Télévision : vendredi 4 octobre à 21:05-23:25 sur Chérie 25
film : comédie dramatique
Pour obtenir un premier poste au ministère des Finances, Xavier doit terminer ses études en Espagne. Il décide de partir un an à Barcelone, laissant à Paris sa mère déboussolée et sa petite amie Martine. En arrivant dans la capitale catalane, il fait immédiatement la connaissance de Jean-Michel, un médecin français, et de son épouse, Anne-Sophie. Le couple l'invite à rester dans son appartement le temps que le jeune homme trouve un logement. Xavier découvre enfin l'endroit de ses rêves : un appartement désordonné dans lequel il va vivre avec six autres étudiants européens, dont la jolie Isabelle. Quelques mois plus tard, Martine rend visite à Xavier... - Critique : Xavier suit sa dernière année d’études en économie à Barcelone, où il cohabite avec sept autres étudiants venus de toute l’Europe. Le moteur de l’action, c’est la construction européenne à l’échelle d’un appartement — assez vaste pour la contenir en entier, mais trop exigu pour éviter les frictions quotidiennes. L’échantillon est trop parfait pour échapper aux clichés, mais Klapisch explore le caractère de chacun comme il dévoile la ville de Barcelone : avec une apparente désinvolture, par touches légères mais précises. Dans cette « auberge espagnole », on trouve de tout, mais rien n’est mieux que les scènes de comédie : le cours de rattrapage sur le plaisir féminin donné au héros éberlué par la copine lesbienne… Ainsi, l’espèce de dilettantisme narratif finit par dégager un vrai charme : celui que crée une distance amusée avec un sujet que des cinéastes plus « sérieux » auraient qualifié de « sociétal ».
Année : 2002
Avec : Audrey Tautou, Barnaby Metschurat, Brondo Cristina, Cécile De France, D'Anna Federico, Judith Godrèche, Kelly Reilly, Kevin Bishop, Pagh Christian, Romain Duris
Télévision : 30 septembre à 23:50-23:51 sur France 2
série dramatique
Saison:1 - Episode:8 - Tom et Mia sont contraints de céder leur immeuble à Titanas pour en faire un hôtel de luxe. Tom aide Reem à obtenir un local et obtient un poste à Hong Kong. Mia découvre que Kristos, revendiquant la position de leader des ONG d'aide aux réfugiés, a été suspecté d'agression sexuelle. Elle décide de le dénoncer via une vidéo. Xavier découvre la vidéo et le viol dont a été victime Mia. Tom se prépare à partir pour Hong Kong. Reem accepte d'aller vivre chez Bassem. Le dernier soir à l'immeuble, Reem décide de s'ouvrir à Tom, mais il est peut-être déjà trop tard. - Critique : Après les Ramblas de Barcelone (L’Auberge espagnole), les avenues de Saint-Pétersbourg et Moscou (Les Poupées russes) et les ruelles de Chinatown (Casse-tête chinois), Cédric Klapisch promène cette fois-ci sa caméra au pied du Parthénon. S’ils font bien partie de l’aventure sérielle, ce ne sont plus les visages et les tribulations de Xavier (Romain Duris) et Wendy (Kelly Reilly) qui occupent le premier plan, mais ceux de leurs grands enfants, Mia (Megan Northam) et Tom (Aliocha Schneider) qui se retrouvent sous le soleil d’Athènes. Sitôt son échange Erasmus commencé, la cadette s’est empressée de lâcher ses études pour s’installer dans un squat et s’engager auprès d’une association d’aide aux migrants. Quant aux préoccupations qui motivent son aîné, jeune entrepreneur ambitieux sur le point de lancer une start-up, à faire le chemin depuis New York pour la rejoindre à Athènes, elles sont bien éloignées de l’hédonisme balnéaire consistant à contempler le bleu de l’Égée en sirotant de l’ouzo… Au-delà de leurs différences de vues sur le monde et leurs manières assez diamétralement opposées de concevoir l’engagement, et outre les liens du sang qui les unissent, frère et sœur ont un sacré point commun : celui