Télévision : 5 octobre à 06:26-07:23 sur Canal +
série policière
L'épreuve. Saison:1 - Episode:1 - A Tokyo, engagé comme premier journaliste américain spécialisé dans les affaires criminelles du journal Yomiuri Shimbun, Jake Adelstein est rapidement chargé de couvrir deux affaires qui ne semblent pas avoir de lien entre elles, mais il va bientôt mettre en jeu sa carrière, et sa vie, en reliant les points communs. Il fait la rencontre de Hiroto Katagiri, un inspecteur qui travaille au Département de la Police métropolitaine de Tokyo et qui est en charge de la lutte contre le crime organisé. - Critique : « Si vous publiez cet article, vous ne pourrez vous cacher nulle part. Mais avant de s’occuper de vous, on rendra visite à toute votre famille. » Dans la première scène de Tokyo Vice, saisie par la caméra nerveuse de Michael Mann, Jake, jeune journaliste américain embauché par un grand quotidien nippon, est menacé de mort par le chef d’un puissant clan yakuza. Adaptation de l’enquête de Jake Adelstein (Tokyo Vice, un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise, éd. Marchialy, 2016), reporter pour le Yomiuri Shimbun durant les années 1990, cette minisérie créée par le dramaturge J.T. Rogers nous plonge dans les arcanes criminelles de la capitale japonaise. Un monde intrigant et inquiétant, où se côtoient une presse minée par l’autocensure, une pègre avec pignon sur rue et une police souvent contrainte de regarder ailleurs. Un polar qui rafraîchit les codes du genre, au croisement de l’ultime saison très journalistique de The Wire et de l’intense True Detective. Descendante sérielle de Spotlight (2015) ou de Révélations (1999), Tokyo Vice s’inscrit dans la tradition de l’enquête journalistique basée sur des faits réels – en y rajoutant une bonne dose de fiction. Elle retrace le travail d’un véritable reporter (Jake Adelstein, incarné par Ansel Elgort), sans cesse sur la brèche, conforme à l’archétype du héros armé de sa seule carte de presse, prêt à tout pour faire éclater la vérité. Y compris à devenir le partenaire informel d’un flic expérimenté et rugueux (Ken Watanabe) qui, pour maintenir la paix entre les familles mafieuses, entretient de bonnes relations avec les oyabuns – les chefs de clan. C’est quand elle ausculte cette zone floue où le journaliste collabore avec la police, ou est transformé en arme silencieuse par la pègre, que la série est la plus réussie. Jake Adelstein a grandi dans le Missouri, région agricole du Midwest américain. La métropole tokyoïte est pour lui – et pour le téléspectateur français – une fourmilière où chacun est censé connaître sa place… et y rester. Ce vingtenaire impétueux, silhouette dégingandée, costume-cravate débraillé et japonais hésitant, va devoir s’intégrer à une rédaction au fonctionnement très strict, dirigée par des chefs autoritaires, sexistes et racistes. Le décalage entre les manières de ce gaijin (le nom péjoratif donné aux Blancs) sans-gêne et une société ultra codifiée octroie à Tokyo Vice un brouillage des repères, un flottement façon Lost in translation, tour à tour comique et dramatique. Les yakuzas, des criminels singuliers Les valeurs ancestrales et l’élégance des mafieux japonais ont inspiré des longs métrages aux Japonais (Kurosawa, Kitano) comme aux Américains (Tarantino, Pollack) – on préfère oublier leur passage par Marseille dans Taxi 2. En revanche, à l’exception de l’anglo-nippone Giri / Haji (Netflix) et de quelques épisodes de polars comme Hawaï 5-0, ils sont plus rares dans les séries. L’approche quasi documentaire de Tokyo Vice confirme que le décorum des yakuzas n’est pas une licence romanesque, tout en profitant du côté cinégénique de ces antagonistes qui fascine particulièrement le public occidental, pour lequel les mafieux italo-américains semblent ne plus avoir de secrets. Afin de donner plus de place aux femmes dans une histoire d’hommes – la rédaction du quotidien Yomiuri Shimbun, la police et la pègre sont quasi exclusivement masculines –, Tokyo Vice accentue, par rapport à son modèle littéraire, le rôle des clubs d’hôtesses où viennent s’encanailler les truands tokyoïtes. J.T. Rogers imagine notamment un personnage absent de l’essai de Jake Adelstein, Samantha Porter (Rachel Keller), escort américaine au parcours étonnant, confidente de certains yakuzas et donc source inestimable d’informations pour le journaliste. Un autre pas de côté pour la série, qui s’appuie sur la tradition des geishas pour renouveler et rendre plus forte la figure de la prostituée informatrice. Tokyo Vice, saison 1, drame créé par J.T. Rogers, USA, 8 × 50 mn.
