Sébastien Boissavit : passages TV

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Récemment en mars
 

Nos frangins

Télévision : 15 mars à 05:02-06:31 sur Canal +

film : drame

En 1986, la France est secouée par de nombreuses manifestations étudiantes contestant le projet de loi Devaquet et sa réforme de l'éducation. A la suite de heurts, la police envoie un peloton de voltigeurs motorisés pour chasser les possibles casseurs. Mais durant la nuit du 5 au 6 décembre, l'étudiant Malik Oussekine décède sous les coups de matraque. C'est une situation délicate pour les forces de l'ordre qui souffrent déjà d'une mauvaise image. Ils font alors tout ce qui est en leur pouvoir pour étouffer l'affaire. Malheureusement pour eux, un autre drame se produit lorsqu'un policier tue Abdel Benyahia, un jeune Algérien, provoquant la colère de sa famille... - Critique : Bien malgré lui, Malik Oussekine fait partie de l’Histoire. Et tous ceux qui, de près ou de loin, ont vécu le mouvement de 1986 contre la loi Devaquet et la mort de ce garçon doux, à la suite de violences policières, retiendront à jamais son nom. Mais qui se souvient d’Abdel Benyahia ? Ce jeune Français de 20 ans est décédé la même nuit que Malik, à Pantin, à la suite d’une bavure — le policier, ivre, qui lui a tiré dessus à bout portant, n’était pas en service. Mettre en lumière ce drame étouffé à l’époque et le relier à l’autre, retentissant, voilà la force de Nos frangins, reconstitution bouleversante de ces événements. C’est un inspecteur de l’IGS (la police des polices), qui fait le lien entre ces deux affaires. Personnage créé de toutes pièces, Mattei (Raphaël Personnaz) enquête pour en savoir plus sur Malik et doit retarder l’annonce du décès d’Abdel. Il paraît lui-même accablé par cette lourde tâche, on dirait un revenant ou un messager de la mort, complice du mal malgré lui. Entre passages à la morgue, commissariat et bureaux sinistres, l’ambiance générale du film est funèbre et le récit, volontairement éclaté. Le déroulé exact de la nuit du 5 au 6 novembre 1986 se fait en plusieurs étapes, incluant des allers-retours dans le temps. Les deux martyrs ont des points communs, notamment leur origine algérienne. Mais leurs familles respectives diffèrent beaucoup. Celle de Malik est un cas parfait d’intégration. Le grand frère, Mohammed (Reda Kateb), tiré à quatre épingles, gagne bien sa vie, connaît ses droits. Sa sœur, Sarah (Lyna Khoudri), vit avec un policier. Des citoyens français modèles. C’est vrai aussi de Malik, l’étudiant, qui se trouvait au Quartier latin la nuit du 5 au 6 décembre, sans lien avec les événements. Et dont on apprend qu’il voulait se convertir au catholicisme et devenir prêtre. Abdel, lui, vient de la banlieue, appartient à la classe laborieuse et humble. Son père (Samir Guesmi, émouvant, en homme pétrifié dans sa retenue) travaille dur comme garagiste. Il fait partie de cette génération d’immigrés qui cherche à passer inaperçue, et rase les murs. Il ne maîtrise pas totalement le français, il soupçonne qu’on lui cache quelque chose, mais courbe l’échine. Difficile de ne pas être en colère Pour mettre en perspective les destins parallèles de ces deux familles, Rachid Bouchareb et Kaouther Adimi (coscénariste) ont eu la bonne idée d’intégrer un grand nombre d’images d’archives, certaines connues. En les utilisant comme des éléments dramatiques à part entière, à même d’éclairer et de faire avancer l’action. Ce sont des bouffées de souvenirs qui remontent alors. En vrac : Noël Mamère au JT, les « voltigeurs », motocyclistes tabassant les passants, le discours de Charles Pasqua (« Gauchistes et anarchistes de tout poil et de toutes nationalités…  »), François Mitterrand se rendant auprès de la famille Oussekine, les manifestations d’ampleur nationale, le commentaire consternant de Robert Pandraud, ministre délégué à la sécurité (« Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit »), le témoignage décisif d’un habitant de l’immeuble, au 20 de la rue Monsieur-le-Prince… Difficile de ne pas être en colère. Surtout lorsque Rachid Bouchareb fait résonner Mala vida, le titre de la Mano Negra, raccord avec la contestation de cette époque. Nos frangins suggère que des problèmes demeurent, hélas, qu’une partie de la jeunesse d’aujourd’hui est toujours sacrifiée. Dépositaire d’une mémoire collective, le film reste néanmoins toujours digne, dans une forme de recueillement. Un slogan fort, entraperçu sur une banderole d’époque, le résume très bien : « Le chagrin et la fierté ».

