Télévision : vendredi 13 décembre à 21:05-23:10 sur France 5
film d'aventures
La Prohibition a jeté les Etats-Unis dans un trafic effréné d'alcools de toutes qualités. Cornelius Van Zeelinga s'éveille, la bouche pâteuse, sur une plage jonchée de bouteilles de rhum. Les sirènes de la police titillent son oreille fatiguée. Tout à fait remis, Cornelius vole une voiture et s'enfuit au Mexique. Six mois plus tard, devenu riche grâce à d'obscurs trafics éthyliques, il revient à la Jamaïque à bord de la "Dame de coeur" et, par hasard, entre dans un cinéma où il découvre sur l'écran la star Linda Larue. Le sort en est jeté. Il aime Linda et, dès lors, hante toutes les salles obscures, à la recherche des images de son idole. La chance lui sourit lorsque la vraie Linda lui apparaît sur une plage... - Critique : Genre : ivresse passagère. 1920, la prohibition. Cornelius, un marin dessalé, un rum runner, trafique de l'alcool de la Jamaïque pour la trop sobre Amérique. A la suite d'un assaut des gardes-côtes, il se réfugie au Mexique et fait fortune en une nuit dans un « jeu de l'aveugle » - ou comment se faire canarder dans le noir, pour un paquet de dollars, par d'oisifs ivrognes. Quelques bagarres plus tard, il entre par hasard dans un cinéma, où, sur l'écran, Linda Larue bat des cils, à moitié nue. Le baroudeur des mers chavire pour la star du muet. Un jour, sur une plage, elle est là, devant lui, en chair et en os. Ils ne sont pas au bout de leurs aventures, amoureuses, facétieuses et maritimes... Un couple rêvé dans un hommage rocambolesque et exotique au cinéma muet, Robert Enrico a tout en main pour nous enivrer de plaisir. On enrage qu'il n'y parvienne que par intermittence. Il trouve le rythme lors d'une folle poursuite en tractions sur fond de charleston, joli clin d'oeil à Harold Lloyd. Il nous abreuve à souhait de la virilité bouffonne de Lino. BB et Guy Marchand jouent parfaitement leur partition, et Sur le boulevard du rhum reste une belle chanson de cinéma. Mais Enrico a beau faire, il n'est pas Philippe de Broca.
Année : 1971
Avec : Andréas Voutsinas, Antonio Casas, Betts Jack, Bill Travers, Brigitte Bardot, Clive Revill, Eyraud Marc, Guy Marchand, Jess Hahn, Lino Ventura, Polaca La, Roger Jacquet
Télévision : 12 décembre à 13:35-15:45 sur Arte
film policier
Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l’assassin le défie, téléphonant lui-même à la police… Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s’épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de mœurs. Bref, un personnage de Simenon avant d’être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d’une longue et disparate série d’incarnations de l’illustre flic, d’Harry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n’est pas, de loin, le plus fidèle. Il s’approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.
Année : 1958
Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost
Télévision : 6 décembre à 13:35-15:45 sur Arte
film policier
Quatre femmes ont été tuées à coups de couteau dans les environs de la place des Vosges. Le commissaire Maigret soupçonne l'assassin de rechercher avant tout la publicité. Il lui tend un piège : il affirme par voie de presse que le coupable a été arrêté et que l'on va procéder à une reconstitution des crimes, espérant que le véritable meurtrier se découvre. Tous les badauds qui assistent à cette pseudo-reconstitution sont pris en filature. Tandis que Maigret suit un individu qui disparaît mystérieusement, son adjoint suit les traces d'une jeune femme, dont il a remarqué le comportement étrange... - Critique : En quelques mois, quatre femmes ont été assassinées dans le quartier du Marais, à Paris. Toutes brunes et boulottes, toutes lardées de coups de couteau. Le commissaire Maigret enrage : pas une piste, pas un indice. Et voilà que l’assassin le défie, téléphonant lui-même à la police… Ce serial killer des années 1950 opère en milieu bourgeois, s’épanouit comme une plante chétive et vénéneuse au creux de vieilles haines familiales et de poisseuses affaires de mœurs. Bref, un personnage de Simenon avant d’être un assassin. Exporté dans le Paris cartonneux du cinéma « qualité française », il est prétexte à une aventure policière solidement charpentée, avec ce qu’il faut de rebondissements, de coups de sifflet et de peinture sociale pittoresque. Régnant comme un usurpateur magnifique sur ce ballet sans surprise, Jean Gabin détourne la pipe et le chapeau mou du commissaire Maigret à son profit. Membre d’une longue et disparate série d’incarnations de l’illustre flic, d’Harry Baur (avant lui) à Jean Richard ou Bruno Cremer (plus tard, pour la télévision), il n’est pas, de loin, le plus fidèle. Il s’approprie la puissance bougonne du héros de roman, sans écouter ni ses doutes ni ses ambiguïtés. Il invente un nouveau personnage, bourru, chaleureux, épatant : le commissaire Gabin.
Année : 1958
Avec : André Valmy, Annie Girardot, Guy Decomble, Gérard Séty, Hussenot Olivier, Jean Debucourt, Jean Desailly, Jean Gabin, Jeanne Boitel, Lino Ventura, Lucienne Bogaert, Paulette Dubost
DVD/Blu-ray : 3 décembre
Editeur : Rimini Editions
Année : 1981
De : Claude Miller
Avec : Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider, Guy Marchand, Michel Such, Elsa Lunghini, Pierre Maguelon, Mathieu Schiffman
DVD/Blu-ray : 3 décembre
Editeur : Rimini Editions
Année : 1981
De : Claude Miller
Avec : Lino Ventura, Michel Serrault, Romy Schneider, Guy Marchand, Michel Such, Elsa Lunghini, Pierre Maguelon, Mathieu Schiffman
DVD/Blu-ray : 17 septembre
Editeur : Rimini Editions
Année : 1984
De : Giuseppe Ferrara
Avec : Lino Ventura, Giuliana De Sio, Lino Troisi, Stefano Satta Flores, Arnoldo Foà, Adalberto Maria Merli, Andrea Aureli, Anita Zagaria, Aldo Sarullo, Luigi Nicolosi, Rosario Coniglione, Guido Sagliocca
DVD/Blu-ray : 2 juillet
Editeur : Metropolitan Film & Video
Année : 1972
De : Claude Lelouch
Avec : Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Denner, Johnny Hallyday, Charles Gérard, Aldo Maccione, Nicole Courcel, Yves Robert