Zar Amir-Ebrahimi : dernières sorties DVD/Blu-ray et passages TV

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Récemment en novembre
 

Les Survivants

Télévision : 13 novembre 2023 à 10:32-12:04 sur Canal +

film : thriller

A la suite d'un drame personnel, Samuel souhaite prendre un peu de recul et décide d'aller passer quelque temps dans son chalet isolé des Alpes italiennes. Peu après son arrivée sur place, l'homme aperçoit des traces de pas dans la neige, qu'il suit jusqu'à tomber sur une jeune femme recroquevillée et effrayée. Samuel ne tarde pas à comprendre que cette dernière, prénommée Chehreh, est une migrante originaire d'Afghanistan et qu'elle veut rejoindre Briançon, ville située de l'autre côté de la frontière. Bouleversé, il choisit de lui apporter son aide. Mais il saisit rapidement que de mystérieux poursuivants la cherchent... - Critique : Samuel a tout perdu. Est-ce pour que la neige anesthésie sa douleur ou pour en finir qu’il part s’isoler dans son chalet des Alpes italiennes ? Quand Chehreh, une migrante gelée et exsangue, se cache chez lui, le temps d’une nuit, cet homme que plus rien n’anime, décide de l’aider à traverser la montagne pour rejoindre la France. Envers et contre l’enfer blanc, mais aussi contre une petite bande armée de racistes… Impressionnant premier long métrage que ce western contemporain, à la mise en scène tendue, et où seuls les corps s’expriment : ceux de l’imposant Denis Ménochet, magnifique carcasse de violente mélancolie, et de la vibrante Zar Amir Ebrahimi (Prix d’interprétation à Cannes pour Les Nuits de Mashhad). Ces deux grands interprètes finissent par former une seule et même entité de résistance. Le titre le dit, le film est bien un film de survie, mais on pense aussi au Grand Silence, le western enneigé et mutique de Sergio Corbucci, et à Essential Killing de Jerzy Skolimowski, devant le talent du jeune réalisateur à user des éléments naturels hostiles dans cette chasse à l’homme et la femme. Scène marquante que le premier contact entre les deux êtres qui ont perdu espoir : il la déshabille pour la réchauffer, elle a peur de lui, mais, sans un mot, avec des gestes brusques, la confiance naît… Condamnée à rester en mouvement, Chehreh va communiquer son instinct de survie à Samuel, et le soutien finira même par s’inverser quand elle saura porter tout le poids de cet homme blessé. Beaucoup de réalisateurs tentent de traiter du thème de l’immigration frontalière. Grâce à sa maîtrise du film de genre, son don pour traquer le pire et le plus beau de l’humanité, Guillaume Renusson donne corps à cette idée politique : sauver l’autre est une manière de ne pas mourir.

Année : 2022

Avec : Bastien Ughetto, Denis Ménochet, Guillaume Pottier, Julie Moulier, Julie-Anne Roth, Loïc Corbery, Luca Terracciano, Oscar Copp, Raphaël Ferret, Roxane Barazzuol, Victoire Du Bois, Zahra Amir