Année : 2022

Avec : Adam Amara, Aurélien Caeyman, Fadila Belkebla, Fanny Pouget, Gérard Watkins, Lais Salameh, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz, Reda Kateb, Samir Guesmi, Sébastien Boissavit, Wabinlé Nabié

Récemment en novembre
 

Nos frangins

Télévision : 7 novembre 2023 à 02:52-04:21 sur Canal +

film : drame

En 1986, la France est secouée par de nombreuses manifestations étudiantes contestant le projet de loi Devaquet et sa réforme de l'éducation. A la suite de heurts, la police envoie un peloton de voltigeurs motorisés pour chasser les possibles casseurs. Mais durant la nuit du 5 au 6 décembre, l'étudiant Malik Oussekine décède sous les coups de matraque. C'est une situation délicate pour les forces de l'ordre qui souffrent déjà d'une mauvaise image. Ils font alors tout ce qui est en leur pouvoir pour étouffer l'affaire. Malheureusement pour eux, un autre drame se produit lorsqu'un policier tue Abdel Benyahia, un jeune Algérien, provoquant la colère de sa famille... - Critique : Bien malgré lui, Malik Oussekine fait partie de l’Histoire. Et tous ceux qui, de près ou de loin, ont vécu le mouvement de 1986 contre la loi Devaquet et la mort de ce garçon doux, à la suite de violences policières, retiendront à jamais son nom. Mais qui se souvient d’Abdel Benyahia ? Ce jeune Français de 20 ans est décédé la même nuit que Malik, à Pantin, à la suite d’une bavure — le policier, ivre, qui lui a tiré dessus à bout portant, n’était pas en service. Mettre en lumière ce drame étouffé à l’époque et le relier à l’autre, retentissant, voilà la force de Nos frangins, reconstitution bouleversante de ces événements. C’est un inspecteur de l’IGS (la police des polices), qui fait le lien entre ces deux affaires. Personnage créé de toutes pièces, Mattei (Raphaël Personnaz) enquête pour en savoir plus sur Malik et doit retarder l’annonce du décès d’Abdel. Il paraît lui-même accablé par cette lourde tâche, on dirait un revenant ou un messager de la mort, complice du mal malgré lui. Entre passages à la morgue, commissariat et bureaux sinistres, l’ambiance générale du film est funèbre et le récit, volontairement éclaté. Le déroulé exact de la nuit du 5 au 6 novembre 1986 se fait en plusieurs étapes, incluant des allers-retours dans le temps. Les deux martyrs ont des points communs, notamment leur origine algérienne. Mais leurs familles respectives diffèrent beaucoup. Celle de Malik est un cas parfait d’intégration. Le grand frère, Mohammed (Reda Kateb), tiré à quatre épingles, gagne bien sa vie, connaît ses droits. Sa sœur, Sarah (Lyna Khoudri), vit avec un policier. Des citoyens français modèles. C’est vrai aussi de Malik, l’étudiant, qui se trouvait au Quartier latin la nuit du 5 au 6 décembre, sans lien avec les événements. Et dont on apprend qu’il voulait se convertir au catholicisme et devenir prêtre. Abdel, lui, vient de la banlieue, appartient à la classe laborieuse et humble. Son père (Samir Guesmi, émouvant, en homme pétrifié dans sa retenue) travaille dur comme garagiste. Il fait partie de cette génération d’immigrés qui cherche à passer inaperçue, et rase les murs. Il ne maîtrise pas totalement le français, il soupçonne qu’on lui cache quelque chose, mais courbe l’échine. Difficile de ne pas être en colère Pour mettre en perspective les destins parallèles de ces deux familles, Rachid Bouchareb et Kaouther Adimi (coscénariste) ont eu la bonne idée d’intégrer un grand nombre d’images d’archives, certaines connues. En les utilisant comme des éléments dramatiques à part entière, à même d’éclairer et de faire avancer l’action. Ce sont des bouffées de souvenirs qui remontent alors. En vrac : Noël Mamère au JT, les « voltigeurs », motocyclistes tabassant les passants, le discours de Charles Pasqua (« Gauchistes et anarchistes de tout poil et de toutes nationalités…  »), François Mitterrand se rendant auprès de la famille Oussekine, les manifestations d’ampleur nationale, le commentaire consternant de Robert Pandraud, ministre délégué à la sécurité (« Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit »), le témoignage décisif d’un habitant de l’immeuble, au 20 de la rue Monsieur-le-Prince… Difficile de ne pas être en colère. Surtout lorsque Rachid Bouchareb fait résonner Mala vida, le titre de la Mano Negra, raccord avec la contestation de cette époque. Nos frangins suggère que des problèmes demeurent, hélas, qu’une partie de la jeunesse d’aujourd’hui est toujours sacrifiée. Dépositaire d’une mémoire collective, le film reste néanmoins toujours digne, dans une forme de recueillement. Un slogan fort, entraperçu sur une banderole d’époque, le résume très bien : « Le chagrin et la fierté ».

