Télévision : 8 octobre 2023 à 13:30-16:00 sur Arte
film : western
Le shérif Dana Stribling poursuit Brendan O'Malley, responsable de la mort de sa soeur. Après avoir franchi la frontière mexicaine, O'Malley atteint le ranch des Breckenridge, où il se fait engager pour convoyer un troupeau jusqu'au Texas. Le shérif, qui peste de ne pas pouvoir intervenir puisque le meurtrier se trouve hors de sa juridiction, laisse entendre à O'Malley qu'il le tuera à la première occasion. En attendant, il se fait également embaucher pour escorter les bêtes de Breckenridge, lequel est doté d'une fort jolie épouse, prénommée Belle, avec laquelle O'Malley a eu une liaison seize ans plus tôt. L'ancien amant ne l'a d'ailleurs pas oubliée, et s'empresse de la courtiser à nouveau. Tout comme le shérif, qui surenchérit à chaque occasion. Lorsque Breckenridge, lors du voyage, se fait tuer, Belle donne la préférence à O'Malley... - Critique : Produit par Kirk Douglas dans la foulée du Spartacus de Stanley Kubrick, et avec le même scénariste, l’ancien blacklisté Dalton Trumbo, El Perdido est plus profond qu’il n’y paraît. Brendan est poursuivi par le shérif Dana qui l’accuse du meurtre de son beau-frère, et le rend responsable du suicide de sa jeune sœur. Ils se retrouvent au Mexique, hors de la juridiction de l’homme de loi, dans un ranch. Belle, autrefois amoureuse de Brendan, est attirée par Dana. Sa fille, aussi. Rapports psychologiques, problèmes amoureux, histoires d’honneur… La longue marche dans le désert mexicain des deux ennemis, qui ont conclu une trêve pour conduire un troupeau au Texas, est ponctuée de quelques séquences superbes (l’enlisement de Rock Hudson dans les marais, l’apparition de Carol Lynley dans la robe jaune de sa mère).
Année : 1961
De : Robert Aldrich
Avec : Carol Lynley, Dorothy Malone, Jorge Treviño, Joseph Cotten, José Frowe, José Torvay, Kirk Douglas, Margarito Luna, Neville Brand, Rad Fulton, Regis Toomey, Rock Hudson
Télévision : 1er octobre 2023 à 21:00-22:50 sur Arte
film : western
Le shérif Dana Stribling poursuit Brendan O'Malley, responsable de la mort de sa soeur. Après avoir franchi la frontière mexicaine, O'Malley atteint le ranch des Breckenridge, où il se fait engager pour convoyer un troupeau jusqu'au Texas. Le shérif, qui peste de ne pas pouvoir intervenir puisque le meurtrier se trouve hors de sa juridiction, laisse entendre à O'Malley qu'il le tuera à la première occasion. En attendant, il se fait également embaucher pour escorter les bêtes de Breckenridge, lequel est doté d'une fort jolie épouse, prénommée Belle, avec laquelle O'Malley a eu une liaison seize ans plus tôt. L'ancien amant ne l'a d'ailleurs pas oubliée, et s'empresse de la courtiser à nouveau. Tout comme le shérif, qui surenchérit à chaque occasion. Lorsque Breckenridge, lors du voyage, se fait tuer, Belle donne la préférence à O'Malley... - Critique : | Genre : western rugueux et romantique. Produit par Kirk Douglas dans la foulée du Spartacus de Stanley Kubrick, et avec le même scénariste, l’ancien blacklisté Dalton Trumbo, El Perdido est plus profond qu’il n’y paraît. Brendan est poursuivi par le shérif Dana qui l’accuse du meurtre de son beau-frère, et le rend responsable du suicide de sa jeune sœur. Ils se retrouvent au Mexique, hors de la juridiction de l’homme de loi, dans un ranch. Belle, autrefois amoureuse de Brendan, est attirée par Dana. Sa fille, aussi. Rapports psychologiques, problèmes amoureux, histoires d’honneur… La longue marche dans le désert mexicain des deux ennemis, qui ont conclu une trêve pour conduire un troupeau au Texas, est ponctuée de quelques séquences superbes (l’enlisement de Rock Hudson dans les marais, l’apparition de Carol Lynley dans la robe jaune de sa mère).
