Woo-sik Choi : passages TV et derniers films au cinéma sur Evernext

Antérieurement en 2022

Parasite

Télévision : 28 mai 2022 à 01:15-03:25 sur Arte

film : thriller

On vient de couper le téléphone dans la maison de Kim Ki-taek. Dans une extrême précarité, la famille profite du Wifi de ses riches voisins, les Park. Elle compte sur Yeon-Kyo, le fils aîné pour apporter de l'argent. La soeur de celui-ci lui fabrique un faux diplôme universitaire qu'il pourra montrer à Madame Park à la recherche d'un professeur d'anglais pour sa fille. Le jeune homme est alors invité dans sa luxueuse maison. Madame Park assiste au premier cours et lui montre les lieux. Et surtout les peintures de son fils. Des professeurs de dessin ont tenté d'enseigner des techniques à celui-ci mais ils ont fini par jeter l'éponge. Yeon-Kyo songe à sa soeur et pense que son arnaque est parfaite... - Critique : La famille Kim vivote dans un sous-sol humide. Le fils va assurer des cours particuliers d’anglais à la jeune fille d’une famille richissime, dans leur villa magnifique… On ne dira rien de la suite, sinon que ce septième film de Bong Joon-ho (Memories of Murder, Snowpiercer…) regorge de surprises et de retournements de situation. La Palme d’or 2019 (et Oscar du meilleur film) offre un cocktail détonant de satire grinçante et de thriller sociopolitique. On peut aussi parler de farce, de film de terreur, d’allégorie sur l’atomisation violente de la société. Ce mélange des genres, Bong Joon-ho l’orchestre brillamment, avec la volonté viscérale de divertir et de faire réfléchir en même temps. On emploie « viscérale » à dessein, Parasite déployant une symbolique forte autour du tréfonds des êtres, de ce qui est enfoui, honteux. D’abord rigolard, le film est gagné par la hargne vengeresse et la cupidité dévorante. Reflet du monde néolibéral, sans foi ni loi, le système est si pernicieux que tout se brouille. Bong Joon-ho décrit avec virtuosité tout un ensemble d’interactions sociales, à travers des métaphores mêlant l’organique et le psychique. De scène de cache-cache vaudevillesque en barbecue virant à la bataille sanglante, de course-poursuite en méga-inondation, Parasite captive, déroute et ne manque pas, finalement, d’émouvoir.

Année : 2019

De : Bong Joon-ho

Avec : Hyun Seung-min, Jang Hye-jin, Jung Hyun-jun, Keun-rok Park, Lee Jeong-eun, Lee Sun-kyun, Myeong-hoon Park, Park So-Dam, Seo Joon Park, Song Kang-ho, Woo-sik Choi, Yeo-jeong Cho

Antérieurement en 2022

Parasite

Télévision : 28 mai 2022 à 01:15-03:20 sur Arte

film : thriller

On vient de couper le téléphone dans la maison de Kim Ki-taek. Dans une extrême précarité, la famille profite du Wifi de ses riches voisins, les Park. Elle compte sur Yeon-Kyo, le fils aîné pour apporter de l'argent. La soeur de celui-ci lui fabrique un faux diplôme universitaire qu'il pourra montrer à Madame Park à la recherche d'un professeur d'anglais pour sa fille. Le jeune homme est alors invité dans sa luxueuse maison. Madame Park assiste au premier cours et lui montre les lieux. Et surtout les peintures de son fils. Des professeurs de dessin ont tenté d'enseigner des techniques à celui-ci mais ils ont fini par jeter l'éponge. Yeon-Kyo songe à sa soeur et pense que son arnaque est parfaite... - Critique : La famille Kim vivote dans un sous-sol humide. Le fils va assurer des cours particuliers d’anglais à la jeune fille d’une famille richissime, dans leur villa magnifique… On ne dira rien de la suite, sinon que ce septième film de Bong Joon-ho (Memories of Murder, Snowpiercer…) regorge de surprises et de retournements de situation. La Palme d’or 2019 (et Oscar du meilleur film) offre un cocktail détonant de satire grinçante et de thriller sociopolitique. On peut aussi parler de farce, de film de terreur, d’allégorie sur l’atomisation violente de la société. Ce mélange des genres, Bong Joon-ho l’orchestre brillamment, avec la volonté viscérale de divertir et de faire réfléchir en même temps. On emploie « viscérale » à dessein, Parasite déployant une symbolique forte autour du tréfonds des êtres, de ce qui est enfoui, honteux. D’abord rigolard, le film est gagné par la hargne vengeresse et la cupidité dévorante. Reflet du monde néolibéral, sans foi ni loi, le système est si pernicieux que tout se brouille. Bong Joon-ho décrit avec virtuosité tout un ensemble d’interactions sociales, à travers des métaphores mêlant l’organique et le psychique. De scène de cache-cache vaudevillesque en barbecue virant à la bataille sanglante, de course-poursuite en méga-inondation, Parasite captive, déroute et ne manque pas, finalement, d’émouvoir.

