Tran Claire : passages TV

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Antérieurement en 2022
 

I3P

Télévision : 17 novembre 2022 à 22:00-23:00 sur TF1

série dramatique

La butte aux cailles. Saison:1 - Episode:4 - Deux hommes se présentent comme fiancés à Artésia, chacun l'appelant d'un nom différent. Mathias et son équipe apprennent que la jeune femme présente d'anciennes blessures. Ils s'intéressent donc de plus en plus aux deux suspects, avec l'aide de Nathalie Fontaine. Pendant ce temps, un troisième homme rode autour du puits artésien… Qui en veut à la princesse de contes de fées ? - Critique : En droit, on appelle cela les capables ou les incapables. Distinguer les seconds des premiers, c’est le boulot du professeur Mathias Bernardt, le héros de la dernière-née des séries TF1. Ses diagnostics au sein de l’I3P, l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, changent la nature des dossiers qui lui sont soumis. La médecin a trois options : le classement sans suite synonyme de retour à la vie normale, l’hospitalisation ou le renvoi à la police. Une décision qu’il est censé prendre avec ses collaborateurs derrière un bureau mais qui les mène évidemment sur le terrain alors qu’ils ne sont pas formés pour l’affronter.Malgré son arène différente, I3P aurait pu n’être qu’un énième polar. Et c’est d’ailleurs du point de vue des intrigues policières que la minisérie pèche par sa fadeur. Cependant, lorsque l’écriture fait un peu de place à la comédie, elle révèle un humour inattendu. Marc Lavoine en fait des caisses en médecin aussi obsessionnel que barré, mais son plaisir, manifeste, parvient sporadiquement à être communicatif. Dans la partition d’une commissaire divisionnaire, Barbara Schulz, elle, dynamite la couche d’apprêt qui leste les épisodes. Avec son jeu impeccable, subtile combinaison de retenue et d’énergie, elle réussit à insuffler de l’humanité au motif surutilisé du duo mal assorti.

Année : 2021

De : Jérémy Minui

Avec : Barbara Schulz, Marc Lavoine, Mikaël Chirinian, Tran Claire, Walid Ben

Antérieurement en 2022
 

I3P

Télévision : 17 novembre 2022 à 21:10-22:00 sur TF1

série dramatique

La butte aux cailles. Saison:1 - Episode:3 - Une ravissante jeune femme amnésique est amenée à l'I3P. Elle a été trouvée errante dans le quartier de La Butte-aux-Cailles, près du puits artésien qui ravitaille les habitants en eau depuis 150 ans. Mathias surnomme donc Artésia celle qui présente plusieurs signes inquiétant d'inflammation du cerveau et qui lui dit avoir peur des portes… Dans la poche de ses affaires au vestiaire, le professeur retrouve une très ancienne clef. Quel secret verrouille-t-elle ? - Critique : En droit, on appelle cela les capables ou les incapables. Distinguer les seconds des premiers, c’est le boulot du professeur Mathias Bernardt, le héros de la dernière-née des séries TF1. Ses diagnostics au sein de l’I3P, l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, changent la nature des dossiers qui lui sont soumis. La médecin a trois options : le classement sans suite synonyme de retour à la vie normale, l’hospitalisation ou le renvoi à la police. Une décision qu’il est censé prendre avec ses collaborateurs derrière un bureau mais qui les mène évidemment sur le terrain alors qu’ils ne sont pas formés pour l’affronter.Malgré son arène différente, I3P aurait pu n’être qu’un énième polar. Et c’est d’ailleurs du point de vue des intrigues policières que la minisérie pèche par sa fadeur. Cependant, lorsque l’écriture fait un peu de place à la comédie, elle révèle un humour inattendu. Marc Lavoine en fait des caisses en médecin aussi obsessionnel que barré, mais son plaisir, manifeste, parvient sporadiquement à être communicatif. Dans la partition d’une commissaire divisionnaire, Barbara Schulz, elle, dynamite la couche d’apprêt qui leste les épisodes. Avec son jeu impeccable, subtile combinaison de retenue et d’énergie, elle réussit à insuffler de l’humanité au motif surutilisé du duo mal assorti.

