Belmondo : dernières sorties DVD/Blu-ray et passages TV

Créez gratuitement votre compte Evernext pour être averti de toutes les actualités de Belmondo.

Créer mon compte

Demain
 

Marie-Line et son juge

Télévision : vendredi 10 mai à 11:49-13:30 sur Canal +

film : comédie dramatique

Marie-Line, une jeune serveuse joviale de 25 ans, semble perdue dans sa vie, à tel point qu'elle finit au tribunal pour avoir frappé un garçon qui lui plaisait pourtant. Elle y rencontre un juge acariâtre qui, privé temporairement de permis de conduire, lui propose un poste de chauffeur personnel. Si Marie-Line est plutôt bruyante et maladroite, le juge est, quant à lui, plutôt réservé, mais la connexion entre les deux donne des résultats beaucoup plus étonnants que prévu. Si la jeune femme aide son aîné à s'améliorer dans ses relations humaines, ce dernier va provoquer en Marie-Line un véritable bouleversement... - Critique : Marie-Line a toujours le sourire. Seul soutien de son père ouvrier qui a perdu une jambe et tout espoir par la même occasion, cette fille aux mèches roses aime son travail de serveuse, mais si elle l’exerce sans aucune discrétion. L’un des clients de la brasserie, un juge déprimé qui se console au whisky de la dureté du monde, commence par faire les frais de l’énergie de Marie-Line. Puis, quand celle-ci se retrouve sans ressources, il engage la jeune femme comme chauffeuse. « Quelques jours avec moi », façon Claude Sautet, et puis salut ? Sauf que la pertinente inculte et l’émouvant bourgeois ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre… Prenez du fuchsia et du gris, liez-les et laissez agir : ce principe de comédie fonctionne depuis la nuit des temps hollywoodiens, et Jean-Pierre Améris, réalisateur cinéphile, ne fait pas semblant de l’ignorer. Il le revisite avec une douceur pimpante et une pointe de mélancolie dans la lumière bleutée et les lignes de fuite du Havre. Bienveillant, il s’attache à des micro détails qui dessinent une sociologie exacte, jamais hautaine, entre ceux qui maîtrisent le bon vocabulaire et les autres. Déclic d’émancipation La fille au presque prénom de star n’a jamais entendu parler de François Truffaut, au grand dam d’un amoureux cinéphile (Victor Belmondo, délicat) ? Le réalisateur use de ce fossé culturel dans toutes ses dimensions, de la honte rageuse au ping-pong verbal insolent jusqu’au déclic d’émancipation. Et, contre toute attente, c’est au tristounet M. le juge que le filme offre une dernière histoire d’amour… Après Benoît Poelvoorde (Les Émotifs anonymes, Famille à louer…), Jean-Pierre Améris trouve en Michel Blanc un nouvel alter ego, magnifique de mélancolie renfrognée, de pâleur qui ne demande qu’à reprendre des couleurs. Louane Emera ne se laisse pas impressionner et renvoie la balle avec un naturel emballant. Une jolie comédie sur des manques toujours possibles à combler.

Année : 2023

Avec : Alexandra Gentil, Ambre Munié, Ekaterina Rusnak, Louane Emera, Mathieu Perotto, Michel Blanc, Nathalie Richard, Philippe Rebbot, Samuel Messberg, Tobias Nuytten-Vialle, Victor Belmondo, Vincent Bramoullé