Récemment en novembre
 

Les Survivants

Télévision : 13 novembre 2023 à 10:18-11:50 sur Canal +

film : thriller

A la suite d'un drame personnel, Samuel souhaite prendre un peu de recul et décide d'aller passer quelque temps dans son chalet isolé des Alpes italiennes. Peu après son arrivée sur place, l'homme aperçoit des traces de pas dans la neige, qu'il suit jusqu'à tomber sur une jeune femme recroquevillée et effrayée. Samuel ne tarde pas à comprendre que cette dernière, prénommée Chehreh, est une migrante originaire d'Afghanistan et qu'elle veut rejoindre Briançon, ville située de l'autre côté de la frontière. Bouleversé, il choisit de lui apporter son aide. Mais il saisit rapidement que de mystérieux poursuivants la cherchent... - Critique : Samuel a tout perdu. Est-ce pour que la neige anesthésie sa douleur ou pour en finir qu’il part s’isoler dans son chalet des Alpes italiennes ? Quand Chehreh, une migrante gelée et exsangue, se cache chez lui, le temps d’une nuit, cet homme que plus rien n’anime, décide de l’aider à traverser la montagne pour rejoindre la France. Envers et contre l’enfer blanc, mais aussi contre une petite bande armée de racistes… Impressionnant premier long métrage que ce western contemporain, à la mise en scène tendue, et où seuls les corps s’expriment : ceux de l’imposant Denis Ménochet, magnifique carcasse de violente mélancolie, et de la vibrante Zar Amir Ebrahimi (Prix d’interprétation à Cannes pour Les Nuits de Mashhad). Ces deux grands interprètes finissent par former une seule et même entité de résistance. Le titre le dit, le film est bien un film de survie, mais on pense aussi au Grand Silence, le western enneigé et mutique de Sergio Corbucci, et à Essential Killing de Jerzy Skolimowski, devant le talent du jeune réalisateur à user des éléments naturels hostiles dans cette chasse à l’homme et la femme. Scène marquante que le premier contact entre les deux êtres qui ont perdu espoir : il la déshabille pour la réchauffer, elle a peur de lui, mais, sans un mot, avec des gestes brusques, la confiance naît… Condamnée à rester en mouvement, Chehreh va communiquer son instinct de survie à Samuel, et le soutien finira même par s’inverser quand elle saura porter tout le poids de cet homme blessé. Beaucoup de réalisateurs tentent de traiter du thème de l’immigration frontalière. Grâce à sa maîtrise du film de genre, son don pour traquer le pire et le plus beau de l’humanité, Guillaume Renusson donne corps à cette idée politique : sauver l’autre est une manière de ne pas mourir.

Année : 2022

Avec : Bastien Ughetto, Denis Ménochet, Guillaume Pottier, Julie Moulier, Julie-Anne Roth, Loïc Corbery, Luca Terracciano, Oscar Copp, Raphaël Ferret, Roxane Barazzuol, Victoire Du Bois, Zahra Amir

Récemment en octobre
 

Les Survivants

Télévision : 27 octobre 2023 à 02:18-03:51 sur Canal +

film : thriller

A la suite d'un drame personnel, Samuel souhaite prendre un peu de recul et décide d'aller passer quelque temps dans son chalet isolé des Alpes italiennes. Peu après son arrivée sur place, l'homme aperçoit des traces de pas dans la neige, qu'il suit jusqu'à tomber sur une jeune femme recroquevillée et effrayée. Samuel ne tarde pas à comprendre que cette dernière, prénommée Chehreh, est une migrante originaire d'Afghanistan et qu'elle veut rejoindre Briançon, ville située de l'autre côté de la frontière. Bouleversé, il choisit de lui apporter son aide. Mais il saisit rapidement que de mystérieux poursuivants la cherchent... - Critique : Samuel a tout perdu. Est-ce pour que la neige anesthésie sa douleur ou pour en finir qu’il part s’isoler dans son chalet des Alpes italiennes ? Quand Chehreh, une migrante gelée et exsangue, se cache chez lui, le temps d’une nuit, cet homme que plus rien n’anime, décide de l’aider à traverser la montagne pour rejoindre la France. Envers et contre l’enfer blanc, mais aussi contre une petite bande armée de racistes… Impressionnant premier long métrage que ce western contemporain, à la mise en scène tendue, et où seuls les corps s’expriment : ceux de l’imposant Denis Ménochet, magnifique carcasse de violente mélancolie, et de la vibrante Zar Amir Ebrahimi (Prix d’interprétation à Cannes pour Les Nuits de Mashhad). Ces deux grands interprètes finissent par former une seule et même entité de résistance. Le titre le dit, le film est bien un film de survie, mais on pense aussi au Grand Silence, le western enneigé et mutique de Sergio Corbucci, et à Essential Killing de Jerzy Skolimowski, devant le talent du jeune réalisateur à user des éléments naturels hostiles dans cette chasse à l’homme et la femme. Scène marquante que le premier contact entre les deux êtres qui ont perdu espoir : il la déshabille pour la réchauffer, elle a peur de lui, mais, sans un mot, avec des gestes brusques, la confiance naît… Condamnée à rester en mouvement, Chehreh va communiquer son instinct de survie à Samuel, et le soutien finira même par s’inverser quand elle saura porter tout le poids de cet homme blessé. Beaucoup de réalisateurs tentent de traiter du thème de l’immigration frontalière. Grâce à sa maîtrise du film de genre, son don pour traquer le pire et le plus beau de l’humanité, Guillaume Renusson donne corps à cette idée politique : sauver l’autre est une manière de ne pas mourir.