Année : 2021

De : Jérémy Minui

Avec : Barbara Schulz, Marc Lavoine, Mikaël Chirinian, Tran Claire, Walid Ben

Antérieurement en 2022
 

I3P

Télévision : 20 octobre 2022 à 22:00-23:05 sur TF1

série dramatique

Palais-royal. Saison:1 - Episode:2 - Passage du Désir, le matin. Un cadavre est retrouvé, puis identifié par la police. Nathalie Fontaine appelle Mathias pour lui dire qu'il s'agit de Patrick Poupinel. Tous deux s'interrogent : qui est le patient de l'I3P ? Malheureusement, celui-ci s'est échappé… Flics et médecins se lancent dans une traque avant qu'Arlequin ne fasse d'autres victimes. Mathias reçoit au même moment des appels téléphoniques mystérieux qui lui rappellent une ancienne rencontre… - Critique : En droit, on appelle cela les capables ou les incapables. Distinguer les seconds des premiers, c’est le boulot du professeur Mathias Bernardt, le héros de la dernière-née des séries TF1. Ses diagnostics au sein de l’I3P, l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, changent la nature des dossiers qui lui sont soumis. La médecin a trois options : le classement sans suite synonyme de retour à la vie normale, l’hospitalisation ou le renvoi à la police. Une décision qu’il est censé prendre avec ses collaborateurs derrière un bureau mais qui les mène évidemment sur le terrain alors qu’ils ne sont pas formés pour l’affronter.Malgré son arène différente, I3P aurait pu n’être qu’un énième polar. Et c’est d’ailleurs du point de vue des intrigues policières que la minisérie pèche par sa fadeur. Cependant, lorsque l’écriture fait un peu de place à la comédie, elle révèle un humour inattendu. Marc Lavoine en fait des caisses en médecin aussi obsessionnel que barré, mais son plaisir, manifeste, parvient sporadiquement à être communicatif. Dans la partition d’une commissaire divisionnaire, Barbara Schulz, elle, dynamite la couche d’apprêt qui leste les épisodes. Avec son jeu impeccable, subtile combinaison de retenue et d’énergie, elle réussit à insuffler de l’humanité au motif surutilisé du duo mal assorti.

Année : 2021

De : Jérémy Minui

Avec : Barbara Schulz, Delon Alain-Fabien, Iljir Selimoski, Ishtvan Nekrasov, Jean-Philippe Ricci, Johann Dionnet, Marc Lavoine, Mikaël Chirinian, Tran Claire, Walid Ben

Antérieurement en 2022
 

I3P

Télévision : 20 octobre 2022 à 21:10-22:00 sur TF1

série dramatique

Palais-royal. Saison:1 - Episode:1 - Un nouveau patient est amené par la police à l'I3P, l'Infirmerie Psychiatrique de la Préfecture de Paris. Le professeur Bernardt y commence sa journée, pendant laquelle il devra diagnostiquer quelle personne en état de délire doit être hospitalisée, relâchée ou remise en garde à vue. Face au médecin et son équipe, l'homme déclare que des individus en costumes de la Commedia dell'Arte ont agressé et enlevé son ami. Intrigué, Bernardt contacte la commissaire Nathalie Fontaine, mais elle ne veut rien entendre de ce témoignage... - Critique : En droit, on appelle cela les capables ou les incapables. Distinguer les seconds des premiers, c’est le boulot du professeur Mathias Bernardt, le héros de la dernière-née des séries TF1. Ses diagnostics au sein de l’I3P, l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris, changent la nature des dossiers qui lui sont soumis. La médecin a trois options : le classement sans suite synonyme de retour à la vie normale, l’hospitalisation ou le renvoi à la police. Une décision qu’il est censé prendre avec ses collaborateurs derrière un bureau mais qui les mène évidemment sur le terrain alors qu’ils ne sont pas formés pour l’affronter.Malgré son arène différente, I3P aurait pu n’être qu’un énième polar. Et c’est d’ailleurs du point de vue des intrigues policières que la minisérie pèche par sa fadeur. Cependant, lorsque l’écriture fait un peu de place à la comédie, elle révèle un humour inattendu. Marc Lavoine en fait des caisses en médecin aussi obsessionnel que barré, mais son plaisir, manifeste, parvient sporadiquement à être communicatif. Dans la partition d’une commissaire divisionnaire, Barbara Schulz, elle, dynamite la couche d’apprêt qui leste les épisodes. Avec son jeu impeccable, subtile combinaison de retenue et d’énergie, elle réussit à insuffler de l’humanité au motif surutilisé du duo mal assorti.

