triomphe récent en salles.

Année : 2017

Avec : Philippe Lacheau, Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Julien Arruti, Tarek Boudali, Didier Bourdon, Nathalie Baye, Nawell Madani, Medi Sadoun, Maxime Desprez, Michael Tordjman, Julien Arruti, Pierre Dudan, Philippe Lacheau, Samuel Teisseire, Dominique Colin

Antérieurement en 2018
 

Les beaux gosses

Télévision : 5 juillet 2018 à 22:45-00:25 sur CStar

film : comédie

Passage réussi au cinéma pour l’auteur de BD Riad Sattouf. La puissance comique du film se nourrit d’un certain décalage dans la représentation des jeunes d’aujourd’hui. Critique : | Genre : plongée en acné. Un film d’ados de plus ? Oui, mais à nul autre pareil. Autrement plus cru, et donc authentique, que ses homologues d’outre-­Atlantique. Et, surtout, d’une invention comique permanente. On suit Hervé, brave gars presque normal, et ses potes, aux looks invraisemblables : Camel, amateur de hard rock, Benjamin et son goût du macabre, Meryl, aux expressions étrangement précieuses. Ce qui leur arrive est un pur régal, qu’il s’agisse de spiritisme, de gym ou, plus généralement, des us et coutumes de la vie d’ado, entre chez soi, la cantine et la salle de classe. Le sexe est évidemment un enjeu suprême, quoique effrayant, et Hervé s’en dépatouille (ou s’en tripatouille) avec ou sans Aurore, jolie blonde qui semble, à la surprise générale, avoir jeté son dévolu sur lui. Ce que son héros vit avec un mélange d’angoisse et de forfanterie (sa « technique de roulage de pelle » n’est pas tout à fait au point), Riad Sattouf l’expose avec ironie et invention, y compris à travers le personnage hilarant de la mère d’Hervé, génialement jouée par Noémie Lvovsky, qui s’intéresse d’un peu trop près à la sexualité de son fils… Le premier film irrésistible d’un auteur de BD narquois, observateur malicieux du monde qui l’entoure.

Année : 2009

Avec : Riad Sattouf, Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières, Julie Schleibing, Camille Andreys, Noémie Lvovsky, Irène Jacob, Emmanuelle Devos, Flairs, Riad Sattouf, Riad Sattouf, Marc Syrigas, Marie Cheminal, Dominique Colin

Antérieurement en 2018
 

Alibi com

Télévision : 4 juillet 2018 à 13:20-14:45 sur Canal +

film : comédie

Greg s'est associé avec son ami Augustin afin de créer une entreprise un peu particulière. Envie de cacher la vérité à son ou sa conjoint(e) pour avoir du temps libre ou couvrir une infidélité ? C'est possible grâce à leur société Alibi.com, qui propose les meilleures excuses et stratagèmes possibles. Les affaires marchent très bien. Un client demande aux deux hommes et à leur employé Medhi de trouver une parade alors qu'il doit passer le week-end avec sa nouvelle conquête. Or, Greg découvre qu'il s'agit de Gérard, le père de sa fiancée Flo à qui il n'a rien rien dit sur son activité et qui ne supporte pas le mensonge... Critique : | Genre : Comédie loufoque 2.0. Un patron de start-up, dont l’entreprise fabrique des alibis à la carte — pour couvrir un adultère —, rencontre une femme qui déteste les menteurs. Très vite, il découvre que le père de celle-ci est également l’un de ses clients. Moins surprenante que Babysitting (du même réalisateur), cette production carbure aux mensonges inextricables. Le plaisir vient des simulacres élaborés par la société Alibi.com, qui nécessitent une sorte de dédoublement du héros, censé être présent à plusieurs endroits en même temps. Mais les bonnes idées restent souvent à l’état d’ébauche, comme le personnage narcoleptique interprété par Tarek Boudali, ex-Bande à Fifi et auteur d’Epouse-moi mon pote, autre triomphe récent en salles.

