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Antérieurement en 2022
 

Un taxi pour Tobrouk

Télévision : 30 janvier 2022 à 13:35-15:15 sur France 3

film de guerre

Quatre survivants d'un commando des Forces françaises libres, qui vient de faire sauter un dépôt d'essence de l'Afrika Korps, fuient dans le désert de Libye. Après s'être emparés d'une auto-mitrailleuse allemande et d'un capitaine ennemi, Ludwig von Stiegel, ils tentent de regagner les lignes alliées. Chemin faisant, les quatre hommes se racontent : Dumas est un ancien boxeur, François un vieux garçon qui s'est enrôlé pour échapper à une famille possessive. Samuel Goldman, interne brillant, a fui la France parce qu'il est juif, et Paolo Ramirez est un Basque antifranquiste, évadé de prison. Le mutisme obstiné de Stiegel le fait peu à peu prendre en grippe par ses compagnons involontaires... - Critique : | Genre : amitié minée. « Il faudrait toujours tuer l'ennemi avant de le connaître. » Le film de Denys de La Patellière se résume à cette réflexion de François Jonsac (épatant Maurice Biraud), l'intello engagé dans les Forces françaises libres pour fuir l'ennui et un père tranquille à Vichy. Avec lui, paumés dans le désert libyen et en route pour Tobrouk, il y a Théo, le fruste fusilier marin, Samuel, juif et soldat à cause de cela, Paolo, condamné à mort échappé. Et cet ennemi qui ne l'est pas assez, le capitaine von Stiegel. Les quatre Français ensablés le font prisonnier pour lui voler son automitrailleuse, ce « taxi » de la dernière chance pour sortir de l'enfer beige. Ensemble, ils auront soif, peur, et traverseront un champ de mines, absurde champ d'honneur. La guerre perd son sens quand on est juste cinq vrais mecs dans une vraie merde. Pour désembourber une roue, mieux vaut ôter son uniforme. Une fois torse nu, on n'est plus que cinq terrassiers, sans grade et sans nationalité, suant la même sueur, buvant au même goulot. Au-delà de sa mise en scène académique, ce film de guerre en huis clos dans le désert reste donc, au fil des rediffusions, un beau moment de virilité antimilitariste, en grande partie grâce à Audiard, particulièrement en verve. Exemple entre mille : le célébrissime « Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche ». — Guillemette Odicino

Année : 1961

Avec : Bahl Ellen, Carlos Mendy, Charles Aznavour, Cobos Germán, Dominique Rozan, Enrique Avila, Fernando Sancho, Jacques Préboist, Krüger Hardy, Lino Ventura, Maurice Biraud, Robledo Lorenzo, Roland Malet, Roland Ménard

Antérieurement en 2022
 

Un taxi pour Tobrouk

Télévision : 28 janvier 2022 à 23:30-00:55 sur France 3

film de guerre

Quatre survivants d'un commando des Forces françaises libres, qui vient de faire sauter un dépôt d'essence de l'Afrika Korps, fuient dans le désert de Libye. Après s'être emparés d'une auto-mitrailleuse allemande et d'un capitaine ennemi, Ludwig von Stiegel, ils tentent de regagner les lignes alliées. Chemin faisant, les quatre hommes se racontent : Dumas est un ancien boxeur, François un vieux garçon qui s'est enrôlé pour échapper à une famille possessive. Samuel Goldman, interne brillant, a fui la France parce qu'il est juif, et Paolo Ramirez est un Basque antifranquiste, évadé de prison. Le mutisme obstiné de Stiegel le fait peu à peu prendre en grippe par ses compagnons involontaires... - Critique : | Genre : amitié minée. « Il faudrait toujours tuer l'ennemi avant de le connaître. » Le film de Denys de La Patellière se résume à cette réflexion de François Jonsac (épatant Maurice Biraud), l'intello engagé dans les Forces françaises libres pour fuir l'ennui et un père tranquille à Vichy. Avec lui, paumés dans le désert libyen et en route pour Tobrouk, il y a Théo, le fruste fusilier marin, Samuel, juif et soldat à cause de cela, Paolo, condamné à mort échappé. Et cet ennemi qui ne l'est pas assez, le capitaine von Stiegel. Les quatre Français ensablés le font prisonnier pour lui voler son automitrailleuse, ce « taxi » de la dernière chance pour sortir de l'enfer beige. Ensemble, ils auront soif, peur, et traverseront un champ de mines, absurde champ d'honneur. La guerre perd son sens quand on est juste cinq vrais mecs dans une vraie merde. Pour désembourber une roue, mieux vaut ôter son uniforme. Une fois torse nu, on n'est plus que cinq terrassiers, sans grade et sans nationalité, suant la même sueur, buvant au même goulot. Au-delà de sa mise en scène académique, ce film de guerre en huis clos dans le désert reste donc, au fil des rediffusions, un beau moment de virilité antimilitariste, en grande partie grâce à Audiard, particulièrement en verve. Exemple entre mille : le célébrissime « Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche ». — Guillemette Odicino