Année : 1961
De : Robert Aldrich
Avec : Carol Lynley, Dorothy Malone, Jorge Treviño, Joseph Cotten, José Frowe, José Torvay, Kirk Douglas, Margarito Luna, Neville Brand, Rad Fulton, Regis Toomey, Rock Hudson
Télévision : 14 février 2023 à 21:20-23:25 sur C8
film : western
Dans les années 1960, un cow-boy romantique nommé Jack Burns vit en marge de son temps. Mal à l'aise dans l'Amérique du progrès, il refuse la technologie moderne. Jack a pour seule compagnie sa jument, baptisée Whisky. Jadis amoureux de la belle Jerry, il n'a cependant jamais voulu lui sacrifier sa liberté. De passage dans la ville où ils se sont rencontrés, le cow-boy décide de lui rendre visite. Il apprend alors que Jerry a épousé Paul Bondi, un ami d'enfance, et que celui-ci est en prison. Jack veut à tout prix l'aider à s'évader. Mais une bagarre éclate et il rejoint Paul dans sa cellule. Avec audace, le cow-boy parvient néanmoins à s'enfuir peu après et se dirige sans tarder vers la frontière mexicaine... - Critique : Dès le premier plan, on comprend que ce western n’en est pas vraiment un : le cow-boy, Kirk Douglas allongé dans un paysage qui ressemble à Monument Valley, regarde passer trois avions à réaction. L’Ouest sauvage de John Wayne n’est plus. Quand Jack essaie de traverser au galop une autoroute, la scène est aussi violente qu’une attaque d’Indiens, les voitures rugissantes se ruant sur le cheval terrifié. Le pauvre cow-boy de plus en plus solitaire revient en ville pour sauver son pote en prison pour avoir aidé des Mexicains à traverser la frontière. Mais le copain ne veut pas s’évader, il veut rentrer dans le rang. Jack est définitivement seul. Même son ex-maîtresse essaie de le dissuader de fuir. Commence une longue chasse à l’homme entre Jack et la bande du shérif, secondée par un hélicoptère. Toutes ces irruptions de la modernité sont autant d’anachronismes vécus par Jack comme des trahisons. Film préféré de Kirk Douglas (c’est lui qui l’a produit, il engagea son complice Dalton Trumbo pour le scénario), Seuls sont les indomptés est un pamphlet contre l’individualisme et l’instinct de propriété forcené. Avec son cheval encore plus rétif que lui, Jack est le dernier des justes. L’ascension de la montagne pour passer dans un autre État devient la montée au calvaire d’un homme qui se sait condamné. Tragique et sombre, ce faux western est un sursaut de révolte.
Année : 1962
De : David
Avec : Bill Raisch, Carroll O'Connor, Dan Sheridan, Gena Rowlands, George Kennedy, Karl Swenson, Kirk Douglas, Martin Garralaga, Michael Kane, Mims William, Walter Matthau, William Schallert
Télévision : 14 février 2023 à 21:20-22:58 sur C8
film : western
Dans les années 1960, un cow-boy romantique nommé Jack Burns vit en marge de son temps. Mal à l'aise dans l'Amérique du progrès, il refuse la technologie moderne. Jack a pour seule compagnie sa jument, baptisée Whisky. Jadis amoureux de la belle Jerry, il n'a cependant jamais voulu lui sacrifier sa liberté. De passage dans la ville où ils se sont rencontrés, le cow-boy décide de lui rendre visite. Il apprend alors que Jerry a épousé Paul Bondi, un ami d'enfance, et que celui-ci est en prison. Jack veut à tout prix l'aider à s'évader. Mais une bagarre éclate et il rejoint Paul dans sa cellule. Avec audace, le cow-boy parvient néanmoins à s'enfuir peu après et se dirige sans tarder vers la frontière mexicaine... - Critique : Dès le premier plan, on comprend que ce western n’en est pas vraiment un : le cow-boy, Kirk Douglas allongé dans un paysage qui ressemble à Monument Valley, regarde passer trois avions à réaction. L’Ouest sauvage de John Wayne n’est plus. Quand Jack essaie de traverser au galop une autoroute, la scène est aussi violente qu’une attaque d’Indiens, les voitures rugissantes se ruant sur le cheval terrifié. Le pauvre cow-boy de plus en plus solitaire revient en ville pour sauver son pote en prison pour avoir aidé des Mexicains à traverser la frontière. Mais le copain ne veut pas s’évader, il veut rentrer dans le rang. Jack est définitivement seul. Même son ex-maîtresse essaie de le dissuader de fuir. Commence une longue chasse à l’homme entre Jack et la bande du shérif, secondée par un hélicoptère. Toutes ces irruptions de la modernité sont autant d’anachronismes vécus par Jack comme des trahisons. Film préféré de Kirk Douglas (c’est lui qui l’a produit, il engagea son complice Dalton Trumbo pour le scénario), Seuls sont les indomptés est un pamphlet contre l’individualisme et l’instinct de propriété forcené. Avec son cheval encore plus rétif que lui, Jack est le dernier des justes. L’ascension de la montagne pour passer dans un autre État devient la montée au calvaire d’un homme qui se sait condamné. Tragique et sombre, ce faux western est un sursaut de révolte.
