Télévision : 29 mai à 01:00-02:30 sur Arte
documentaire société
Un impala pour 245 euros, un gnou pour 625 euros ou un éland du Cap pour 1 700 euros : dans la réserve de Namibie où séjournent de riches touristes allemands et autrichiens, les proies se choisissent sur catalogue, et le business du safari exhale de forts relents néocolonialistes. Fidèle à son style, le cinéaste Ulrich Seidl souligne l'incongruité scandaleuse du passe-temps des "touristes en milieu naturel".
DVD/Blu-ray : 2 janvier
Editeur : Damned Films
Année : 2023
De : Ulrich Seidl
Avec : Georg Friedrich, Tessa Göttlicher, Claudia Martini, Inge Maux, Florentina Elena Pop, Hans-Michael Rehberg, Michael Thomas, Natalya Baranova, Ibrahim Isiktas
DVD/Blu-ray : 2 janvier
Editeur : Damned Films
Année : 2022
De : Ulrich Seidl
Avec : Georg Friedrich, Hans-Michael Rehberg, Florentina Elena Pop
Cinéma : 31 mai 2023
Année : 2022
De : Ulrich Seidl
Avec : Georg Friedrich, Florentina Elena Pop, Hans-Michael Rehberg, Marius Ignat
Prime Video : 7 mai 2023
C’est un film qui parle des gens et des caves, et de ce que les gens font dans leurs caves. C’est un film sur les obsessions. C’est un film sur une fanfare et les airs d’opéra, sur les meubles qui coûtent cher et les blagues désuètes, sur la sexualité et les salles de tir, sur la santé et le nazisme, sur les fouets et les poupées.
De : Ulrich Seidl
Avec : Alessa Duchek, Gerald Duchek, Inge Ellinger, Manfred Ellinger, Walter Holzer, Cora Kitty, Alfreda Klebinger
DVD/Blu-ray : 4 avril 2023
Editeur : Damned Films
Année : 2022
De : Ulrich Seidl
Avec : Michael Thomas, Tessa Göttlicher, Hans-Michael Rehberg, Inge Maux, Claudia Martini, Georg Friedrich, Natalya Baranova, Ibrahim Isiktas
Télévision : 20 mai 2020 à 22:35-23:35 sur Arte
Documentaire cinéma
Le septième art autrichien éclot durant l'âge d'or de la Sécession viennoise. Après la chute de l'Empire austro-hongrois, en 1918, le producteur Sascha Kolowrat-Krakowsky et la pionnière Luise Kolm-Fleck font les beaux jours du cinéma muet, rivalisant avec Hollywood. Des classiques des origines aux chefs-d'œuvre contemporains, entre évasion et quête de vérité, Frederick Baker retrace la captivante épopée du cinéma autrichien avec le renfort d'un prestigieux casting : les réalisateurs oscarisés Michael Haneke et Stefan Ruzowitzky, mais aussi Ulrich Seidl, Jessica Hausner, Christoph Waltz ou Klaus Maria Brandauer.
Année : 2019
De : Frederick Baker
Télévision : 29 novembre 2019 à 01:25-02:45 sur Arte
Film documentaire
Que se passe-t-il dans les sous-sols des maisons autrichiennes ? Des choses étranges apparemment. On y trouve des xénophobes, des nostalgiques du nazisme qui collectionnent tout ce qui se rapporte à Hitler, des adeptes de la chasse ou du tir, des sadomasochistes, des jeunes désoeuvrés, ou encore une femme berçant des poupées en forme de bébés extrêmement réalistes. Mais ils recèlent également des gens ordinaires qui ont fait de leur cave une buanderie avec lave-linge et sèche-linge...