Année : 2017

Avec : Philippe Lacheau, Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Julien Arruti, Tarek Boudali, Didier Bourdon, Nathalie Baye, Nawell Madani, Medi Sadoun, Maxime Desprez, Michael Tordjman, Julien Arruti, Pierre Dudan, Philippe Lacheau, Samuel Teisseire, Dominique Colin

Antérieurement en 2018
 

Les beaux gosses

Télévision : 28 juin 2018 à 21:00-22:40 sur CStar

film : comédie

Passage réussi au cinéma pour l’auteur de BD Riad Sattouf. La puissance comique du film se nourrit d’un certain décalage dans la représentation des jeunes d’aujourd’hui. Critique : | Genre : plongée en acnée. Un film d'ados de plus ? Oui, mais à nul autre pareil. Autrement plus cru, et donc authentique, que certains de ses homologues d'outre-Atlantique. Et, surtout, d'une invention comique permanente. Dans cette moderne Guerre des boutons (tendance dermato), on suit Hervé, brave gars presque normal, et ses potes, aux looks invraisemblables : Camel, amateur de hard rock, Benjamin et son goût du macabre, Meryl, aux expressions étrangement précieuses. Ce qui leur arrive, ensemble ou séparément, est un pur régal, qu'il s'agisse de spiritisme, d'un cours de gym fracassant ou, plus généralement, des us et coutumes de la vie d'ado, entre chez soi, la cantine et la salle de classe. Le sexe est évidemment un enjeu suprême, quoique effrayant, et Hervé s'en dépatouille (ou s'en tripatouille) avec ou sans Aurore, jolie blonde qui semble, à la surprise générale, avoir jeté son dévolu sur lui. Ce que son héros vit avec un mélange d'angoisse et de forfanterie (sa « technique de roulage de pelle » n'est pas tout à fait au point), Riad Sattouf l'expose avec ironie et invention, y compris à travers le personnage hilarant de la mère d'Hervé, génialement jouée par Noémie Lvovsky, qui s'intéresse d'un peu trop près à la sexualité de son fils... Le premier film irrésistible d'un auteur de BD narquois, observateur malicieux du monde qui l'entoure. — Aurélien Ferenczi

Année : 2009

Avec : Riad Sattouf, Vincent Lacoste, Anthony Sonigo, Alice Tremolières, Julie Schleibing, Camille Andreys, Noémie Lvovsky, Irène Jacob, Emmanuelle Devos, Flairs, Riad Sattouf, Riad Sattouf, Marc Syrigas, Marie Cheminal, Dominique Colin

Antérieurement en 2018
 

Les poupées russes

Télévision : 20 juin 2018 à 22:50-00:55 sur France 4

film : comédie dramatique

Cinq ans plus tard, l'étudiant de L'Auberge espagnole s'accroche à ses rêves d'écriture et aux filles qui passent. Une ronde avec vivacité, au gré des états d'âme du héros. Une réussite. Critique : | Genre : éducation sentimentale. Quatre ans après le bazar communautaire de L'Auberge espagnole, voici venu le temps du désordre amoureux et des poupées qui se multiplient, à la russe. Un vrai bataillon de jeunes filles autour du même Xavier, éternel ado qu'on voit ici se démener pour ne pas devenir adulte, pour ne jamais perdre sa légèreté, fût-elle coupable. Bon programme. A l'image de son héros, Klapisch semble cultiver le plaisir de rester amateur : sa caméra se balade et improvise au gré de ses humeurs. D'où le côté bordélique et charmant de ce film qui suit Xavier/Romain Duris, qui lui-même suit son coeur, ses pulsions de dragueur et, parfois, cherche simplement un lit pour dormir, chez Martine, chez Isabelle (Cécile de France, cerise sur le gâteau), ou chez la petite Anglaise Wendy (Kelly Reilly, aucune faute de casting, déci­dément)... Mais, si bien entouré, le héros des Poupées russes n'en est que plus solitaire. L'histoire de ce jeune hom­me qui aime les jeunes femmes a une gravité diffuse : au coeur de l'apprentissage sentimental très juvénile qu'il met en scène, Klapisch cache la malédiction du séducteur, le destin de collectionneur d'un don Juan new-look. Et leste sa comédie d'une émotion inattendue. Annonciatrice des questionnements et micmacs d'une maturité inévitable, abordée dans Casse-tête chinois. — Frédéric Strauss

Année : 2005

Avec : Cédric Klapisch, Romain Duris, Kelly Reilly, Audrey Tautou, Cécile de France, Kevin Bishop, Evguenya Obraztsova, Irene Montalà, Gary Love, Loïc Dury, Laurent Levesque, Cédric Klapisch, Marie Cheminal, Dominique Colin