Année : 2022

Avec : Adam Amara, Aurélien Caeyman, Fadila Belkebla, Fanny Pouget, Gérard Watkins, Lais Salameh, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz, Reda Kateb, Samir Guesmi, Sébastien Boissavit, Wabinlé Nabié

Récemment en novembre
 

Nos frangins

Télévision : 7 novembre 2023 à 02:31-04:01 sur Canal +

film : drame

En 1986, la France est secouée par de nombreuses manifestations étudiantes contestant le projet de loi Devaquet et sa réforme de l'éducation. A la suite de heurts, la police envoie un peloton de voltigeurs motorisés pour chasser les possibles casseurs. Mais durant la nuit du 5 au 6 décembre, l'étudiant Malik Oussekine décède sous les coups de matraque. C'est une situation délicate pour les forces de l'ordre qui souffrent déjà d'une mauvaise image. Ils font alors tout ce qui est en leur pouvoir pour étouffer l'affaire. Malheureusement pour eux, un autre drame se produit lorsqu'un policier tue Abdel Benyahia, un jeune Algérien, provoquant la colère de sa famille... - Critique : Bien malgré lui, Malik Oussekine fait partie de l’Histoire. Et tous ceux qui, de près ou de loin, ont vécu le mouvement de 1986 contre la loi Devaquet et la mort de ce garçon doux, à la suite de violences policières, retiendront à jamais son nom. Mais qui se souvient d’Abdel Benyahia ? Ce jeune Français de 20 ans est décédé la même nuit que Malik, à Pantin, à la suite d’une bavure — le policier, ivre, qui lui a tiré dessus à bout portant, n’était pas en service. Mettre en lumière ce drame étouffé à l’époque et le relier à l’autre, retentissant, voilà la force de Nos frangins, reconstitution bouleversante de ces événements. C’est un inspecteur de l’IGS (la police des polices), qui fait le lien entre ces deux affaires. Personnage créé de toutes pièces, Mattei (Raphaël Personnaz) enquête pour en savoir plus sur Malik et doit retarder l’annonce du décès d’Abdel. Il paraît lui-même accablé par cette lourde tâche, on dirait un revenant ou un messager de la mort, complice du mal malgré lui. Entre passages à la morgue, commissariat et bureaux sinistres, l’ambiance générale du film est funèbre et le récit, volontairement éclaté. Le déroulé exact de la nuit du 5 au 6 novembre 1986 se fait en plusieurs étapes, incluant des allers-retours dans le temps. Les deux martyrs ont des points communs, notamment leur origine algérienne. Mais leurs familles respectives diffèrent beaucoup. Celle de Malik est un cas parfait d’intégration. Le grand frère, Mohammed (Reda Kateb), tiré à quatre épingles, gagne bien sa vie, connaît ses droits. Sa sœur, Sarah (Lyna Khoudri), vit avec un policier. Des citoyens français modèles. C’est vrai aussi de Malik, l’étudiant, qui se trouvait au Quartier latin la nuit du 5 au 6 décembre, sans lien avec les événements. Et dont on apprend qu’il voulait se convertir au catholicisme et devenir prêtre. Abdel, lui, vient de la banlieue, appartient