Télévision : 3 mai à 00:22-01:24 sur Canal +

série policière

Fin de partie. Saison:2 - Episode:10 - Tandis que Jake et Hiroto s'apprêtent à mettre la main sur une preuve décisive, Sato se prépare à accéder à la plus haute fonction de sa vie, et Samantha se rend à un rendez-vous important. Trendy contraint Jake à révéler le rôle qu'il a joué dans le licenciement de Jason... - Critique : Où l’on retrouve Jake, l’exotique et opiniâtre « gaijin » (« étranger ») de la rédaction du Meicho Shimbun, grand quotidien nippon, exactement là où on l’avait laissé à l’issue de la première saison — inspirée comme celle-ci des souvenirs du reporter américain Jake Adelstein. Désormais en mesure de démontrer que Polina, son amie escort-girl, a été tuée par des yakuzas liés à de hauts dirigeants politiques, le reporter s’en remet au détective Katagiri, allié précieux dans ses enquêtes sur la pègre. Avant de voir ses preuves irréfutables (littéralement) partir en fumée… Privilège d’une deuxième saison que de pouvoir s’affranchir de tout propos liminaire et de toute installation. Le décor du Tokyo interlope et les ambiances nocturnes désormais posés, Tokyo Vice se concentre davantage sur ses protagonistes, leurs doutes, leurs failles, leurs moteurs. Y compris ses personnages secondaires et féminins, d’Emi, la supérieure du reporter, Japonaise d’ascendance coréenne, à Samantha, ex-missionnaire devenue escort star, désormais à la tête de son propre établissement. Sacrée bonne nouvelle pour une série initiée par Michael Mann (qui réalisait en partie la saison 1), pas spécialement réputé — doux euphémisme — pour donner la part belle aux femmes dans ses projets. Mis en scène, comme l’épilogue de la saison 1, par Alan Poul (Six Feet Under, The Newsroom), ces deux épisodes ouvrent une nouvelle phase dans cette odyssée japonaise, moins tape-à-l’œil mais pas moins passionnante.

Année : 2024

De : Josef Wladyka

Avec : Ansel Elgort, Aoi Takeya, Ayumi Itô, Ayumi Tanida, Ken Watanabe, Kosuke Tanaka, Kosuke Toyohara, Miki Maya, Rachel Keller, Rinko Kikuchi, Shô Kasamatsu, Takaki Uda