d’appartenir à une génération éminemment moins insouciante que celle de leurs parents et de leurs amis de jeunesse, bande constituée dans l’ambiance solaire et légère de l’Espagne du début des années 2000. Un rapport à l’existence que ces derniers n’ont d’ailleurs pas complètement abandonné au fil des ans, ce que les fans de la première heure auront la joie de vérifier en recroisant la route d’Isabelle (Cécile de France), Tobias (Barnaby Metschurat), William (Kevin Bishop)… Une jeunesse tourmentée Par contraste, l’âge adulte, avec ses inquiétudes et ses responsabilités, semble s’être abattu plus vite et plus pesamment sur les épaules de Mia, Tom, leurs amis, leurs amours et – évidemment ! – leurs colocataires. Comment habiter le monde à l’heure où la planète brûle ? Comment envisager un avenir riant quand la guerre jette sur les routes d’Europe des millions d’exilés ? Comment concilier son souci de l’autre et son propre intérêt ? Autant de questions qui tarabustent, animent, divisent la jeunesse de cette Salade grecque aux ingrédients familiers. Une proposition plaisante, attachante, qui manque parfois d’un petit peu de sel…
Année : 2023
De : Antoine Garceau
Avec : Aggy K, Agnès Hurstel, Aliocha Schneider, Amir Baylly, Amro Ahmad Jamous, Anna Linhartová, Barnaby Metschurat, Cécile De France, Davide Iachini, Megan Northam, Reham Alkassar, Romain Duris
Télévision : 30 septembre à 23:50-00:45 sur France 2
série dramatique
Saison:1 - Episode:8 - Tom et Mia sont contraints de céder leur immeuble à Titanas pour en faire un hôtel de luxe. Tom aide Reem à obtenir un local et obtient un poste à Hong Kong. Mia découvre que Kristos, revendiquant la position de leader des ONG d'aide aux réfugiés, a été suspecté d'agression sexuelle. Elle décide de le dénoncer via une vidéo. Xavier découvre la vidéo et le viol dont a été victime Mia. Tom se prépare à partir pour Hong Kong. Reem accepte d'aller vivre chez Bassem. Le dernier soir à l'immeuble, Reem décide de s'ouvrir à Tom, mais il est peut-être déjà trop tard. - Critique : Après les Ramblas de Barcelone (L’Auberge espagnole), les avenues de Saint-Pétersbourg et Moscou (Les Poupées russes) et les ruelles de Chinatown (Casse-tête chinois), Cédric Klapisch promène cette fois-ci sa caméra au pied du Parthénon. S’ils font bien partie de l’aventure sérielle, ce ne sont plus les visages et les tribulations de Xavier (Romain Duris) et Wendy (Kelly Reilly) qui occupent le premier plan, mais ceux de leurs grands enfants, Mia (Megan Northam) et Tom (Aliocha Schneider) qui se retrouvent sous le soleil d’Athènes. Sitôt son échange Erasmus commencé, la cadette s’est empressée de lâcher ses études pour s’installer dans un squat et s’engager auprès d’une association d’aide aux migrants. Quant aux préoccupations qui motivent son aîné, jeune entrepreneur ambitieux sur le point de lancer une start-up, à faire le chemin depuis New York pour la rejoindre à Athènes, elles sont bien éloignées de l’hédonisme balnéaire consistant à contempler le bleu de l’Égée en sirotant de l’ouzo… Au-delà de leurs différences de vues sur le monde et leurs manières assez diamétralement opposées de concevoir l’engagement, et outre les liens du sang qui les unissent, frère et sœur ont un sacré point commun : celui d’appartenir à une génération éminemment moins insouciante que celle de leurs parents et de leurs amis de jeunesse, bande constituée dans l’ambiance solaire et légère de l’Espagne du début des années 2000. Un rapport à l’existence que ces derniers n’ont d’ailleurs pas complètement abandonné au fil des ans, ce que les fans de la première heure auront la joie de vérifier en recroisant la route d’Isabelle (Cécile de France), Tobias (Barnaby Metschurat), William (Kevin Bishop)… Une jeunesse