Antérieurement en 2018
 

Riens du tout

Télévision : 19 février 2018 à 13:35-15:15 sur Arte

film : comédie

Le nouveau pdg des Grandes Galeries, au bord de la faillite, veut redresser son magasin grâce au « facteur humain ». Klapisch filme avec le sourire ces gens de rien qui font le grand tout économique. Critique : Film de Cédric Klapisch (France, 1992). Image : Dominique Colin. Musique : Jeff Cohen. 100 mn. Avec Fabrice Luchini : Lepetit. Marc Berman : Pizzuti. Daniel Berlioux : Jacques Martin. Antoine Chappey : François. Jean-Pierre Darroussin : Domrémy. Le genre : comédie humaniste. Lepetit, nouveau pdg des Grandes Galeries, décide d'appliquer à ce grand magasin parisien touché par la crise de nouvelles méthodes de management destinées à motiver le personnel. Ce premier film souffre d'un trop-plein évident. Il est à la fois comédie à sketchs (chacun des vendeurs a sa petite histoire), réflexion ironique sur les mutations du monde du travail et fable humaniste. Le grand magasin devient une métaphore de la société, et nous sommes tous les « riens du tout » d'« un grand tout ». L'interprétation la plus accessible - le côté film à sketchs - a forgé le succès du film : Cédric Klapisch y fait preuve d'un vrai sens de l'observation, et l'on s'amuse des extravagances d'un univers à la fois familier et exotique, où Fabrice Luchini, mi-sincère mi-cynique, ne rate pas son numéro. Dommage, pourtant, que le récit soit déséquilibré et que le décor ne soit pas utilisé au maximum. Défauts contrebalancés par une richesse thématique passée inaperçue : Riens du tout s'interroge - sans trouver les réponses - sur le libre arbitre dans nos sociétés. Mazette ! Une comédie qui donne à réfléchir : on lui pardonne ses défauts ! Aurélien Ferenczi

Année : 1992

Antérieurement en 2018
 

Riens du tout

Télévision : 19 février 2018 à 13:30-15:15 sur Arte

film : comédie

Le nouveau pdg des Grandes Galeries, au bord de la faillite, veut redresser son magasin grâce au « facteur humain ». Klapisch filme avec le sourire ces gens de rien qui font le grand tout économique. Critique : Film de Cédric Klapisch (France, 1992). Image : Dominique Colin. Musique : Jeff Cohen. 100 mn. Avec Fabrice Luchini : Lepetit. Marc Berman : Pizzuti. Daniel Berlioux : Jacques Martin. Antoine Chappey : François. Jean-Pierre Darroussin : Domrémy. Le genre : comédie humaniste. Lepetit, nouveau pdg des Grandes Galeries, décide d'appliquer à ce grand magasin parisien touché par la crise de nouvelles méthodes de management destinées à motiver le personnel. Ce premier film souffre d'un trop-plein évident. Il est à la fois comédie à sketchs (chacun des vendeurs a sa petite histoire), réflexion ironique sur les mutations du monde du travail et fable humaniste. Le grand magasin devient une métaphore de la société, et nous sommes tous les « riens du tout » d'« un grand tout ». L'interprétation la plus accessible - le côté film à sketchs - a forgé le succès du film : Cédric Klapisch y fait preuve d'un vrai sens de l'observation, et l'on s'amuse des extravagances d'un univers à la fois familier et exotique, où Fabrice Luchini, mi-sincère mi-cynique, ne rate pas son numéro. Dommage, pourtant, que le récit soit déséquilibré et que le décor ne soit pas utilisé au maximum. Défauts contrebalancés par une richesse thématique passée inaperçue : Riens du tout s'interroge - sans trouver les réponses - sur le libre arbitre dans nos sociétés. Mazette ! Une comédie qui donne à réfléchir : on lui pardonne ses défauts ! Aurélien Ferenczi

Année : 1992

Antérieurement en 2018
 

Riens du tout

Télévision : 13 février 2018 à 13:35-15:15 sur Arte

film : comédie

Le nouveau pdg des Grandes Galeries, au bord de la faillite, veut redresser son magasin grâce au « facteur humain ». Klapisch filme avec le sourire ces gens de rien qui font le grand tout économique. Critique : Film de Cédric Klapisch (France, 1992). Image : Dominique Colin. Musique : Jeff Cohen. 100 mn. Avec Fabrice Luchini : Lepetit. Marc Berman : Pizzuti. Daniel Berlioux : Jacques Martin. Antoine Chappey : François. Jean-Pierre Darroussin : Domrémy. Le genre : comédie humaniste. Lepetit, nouveau pdg des Grandes Galeries, décide d'appliquer à ce grand magasin parisien touché par la crise de nouvelles méthodes de management destinées à motiver le personnel. Ce premier film souffre d'un trop-plein évident. Il est à la fois comédie à sketchs (chacun des vendeurs a sa petite histoire), réflexion ironique sur les mutations du monde du travail et fable humaniste. Le grand magasin devient une métaphore de la société, et nous sommes tous les « riens du tout » d'« un grand tout ». L'interprétation la plus accessible - le côté film à sketchs - a forgé le succès du film : Cédric Klapisch y fait preuve d'un vrai sens de l'observation, et l'on s'amuse des extravagances d'un univers à la fois familier et exotique, où Fabrice Luchini, mi-sincère mi-cynique, ne rate pas son numéro. Dommage, pourtant, que le récit soit déséquilibré et que le décor ne soit pas utilisé au maximum. Défauts contrebalancés par une richesse thématique passée inaperçue : Riens du tout s'interroge - sans trouver les réponses - sur le libre arbitre dans nos sociétés. Mazette ! Une comédie qui donne à réfléchir : on lui pardonne ses défauts ! Aurélien Ferenczi