Année : 2022

Avec : Bastien Ughetto, Denis Ménochet, Guillaume Pottier, Julie Moulier, Julie-Anne Roth, Loïc Corbery, Luca Terracciano, Oscar Copp, Raphaël Ferret, Roxane Barazzuol, Victoire Du Bois, Zahra Amir

Récemment en octobre
 

Les Survivants

Télévision : 27 octobre 2023 à 02:15-03:47 sur Canal +

film : thriller

A la suite d'un drame personnel, Samuel souhaite prendre un peu de recul et décide d'aller passer quelque temps dans son chalet isolé des Alpes italiennes. Peu après son arrivée sur place, l'homme aperçoit des traces de pas dans la neige, qu'il suit jusqu'à tomber sur une jeune femme recroquevillée et effrayée. Samuel ne tarde pas à comprendre que cette dernière, prénommée Chehreh, est une migrante originaire d'Afghanistan et qu'elle veut rejoindre Briançon, ville située de l'autre côté de la frontière. Bouleversé, il choisit de lui apporter son aide. Mais il saisit rapidement que de mystérieux poursuivants la cherchent... - Critique : Samuel a tout perdu. Est-ce pour que la neige anesthésie sa douleur ou pour en finir qu’il part s’isoler dans son chalet des Alpes italiennes ? Quand Chehreh, une migrante gelée et exsangue, se cache chez lui, le temps d’une nuit, cet homme que plus rien n’anime, décide de l’aider à traverser la montagne pour rejoindre la France. Envers et contre l’enfer blanc, mais aussi contre une petite bande armée de racistes… Impressionnant premier long métrage que ce western contemporain, à la mise en scène tendue, et où seuls les corps s’expriment : ceux de l’imposant Denis Ménochet, magnifique carcasse de violente mélancolie, et de la vibrante Zar Amir Ebrahimi (Prix d’interprétation à Cannes pour Les Nuits de Mashhad). Ces deux grands interprètes finissent par former une seule et même entité de résistance. Le titre le dit, le film est bien un film de survie, mais on pense aussi au Grand Silence, le western enneigé et mutique de Sergio Corbucci, et à Essential Killing de Jerzy Skolimowski, devant le talent du jeune réalisateur à user des éléments naturels hostiles dans cette chasse à l’homme et la femme. Scène marquante que le premier contact entre les deux êtres qui ont perdu espoir : il la déshabille pour la réchauffer, elle a peur de lui, mais, sans un mot, avec des gestes brusques, la confiance naît… Condamnée à rester en mouvement, Chehreh va communiquer son instinct de survie à Samuel, et le soutien finira même par s’inverser quand elle saura porter tout le poids de cet homme blessé. Beaucoup de réalisateurs tentent de traiter du thème de l’immigration frontalière. Grâce à sa maîtrise du film de genre, son don pour traquer le pire et le plus beau de l’humanité, Guillaume Renusson donne corps à cette idée politique : sauver l’autre est une manière de ne pas mourir.