tourmentée Par contraste, l’âge adulte, avec ses inquiétudes et ses responsabilités, semble s’être abattu plus vite et plus pesamment sur les épaules de Mia, Tom, leurs amis, leurs amours et – évidemment ! – leurs colocataires. Comment habiter le monde à l’heure où la planète brûle ? Comment envisager un avenir riant quand la guerre jette sur les routes d’Europe des millions d’exilés ? Comment concilier son souci de l’autre et son propre intérêt ? Autant de questions qui tarabustent, animent, divisent la jeunesse de cette Salade grecque aux ingrédients familiers. Une proposition plaisante, attachante, qui manque parfois d’un petit peu de sel…
Année : 2023
De : Antoine Garceau
Avec : Aggy K, Agnès Hurstel, Aliocha Schneider, Amir Baylly, Amro Ahmad Jamous, Anna Linhartová, Barnaby Metschurat, Cécile De France, Davide Iachini, Megan Northam, Reham Alkassar, Romain Duris
Télévision : 30 septembre à 22:55-23:50 sur France 2
série dramatique
Saison:1 - Episode:7 - Après la mort de Noam, Mia est en état de choc tandis que la police constate des problèmes structurels dans la collocation. Les colocs sans abri sont accueillis par les squatteurs. La famille de Noam vient à Athènes pour rapatrier ses cendres. Le père refuse la transition de son enfant. Mia s'effondre. Tom aide Reem à monter son dossier pour son projet de magasin solidaire. Le frère de Noam rejoint Mia et Tom. Mia retrouve sa mère Wendy. Des rénovations sont nécessaires pour sécuriser l'immeuble. Tom et Mia doivent vendre à Titanas. - Critique : Après les Ramblas de Barcelone (L’Auberge espagnole), les avenues de Saint-Pétersbourg et Moscou (Les Poupées russes) et les ruelles de Chinatown (Casse-tête chinois), Cédric Klapisch promène cette fois-ci sa caméra au pied du Parthénon. S’ils font bien partie de l’aventure sérielle, ce ne sont plus les visages et les tribulations de Xavier (Romain Duris) et Wendy (Kelly Reilly) qui occupent le premier plan, mais ceux de leurs grands enfants, Mia (Megan Northam) et Tom (Aliocha Schneider) qui se retrouvent sous le soleil d’Athènes. Sitôt son échange Erasmus commencé, la cadette s’est empressée de lâcher ses études pour s’installer dans un squat et s’engager auprès d’une association d’aide aux migrants. Quant aux préoccupations qui motivent son aîné, jeune entrepreneur ambitieux sur le point de lancer une start-up, à faire le chemin depuis New York pour la rejoindre à Athènes, elles sont bien éloignées de l’hédonisme balnéaire consistant à contempler le bleu de l’Égée en sirotant de l’ouzo… Au-delà de leurs différences de vues sur le monde et leurs manières assez diamétralement opposées de concevoir l’engagement, et outre les liens du sang qui les unissent, frère et sœur ont un sacré point commun : celui d’appartenir à une génération éminemment moins insouciante que celle de leurs parents et de leurs amis de jeunesse, bande constituée dans l’ambiance solaire et légère de l’Espagne du début des années 2000. Un rapport à l’existence que ces derniers n’ont d’ailleurs pas complètement abandonné au fil des ans, ce que les fans de la première heure auront la joie de vérifier en recroisant la route d’Isabelle (Cécile de France), Tobias (Barnaby Metschurat), William (Kevin Bishop)… Une jeunesse tourmentée Par contraste, l’âge adulte, avec ses inquiétudes et ses responsabilités, semble s’être abattu plus vite et plus pesamment sur les épaules de Mia, Tom, leurs amis, leurs amours et – évidemment ! – leurs colocataires. Comment habiter le monde à l’heure où la planète brûle ? Comment envisager un avenir riant quand la guerre jette sur les routes d’Europe des millions d’exilés ? Comment concilier son souci de l’autre et son propre intérêt ? Autant de questions qui tarabustent, animent, divisent la jeunesse de cette Salade grecque aux ingrédients familiers. Une proposition plaisante, attachante, qui manque parfois d’un petit peu de sel…