Année : 2022
Avec : Ansel Elgort, Ella Rumpf, Haneda Masayoshi, Ken Watanabe, Kosuke Tanaka, Kosuke Toyohara, Masato Hagiwara, Rachel Keller, Rinko Kikuchi, Shun Sugata, Shô Kasamatsu, Takaki Uda
Télévision : 5 octobre à 06:22-07:19 sur Canal +
série policière
L'épreuve. Saison:1 - Episode:1 - A Tokyo, engagé comme premier journaliste américain spécialisé dans les affaires criminelles du journal Yomiuri Shimbun, Jake Adelstein est rapidement chargé de couvrir deux affaires qui ne semblent pas avoir de lien entre elles, mais il va bientôt mettre en jeu sa carrière, et sa vie, en reliant les points communs. Il fait la rencontre de Hiroto Katagiri, un inspecteur qui travaille au Département de la Police métropolitaine de Tokyo et qui est en charge de la lutte contre le crime organisé. - Critique : « Si vous publiez cet article, vous ne pourrez vous cacher nulle part. Mais avant de s’occuper de vous, on rendra visite à toute votre famille. » Dans la première scène de Tokyo Vice, saisie par la caméra nerveuse de Michael Mann, Jake, jeune journaliste américain embauché par un grand quotidien nippon, est menacé de mort par le chef d’un puissant clan yakuza. Adaptation de l’enquête de Jake Adelstein (Tokyo Vice, un journaliste américain sur le terrain de la police japonaise, éd. Marchialy, 2016), reporter pour le Yomiuri Shimbun durant les années 1990, cette minisérie créée par le dramaturge J.T. Rogers nous plonge dans les arcanes criminelles de la capitale japonaise. Un monde intrigant et inquiétant, où se côtoient une presse minée par l’autocensure, une pègre avec pignon sur rue et une police souvent contrainte de regarder ailleurs. Un polar qui rafraîchit les codes du genre, au croisement de l’ultime saison très journalistique de The Wire et de l’intense True Detective. Descendante sérielle de Spotlight (2015) ou de Révélations (1999), Tokyo Vice s’inscrit dans la tradition de l’enquête journalistique basée sur des faits réels – en y rajoutant une bonne dose de fiction. Elle retrace le travail d’un véritable reporter (Jake Adelstein, incarné par Ansel Elgort), sans cesse sur la brèche, conforme à l’archétype du héros armé de sa seule carte de presse, prêt à tout pour faire éclater la vérité. Y compris à devenir le partenaire informel d’un flic expérimenté et rugueux (Ken Watanabe) qui, pour maintenir la paix entre les familles mafieuses, entretient de bonnes relations avec les oyabuns – les chefs de clan. C’est quand elle ausculte cette zone floue où le journaliste collabore avec la police, ou est transformé en arme silencieuse par la pègre, que la série est la plus réussie. Jake Adelstein a grandi dans le Missouri, région agricole du Midwest américain. La métropole tokyoïte est pour lui – et pour le téléspectateur français – une fourmilière où chacun est censé connaître sa place… et y rester. Ce vingtenaire impétueux, silhouette dégingandée, costume-cravate débraillé et japonais hésitant, va devoir s’intégrer à une rédaction au fonctionnement très strict, dirigée par des chefs autoritaires, sexistes et racistes. Le décalage entre les manières de ce gaijin (le nom péjoratif donné aux Blancs) sans-gêne et une société ultra codifiée octroie à Tokyo Vice un brouillage des repères, un flottement façon Lost in translation, tour à tour comique et dramatique. Les yakuzas, des criminels singuliers Les valeurs ancestrales et l’élégance des mafieux japonais ont inspiré des longs métrages aux Japonais (Kurosawa, Kitano) comme aux Américains (Tarantino, Pollack) – on préfère oublier leur passage par Marseille dans Taxi 2. En revanche, à l’exception de l’anglo-nippone Giri / Haji (Netflix) et de quelques épisodes de polars comme Hawaï 5-0, ils sont plus rares dans les séries. L’approche quasi documentaire de Tokyo Vice confirme que le décorum des yakuzas n’est pas une licence romanesque, tout en profitant du côté cinégénique de ces antagonistes qui fascine particulièrement le public occidental, pour lequel les mafieux italo-américains semblent ne plus avoir de secrets. Afin de donner plus de place aux femmes dans une histoire d’hommes – la rédaction du quotidien Yomiuri Shimbun, la police et la pègre sont quasi exclusivement masculines –, Tokyo Vice accentue, par rapport à son modèle littéraire, le rôle des clubs d’hôtesses où viennent s’encanailler les truands tokyoïtes. J.T. Rogers imagine notamment un personnage absent de l’essai de Jake Adelstein, Samantha Porter (Rachel Keller), escort américaine au parcours étonnant, confidente de certains yakuzas et donc source inestimable d’informations pour le journaliste. Un autre pas de côté pour la série, qui s’appuie sur la tradition des geishas pour renouveler et rendre plus forte la figure de la prostituée informatrice. Tokyo Vice, saison 1, drame créé par J.T. Rogers, USA, 8 × 50 mn.