Année : 2022

Avec : Bastien Ughetto, Denis Ménochet, Guillaume Pottier, Julie Moulier, Julie-Anne Roth, Loïc Corbery, Luca Terracciano, Oscar Copp, Raphaël Ferret, Roxane Barazzuol, Victoire Du Bois, Zahra Amir

Antérieurement en 2023
 

Les nuits de Mashhad

Télévision : 28 mai 2023 à 03:11-05:06 sur Canal +

film : thriller

En 2001, Rahimi, journaliste réputée de Téhéran, décide de se rendre dans la ville sainte de Mashhad pour mener sa propre enquête sur une mystérieuse série de meurtres. En effet, depuis quelques mois, des femmes soupçonnées de s'adonner à la prostitution sont retrouvées sauvagement assassinées. Dès son arrivée sur place, Rahimi saisit qu'elle va devoir affronter de nombreux obstacles pour parvenir à découvrir qui se cache derrière ces crimes odieux. Justice, policiers, et même les habitants semblent peu enclins à démasquer l'auteur des faits, estimant pour la plupart que les victimes méritent amplement le sort qu'elles ont subi... - Critique : :u4: POUR L’histoire, aussi incroyable que véridique, semble écrite en lettres de feu… En Iran, dans la ville sainte de Mashhad, lieu de pèlerinage pour les musulmans chiites, un tueur en série a sévi à partir du mois d’août 2000, pendant toute une année. Il s’appelait Saeed Hanaei et assassinait des prostituées. De cette affaire criminelle qui expose crûment la noirceur cachée de la société iranienne, Ali Abbasi a osé s’emparer avec réalisme. Né à Téhéran en 1981, ce réalisateur formé en Scandinavie (où il avait tourné Border) a été contraint de reconstituer les faits en Jordanie. Mais les images auxquelles il nous confronte n’en sont pas moins d’une véracité sidérante. Les visages maquillés des femmes, leurs corps, la maison du meurtrier, ouvrier et père de famille, sa cruauté : plus rien n’est caché. Mené comme un thriller, Les Nuits de Mashhad est un choc éclairant. Un monde nous est ouvert où la misère des prostituées se réfugie dans l’ombre, où la misogynie s’étale, où la violence est un droit qui s’exerce sur les femmes, à peine considérées comme des êtres humains quand elles se vendent. Mis en scène avec une parfaite maîtrise, le film s’affirme comme un geste de dévoilement très réfléchi. Car, tout en nous montrant la vérité, le réalisateur nous dit, avec pessimisme et lucidité, qu’elle n’éclatera jamais. Le personnage de Rahimi, la journaliste jouée par l’étonnante Zar Amir Ebrahimi, Prix d’interprétation à Cannes, trouve là toute son importance. En suivant l’enquête des policiers, elle y voit une mascarade. Une chasse à l’homme qui ne veut mener nulle part. Le serial killer peut laver Mashhad de ses pécheresses sans être dérangé : ses crimes sont une bénédiction pour la ville... Même quand la justice sera rendue, ce sera seulement dans l’intérêt du pouvoir. Des victimes, personne ne veut rien savoir. Sauf Rahimi. Fragile et solitaire, elle garde les yeux ouverts. Un beau symbole pour ce film aussi prenant que politique, courageusement engagé. – Frédéric Strauss :u2: CONTRE Certes, le constat terrible d’Ali Abbasi sur la société iranienne en général, et la condition des femmes en particulier, ne manque pas d’intérêt. Le problème est que le cinéaste ne recule devant aucun effet choc pour appuyer son propos. Tourner en gros plan l’agonie d’une femme qu’on étrangle pour mieux faire ressentir les souffrances qui lui sont infligées, pourquoi pas. Mais quand le procédé se répète pour une deuxième, puis une troisième victimes, le réalisateur fait preuve d’une complaisance malsaine pour le spectacle de la violence. Dès la première séquence, où une femme apparaît seins nus face à un miroir, on devine la volonté d’Ali Abbasi de montrer l’Iran tel qu’on ne l’a jamais vu à l’écran. Sauf que l’Iran des bas-fonds, du crime et de la misère, on l’a découvert au cinéma l’an dernier dans un film formidable, réalisé, lui, sur place, La Loi de Téhéran, sans que son auteur, Saeed Roustaee, n’ait eu besoin de rajouter du glauque au sordide. – Samuel Douhaire