Année : 1992

Antérieurement en 2018
 

Riens du tout

Télévision : 24 janvier 2018 à 20:55-22:30 sur Arte

film : comédie

Le nouveau pdg des Grandes Galeries, au bord de la faillite, veut redresser son magasin grâce au « facteur humain ». Klapisch filme avec le sourire ces gens de rien qui font le grand tout économique. Critique : Film de Cédric Klapisch (France, 1992). Image : Dominique Colin. Musique : Jeff Cohen. 100 mn. Avec Fabrice Luchini : Lepetit. Marc Berman : Pizzuti. Daniel Berlioux : Jacques Martin. Antoine Chappey : François. Jean-Pierre Darroussin : Domrémy. Le genre : comédie humaniste. Lepetit, nouveau pdg des Grandes Galeries, décide d'appliquer à ce grand magasin parisien touché par la crise de nouvelles méthodes de management destinées à motiver le personnel. Ce premier film souffre d'un trop-plein évident. Il est à la fois comédie à sketchs (chacun des vendeurs a sa petite histoire), réflexion ironique sur les mutations du monde du travail et fable humaniste. Le grand magasin devient une métaphore de la société, et nous sommes tous les « riens du tout » d'« un grand tout ». L'interprétation la plus accessible - le côté film à sketchs - a forgé le succès du film : Cédric Klapisch y fait preuve d'un vrai sens de l'observation, et l'on s'amuse des extravagances d'un univers à la fois familier et exotique, où Fabrice Luchini, mi-sincère mi-cynique, ne rate pas son numéro. Dommage, pourtant, que le récit soit déséquilibré et que le décor ne soit pas utilisé au maximum. Défauts contrebalancés par une richesse thématique passée inaperçue : Riens du tout s'interroge - sans trouver les réponses - sur le libre arbitre dans nos sociétés. Mazette ! Une comédie qui donne à réfléchir : on lui pardonne ses défauts ! Aurélien Ferenczi

Année : 1992

Antérieurement en 2018
 

Riens du tout

Télévision : 24 janvier 2018 à 20:50-22:30 sur Arte

film : comédie

Le nouveau pdg des Grandes Galeries, au bord de la faillite, veut redresser son magasin grâce au « facteur humain ». Klapisch filme avec le sourire ces gens de rien qui font le grand tout économique. Critique : Film de Cédric Klapisch (France, 1992). Image : Dominique Colin. Musique : Jeff Cohen. 100 mn. Avec Fabrice Luchini : Lepetit. Marc Berman : Pizzuti. Daniel Berlioux : Jacques Martin. Antoine Chappey : François. Jean-Pierre Darroussin : Domrémy. Le genre : comédie humaniste. Lepetit, nouveau pdg des Grandes Galeries, décide d'appliquer à ce grand magasin parisien touché par la crise de nouvelles méthodes de management destinées à motiver le personnel. Ce premier film souffre d'un trop-plein évident. Il est à la fois comédie à sketchs (chacun des vendeurs a sa petite histoire), réflexion ironique sur les mutations du monde du travail et fable humaniste. Le grand magasin devient une métaphore de la société, et nous sommes tous les « riens du tout » d'« un grand tout ». L'interprétation la plus accessible - le côté film à sketchs - a forgé le succès du film : Cédric Klapisch y fait preuve d'un vrai sens de l'observation, et l'on s'amuse des extravagances d'un univers à la fois familier et exotique, où Fabrice Luchini, mi-sincère mi-cynique, ne rate pas son numéro. Dommage, pourtant, que le récit soit déséquilibré et que le décor ne soit pas utilisé au maximum. Défauts contrebalancés par une richesse thématique passée inaperçue : Riens du tout s'interroge - sans trouver les réponses - sur le libre arbitre dans nos sociétés. Mazette ! Une comédie qui donne à réfléchir : on lui pardonne ses défauts ! Aurélien Ferenczi

Année : 1992