Année : 2021

De : Jérémy Minui

Avec : Barbara Schulz, Delon Alain-Fabien, Iljir Selimoski, Jean-Philippe Ricci, Johann Dionnet, Kamini Zantoko, Marc Lavoine, Mikaël Chirinian, Tran Claire, Walid Ben

Antérieurement en 2022
 

High Life

Télévision : 1er août 2022 à 01:28-03:17 sur Canal +

film de science-fiction

Au-delà de notre système solaire, Monte et sa fille Willow vivent à bord d'un vaisseau spatial, totalement seuls. L'homme se souvient de son séjour dans l'espace avec d'autres criminels, chargés de participer à une expérience radicale, sans possibilité d'un retour sur une Terre de moins en moins vivable, sous la supervision de Dibs, une scientifique au passé trouble. Pour qu'une seconde génération leur succède avant que le but de leur voyage ne soit atteint, celle-ci prend en charge les inséminations artificielles des membres féminins de l'équipage, les hommes devant donner leur sperme. Un seul bébé voit le jour : Willow, la fille de Monte... - Critique : LES AVIS SONT PARTAGÉS Pour Un vaisseau flotte à la dérive, au-delà du Système solaire. Les membres de l’équipage sont des criminels condamnés à mort, à qui ce voyage expérimental a été proposé comme une alternative à leur peine. Même la scientifique (Juliette ­Binoche), figure d’autorité, partage l’infamie avec les autres. Ce lourd passé, ajouté à l’ambiance de déréliction, rappelle Solaris, d’Andreï Tarkovski (1972), où des cosmonautes perturbés rencontrent, dans leur station spatiale, d’étranges visiteurs — leurs proches, y compris disparus —, les renvoyant à leur sentiment de culpabilité. Mais High Life est un Solaris où la sexualité aurait supplanté la métaphysique. Seul principe de vie, à la place de l’âme : la pulsion. Le protocole originel d’expériences sur la reproduction dans l’espace a viré à d’humiliants rituels érotiques infligés aux hommes par la scientifique. Entre l’onanisme organisé, l’abstinence rebelle de l’un et la violence sexuelle des autres, la cinéaste retrouve tout son art transgressif. L’évidence que les personnages ne pourront plus revenir sur Terre lui permet aussi d’interroger, comme in vitro, les tabous et la morale — chancelante en l’occurrence. Dans le dernier mouvement, l’enfant née à bord est devenue une jeune fille, qui n’a connu et ne connaîtra qu’un seul homme, son père… Ce tête-à-tête en huis clos, à la fois autosuffisant et plein de désirs impossibles, fait culminer le trouble, avec le néant en ligne de mire. Tableau stylisé d’une humanité au pied du mur, sans idéal ni espérance, High Life est un vrai film de mise en scène, totalement fascinant. — Louis Guichard Contre Le concept, fumeux, l’emporte sur l’organique. On ne voit que les coutures, les intentions, la volonté de faire sens : en un mot l’ambition, colossale, de revisiter le space opera, genre propice aux délires extrêmes. Claire Denis déconstruit le récit pour mieux dissimuler l’absence d’enjeux narratifs — ça commence par la fin et progresse ensuite à coups de retours en arrière. Persuadée que son talent et ses provocations gore ou sexuelles suffisent à tenir le spectateur en éveil, la cinéaste ne se donne pas la peine de construire ses personnages. Juliette Binoche, qui brillait dans le précédent film de Claire Denis, Un beau soleil intérieur, se livre à un numéro grand-guignolesque de Dr Frankenstein de la PMA et chamane du sperme, sans parvenir à être autre chose que ridicule. A l’image du film tout entier. — Jérémie Couston