Année : 2023
De : Lola Doillon
Avec : Aggy K, Aliocha Schneider, Amir Baylly, Amro Ahmad Jamous, Anastasis Laoulakos, Anna Linhartová, Davide Iachini, Dimitris Kitsos, Ioanna Kolliopoulou, Megan Northam, Reham Alkassar, Romain Duris
Télévision : 27 septembre à 17:15-19:15 sur Canal +
film : biographie
Au début des années 1890, à Paris. Jeune peintre adepte d'un style avant-gardiste qu'il promeut aux côtés d'autres artistes engagés, Pierre Bonnard possède un indéniable talent et semble promis à un bel avenir. Un jour, au détour d'une balade, il fait la connaissance de Marthe, une jeune et jolie fleuriste à laquelle il propose immédiatement de devenir son modèle. Flattée et séduite, celle-ci se laisse entraîner dans une relation avec Pierre qui en fait rapidement sa seule et unique muse. Marthe, enfermée dans d'inavouables mensonges, ignore à cet instant que cette romance va finir par provoquer sa propre perte... - Critique : Un élan admiratif traverse ce film qui s’ouvre, en 1893, sur les premiers traits de crayon graciles qu’inspire au peintre Pierre Bonnard (1867-1947) une inconnue rencontrée dans la rue qui deviendra sa femme, Marthe Bonnard (1869-1942). De l’immobilité de la séance de pose, jaillit un mouvement qui rapproche les corps, les lance dans une course vers le plaisir, la joie, la beauté. Et les fait entrer dans la ronde de la vie d’artiste, à cette époque miraculeuse où, depuis Giverny, Claude Monet pouvait descendre la Seine en barque jusqu’à Vernon pour déjeuner sous les arbres, chez les Bonnard. Dans de très belles lumières du chef-opérateur Guillaume Schiffman et avec un duo Cécile de France-Vincent Macaigne qui s’empare passionnément de ce couple célèbre, le réalisateur de Séraphine (2008) recrée un enchantement amoureux et pictural. Au lieu de se plier à l’exercice d’une traditionnelle biographie filmée, il nous invite à entrer dans la force de vie qui a fait naître une des œuvres les plus impressionnantes de l’histoire de la peinture. La muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante… En cherchant cette vérité, c’est l’ombre que trouve Martin Provost. Le mystère d’un couple où la femme fut tout autant éclairée qu’éclipsée par un homme qui ne cessa jamais de l’aimer mais refusa de lui être fidèle, de lui donner un enfant et, pendant longtemps, de l’épouser. Aux côtés de Pierre Bonnard, Marthe ne trouva de place qu’en acceptant d’en changer sans cesse. Elle fut la muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante préposée aux préoccupations pratiques, l’âme sœur aussi, lorsqu’elle osa peindre ses propres tableaux et s’affirmer sur le terrain du maître. Traversé par des interrogations très actuelles sur la condition féminine, cette chronique attentive d’une union qui dura plus d’un demi-siècle célèbre l’art sans l’idéaliser. L’aventure de Bonnard avec une jeune admiratrice au destin tragique, Renée Monchaty (Stacy Martin), vient révéler comment celui qu’on appelle d’une manière un peu simplificatrice « le peintre du bonheur » est un solitaire dont le génie coloriste se double d’une exigence inlassable, inflexible. Une dureté que Marthe comprend et semble citer en exemple quand elle reproche à la mécène Misia Sert (Anouk Grinberg) d’avoir négligé ses dons de pianiste en cédant aux plaisirs des mondanités. L’art implique des sacrifices : avec les Bonnard, Martin Provost nous parle d’une vie à deux où la peinture a pu prendre toute la place, un ménage à trois avec la création, offrant l’émerveillement en retour. Une histoire d’amour à nulle autre pareille, donnée à partager comme une éternelle source d’inspiration.