Année : 2019

Avec : Hyun Seung-min, Jang Hye-jin, Jung Hyun-jun, Keun-rok Park, Lee Jeong-eun, Lee Sun-kyun, Myeong-hoon Park, Park So-Dam, Seo Joon Park, Song Kang-ho, Woo-sik Choi, Yeo-jeong Cho

Antérieurement en 2022

Parasite

Télévision : 15 mai 2022 à 21:00-23:10 sur Arte

film : thriller

On vient de couper le téléphone dans la maison de Kim Ki-taek. Dans une extrême précarité, la famille profite du Wifi de ses riches voisins, les Park. Elle compte sur Yeon-Kyo, le fils aîné pour apporter de l'argent. La soeur de celui-ci lui fabrique un faux diplôme universitaire qu'il pourra montrer à Madame Park à la recherche d'un professeur d'anglais pour sa fille. Le jeune homme est alors invité dans sa luxueuse maison. Madame Park assiste au premier cours et lui montre les lieux. Et surtout les peintures de son fils. Des professeurs de dessin ont tenté d'enseigner des techniques à celui-ci mais ils ont fini par jeter l'éponge. Yeon-Kyo songe à sa soeur et pense que son arnaque est parfaite... - Critique : La famille Kim vivote dans un sous-sol humide. Le fils va assurer des cours particuliers d’anglais à la jeune fille d’une famille richissime, dans leur villa magnifique… On ne dira rien de la suite, sinon que ce septième film de Bong Joon-ho (Memories of Murder, Snowpiercer…) regorge de surprises et de retournements de situation. La Palme d’or 2019 (et Oscar du meilleur film) offre un cocktail détonant de satire grinçante et de thriller sociopolitique. On peut aussi parler de farce, de film de terreur, d’allégorie sur l’atomisation violente de la société. Ce mélange des genres, Bong Joon-ho l’orchestre brillamment, avec la volonté viscérale de divertir et de faire réfléchir en même temps. On emploie « viscérale » à dessein, Parasite déployant une symbolique forte autour du tréfonds des êtres, de ce qui est enfoui, honteux. D’abord rigolard, le film est gagné par la hargne vengeresse et la cupidité dévorante. Reflet du monde néolibéral, sans foi ni loi, le système est si pernicieux que tout se brouille. Bong Joon-ho décrit avec virtuosité tout un ensemble d’interactions sociales, à travers des métaphores mêlant l’organique et le psychique. De scène de cache-cache vaudevillesque en barbecue virant à la bataille sanglante, de course-poursuite en méga-inondation, Parasite captive, déroute et ne manque pas, finalement, d’émouvoir.

Année : 2019

De : Bong Joon-ho

Avec : Hyun Seung-min, Jang Hye-jin, Jung Hyun-jun, Keun-rok Park, Lee Jeong-eun, Lee Sun-kyun, Myeong-hoon Park, Park So-Dam, Seo Joon Park, Song Kang-ho, Woo-sik Choi, Yeo-jeong Cho

Antérieurement en 2021

Parasite

Télévision : 5 juillet 2021 à 21:05-23:15 sur France 3

Thriller

On vient de couper le téléphone dans la maison de Ki-taek. Dans une extrême précarité, la famille compte sur Yeon-Kyo, le fils aîné pour apporter de l'argent. La soeur de celui-ci lui fabrique un faux diplôme universitaire qu'il pourra montrer à Madame Park à la recherche d'un professeur d'anglais pour sa fille...

Année : 2019

De : Bong Joon-ho

Avec : Kang-ho Song, Sun-kyun Lee, Yeo-jeong Jo, So-Dam Park, Woo-sik Choi, Hyeon-jun Shin, Hye-jin Jang, Jeong-eun Lee