Télévision : 27 avril à 23:25-01:55 sur TF1
film fantastique
Billy et les autres membres de la "Shazamily" tentent de vivre leurs vies d'adolescents du mieux qu'ils peuvent, tout en effectuant leurs devoirs de super-héros quand le besoin s'en fait ressentir. Lorsque les filles du dieu Atlas débarquent sur Terre, Shazam et les siens doivent utiliser leurs superpouvoirs. Hespera, Kalypso et Anthea veulent récupérer la magie qui leur a été volée il y a bien longtemps et venger leur père tué par le Sorcier. Face à ces trois déesses déchues prêtes à tout pour arriver à leurs fins, Billy et la "Shazamily" doivent défendre bec et ongles chaque recoin de la planète Terre... - Critique : Personnage mineur de l’univers DC Comics, Shazam est un lycéen capable de se transformer en superhéros adulte, mi-Superman, mi-Flash, caractérisé par son immaturité – rien d’original, puisque Deadpool occupe déjà ce créneau dans l’univers Marvel, en mieux. Le premier volet consistait en un sympathique récit d’apprentissage (avec superpouvoirs), aux allures de teen-movie. À ce scénario terre à terre – au sens noble – succède une intrigue bas du front autour du mythe du jardin des Hespérides, mettant en scène, dans le rôle des méchantes, trois filles du titan Atlas. Cette suite, toujours réalisée par David F. Sandberg, se révèle dépourvue d’enjeux, à part celui, divertissant mais puéril, de voir se cogner des créatures surhumaines. Ce faisant, le film symbolise le principal travers du genre : réduire l’humanité à de la figuration. Hormis les parents adoptifs de Shazam, tous les protagonistes sont des divinités grecques ou des superhéros – y compris les autres ados de sa famille d’accueil. Témoin : cette porte magique dans le QG secret des jeunes, qui permet d’accéder directement au monde des dieux, sans passer par celui des hommes. Ou ce dôme infranchissable qui recouvre le stade de base-ball de Philadelphie, pour un duel final à huis clos. Entre-temps, le script a basculé dans le grand n’importe quoi, avec un déluge de visions kitsch (minotaures, cyclopes, harpies), droit sorties d’un navrant diptyque des années 2010, Le Choc des Titans et La Colère des Titans. Énième film de superhéros à la coolitude forcée, Shazam ! La rage des dieux agglomère les emprunts pop : Harry Potter, pour le stylo autonome, ou Game of Thrones, pour le dragon de bois. Dans son costume grotesque (cape flottante, habits moulants), le fort peu charismatique Zachary Levi – connu pour la série Chuck (2007-2012) – deviendrait presque l’incarnation d’un genre menacé de ringardise.
Année : 2023
De : David F Sandberg
Avec : Adam Brody, Asher Angel, Cotrona D J, Faithe Herman, Fulton Grace, Helen Mirren, Jack Dylan, Lucy Liu, Rachel Zegler, Ross Butler, Zachary Levi
Télévision : 23 avril à 21:10-22:50 sur 6ter
film fantastique
La jeune Clara ne se remet pas de la mort de sa mère, une géniale inventrice. Celle-ci lui a laissé une clé très spéciale. A la fête de fin d'année organisée par Drosselmeyer, son parrain, Clara suit un fil d'or qui la conduit jusqu'à cette précieuse clé. Mais celle-ci se volatilise aussitôt dans un monde mystérieux. Clara parvient à pénétrer dans ce monde où elle croise le chemin d'un soldat nommé Phillip, d'une armée de souris et des souverains de trois royaumes : celui des Flocons de neige, celui des Fleurs et celui des Friandises. Pour retrouver cette fameuse clé et restaurer l'harmonie du monde, Clara et Phillip vont devoir affronter la redoutable Mère Ginger qui règne sur le quatrième royaume... - Critique : Tout s’écroule lorsque l’héroïne (Mackenzie Foy) plonge dans l’univers féérique des Quatre Royaumes. Le film est alors irrémédiablement plombé par des costumes kitsch (mention spéciale au Roi de la Terre des flocons de neige, avec ses stalactites sur la figure) et le jeu affecté des acteurs (effarant cabotinage de Keira Knightley, dans le rôle de la Fée Dragée). Une naïveté qui rappelle les ratages Alice au pays des merveilles, en 2010, et sa suite, en 2016. La contribution de Joe Johnston, appelé en renfort pour les scènes aux effets spéciaux les plus complexes – l’animation de soldats de plomb géants – n’y change rien. Seule sensation : les séquences avec la danseuse étoile Misty Copeland, hommage au ballet de Tchaïkovski. Lors d’une jolie mise en abyme, les personnages assistent à une représentation d’opéra. Aux images de synthèse ampoulées se substitue soudain une poésie de bric et de broc, reposant sur les éléments de carton du décor, animés par les figurants sur scène. Cette performance, la ballerine la renouvelle lors du générique de fin. Trop tard, hélas. A partir de 5 ans.
Année : 2018
De : Johnston Joe, Lasse Hallström
Avec : Bamber Ellie, Eugenio Derbez, Foy Mackenzie, Helen Mirren, Keira Knightley, Liam Scarlett, Matthew MacFadyen, Meera Syal, Misty Copeland, Mohammed Nick, Morgan Freeman, Richard E, Tom Sweet
Disney+ : 13 mars
Alfred Hitchcock, réalisateur reconnu et admiré, surnommé "le maître du suspense", est arrivé au sommet de sa carrière. À la recherche d’un nouveau projet risqué et différent, il s'intéresse à l'histoire d'un tueur en série. Mais tous, producteurs, censure, amis, tentent de le décourager. Habituée aux obsessions de son mari et à son goût immodéré pour les actrices blondes, Alma, sa fidèle collaboratrice et épouse, accepte de le soutenir au risque de tout perdre. Ensemble, ils mettent tout en œuvre pour achever le film le plus célèbre et le plus controversé du réalisateur : PSYCHOSE.
De : Sacha Gervasi
Avec : Anthony Hopkins, Helen Mirren, Scarlett Johansson, Danny Huston, Toni Collette, Michael Stuhlbarg, Michael Wincott
Disney+ : 12 mars
12 femmes d'âge mûr, lassées de faire des gâteaux pour les ventes de charité, décident de poser nues pour un calendrier. Ce projet fou et génial va déclencher une révolution dans le Yorkshire avant de les rendre célèbres dans le monde entier. Leur engagement bénévole contre la leucémie va prendre un tournant très particulier, jusque dans leur vie personnelle...
De : Nigel Cole
Avec : Helen Mirren, Julie Walters, John Alderton, Linda Bassett, Annette Crosbie, Philip Glenister, Ciarán Hinds