Avant-hier
 

Marie-Line et son juge

Télévision : 7 mai à 21:10-22:52 sur Canal +

film : comédie dramatique

Marie-Line, une jeune serveuse joviale de 25 ans, semble perdue dans sa vie, à tel point qu'elle finit au tribunal pour avoir frappé un garçon qui lui plaisait pourtant. Elle y rencontre un juge acariâtre qui, privé temporairement de permis de conduire, lui propose un poste de chauffeur personnel. Si Marie-Line est plutôt bruyante et maladroite, le juge est, quant à lui, plutôt réservé, mais la connexion entre les deux donne des résultats beaucoup plus étonnants que prévu. Si la jeune femme aide son aîné à s'améliorer dans ses relations humaines, ce dernier va provoquer en Marie-Line un véritable bouleversement... - Critique : Marie-Line a toujours le sourire. Seul soutien de son père ouvrier qui a perdu une jambe et tout espoir par la même occasion, cette fille aux mèches roses aime son travail de serveuse, mais si elle l’exerce sans aucune discrétion. L’un des clients de la brasserie, un juge déprimé qui se console au whisky de la dureté du monde, commence par faire les frais de l’énergie de Marie-Line. Puis, quand celle-ci se retrouve sans ressources, il engage la jeune femme comme chauffeuse. « Quelques jours avec moi », façon Claude Sautet, et puis salut ? Sauf que la pertinente inculte et l’émouvant bourgeois ont beaucoup à apprendre l’un de l’autre… Prenez du fuchsia et du gris, liez-les et laissez agir : ce principe de comédie fonctionne depuis la nuit des temps hollywoodiens, et Jean-Pierre Améris, réalisateur cinéphile, ne fait pas semblant de l’ignorer. Il le revisite avec une douceur pimpante et une pointe de mélancolie dans la lumière bleutée et les lignes de fuite du Havre. Bienveillant, il s’attache à des micro détails qui dessinent une sociologie exacte, jamais hautaine, entre ceux qui maîtrisent le bon vocabulaire et les autres. Déclic d’émancipation La fille au presque prénom de star n’a jamais entendu parler de François Truffaut, au grand dam d’un amoureux cinéphile (Victor Belmondo, délicat) ? Le réalisateur use de ce fossé culturel dans toutes ses dimensions, de la honte rageuse au ping-pong verbal insolent jusqu’au déclic d’émancipation. Et, contre toute attente, c’est au tristounet M. le juge que le filme offre une dernière histoire d’amour… Après Benoît Poelvoorde (Les Émotifs anonymes, Famille à louer…), Jean-Pierre Améris trouve en Michel Blanc un nouvel alter ego, magnifique de mélancolie renfrognée, de pâleur qui ne demande qu’à reprendre des couleurs. Louane Emera ne se laisse pas impressionner et renvoie la balle avec un naturel emballant. Une jolie comédie sur des manques toujours possibles à combler.

Année : 2023

Avec : Alexandra Gentil, Ambre Munié, Ekaterina Rusnak, Louane Emera, Mathieu Perotto, Michel Blanc, Nathalie Richard, Philippe Rebbot, Samuel Messberg, Tobias Nuytten-Vialle, Victor Belmondo, Vincent Bramoullé

Dimanche dernier
 

L'héritier

Télévision : 5 mai à 21:20-23:15 sur C8

film de suspense

Un accident d'avion vient de coûter la vie à un grand capitaine d'industrie français, Hugo Cordell. Son fils, Bart, jusque-là plus occupé à dilapider sa fortune aux quatre coins de la planète, abandonne ses plaisirs new-yorkais et rentre à Paris. Il se retrouve propulsé à la tête d'un vaste empire, composé de nombreuses usines et d'une importante entreprise de presse. Rapidement, divers soupçons l'assaillent. L'accident d'avion pourrait bien dissimuler un meurtre. Qui pourrait avoir intérêt à supprimer le puissant patron du groupe financier français ? Peu après, il apparaît qu'il est lui-même en danger... - Critique : Un play-boy béni des dieux revient de New York, où il séjournait, pour assister à l'enterrement de son père, qui lui laisse un fabuleux héritage. Le jeune homme va devoir gérer des usines et un important groupe de presse. Il va devoir aussi essayer de comprendre de quoi son père est mort : accident ou attentat ? Ce film très français bénéficie d'une facture américaine. C'est une énigme en même temps qu'une description de l'univers d'une tranche sociale supérieure : avion personnel, voiture de luxe, palaces et vie facile. Facile mais exposée. Philippe Labro a bien appris la leçon de ses aînés et modèles, les cinéastes holly­woodiens, qui savent construire un récit, imposer un tempo, distiller un suspense et servir une star. Belmondo est au meilleur de sa forme et de son âge, c'est l'incarnation rêvée du héros rêvé par Labro. Autrement dit : c'est du cinéma spectaculaire, appétissant. C'est aussi une vision lucide, critique et assez amère du monde contemporain, avec ses lois d'airain, ses magouilles qui ressemblent à des figures imposées quand on veut se faire une place au sommet.

