Tony Pierce-Roberts : passages TV

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Antérieurement en 2018
 

Le client

Télévision : 24 mai 2018 à 23:40-01:55 sur Chérie 25

film de suspense

Mark Sway n'a que 11 ans, mais il détient déjà un secret capital. Un avocat véreux, Romey Clifford, lui a confié l'emplacement de la cachette où des sbires de la Mafia ont enfoui le corps du sénateur Boyette, après son discret assassinat. Depuis, Mark ne connaît plus un instant de répit. Le parrain Barry Muldano cherche par tous les moyens à le réduire au silence, cependant que le procureur Foltrigg, en pleine campagne électorale, se sert de lui sans vergogne, au mépris de sa sécurité. Traqué, le gamin finit par trouver protection auprès de Reggie Love, une avocate qui accepte de prendre sa défense contre des honoraires symboliques... Critique : Un enfant, témoin du suicide d'un avocat, est pourchassé par la Mafia et la police. Une avocate va l'aider. Un banal suspense de série, avec scènes d'action répétitives et sentimentalisme niais. Réalisation lourdaude du très lourdaud Schumacher.

Année : 1994

Avec : Joel Schumacher, Susan Sarandon, Brad Renfro, Tommy Lee Jones, Anthony LaPaglia, Mary-Louise Parker, JT Walsh, Will Patton, Walter Olkewicz, Howard Shore, Akiva Goldsman, Robert Getchell, John Grisham, Tony Pierce-Roberts

Antérieurement en 2018
 

Astérix et Obélix contre César

Télévision : 3 mai 2018 à 21:00-23:05 sur TF1

film : comédie

Quelle déception que ce gros machin gaulois pas fidèle pour deux sesterces à l'esprit de la BD ! Depuis, Chabat démontra à Zidi qu'on pouvait adapter les aventures du petit moustachu et du gros en braies rayées et en faire un film… drôle. Critique : C’est un film construit dans un matériau fragile : le mythe populaire de papier. Tout se joue dans les premières minutes, en quelques plans. Le décor, le mouvement, les silhouettes. On y est. Ou pas. On y croit. Ou pas. Comme dans n’importe quelle reconstitution d’époque, ce qu’on juge c’est la « vérité » historique. Deux générations au moins peuvent réciter par coeur : « Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petitbonum... » Ce sésame a ouvert depuis quarante ans chaque album de la série Astérix. Il suffit, cette fois, que la caméra pénètre dans le village. On y est. On y croit. Ce n’est pas qu’une affaire de moyens. L’image n’a pas ce luxe ostentatoire qui mine souvent les productions à budget mammouth. Au contraire, tout semble avoir été imaginé pour créer une familiarité, une proximité, une connivence immédiates avec l’original, et cela justifie, d’emblée, l’entreprise. Pour nourrir cette machine à rafraîchir les rêves de millions de lecteurs, les auteurs avaient un impératif : ajouter aux innombrables trouvailles du génie à deux têtes, Goscinny-Uderzo, le piment d’une trente et unième aventure originale. Le scénario tourne autour d’une idée qui coule de source : Lucius Détritus, gouverneur des provinces, va tout mettre en oeuvre pour dérober aux Gaulois leur légendaire potion magique, afin de devenir César à la place de César ; en clair, le maître du monde. Où, par voie de conséquence, l’on verra se réaliser – brièvement – l’impensable : César faisant alliance avec nos amis contre un ennemi commun... Sur cette trame pas indigne de certains synopsis signés Goscinny, et avec, dans le rôle clé de Détritus, Roberto Benigni, cette incarnation vivante de tous les débordements « bédéesques », ce ne sont pourtant pas les gags qui fourmillent, mais les signes de reconnaissance qui pullulent. Comme si, aiguillonné par la ferveur excessive, ou par la crainte de se mettre à dos les fans pointilleux, Claude Zidi avait tenu à convoquer chaque personnage, fût-ce dans une apparition éclair, et à décliner toutes les figures imposées de la série. Et c’est, tout bêtement, la comédie qui en pâtit. Même si les impeccables effets spéciaux confèrent aux indispensables castagnes – avec Romains volants non identifiés – une dimension hyperbolique, et aux (quelques) morceaux de bravoure une force spectaculaire. On s’amuse à observer la façon dont Gérard Depardieu joue à être Obélix et le devient illico sous nos yeux avec une aisance confondante. On s’étonne de voir jusqu’au bout, derrière les bacchantes d’Astérix, un Christian Clavier venu là, disons, en « visiteur ». On ne se lasse pas du « coup » de l’éléphant planté dans le sol par les défenses (extrait diffusé quelques dizaines de fois dans une promo au canon...). On patiente. On s’impatiente. On accueille avec plaisir les deux ou trois belles idées qui redonnent du punch au dernier quart du film. Et on se dit alors qu’Uderzo devrait être content de cette scrupuleuse opération de protection du patrimoine. Pour le reste, selon que l’on est tombé dedans, ou pas, quand on était petit... • Jean-Claude Loiseau