Année : 2018

Avec : Agata Buzek, Benjamin André, Ewan Mitchell, Gloria Obianyo, Juliette Binoche, Lars Eidinger, Mia Goth, Robert Pattinson, Ross Jessie, Scarlett Lindsey, Tran Claire, Victor Banerjee

Antérieurement en 2022
 

High Life

Télévision : 9 juillet 2022 à 23:53-01:43 sur Canal +

film de science-fiction

Au-delà de notre système solaire, Monte et sa fille Willow vivent à bord d'un vaisseau spatial, totalement seuls. L'homme se souvient de son séjour dans l'espace avec d'autres criminels, chargés de participer à une expérience radicale, sans possibilité d'un retour sur une Terre de moins en moins vivable, sous la supervision de Dibs, une scientifique au passé trouble. Pour qu'une seconde génération leur succède avant que le but de leur voyage ne soit atteint, celle-ci prend en charge les inséminations artificielles des membres féminins de l'équipage, les hommes devant donner leur sperme. Un seul bébé voit le jour : Willow, la fille de Monte... - Critique : LES AVIS SONT PARTAGÉS Pour Un vaisseau flotte à la dérive, au-delà du Système solaire. Les membres de l’équipage sont des criminels condamnés à mort, à qui ce voyage expérimental a été proposé comme une alternative à leur peine. Même la scientifique (Juliette ­Binoche), figure d’autorité, partage l’infamie avec les autres. Ce lourd passé, ajouté à l’ambiance de déréliction, rappelle Solaris, d’Andreï Tarkovski (1972), où des cosmonautes perturbés rencontrent, dans leur station spatiale, d’étranges visiteurs — leurs proches, y compris disparus —, les renvoyant à leur sentiment de culpabilité. Mais High Life est un Solaris où la sexualité aurait supplanté la métaphysique. Seul principe de vie, à la place de l’âme : la pulsion. Le protocole originel d’expériences sur la reproduction dans l’espace a viré à d’humiliants rituels érotiques infligés aux hommes par la scientifique. Entre l’onanisme organisé, l’abstinence rebelle de l’un et la violence sexuelle des autres, la cinéaste retrouve tout son art transgressif. L’évidence que les personnages ne pourront plus revenir sur Terre lui permet aussi d’interroger, comme in vitro, les tabous et la morale — chancelante en l’occurrence. Dans le dernier mouvement, l’enfant née à bord est devenue une jeune fille, qui n’a connu et ne connaîtra qu’un seul homme, son père… Ce tête-à-tête en huis clos, à la fois autosuffisant et plein de désirs impossibles, fait culminer le trouble, avec le néant en ligne de mire. Tableau stylisé d’une humanité au pied du mur, sans idéal ni espérance, High Life est un vrai film de mise en scène, totalement fascinant. — Louis Guichard Contre Le concept, fumeux, l’emporte sur l’organique. On ne voit que les coutures, les intentions, la volonté de faire sens : en un mot l’ambition, colossale, de revisiter le space opera, genre propice aux délires extrêmes. Claire Denis déconstruit le récit pour mieux dissimuler l’absence d’enjeux narratifs — ça commence par la fin et progresse ensuite à coups de retours en arrière. Persuadée que son talent et ses provocations gore ou sexuelles suffisent à tenir le spectateur en éveil, la cinéaste ne se donne pas la peine de construire ses personnages. Juliette Binoche, qui brillait dans le précédent film de Claire Denis, Un beau soleil intérieur, se livre à un numéro grand-guignolesque de Dr Frankenstein de la PMA et chamane du sperme, sans parvenir à être autre chose que ridicule. A l’image du film tout entier. — Jérémie Couston