Année : 1973

Avec : Carla Gravina, Charles Denner, Chaumette François, Cuvelier Marcel, Grasset Pierre, Jean Desailly, Jean Martin, Jean Rochefort, Jean-Paul Belmondo, Maureen Kervin, Maurice Garrel, Michel Beaune

Récemment en avril
 

La confession

Télévision : 29 avril à 13:35-15:45 sur Arte

film : drame

Dans un village français, pendant l'Occupation, Léon Morin, le nouveau prêtre, jeune et beau, provoque l'émoi chez les habitantes. Les hommes du village sont soit morts au front soit emprisonnés. Barny, une jeune communiste qui ne croit pas en Dieu, est la seule à ne pas s'enthousiasmer. En confession, elle tente de le défier, et lui reprocher son attitude vis-à-vis des Allemands. Or, Morin n'est pas du genre à se laisser déstabiliser facilement. Ils se rencontrent souvent, évoquent la religion et l'existence de Dieu. Alors qu'ils commencent à être attirés l'un par l'autre, les Allemands viennent arrêter dix otages... - Critique : Pas facile de venir après Léon Morin, prêtre (1961), le film de Melville avec Belmondo en soutane. Ni, de toute façon, après le roman de Béatrix Beck, autrice très originale, oubliée à tort. Le réalisateur du Convoyeur et de Made in France s’en sort pourtant avec ce qu’il sait le mieux faire : un thriller sentimental. Là où Jean-Pierre Melville misait sur le décalage et une certaine perversion, Nicolas Boukhrief choisit le mélodrame à suspense. Nous revoici donc sous l’Occupation, dans une petite ville de province où l’arrivée d’un nouveau prêtre met en émoi toutes les femmes. Jeune employée à la poste, communiste athée, sans nouvelles de son mari prisonnier, Barny s’agace de l’aveuglement généralisé de ses collègues. Et décide de défier l’abbé dans le confessionnal. Le rapprochement se traduit par le recours croissant aux gros plans, à mesure que Barny défaille. À mesure aussi que l’oppression grandissante de l’occupant, ses représailles terribles contre la Résistance resserrent l’étau… Servi par une photo délicate, le film est un face-à-face, au sens propre comme au figuré. Entre deux visages, l’un pâle, pur, magnifique, de Marine Vacth ; l’autre opaque, sombre, de Romain Duris. Il est clair, en revanche, qu’on se serait bien passé des moments montrant Barny, en fin de vie, confessant son secret à un jeune prêtre…

Année : 2016

Avec : Amandine Dewasmes, Anne Le, Gaëtan Lejeune, Lucas Tavernier, Lucie Debay, Marie-Jeanne Maldague, Marine Vacth, Murielle Texier, Nina Boukhrief, Romain Duris, Solène Rigot, Titus De

Récemment en avril
 

Le magnifique

Télévision : 28 avril à 23:45-01:32 sur C8

film : comédie

Un agent du FBI trouve la mort au Mexique dans d'atroces circonstances. Seul Bob Saint-Clare, le célèbre agent secret, est en mesure de résoudre l'énigme. Sur place, Saint-Clare échappe par miracle aux agents des services secrets albanais, lancés à ses trousses par le redoutable Karpof, avant de savourer sa victoire dans les bras accueillants de la belle Tatiana. Ces aventures trépidantes sont en réalité issues de l'imagination fertile d'un certain François Merlin, qui tente de venir à bout de son 43e roman d'espionnage. Timide et plutôt médiocre, Merlin a fait de son héros, Bob Saint-Clare, son alter ego imaginaire, en plus sportif et dynamique toutefois. Il intègre à l'énigme les éléments extérieurs qui ne cessent de le perturber, comme sa belle voisine, Christine, ou son éditeur, Charron... - Critique : Un agent secret est assassiné au Mexique. Coincé dans une cabine téléphonique, il est jeté aux requins. L’intrépide Bob Saint-Clar, as des as de l’espionnage interna­tional, s’en mêle… Bob Saint-Clar, c’est ­François Merlin. Auteur de romans au ­kilomètre, il s’invente sans arrêt une double vie, qui venge et sublime la vraie. Avec malice et brio, Philippe de Broca propose deux films en un : une comédie sociale et sentimentale pleine d’humour et d’invention. Une parodie d’espionnage, cocasse et speedée à souhait, avec gros bras, belles plantes et fusillades en milieu exotique. Ce drôle de va-et-vient entre fantasmes et réalité fait gaillardement l’éloge du rêve, qui enrubanne de couleurs vives la grisaille. Quant à Jean-Paul Belmondo, il tient vraiment une forme olympique ; tout en cabotinage et pirouettes.

Année : 1973

Avec : Garcin Bruno, Hans Meyer, Jacqueline Bisset, Jean Lefebvre, Jean-Paul Belmondo, Mario David, Monique Tarbès, Raymond Gérôme, Vittorio Caprioli