Télévision : 31 décembre 2018 à 16:30-17:00 sur CNews
Magazine littéraire
Nouvelles, essais, romans français ou étrangers : les ouvrages qui font l'actualité littéraire sont présentés chaque semaine.
Avec : Gilles Martin-Chauffier, Serge Raffy, Alexandre Jardin, Elodie Fondacci
Présenté par : Patrick Poivre d'Arvor
Télévision : 11 juillet 2018 à 02:20-03:15 sur France 5
documentaire : histoire
Che Guevara, le penseur radical, et Fidel Castro, l'animal politique, pouvaient-ils se partager la figure de libérateur de l'Amérique latine ? Che Guevara, jusqu'au-boutiste, a-t-il filé vers une mort certaine en Bolivie ? Ou bien Fidel Castro, manipulateur, a-t-il progressivement lâché son frère de guérilla, devenu trop dangereux, pour se maintenir au pouvoir ? De la naissance d'une amitié révolutionnaire au Mexique à la fabrication d'une icône à la Havane, le duel qui a opposé ces deux hommes a pris l'allure d'une passionnante partie d'échecs, où les mensonges, les manipulations et les enjeux du pouvoir ont transformé les règles du jeu. Critique : Les représentations d'Ernesto Guevara n'ont jamais eu besoin d'être associées à la figure de Fidel Castro pour se vendre par millions. Pourtant, les deux hommes ont longtemps été comme les deux faces d'une même pièce tant qu'il était question de mener à bien la révolution cubaine. Mais, lorsque leurs objectifs ont commencé à diverger, Castro a orchestré la lente chute du Che, nous racontent, unanimes, des universitaires, journalistes et diplomates comme Pierre Kalfon ou Serge Raffy. Selon un ancien guérillero, il ne fait même aucun doute que l'Argentin « n'était qu'une marionnette » transformée en martyr pour renforcer le régime castriste. Conformément aux travaux de l'écrivain et journaliste cubain Jacobo Machover, le Che est décrit comme un bourreau fanatique, à la personnalité austère, guérillero obstiné et victime expiatoire du castrisme. Plus abouti est le portrait de son « frère d'armes ». La génération Z, qui n'a connu le leader cubain que sous les traits d'un vieillard malade en survêtement, découvrira ici un pur pragmatique, fin stratège au service du communisme mais surtout du « fidélisme ». De la naissance d'une amitié révolutionnaire, en 1955, à la fabrication de l'icône du Che, en 1967, ce partage du pouvoir entre faux semblables est avant tout une histoire de faux-semblants. Un duel bien reconstitué mais souffrant d'un manque de tension dramatique. -- Yohav Oremiatzki
Année : 2015
Télévision : 2 juillet 2018 à 05:35-06:30 sur France 5
documentaire : histoire
Che Guevara, le penseur radical, et Fidel Castro, l'animal politique, pouvaient-ils se partager la figure de libérateur de l'Amérique latine ? Che Guevara, jusqu'au-boutiste, a-t-il filé vers une mort certaine en Bolivie ? Ou bien Fidel Castro, manipulateur, a-t-il progressivement lâché son frère de guérilla, devenu trop dangereux, pour se maintenir au pouvoir ? De la naissance d'une amitié révolutionnaire au Mexique à la fabrication d'une icône à la Havane, le duel qui a opposé ces deux hommes a pris l'allure d'une passionnante partie d'échecs, où les mensonges, les manipulations et les enjeux du pouvoir ont transformé les règles du jeu. Critique : Les représentations d'Ernesto Guevara n'ont jamais eu besoin d'être associées à la figure de Fidel Castro pour se vendre par millions. Pourtant, les deux hommes ont longtemps été comme les deux faces d'une même pièce tant qu'il était question de mener à bien la révolution cubaine. Mais, lorsque leurs objectifs ont commencé à diverger, Castro a orchestré la lente chute du Che, nous racontent, unanimes, des universitaires, journalistes et diplomates comme Pierre Kalfon ou Serge Raffy. Selon un ancien guérillero, il ne fait même aucun doute que l'Argentin « n'était qu'une marionnette » transformée en martyr pour renforcer le régime castriste. Conformément aux travaux de l'écrivain et journaliste cubain Jacobo Machover, le Che est décrit comme un bourreau fanatique, à la personnalité austère, guérillero obstiné et victime expiatoire du castrisme. Plus abouti est le portrait de son « frère d'armes ». La génération Z, qui n'a connu le leader cubain que sous les traits d'un vieillard malade en survêtement, découvrira ici un pur pragmatique, fin stratège au service du communisme mais surtout du « fidélisme ». De la naissance d'une amitié révolutionnaire, en 1955, à la fabrication de l'icône du Che, en 1967, ce partage du pouvoir entre faux semblables est avant tout une histoire de faux-semblants. Un duel bien reconstitué mais souffrant d'un manque de tension dramatique. -- Yohav Oremiatzki