Année : 2023
Avec : André Marcon, Anouk Grinberg, Cécile De France, César Domboy, Grégoire Leprince-Ringuet, Hélène Alexandridis, Jonathan Frajenberg, Marcel Gonzalez, Peter Van, Stacy Martin, Stanislas Merhar, Vincent Macaigne
Télévision : 27 septembre à 17:13-19:13 sur Canal +
film : biographie
Au début des années 1890, à Paris. Jeune peintre adepte d'un style avant-gardiste qu'il promeut aux côtés d'autres artistes engagés, Pierre Bonnard possède un indéniable talent et semble promis à un bel avenir. Un jour, au détour d'une balade, il fait la connaissance de Marthe, une jeune et jolie fleuriste à laquelle il propose immédiatement de devenir son modèle. Flattée et séduite, celle-ci se laisse entraîner dans une relation avec Pierre qui en fait rapidement sa seule et unique muse. Marthe, enfermée dans d'inavouables mensonges, ignore à cet instant que cette romance va finir par provoquer sa propre perte... - Critique : Un élan admiratif traverse ce film qui s’ouvre, en 1893, sur les premiers traits de crayon graciles qu’inspire au peintre Pierre Bonnard (1867-1947) une inconnue rencontrée dans la rue qui deviendra sa femme, Marthe Bonnard (1869-1942). De l’immobilité de la séance de pose, jaillit un mouvement qui rapproche les corps, les lance dans une course vers le plaisir, la joie, la beauté. Et les fait entrer dans la ronde de la vie d’artiste, à cette époque miraculeuse où, depuis Giverny, Claude Monet pouvait descendre la Seine en barque jusqu’à Vernon pour déjeuner sous les arbres, chez les Bonnard. Dans de très belles lumières du chef-opérateur Guillaume Schiffman et avec un duo Cécile de France-Vincent Macaigne qui s’empare passionnément de ce couple célèbre, le réalisateur de Séraphine (2008) recrée un enchantement amoureux et pictural. Au lieu de se plier à l’exercice d’une traditionnelle biographie filmée, il nous invite à entrer dans la force de vie qui a fait naître une des œuvres les plus impressionnantes de l’histoire de la peinture. La muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante… En cherchant cette vérité, c’est l’ombre que trouve Martin Provost. Le mystère d’un couple où la femme fut tout autant éclairée qu’éclipsée par un homme qui ne cessa jamais de l’aimer mais refusa de lui être fidèle, de lui donner un enfant et, pendant longtemps, de l’épouser. Aux côtés de Pierre Bonnard, Marthe ne trouva de place qu’en acceptant d’en changer sans cesse. Elle fut la muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante préposée aux préoccupations pratiques, l’âme sœur aussi, lorsqu’elle osa peindre ses propres tableaux et s’affirmer sur le terrain du maître. Traversé par des interrogations très actuelles sur la condition féminine, cette chronique attentive d’une union qui dura plus d’un demi-siècle célèbre l’art sans l’idéaliser. L’aventure de Bonnard avec une jeune admiratrice au destin tragique, Renée Monchaty (Stacy Martin), vient révéler comment celui qu’on appelle d’une manière un peu simplificatrice « le peintre du bonheur » est un solitaire dont le génie coloriste se double d’une exigence inlassable, inflexible. Une dureté que Marthe comprend et semble citer en exemple quand elle reproche à la mécène Misia Sert (Anouk Grinberg) d’avoir négligé ses dons de pianiste en cédant aux plaisirs des mondanités. L’art implique des sacrifices : avec les Bonnard, Martin Provost nous parle d’une vie à deux où la peinture a pu prendre toute la place, un ménage à trois avec la création, offrant l’émerveillement en retour. Une histoire d’amour à nulle autre pareille, donnée à partager comme une éternelle source d’inspiration.
Année : 2023
Avec : André Marcon, Anouk Grinberg, Cécile De France, César Domboy, Grégoire Leprince-Ringuet, Hélène Alexandridis, Jonathan Frajenberg, Marcel Gonzalez, Peter Van, Stacy Martin, Stanislas Merhar, Vincent Macaigne
Télévision : 26 septembre à 01:30-03:30 sur Canal +
film : biographie