Année : 2022

Avec : Arash Ashtiani, Ariane Naziri, Fazilat Sara, Firouz Agheli, Forouzan Jamshidnejad, Majd Eid, Mehdi Bajestani, Mesbah Taleb, Nima Akbarpour, Rahimi Alice, Sina Parvaneh, Zahra Amir

Antérieurement en 2023
 

Les nuits de Mashhad

Télévision : 28 mai 2023 à 03:09-05:03 sur Canal +

film : thriller

En 2001, Rahimi, journaliste réputée de Téhéran, décide de se rendre dans la ville sainte de Mashhad pour mener sa propre enquête sur une mystérieuse série de meurtres. En effet, depuis quelques mois, des femmes soupçonnées de s'adonner à la prostitution sont retrouvées sauvagement assassinées. Dès son arrivée sur place, Rahimi saisit qu'elle va devoir affronter de nombreux obstacles pour parvenir à découvrir qui se cache derrière ces crimes odieux. Justice, policiers, et même les habitants semblent peu enclins à démasquer l'auteur des faits, estimant pour la plupart que les victimes méritent amplement le sort qu'elles ont subi... - Critique : :u4: POUR L’histoire, aussi incroyable que véridique, semble écrite en lettres de feu… En Iran, dans la ville sainte de Mashhad, lieu de pèlerinage pour les musulmans chiites, un tueur en série a sévi à partir du mois d’août 2000, pendant toute une année. Il s’appelait Saeed Hanaei et assassinait des prostituées. De cette affaire criminelle qui expose crûment la noirceur cachée de la société iranienne, Ali Abbasi a osé s’emparer avec réalisme. Né à Téhéran en 1981, ce réalisateur formé en Scandinavie (où il avait tourné Border) a été contraint de reconstituer les faits en Jordanie. Mais les images auxquelles il nous confronte n’en sont pas moins d’une véracité sidérante. Les visages maquillés des femmes, leurs corps, la maison du meurtrier, ouvrier et père de famille, sa cruauté : plus rien n’est caché. Mené comme un thriller, Les Nuits de Mashhad est un choc éclairant. Un monde nous est ouvert où la misère des prostituées se réfugie dans l’ombre, où la misogynie s’étale, où la violence est un droit qui s’exerce sur les femmes, à peine considérées comme des êtres humains quand elles se vendent. Mis en scène avec une parfaite maîtrise, le film s’affirme comme un geste de dévoilement très réfléchi. Car, tout en nous montrant la vérité, le réalisateur nous dit, avec pessimisme et lucidité, qu’elle n’éclatera jamais. Le personnage de Rahimi, la journaliste jouée par l’étonnante Zar Amir Ebrahimi, Prix d’interprétation à Cannes, trouve là toute son importance. En suivant l’enquête des policiers, elle y voit une mascarade. Une chasse à l’homme qui ne veut mener nulle part. Le serial killer peut laver Mashhad de ses pécheresses sans être dérangé : ses crimes sont une bénédiction pour la ville... Même quand la justice sera rendue, ce sera seulement dans l’intérêt du pouvoir. Des victimes, personne ne veut rien savoir. Sauf Rahimi. Fragile et solitaire, elle garde les yeux ouverts. Un beau symbole pour ce film aussi prenant que politique, courageusement engagé. – Frédéric Strauss :u2: CONTRE Certes, le constat terrible d’Ali Abbasi sur la société iranienne en général, et la condition des femmes en particulier, ne manque pas d’intérêt. Le problème est que le cinéaste ne recule devant aucun effet choc pour appuyer son propos. Tourner en gros plan l’agonie d’une femme qu’on étrangle pour mieux faire ressentir les souffrances qui lui sont infligées, pourquoi pas. Mais quand le procédé se répète pour une deuxième, puis une troisième victimes, le réalisateur fait preuve d’une complaisance malsaine pour le spectacle de la violence. Dès la première séquence, où une femme apparaît seins nus face à un miroir, on devine la volonté d’Ali Abbasi de montrer l’Iran tel qu’on ne l’a jamais vu à l’écran. Sauf que l’Iran des bas-fonds, du crime et de la misère, on l’a découvert au cinéma l’an dernier dans un film formidable, réalisé, lui, sur place, La Loi de Téhéran, sans que son auteur, Saeed Roustaee, n’ait eu besoin de rajouter du glauque au sordide. – Samuel Douhaire