Année : 1961

De : Denys de

Avec : Bahl Ellen, Carlos Mendy, Charles Aznavour, Cobos Germán, Dominique Rozan, Enrique Avila, Fernando Sancho, Jacques Préboist, Krüger Hardy, Lino Ventura, Maurice Biraud, Robledo Lorenzo, Roland Malet, Roland Ménard

Antérieurement en 2022
 

Un taxi pour Tobrouk

Télévision : 28 janvier 2022 à 23:30-00:54 sur France 3

film de guerre

Quatre survivants d'un commando des Forces françaises libres, qui vient de faire sauter un dépôt d'essence de l'Afrika Korps, fuient dans le désert de Libye. Après s'être emparés d'une auto-mitrailleuse allemande et d'un capitaine ennemi, Ludwig von Stiegel, ils tentent de regagner les lignes alliées. Chemin faisant, les quatre hommes se racontent : Dumas est un ancien boxeur, François un vieux garçon qui s'est enrôlé pour échapper à une famille possessive. Samuel Goldman, interne brillant, a fui la France parce qu'il est juif, et Paolo Ramirez est un Basque antifranquiste, évadé de prison. Le mutisme obstiné de Stiegel le fait peu à peu prendre en grippe par ses compagnons involontaires... - Critique : | Genre : amitié minée. « Il faudrait toujours tuer l'ennemi avant de le connaître. » Le film de Denys de La Patellière se résume à cette réflexion de François Jonsac (épatant Maurice Biraud), l'intello engagé dans les Forces françaises libres pour fuir l'ennui et un père tranquille à Vichy. Avec lui, paumés dans le désert libyen et en route pour Tobrouk, il y a Théo, le fruste fusilier marin, Samuel, juif et soldat à cause de cela, Paolo, condamné à mort échappé. Et cet ennemi qui ne l'est pas assez, le capitaine von Stiegel. Les quatre Français ensablés le font prisonnier pour lui voler son automitrailleuse, ce « taxi » de la dernière chance pour sortir de l'enfer beige. Ensemble, ils auront soif, peur, et traverseront un champ de mines, absurde champ d'honneur. La guerre perd son sens quand on est juste cinq vrais mecs dans une vraie merde. Pour désembourber une roue, mieux vaut ôter son uniforme. Une fois torse nu, on n'est plus que cinq terrassiers, sans grade et sans nationalité, suant la même sueur, buvant au même goulot. Au-delà de sa mise en scène académique, ce film de guerre en huis clos dans le désert reste donc, au fil des rediffusions, un beau moment de virilité antimilitariste, en grande partie grâce à Audiard, particulièrement en verve. Exemple entre mille : le célébrissime « Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche ». — Guillemette Odicino

Année : 1961

De : Denys de

Avec : Bahl Ellen, Carlos Mendy, Charles Aznavour, Cobos Germán, Dominique Rozan, Enrique Avila, Fernando Sancho, Jacques Préboist, Krüger Hardy, Lino Ventura, Maurice Biraud, Robledo Lorenzo, Roland Malet, Roland Ménard