Année : 2022
Avec : Ansel Elgort, Ella Rumpf, Haneda Masayoshi, Ken Watanabe, Kosuke Tanaka, Kosuke Toyohara, Masato Hagiwara, Rachel Keller, Rinko Kikuchi, Shun Sugata, Shô Kasamatsu, Takaki Uda
Netflix : 25 juillet
Déjà bien occupé par son accession en fac et sa relation compliquée avec sa meilleure amie, un élève de terminale doit faire face au meurtre de l'un de ses camarades et décide, envers et contre tous, d'enquêter.
De : Sacha Gervasi
Avec : Ansel Elgort, Chloë Grace Moretz, David Strathairn, Catherine Keener, Terry Kinney, Cory Hardrict, Philip Ettinger
Prime Video : 24 juillet
Dans un monde post-apocalyptique où la société a été réorganisée autour de 5 factions (Audacieux, Érudits, Altruistes, Sincères et Fraternels), Tris a mis à jour un complot mené par la faction dominante, les Érudits, dirigés par Jeanine. Abandonnant une ville à feu et à sang, à la recherche d’alliés, Tris et Quatre sont désormais traqués par les autorités. Janine décrète la loi martiale pour anéantir les Divergents, tandis que la guerre entre les factions prend de l’ampleur. Pourquoi les Divergents sont-ils une menace pour la société ? La découverte d’un objet mystérieux, hérité du passé, pourrait bien bouleverser l’équilibre des forces…
De : Robert Schwentke
Avec : Shailene Woodley, Theo James, Miles Teller, Kate Winslet, Ansel Elgort, Zoë Kravitz, Jai Courtney
Netflix : 23 juillet
Depuis son enfance, Hazel a des problèmes respiratoires, l'obligeant à porter un tube à oxygène en permanence. Sur les conseils de sa mère, elle participe à un groupe de soutien, où elle fait la connaissance d'Augustus, qui a perdu une jambe à cause d'un cancer. Charismatique et sûr de lui, le jeune homme devient rapidement proche d'Hazel, lui montrant le bon côté des choses. Il arrive même à retrouver l'écrivain préféré de sa nouvelle amie, planifiant un voyage à Amsterdam pour le rencontrer.
De : Josh Boone
Avec : Shailene Woodley, Ansel Elgort, Nat Wolff, Laura Dern, Sam Trammell, Willem Dafoe, Lotte Verbeek
Prime Video : 22 juillet
L’aventure palpitante de Tris Prior (Woodley) qui, plongée dans un futur où chaque individu appartient à un groupe choisi selon sa personnalité, se retrouve parmi les inclassables, incapable d’appartenir à un seul groupe, en un mot, Divergente. Lorsqu’elle découvre qu’une conspiration se trame afin de détruire tous les Divergents, elle doit à tout prix découvrir ce qui rend la Divergence si dangereuse, avant qu’il ne soit trop tard.
De : Neil Burger
Avec : Shailene Woodley, Theo James, Zoë Kravitz, Miles Teller, Jai Courtney, Ansel Elgort, Ashley Judd