Année : 2015
Télévision : 18 juin 2018 à 00:25-01:20 sur France 5
documentaire : histoire
Che Guevara, le penseur radical, et Fidel Castro, l'animal politique, pouvaient-ils se partager la figure de libérateur de l'Amérique latine ? Che Guevara, jusqu'au-boutiste, a-t-il filé vers une mort certaine en Bolivie ? Ou bien Fidel Castro, manipulateur, a-t-il progressivement lâché son frère de guérilla, devenu trop dangereux, pour se maintenir au pouvoir ? De la naissance d'une amitié révolutionnaire au Mexique à la fabrication d'une icône à la Havane, le duel qui a opposé ces deux hommes a pris l'allure d'une passionnante partie d'échecs, où les mensonges, les manipulations et les enjeux du pouvoir ont transformé les règles du jeu. Critique : Les représentations d'Ernesto Guevara n'ont jamais eu besoin d'être associées à la figure de Fidel Castro pour se vendre par millions. Pourtant, les deux hommes ont longtemps été comme les deux faces d'une même pièce tant qu'il était question de mener à bien la révolution cubaine. Mais, lorsque leurs objectifs ont commencé à diverger, Castro a orchestré la lente chute du Che, nous racontent, unanimes, des universitaires, journalistes et diplomates comme Pierre Kalfon ou Serge Raffy. Selon un ancien guérillero, il ne fait même aucun doute que l'Argentin « n'était qu'une marionnette » transformée en martyr pour renforcer le régime castriste. Conformément aux travaux de l'écrivain et journaliste cubain Jacobo Machover, le Che est décrit comme un bourreau fanatique, à la personnalité austère, guérillero obstiné et victime expiatoire du castrisme. Plus abouti est le portrait de son « frère d'armes ». La génération Z, qui n'a connu le leader cubain que sous les traits d'un vieillard malade en survêtement, découvrira ici un pur pragmatique, fin stratège au service du communisme mais surtout du « fidélisme ». De la naissance d'une amitié révolutionnaire, en 1955, à la fabrication de l'icône du Che, en 1967, ce partage du pouvoir entre faux semblables est avant tout une histoire de faux-semblants. Un duel bien reconstitué mais souffrant d'un manque de tension dramatique. -- Yohav Oremiatzki
Année : 2015
Télévision : 18 juin 2018 à 00:25-01:15 sur France 5
documentaire : histoire
Che Guevara, le penseur radical, et Fidel Castro, l'animal politique, pouvaient-ils se partager la figure de libérateur de l'Amérique latine ? Che Guevara, jusqu'au-boutiste, a-t-il filé vers une mort certaine en Bolivie ? Ou bien Fidel Castro, manipulateur, a-t-il progressivement lâché son frère de guérilla, devenu trop dangereux, pour se maintenir au pouvoir ? De la naissance d'une amitié révolutionnaire au Mexique à la fabrication d'une icône à la Havane, le duel qui a opposé ces deux hommes a pris l'allure d'une passionnante partie d'échecs, où les mensonges, les manipulations et les enjeux du pouvoir ont transformé les règles du jeu. Critique : Les représentations d'Ernesto Guevara n'ont jamais eu besoin d'être associées à la figure de Fidel Castro pour se vendre par millions. Pourtant, les deux hommes ont longtemps été comme les deux faces d'une même pièce tant qu'il était question de mener à bien la révolution cubaine. Mais, lorsque leurs objectifs ont commencé à diverger, Castro a orchestré la lente chute du Che, nous racontent, unanimes, des universitaires, journalistes et diplomates comme Pierre Kalfon ou Serge Raffy. Selon un ancien guérillero, il ne fait même aucun doute que l'Argentin « n'était qu'une marionnette » transformée en martyr pour renforcer le régime castriste. Conformément aux travaux de l'écrivain et journaliste cubain Jacobo Machover, le Che est décrit comme un bourreau fanatique, à la personnalité austère, guérillero obstiné et victime expiatoire du castrisme. Plus abouti est le portrait de son « frère d'armes ». La génération Z, qui n'a connu le leader cubain que sous les traits d'un vieillard malade en survêtement, découvrira ici un pur pragmatique, fin stratège au service du communisme mais surtout du « fidélisme ». De la naissance d'une amitié révolutionnaire, en 1955, à la fabrication de l'icône du Che, en 1967, ce partage du pouvoir entre faux semblables est avant tout une histoire de faux-semblants. Un duel bien reconstitué mais souffrant d'un manque de tension dramatique. -- Yohav Oremiatzki
Année : 2015