Année : 2014
De : Ulrich Seidl
Télévision : 17 juin 2018 à 05:05-06:00 sur Arte
documentaire : cinéma
La démarche du cinéaste autrichien Ulrich Seidl consiste à introduire en permanence de la fiction dans le documentaire, et vice versa. Son documentaire «Sous-sols», présenté hors compétition à la Mostra de Venise en 2014, explore les caves de la petite bourgeoisie autrichienne, faisant surgir des éléments de l'inconscient individuel et collectif. Des images tirées des répétitions de sa pièce «Böse Buben/Fiese Männer», créée à Vienne en 2012, aident à comprendre son oeuvre. Enfin, des séquences d'entretiens avec Ulrich Seidl et des extraits de ses films permettent de mieux appréhender sa démarche et sa personnalité, pour le moins complexe. Critique : Si un cinéaste suscite une véritable curiosité sur sa méthode et ses tournages, c'est bien Ulrich Seidl, qui brise les tabous avec un calme olympien. Ce documentaire y répond, en partie seulement. Face à Sous-sols, exploration hallucinante des caves autrichiennes, on avait par exemple très envie de savoir comment le cinéaste avait déniché tous les énergumènes plus ou moins allumés qui ont posé devant lui. Seidl explique qu'il a souvent suffi de sonner chez les gens. Difficile de se contenter de ça... Constantin Wulff est plus intéressant quand il montre le réalisateur en action, son perfectionnisme, sa direction d'acteurs, professionnels ou non, « modèles » ou non. « Mon style consiste surtout à composer des tableaux », éclaire-t-il un moment. Emaillé de divers extraits très perturbants (dont quelques scènes SM) de ses films et d'une pièce créée à Vienne, en 2012, Méchants Garçons/hommes hideux, le documentaire a le mérite de souligner l'empathie dont Seidl témoigne à l'égard de ceux qu'ils filment, renvoyant le jugement outré des « bourgeois » à un mépris de classe. Le réalisateur observe en effet la nature humaine et, à travers elle, des désirs, des frustrations, des servitudes volontaires, une quête du bonheur propre à chacun d'entre nous. « La douleur et le plaisir, la violence et le sexe sont des éléments interdépendants », résume encore ce cinéaste unique en son genre, qui croise l'anthropologie et le collage. -- Jacques Morice
Année : 2014
De : Constantin Wulff
Télévision : 26 avril 2018 à 23:10-00:40 sur Arte
documentaire : société
Un impala pour 245 euros, un gnou pour 625 euros ou un éland du Cap pour 1 700 euros : dans la réserve de Namibie où séjournent de riches touristes allemands et autrichiens, les proies se choisissent sur catalogue, et le business du safari exhale de forts relents néocolonialistes. Fidèle à son style, le cinéaste Ulrich Seidl souligne l'incongruité scandaleuse du passe-temps des «touristes en milieu naturel». Critique : Plus un sujet est tabou, plus Ulrich Seidl l’aborde avec aplomb. Après le tourisme sexuel pratiqué par les femmes (Paradis : Amour), l’univers peu rassurant des caves autrichiennes (Sous-sols), le voici dans la savane, sur les traces de chasseurs. La formule célèbre de Cocteau — « Le cinéma, c’est filmer la mort au travail » — aura rarement été si appropriée. En montrant des familles en goguette fusil au poing et des rapports de dominants à dominés datant de l’époque coloniale, Safari fait froid dans le dos. Tandis que les Blancs passent du bon temps, pisteurs et équarrisseurs noirs vivent dans des cabanes de tôle. Croisant document anthropologique et satire ahurissante, le film bouscule, provoque le rire et le malaise. Le réalisateur a filmé des couples, jeunes ou moins jeunes, sur le terrain et dans leur salon, entourés de leurs trophées empaillés. Tous ces chasseurs décontractés évoquent leur safari, comme des vacances ou une « aventure romantique » (sic). Tout semble pourtant hyper balisé, contrôlé et faux — on a l’impression d’être dans un parc d’attractions. Sauf qu’à un moment Seidl ne recule pas devant la violence qui resurgit, à travers l’agonie terrible d’une girafe, animal sacré de l’enfance.
Année : 2016
De : Ulrich Seidl
Télévision : 21 mars 2018 à 03:15-03:45 sur Arte
documentaire : cinéma
Autriche - L'Autriche est reconnue pour ses films noirs, ses documentaires et ses sociétés de production indépendantes. Rencontre avec deux grands noms du septième art national, Michael Haneke et Ulrich Seidl.
De : Matthias Luthardt
Télévision : 21 mars 2018 à 03:15-03:40 sur Arte
documentaire : cinéma
Autriche - L'Autriche est reconnue pour ses films noirs, ses documentaires et ses sociétés de production indépendantes. Rencontre avec deux grands noms du septième art national, Michael Haneke et Ulrich Seidl.
De : Matthias Luthardt
Télévision : 28 février 2018 à 23:05-23:35 sur Arte
documentaire : cinéma
Autriche - L'Autriche est reconnue pour ses films noirs, ses documentaires et ses sociétés de production indépendantes. Rencontre avec Michael Haneke et Ulrich Seidl. Critique : On se balade toujours entre la France et l’Allemagne, le cinéma d’aujourd’hui et celui d’hier. Meilleur passage de cet épisode : quand les artistes allemands fuyaient le nazisme et se retrouvaient en France. Passionnant.
De : Matthias Luthardt