Année : 2022

Avec : Arash Ashtiani, Ariane Naziri, Fazilat Sara, Firouz Agheli, Forouzan Jamshidnejad, Majd Eid, Mehdi Bajestani, Mesbah Taleb, Nima Akbarpour, Rahimi Alice, Sina Parvaneh, Zahra Amir

Antérieurement en 2023
 

Les nuits de Mashhad

Télévision : 23 mai 2023 à 23:02-00:56 sur Canal +

film : thriller

En 2001, Rahimi, journaliste réputée de Téhéran, décide de se rendre dans la ville sainte de Mashhad pour mener sa propre enquête sur une mystérieuse série de meurtres. En effet, depuis quelques mois, des femmes soupçonnées de s'adonner à la prostitution sont retrouvées sauvagement assassinées. Dès son arrivée sur place, Rahimi saisit qu'elle va devoir affronter de nombreux obstacles pour parvenir à découvrir qui se cache derrière ces crimes odieux. Justice, policiers, et même les habitants semblent peu enclins à démasquer l'auteur des faits, estimant pour la plupart que les victimes méritent amplement le sort qu'elles ont subi... - Critique : :u4: POUR L’histoire, aussi incroyable que véridique, semble écrite en lettres de feu… En Iran, dans la ville sainte de Mashhad, lieu de pèlerinage pour les musulmans chiites, un tueur en série a sévi à partir du mois d’août 2000, pendant toute une année. Il s’appelait Saeed Hanaei et assassinait des prostituées. De cette affaire criminelle qui expose crûment la noirceur cachée de la société iranienne, Ali Abbasi a osé s’emparer avec réalisme. Né à Téhéran en 1981, ce réalisateur formé en Scandinavie (où il avait tourné Border) a été contraint de reconstituer les faits en Jordanie. Mais les images auxquelles il nous confronte n’en sont pas moins d’une véracité sidérante. Les visages maquillés des femmes, leurs corps, la maison du meurtrier, ouvrier et père de famille, sa cruauté : plus rien n’est caché. Mené comme un thriller, Les Nuits de Mashhad est un choc éclairant. Un monde nous est ouvert où la misère des prostituées se réfugie dans l’ombre, où la misogynie s’étale, où la violence est un droit qui s’exerce sur les femmes, à peine considérées comme des êtres humains quand elles se vendent. Mis en scène avec une parfaite maîtrise, le film s’affirme comme un geste de dévoilement très réfléchi. Car, tout en nous montrant la vérité, le réalisateur nous dit, avec pessimisme et lucidité, qu’elle n’éclatera jamais. Le personnage de Rahimi, la journaliste jouée par l’étonnante Zar Amir Ebrahimi, Prix d’interprétation à Cannes, trouve là toute son importance. En suivant l’enquête des policiers, elle y voit une mascarade. Une chasse à l’homme qui ne veut mener nulle part. Le serial killer peut laver Mashhad de ses pécheresses sans être dérangé : ses crimes sont une bénédiction pour la ville... Même quand la justice sera rendue, ce sera seulement dans l’intérêt du pouvoir. Des victimes, personne ne veut rien savoir. Sauf Rahimi. Fragile et solitaire, elle garde les yeux ouverts. Un beau symbole pour ce film aussi prenant que politique, courageusement engagé. – Frédéric Strauss :u2: CONTRE Certes, le constat terrible d’Ali Abbasi sur la société iranienne en général, et la condition des femmes en particulier, ne manque pas d’intérêt. Le problème est que le cinéaste ne recule devant aucun effet choc pour appuyer son propos. Tourner en gros plan l’agonie d’une femme qu’on étrangle pour mieux faire ressentir les souffrances qui lui sont infligées, pourquoi pas. Mais quand le procédé se répète pour une deuxième, puis une troisième victimes, le réalisateur fait preuve d’une complaisance malsaine pour le spectacle de la violence. Dès la première séquence, où une femme apparaît seins nus face à un miroir, on devine la volonté d’Ali Abbasi de montrer l’Iran tel qu’on ne l’a jamais vu à l’écran. Sauf que l’Iran des bas-fonds, du crime et de la misère, on l’a découvert au cinéma l’an dernier dans un film formidable, réalisé, lui, sur place, La Loi de Téhéran, sans que son auteur, Saeed Roustaee, n’ait eu besoin de rajouter du glauque au sordide. – Samuel Douhaire