Au début des années 1890, à Paris. Jeune peintre adepte d'un style avant-gardiste qu'il promeut aux côtés d'autres artistes engagés, Pierre Bonnard possède un indéniable talent et semble promis à un bel avenir. Un jour, au détour d'une balade, il fait la connaissance de Marthe, une jeune et jolie fleuriste à laquelle il propose immédiatement de devenir son modèle. Flattée et séduite, celle-ci se laisse entraîner dans une relation avec Pierre qui en fait rapidement sa seule et unique muse. Marthe, enfermée dans d'inavouables mensonges, ignore à cet instant que cette romance va finir par provoquer sa propre perte... - Critique : Un élan admiratif traverse ce film qui s’ouvre, en 1893, sur les premiers traits de crayon graciles qu’inspire au peintre Pierre Bonnard (1867-1947) une inconnue rencontrée dans la rue qui deviendra sa femme, Marthe Bonnard (1869-1942). De l’immobilité de la séance de pose, jaillit un mouvement qui rapproche les corps, les lance dans une course vers le plaisir, la joie, la beauté. Et les fait entrer dans la ronde de la vie d’artiste, à cette époque miraculeuse où, depuis Giverny, Claude Monet pouvait descendre la Seine en barque jusqu’à Vernon pour déjeuner sous les arbres, chez les Bonnard. Dans de très belles lumières du chef-opérateur Guillaume Schiffman et avec un duo Cécile de France-Vincent Macaigne qui s’empare passionnément de ce couple célèbre, le réalisateur de Séraphine (2008) recrée un enchantement amoureux et pictural. Au lieu de se plier à l’exercice d’une traditionnelle biographie filmée, il nous invite à entrer dans la force de vie qui a fait naître une des œuvres les plus impressionnantes de l’histoire de la peinture. La muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante… En cherchant cette vérité, c’est l’ombre que trouve Martin Provost. Le mystère d’un couple où la femme fut tout autant éclairée qu’éclipsée par un homme qui ne cessa jamais de l’aimer mais refusa de lui être fidèle, de lui donner un enfant et, pendant longtemps, de l’épouser. Aux côtés de Pierre Bonnard, Marthe ne trouva de place qu’en acceptant d’en changer sans cesse. Elle fut la muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante préposée aux préoccupations pratiques, l’âme sœur aussi, lorsqu’elle osa peindre ses propres tableaux et s’affirmer sur le terrain du maître. Traversé par des interrogations très actuelles sur la condition féminine, cette chronique attentive d’une union qui dura plus d’un demi-siècle célèbre l’art sans l’idéaliser. L’aventure de Bonnard avec une jeune admiratrice au destin tragique, Renée Monchaty (Stacy Martin), vient révéler comment celui qu’on appelle d’une manière un peu simplificatrice « le peintre du bonheur » est un solitaire dont le génie coloriste se double d’une exigence inlassable, inflexible. Une dureté que Marthe comprend et semble citer en exemple quand elle reproche à la mécène Misia Sert (Anouk Grinberg) d’avoir négligé ses dons de pianiste en cédant aux plaisirs des mondanités. L’art implique des sacrifices : avec les Bonnard, Martin Provost nous parle d’une vie à deux où la peinture a pu prendre toute la place, un ménage à trois avec la création, offrant l’émerveillement en retour. Une histoire d’amour à nulle autre pareille, donnée à partager comme une éternelle source d’inspiration.
Année : 2023
Avec : André Marcon, Anouk Grinberg, Cécile De France, César Domboy, Grégoire Leprince-Ringuet, Hélène Alexandridis, Jonathan Frajenberg, Marcel Gonzalez, Peter Van, Stacy Martin, Stanislas Merhar, Vincent Macaigne
Télévision : 24 septembre à 00:57-02:57 sur Canal +
film : biographie
Au début des années 1890, à Paris. Jeune peintre adepte d'un style avant-gardiste qu'il promeut aux côtés d'autres artistes engagés, Pierre Bonnard possède un indéniable talent et semble promis à un bel avenir. Un jour, au détour d'une balade, il fait la connaissance de Marthe, une jeune et jolie fleuriste à laquelle il propose immédiatement de devenir son modèle. Flattée et séduite, celle-ci se laisse entraîner dans une relation avec Pierre qui en fait rapidement sa seule et unique muse. Marthe, enfermée dans d'inavouables mensonges, ignore à cet instant que cette romance va finir par provoquer sa propre perte... - Critique : Un élan admiratif traverse ce film qui s’ouvre, en 1893, sur les premiers traits de crayon graciles qu’inspire au peintre Pierre Bonnard (1867-1947) une