Année : 1998

Avec : Christian Clavier, Sim, M Sägebrecht, Gérard Depardieu, Roberto Benigni, Michel Galabru, Claude Piéplu, Daniel Prévost, Pierre Palmade, Laetitia Casta, Arielle Dombasle, Claude Zidi, Jean-Jacques Goldman, Roland Romanelli, Gérard Lauzier, Claude Zidi, Albert Uderzo, René Goscinny, Tony Pierce-Roberts

Antérieurement en 2017
 

Retour à Howards End

Télévision : 1er décembre 2017 à 13:35-16:05 sur Arte

film : drame

Ivory-Forster, troisième. Les deux hommes sont fascinés par le choc des cultures. Il s'agit ici d'un heurt entre deux classes, deux sexes, deux philosophies, dans l'Angleterre du début du XXe siècle. L'interprétation est parfaite et la caméra d'Ivory, précieuse et délicate. Critique : Film de James Ivory (Howards End, GB/Japon, 1992). Scénario : Ruth Prawer Jhabvala, d'après E.M. Forster. Image : Tony Pierce-Roberts. 145 mn. VM. Avec Emma Thompson : Margaret. Helena Bonham Carter : Helen. Vanessa Redgrave : Ruth. Anthony Hopkins : Wilcox. Samuel West : Leonard. Genre : étude de moeurs. Au début du siècle dernier, Margaret et Helen Schlegel, deux soeurs d'origine anglo-allemande, très émancipées pour l'époque, font la connaissance des Wilcox, une famille de grands bourgeois arrogants, crispés sur les traditions et les privilèges. Après une brève idylle avec l'un des fils Wilcox, Helen rompt, humiliée. Quelque temps plus tard, sa soeur aînée, Margaret, épouse Henry Wilcox, qui vient de perdre sa femme... C'est la troisième fois que l'Américain James Ivory adapte le romancier britannique E.M. Forster. Les deux hommes sont fascinés par le choc de deux cultures, le rapprochement de gens que tout oppose. Il s'agit, ici, d'un heurt entre deux classes, deux sexes, deux philosophies. Les soeurs Schlegel sont évidemment des pionnières des temps modernes. Leur triomphe est celui d'une classe bourgeoise éclairée sur une caste de capitalistes victoriens indignes des valeurs aristocratiques qu'ils prétendent défendre. La victoire de l'humanisme des Schlegel se paie au prix du sacrifice des classes laborieuses, incarnées par Leonard Bast, un employé de banque traqué par le chômage. L'interprétation est parfaite et la caméra d'Ivory à l'affût des caresses discrètes qu'elle peut prodiguer aux fleurs, aux robes, aux objets précieux. Nagel Miller