Année : 2022

Avec : Arash Ashtiani, Ariane Naziri, Fazilat Sara, Firouz Agheli, Forouzan Jamshidnejad, Majd Eid, Mehdi Bajestani, Mesbah Taleb, Nima Akbarpour, Rahimi Alice, Sina Parvaneh, Zahra Amir

Antérieurement en 2023
 

Les Survivants - Blu-ray

DVD/Blu-ray : 4 mai 2023

Editeur : Ad Vitam

Année : 2022

De : Guillaume Renusson

Avec : Denis Ménochet, Zar Amir-Ebrahimi, Victoire Du Bois, Oscar Copp, Luca Terracciano, Raphaël Ferret, Roxane Barazzuol, Valentine Atlan

Antérieurement en 2023
 

Les Survivants - DVD

DVD/Blu-ray : 4 mai 2023

Editeur : Ad Vitam

Année : 2022

De : Guillaume Renusson

Avec : Denis Ménochet, Zar Amir-Ebrahimi, Victoire Du Bois, Oscar Copp, Luca Terracciano, Raphaël Ferret, Roxane Barazzuol, Valentine Atlan

Antérieurement en 2023
 

Les Nuits de Mashhad - Blu-ray

DVD/Blu-ray : 20 mars 2023

Editeur : Metropolitan Vidéo

Année : 2022

De : Ali Abbasi

Avec : Zar Amir-Ebrahimi, Mehdi Bajestani, Arash Ashtiani, Forouzan Jamshidnejad, Sina Parvaneh, Nima Akbarpour, Mesbah Taleb, Firouz Ageli, Sara Fazilat, Alice Rahimi

Antérieurement en 2022
 

Les Nuits de Mashhad (Édition Limitée) - Blu-ray

DVD/Blu-ray : 9 décembre 2022

Editeur : Metropolitan Vidéo

Année : 2022

De : Ali Abbasi

Avec : Zar Amir-Ebrahimi, Mehdi Bajestani, Arash Ashtiani, Forouzan Jamshidnejad, Sina Parvaneh, Nima Akbarpour, Mesbah Taleb, Firouz Ageli, Sara Fazilat, Alice Rahimi

Antérieurement en 2022
 

Les Nuits de Mashhad - DVD

DVD/Blu-ray : 9 décembre 2022

Editeur : Metropolitan Vidéo

Année : 2022

De : Ali Abbasi

Avec : Zar Amir-Ebrahimi, Mehdi Bajestani, Arash Ashtiani, Forouzan Jamshidnejad, Sina Parvaneh, Nima Akbarpour, Mesbah Taleb, Firouz Ageli, Sara Fazilat, Alice Rahimi

Antérieurement en 2020
 

Marée

Télévision : 28 juin 2020 à 01:20-01:55 sur Arte

Court métrage dramatique

Sur les pistes de ski désertes, la virée des dameuses se prépare. Antoine, 25 ans, rejoint son équipe. Soudain, la terre gronde. Immobilisé dans la nuit, le jeune homme entame un voyage où s'incarnent les mythes d'une montagne à la fois crainte et vénérée.

Année : 2019

De : Manon Coubia

Avec : Yoann Zimmer, Zar Amir Ebrahimi