Année : 1962
De : David
Avec : Bill Raisch, Carroll O'Connor, Dan Sheridan, Gena Rowlands, George Kennedy, Karl Swenson, Kirk Douglas, Martin Garralaga, Michael Kane, Mims William, Walter Matthau, William Schallert
Cinéma : 31 octobre 2018
Année : 1971
De : Dalton Trumbo
Avec : Timothy Bottoms, Don 'Red' Barry, Kathy Fields, Donald Sutherland, Mike Lee, Joseph Kaufman, Marsha Hunt, Jason Robards, Gigi Vorgan, Craig Bovia, Byron Morrow, William Mims, Peter Virgo, Peter Brocco
Télévision : 27 novembre 2017 à 22:50-01:10 sur France ô
film d'aventures
Les tentatives d'évasion d'un bagnard injustement condamné. Sur un scénario de Dalton Trumbo, le réprouvé du maccarthysme, un beau duel entre deux grands acteurs. Critique : Film américain de Franklin J. Schaffner (Papillon, 1973). Scénario : Dalton Trumbo et Lorenzo Semple Jr., d'après Henri Charrière. Image : Fred J. Koenekamp. Musique : Jerry Goldsmith. 145 mn. VF. Avec Steve McQueen, Dustin Hoffman, Victor Jory. Le genre : aventures. Condamné au bagne pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Papillon fait la connaissance, à bord du navire-prison La Martinière, du faussaire Louis Dega. Ce dernier transporte une importante somme d'argent et Papillon devient son garde du corps. Initialement, Robert Dorfmann, le producteur, avait pensé à Belmondo pour interpréter le rôle de Papillon. Il fut ensuite question de Warren Beatty, à un moment où la mise en scène devait être confiée à Roman Polanski. Franklin Schaffner assura finalement la réalisation, et Steve McQueen joua le rôle principal. Ancienne victime des persécutions maccarthystes, Dalton Trumbo (qui joue le commandant français) dénonce le risque d'erreur judiciaire, l'horreur de l'univers carcéral et affirme le droit à la liberté. Schaffner a joué la carte de l'aventure, accumulant les péripéties. Il est pourtant visible que Schaffner ne manifeste pas pour cette histoire de prisonniers l'intérêt qu'il portait à La Planète des singes ou à Patton, deux de ses meilleurs films. Malgré cela, Papillon demeure un véritable spectacle, et le face-à-face de Steve McQueen et de Dustin Hoffman est fascinant. André Moreau
Année : 1973
Télévision : 20 novembre 2017 à 21:00-23:20 sur France ô
film d'aventures
Les tentatives d'évasion d'un bagnard injustement condamné. Sur un scénario de Dalton Trumbo, le réprouvé du maccarthysme, un beau duel entre deux grands acteurs. Critique : Film américain de Franklin J. Schaffner (Papillon, 1973). Scénario : Dalton Trumbo et Lorenzo Semple Jr., d'après Henri Charrière. Image : Fred J. Koenekamp. Musique : Jerry Goldsmith. 145 mn. VF. Avec Steve McQueen, Dustin Hoffman, Victor Jory. Le genre : aventures. Condamné au bagne pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Papillon fait la connaissance, à bord du navire-prison La Martinière, du faussaire Louis Dega. Ce dernier transporte une importante somme d'argent et Papillon devient son garde du corps. Initialement, Robert Dorfmann, le producteur, avait pensé à Belmondo pour interpréter le rôle de Papillon. Il fut ensuite question de Warren Beatty, à un moment où la mise en scène devait être confiée à Roman Polanski. Franklin Schaffner assura