Année : 1992

Antérieurement en 2017
 

Retour à Howards End

Télévision : 22 novembre 2017 à 13:35-16:00 sur Arte

film : drame

Ivory-Forster, troisième. Les deux hommes sont fascinés par le choc des cultures. Il s'agit ici d'un heurt entre deux classes, deux sexes, deux philosophies, dans l'Angleterre du début du XXe siècle. L'interprétation est parfaite et la caméra d'Ivory, précieuse et délicate. Critique : Film de James Ivory (Howards End, GB/Japon, 1992). Scénario : Ruth Prawer Jhabvala, d'après E.M. Forster. Image : Tony Pierce-Roberts. 145 mn. VM. Avec Emma Thompson : Margaret. Helena Bonham Carter : Helen. Vanessa Redgrave : Ruth. Anthony Hopkins : Wilcox. Samuel West : Leonard. Genre : étude de moeurs. Au début du siècle dernier, Margaret et Helen Schlegel, deux soeurs d'origine anglo-allemande, très émancipées pour l'époque, font la connaissance des Wilcox, une famille de grands bourgeois arrogants, crispés sur les traditions et les privilèges. Après une brève idylle avec l'un des fils Wilcox, Helen rompt, humiliée. Quelque temps plus tard, sa soeur aînée, Margaret, épouse Henry Wilcox, qui vient de perdre sa femme... C'est la troisième fois que l'Américain James Ivory adapte le romancier britannique E.M. Forster. Les deux hommes sont fascinés par le choc de deux cultures, le rapprochement de gens que tout oppose. Il s'agit, ici, d'un heurt entre deux classes, deux sexes, deux philosophies. Les soeurs Schlegel sont évidemment des pionnières des temps modernes. Leur triomphe est celui d'une classe bourgeoise éclairée sur une caste de capitalistes victoriens indignes des valeurs aristocratiques qu'ils prétendent défendre. La victoire de l'humanisme des Schlegel se paie au prix du sacrifice des classes laborieuses, incarnées par Leonard Bast, un employé de banque traqué par le chômage. L'interprétation est parfaite et la caméra d'Ivory à l'affût des caresses discrètes qu'elle peut prodiguer aux fleurs, aux robes, aux objets précieux. Nagel Miller

Année : 1992

Antérieurement en 2017
 

Retour à Howards End

Télévision : 12 novembre 2017 à 20:55-23:10 sur Arte

film : drame

Ivory-Forster, troisième. Les deux hommes sont fascinés par le choc des cultures. Il s'agit ici d'un heurt entre deux classes, deux sexes, deux philosophies, dans l'Angleterre du début du XXe siècle. L'interprétation est parfaite et la caméra d'Ivory, précieuse et délicate. Critique : Film de James Ivory (Howards End, GB/Japon, 1992). Scénario : Ruth Prawer Jhabvala, d'après E.M. Forster. Image : Tony Pierce-Roberts. 145 mn. VM. Avec Emma Thompson : Margaret. Helena Bonham Carter : Helen. Vanessa Redgrave : Ruth. Anthony Hopkins : Wilcox. Samuel West : Leonard. Genre : étude de moeurs. Au début du siècle dernier, Margaret et Helen Schlegel, deux soeurs d'origine anglo-allemande, très émancipées pour l'époque, font la connaissance des Wilcox, une famille de grands bourgeois arrogants, crispés sur les traditions et les privilèges. Après une brève idylle avec l'un des fils Wilcox, Helen rompt, humiliée. Quelque temps plus tard, sa soeur aînée, Margaret, épouse Henry Wilcox, qui vient de perdre sa femme... C'est la troisième fois que l'Américain James Ivory adapte le romancier britannique E.M. Forster. Les deux hommes sont fascinés par le choc de deux cultures, le rapprochement de gens que tout oppose. Il s'agit, ici, d'un heurt entre deux classes, deux sexes, deux philosophies. Les soeurs Schlegel sont évidemment des pionnières des temps modernes. Leur triomphe est celui d'une classe bourgeoise éclairée sur une caste de capitalistes victoriens indignes des valeurs aristocratiques qu'ils prétendent défendre. La victoire de l'humanisme des Schlegel se paie au prix du sacrifice des classes laborieuses, incarnées par Leonard Bast, un employé de banque traqué par le chômage. L'interprétation est parfaite et la caméra d'Ivory à l'affût des caresses discrètes qu'elle peut prodiguer aux fleurs, aux robes, aux objets précieux. Nagel Miller

Année : 1992