Année : 2018

De : Claire Denis

Avec : Agata Buzek, Benjamin André, Ewan Mitchell, Gloria Obianyo, Juliette Binoche, Lars Eidinger, Mia Goth, Robert Pattinson, Ross Jessie, Scarlett Lindsey, Tran Claire, Victor Banerjee

Antérieurement en 2022
 

High Life

Télévision : 9 juillet 2022 à 23:53-01:42 sur Canal +

film de science-fiction

Au-delà de notre système solaire, Monte et sa fille Willow vivent à bord d'un vaisseau spatial, totalement seuls. L'homme se souvient de son séjour dans l'espace avec d'autres criminels, chargés de participer à une expérience radicale, sans possibilité d'un retour sur une Terre de moins en moins vivable, sous la supervision de Dibs, une scientifique au passé trouble. Pour qu'une seconde génération leur succède avant que le but de leur voyage ne soit atteint, celle-ci prend en charge les inséminations artificielles des membres féminins de l'équipage, les hommes devant donner leur sperme. Un seul bébé voit le jour : Willow, la fille de Monte... - Critique : LES AVIS SONT PARTAGÉS Pour Un vaisseau flotte à la dérive, au-delà du Système solaire. Les membres de l’équipage sont des criminels condamnés à mort, à qui ce voyage expérimental a été proposé comme une alternative à leur peine. Même la scientifique (Juliette ­Binoche), figure d’autorité, partage l’infamie avec les autres. Ce lourd passé, ajouté à l’ambiance de déréliction, rappelle Solaris, d’Andreï Tarkovski (1972), où des cosmonautes perturbés rencontrent, dans leur station spatiale, d’étranges visiteurs — leurs proches, y compris disparus —, les renvoyant à leur sentiment de culpabilité. Mais High Life est un Solaris où la sexualité aurait supplanté la métaphysique. Seul principe de vie, à la place de l’âme : la pulsion. Le protocole originel d’expériences sur la reproduction dans l’espace a viré à d’humiliants rituels érotiques infligés aux hommes par la scientifique. Entre l’onanisme organisé, l’abstinence rebelle de l’un et la violence sexuelle des autres, la cinéaste retrouve tout son art transgressif. L’évidence que les personnages ne pourront plus revenir sur Terre lui permet aussi d’interroger, comme in vitro, les tabous et la morale — chancelante en l’occurrence. Dans le dernier mouvement, l’enfant née à bord est devenue une jeune fille, qui n’a connu et ne connaîtra qu’un seul homme, son père… Ce tête-à-tête en huis clos, à la fois autosuffisant et plein de désirs impossibles, fait culminer le trouble, avec le néant en ligne de mire. Tableau stylisé d’une humanité au pied du mur, sans idéal ni espérance, High Life est un vrai film de mise en scène, totalement fascinant. — Louis Guichard Contre Le concept, fumeux, l’emporte sur l’organique. On ne voit que les coutures, les intentions, la volonté de faire sens : en un mot l’ambition, colossale, de revisiter le space opera, genre propice aux délires extrêmes. Claire Denis déconstruit le récit pour mieux dissimuler l’absence d’enjeux narratifs — ça commence par la fin et progresse ensuite à coups de retours en arrière. Persuadée que son talent et ses provocations gore ou sexuelles suffisent à tenir le spectateur en éveil, la cinéaste ne se donne pas la peine de construire ses personnages. Juliette Binoche, qui brillait dans le précédent film de Claire Denis, Un beau soleil intérieur, se livre à un numéro grand-guignolesque de Dr Frankenstein de la PMA et chamane du sperme, sans parvenir à être autre chose que ridicule. A l’image du film tout entier. — Jérémie Couston

Année : 2018

Avec : Agata Buzek, Benjamin André, Ewan Mitchell, Gloria Obianyo, Juliette Binoche, Lars Eidinger, Mia Goth, Robert Pattinson, Ross Jessie, Scarlett Lindsey, Tran Claire, Victor Banerjee