inconnue rencontrée dans la rue qui deviendra sa femme, Marthe Bonnard (1869-1942). De l’immobilité de la séance de pose, jaillit un mouvement qui rapproche les corps, les lance dans une course vers le plaisir, la joie, la beauté. Et les fait entrer dans la ronde de la vie d’artiste, à cette époque miraculeuse où, depuis Giverny, Claude Monet pouvait descendre la Seine en barque jusqu’à Vernon pour déjeuner sous les arbres, chez les Bonnard. Dans de très belles lumières du chef-opérateur Guillaume Schiffman et avec un duo Cécile de France-Vincent Macaigne qui s’empare passionnément de ce couple célèbre, le réalisateur de Séraphine (2008) recrée un enchantement amoureux et pictural. Au lieu de se plier à l’exercice d’une traditionnelle biographie filmée, il nous invite à entrer dans la force de vie qui a fait naître une des œuvres les plus impressionnantes de l’histoire de la peinture. La muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante… En cherchant cette vérité, c’est l’ombre que trouve Martin Provost. Le mystère d’un couple où la femme fut tout autant éclairée qu’éclipsée par un homme qui ne cessa jamais de l’aimer mais refusa de lui être fidèle, de lui donner un enfant et, pendant longtemps, de l’épouser. Aux côtés de Pierre Bonnard, Marthe ne trouva de place qu’en acceptant d’en changer sans cesse. Elle fut la muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante préposée aux préoccupations pratiques, l’âme sœur aussi, lorsqu’elle osa peindre ses propres tableaux et s’affirmer sur le terrain du maître. Traversé par des interrogations très actuelles sur la condition féminine, cette chronique attentive d’une union qui dura plus d’un demi-siècle célèbre l’art sans l’idéaliser. L’aventure de Bonnard avec une jeune admiratrice au destin tragique, Renée Monchaty (Stacy Martin), vient révéler comment celui qu’on appelle d’une manière un peu simplificatrice « le peintre du bonheur » est un solitaire dont le génie coloriste se double d’une exigence inlassable, inflexible. Une dureté que Marthe comprend et semble citer en exemple quand elle reproche à la mécène Misia Sert (Anouk Grinberg) d’avoir négligé ses dons de pianiste en cédant aux plaisirs des mondanités. L’art implique des sacrifices : avec les Bonnard, Martin Provost nous parle d’une vie à deux où la peinture a pu prendre toute la place, un ménage à trois avec la création, offrant l’émerveillement en retour. Une histoire d’amour à nulle autre pareille, donnée à partager comme une éternelle source d’inspiration.
Année : 2023
Avec : André Marcon, Anouk Grinberg, Cécile De France, César Domboy, Grégoire Leprince-Ringuet, Hélène Alexandridis, Jonathan Frajenberg, Marcel Gonzalez, Peter Van, Stacy Martin, Stanislas Merhar, Vincent Macaigne
Télévision : 23 septembre à 23:57-01:57 sur Canal +
film : biographie
Au début des années 1890, à Paris. Jeune peintre adepte d'un style avant-gardiste qu'il promeut aux côtés d'autres artistes engagés, Pierre Bonnard possède un indéniable talent et semble promis à un bel avenir. Un jour, au détour d'une balade, il fait la connaissance de Marthe, une jeune et jolie fleuriste à laquelle il propose immédiatement de devenir son modèle. Flattée et séduite, celle-ci se laisse entraîner dans une relation avec Pierre qui en fait rapidement sa seule et unique muse. Marthe, enfermée dans d'inavouables mensonges, ignore à cet instant que cette romance va finir par provoquer sa propre perte... - Critique : Un élan admiratif traverse ce film qui s’ouvre, en 1893, sur les premiers traits de crayon graciles qu’inspire au peintre Pierre Bonnard (1867-1947) une inconnue rencontrée dans la rue qui deviendra sa femme, Marthe Bonnard (1869-1942). De l’immobilité de la séance de pose, jaillit un mouvement qui rapproche les corps, les lance dans une course vers le plaisir, la joie, la beauté. Et les fait entrer dans la ronde de la vie d’artiste, à cette époque miraculeuse où, depuis Giverny, Claude Monet pouvait descendre la Seine en barque jusqu’à Vernon pour déjeuner sous les arbres, chez les Bonnard. Dans de très belles lumières du chef-opérateur Guillaume Schiffman et avec un duo Cécile