finalement la réalisation, et Steve McQueen joua le rôle principal. Ancienne victime des persécutions maccarthystes, Dalton Trumbo (qui joue le commandant français) dénonce le risque d'erreur judiciaire, l'horreur de l'univers carcéral et affirme le droit à la liberté. Schaffner a joué la carte de l'aventure, accumulant les péripéties. Il est pourtant visible que Schaffner ne manifeste pas pour cette histoire de prisonniers l'intérêt qu'il portait à La Planète des singes ou à Patton, deux de ses meilleurs films. Malgré cela, Papillon demeure un véritable spectacle, et le face-à-face de Steve McQueen et de Dustin Hoffman est fascinant. André Moreau
Année : 1973
Télévision : 20 novembre 2017 à 20:55-23:20 sur France ô
film d'aventures
Les tentatives d'évasion d'un bagnard injustement condamné. Sur un scénario de Dalton Trumbo, le réprouvé du maccarthysme, un beau duel entre deux grands acteurs. Critique : Film américain de Franklin J. Schaffner (Papillon, 1973). Scénario : Dalton Trumbo et Lorenzo Semple Jr., d'après Henri Charrière. Image : Fred J. Koenekamp. Musique : Jerry Goldsmith. 145 mn. VF. Avec Steve McQueen, Dustin Hoffman, Victor Jory. Le genre : aventures. Condamné au bagne pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Papillon fait la connaissance, à bord du navire-prison La Martinière, du faussaire Louis Dega. Ce dernier transporte une importante somme d'argent et Papillon devient son garde du corps. Initialement, Robert Dorfmann, le producteur, avait pensé à Belmondo pour interpréter le rôle de Papillon. Il fut ensuite question de Warren Beatty, à un moment où la mise en scène devait être confiée à Roman Polanski. Franklin Schaffner assura finalement la réalisation, et Steve McQueen joua le rôle principal. Ancienne victime des persécutions maccarthystes, Dalton Trumbo (qui joue le commandant français) dénonce le risque d'erreur judiciaire, l'horreur de l'univers carcéral et affirme le droit à la liberté. Schaffner a joué la carte de l'aventure, accumulant les péripéties. Il est pourtant visible que Schaffner ne manifeste pas pour cette histoire de prisonniers l'intérêt qu'il portait à La Planète des singes ou à Patton, deux de ses meilleurs films. Malgré cela, Papillon demeure un véritable spectacle, et le face-à-face de Steve McQueen et de Dustin Hoffman est fascinant. André Moreau
Année : 1973
Télévision : 20 mars 2017 à 21:00-23:00 sur Canal +
biographie
En 1947, Dalton Trumbo fait partie des scénaristes respectés à Hollywood : son talent et sa rapidité en font un collaborateur recherché. Mais, c'est à cette époque que le sénateur Joseph McCarthy et le Comité des activités antiaméricaines se lancent à la poursuite des artistes hollywoodiens liés de près ou de loin au parti communiste. Dalton Trumbo et certains de ses amis font ou ont fait partie de ses sympathisants. Si certains se demandent s'il faut collaborer avec McCarthy, Trumbo, fervent supporteur de la liberté d'expression, s'y refuse catégoriquement. Ce qui pourrait mettre sa carrière en péril...
Année : 2015
De : Jay Roach
Avec : Bryan Cranston, Michael Stuhlbarg, Diane Lane, Louis CK, David Maldonado, Helen Mirren, John Getz, David James Elliott