de France-Vincent Macaigne qui s’empare passionnément de ce couple célèbre, le réalisateur de Séraphine (2008) recrée un enchantement amoureux et pictural. Au lieu de se plier à l’exercice d’une traditionnelle biographie filmée, il nous invite à entrer dans la force de vie qui a fait naître une des œuvres les plus impressionnantes de l’histoire de la peinture. La muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante… En cherchant cette vérité, c’est l’ombre que trouve Martin Provost. Le mystère d’un couple où la femme fut tout autant éclairée qu’éclipsée par un homme qui ne cessa jamais de l’aimer mais refusa de lui être fidèle, de lui donner un enfant et, pendant longtemps, de l’épouser. Aux côtés de Pierre Bonnard, Marthe ne trouva de place qu’en acceptant d’en changer sans cesse. Elle fut la muse, l’idole, l’amante délaissée, l’intendante préposée aux préoccupations pratiques, l’âme sœur aussi, lorsqu’elle osa peindre ses propres tableaux et s’affirmer sur le terrain du maître. Traversé par des interrogations très actuelles sur la condition féminine, cette chronique attentive d’une union qui dura plus d’un demi-siècle célèbre l’art sans l’idéaliser. L’aventure de Bonnard avec une jeune admiratrice au destin tragique, Renée Monchaty (Stacy Martin), vient révéler comment celui qu’on appelle d’une manière un peu simplificatrice « le peintre du bonheur » est un solitaire dont le génie coloriste se double d’une exigence inlassable, inflexible. Une dureté que Marthe comprend et semble citer en exemple quand elle reproche à la mécène Misia Sert (Anouk Grinberg) d’avoir négligé ses dons de pianiste en cédant aux plaisirs des mondanités. L’art implique des sacrifices : avec les Bonnard, Martin Provost nous parle d’une vie à deux où la peinture a pu prendre toute la place, un ménage à trois avec la création, offrant l’émerveillement en retour. Une histoire d’amour à nulle autre pareille, donnée à partager comme une éternelle source d’inspiration.
Année : 2023
Avec : André Marcon, Anouk Grinberg, Cécile De France, César Domboy, Grégoire Leprince-Ringuet, Hélène Alexandridis, Jonathan Frajenberg, Marcel Gonzalez, Peter Van, Stacy Martin, Stanislas Merhar, Vincent Macaigne
Télévision : 23 septembre à 23:35-00:25 sur France 2
série dramatique
Saison:1 - Episode:5 - Mia et Tom rentrent en France pour passer Noël en famille chez leur père. Xavier vit avec Juliette, enceinte pour la première fois. Wendy s'invite chez Xavier avec sa famille anglaise. Tom apprend que Lily le quitte pour Josh. Isabelle arrive avec sa compagne et sa fille Ysé. Tom révèle l'existence de l'oncle grec illégitime. Wendy découvre le secret de famille. Mia part à la recherche de Tom. Mia avoue à sa mère qu'elle lui a menti sur sa vie à Athènes. Juliette accouche d'un petit Noé. Tom et Mia rentrent à Athènes. Tom cherche une solution pour annuler la vente.
Année : 2023
Avec : Aggy K, Agnès Hurstel, Aliocha Schneider, Cécile De France, Kelly Reilly, Kevin Bishop, Lucy Pouchoulin, Lynne Verrall, Martine Demaret, Megan Northam, Obraztsova Evguenya, Romain Duris
Netflix : 25 juillet
À Londres, dans les années 1880, Phileas Fogg, un brillant inventeur avide d'être enfin pris au sérieux, lance à Lord Kelvin, le président de la Royal Academy of Science, un challenge : il parle de faire le tour du monde en 80 jours.
De : Frank Coraci
Avec : Jackie Chan, Steve Coogan, Cécile de France, Jim Broadbent, Ewen Bremner, Karen Mok Man-Wai, Ian McNeice
DVD/Blu-ray : 3 juillet
Editeur : ESC Editions
Année : 2003
De : Alexandre Aja
Avec : Cécile de France, Maïwenn Le Besco, Philippe Nahon, Franck Khalfoun, Andrei Finti, Oana Pellea, Marco Claudiu Pascu, Jean-Claude de Goros
DVD/Blu-ray : 15 mai
Editeur : Orange Studio
Année : 2023
De : Martin Provost
Avec : Cécile de France, Vincent Macaigne, Stacy Martin, Anouk Grinberg, André Marcon, Hélène Alexandridis, Grégoire Leprince-Ringuet, Peter Van den Begin
DVD/Blu-ray : 15 mai
Editeur : Orange Studio
Année : 2023
De : Martin Provost
Avec : Cécile de France, Vincent Macaigne, Stacy Martin, Anouk Grinberg, André Marcon, Hélène Alexandridis, Grégoire Leprince-Ringuet, Peter Van den Begin