à la classe laborieuse et humble. Son père (Samir Guesmi, émouvant, en homme pétrifié dans sa retenue) travaille dur comme garagiste. Il fait partie de cette génération d’immigrés qui cherche à passer inaperçue, et rase les murs. Il ne maîtrise pas totalement le français, il soupçonne qu’on lui cache quelque chose, mais courbe l’échine. Difficile de ne pas être en colère Pour mettre en perspective les destins parallèles de ces deux familles, Rachid Bouchareb et Kaouther Adimi (coscénariste) ont eu la bonne idée d’intégrer un grand nombre d’images d’archives, certaines connues. En les utilisant comme des éléments dramatiques à part entière, à même d’éclairer et de faire avancer l’action. Ce sont des bouffées de souvenirs qui remontent alors. En vrac : Noël Mamère au JT, les « voltigeurs », motocyclistes tabassant les passants, le discours de Charles Pasqua (« Gauchistes et anarchistes de tout poil et de toutes nationalités…  »), François Mitterrand se rendant auprès de la famille Oussekine, les manifestations d’ampleur nationale, le commentaire consternant de Robert Pandraud, ministre délégué à la sécurité (« Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit »), le témoignage décisif d’un habitant de l’immeuble, au 20 de la rue Monsieur-le-Prince… Difficile de ne pas être en colère. Surtout lorsque Rachid Bouchareb fait résonner Mala vida, le titre de la Mano Negra, raccord avec la contestation de cette époque. Nos frangins suggère que des problèmes demeurent, hélas, qu’une partie de la jeunesse d’aujourd’hui est toujours sacrifiée. Dépositaire d’une mémoire collective, le film reste néanmoins toujours digne, dans une forme de recueillement. Un slogan fort, entraperçu sur une banderole d’époque, le résume très bien : « Le chagrin et la fierté ».

Année : 2022

Avec : Adam Amara, Aurélien Caeyman, Fadila Belkebla, Fanny Pouget, Gérard Watkins, Lais Salameh, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz, Reda Kateb, Samir Guesmi, Sébastien Boissavit, Wabinlé Nabié

Antérieurement en 2023
 

Nos frangins

Télévision : 18 octobre 2023 à 03:31-04:59 sur Canal +

film : drame

En 1986, la France est secouée par de nombreuses manifestations étudiantes contestant le projet de loi Devaquet et sa réforme de l'éducation. A la suite de heurts, la police envoie un peloton de voltigeurs motorisés pour chasser les possibles casseurs. Mais durant la nuit du 5 au 6 décembre, l'étudiant Malik Oussekine décède sous les coups de matraque. C'est une situation délicate pour les forces de l'ordre qui souffrent déjà d'une mauvaise image. Ils font alors tout ce qui est en leur pouvoir pour étouffer l'affaire. Malheureusement pour eux, un autre drame se produit lorsqu'un policier tue Abdel Benyahia, un jeune Algérien, provoquant la colère de sa famille... - Critique : Bien malgré lui, Malik Oussekine fait partie de l’Histoire. Et tous ceux qui, de près ou de loin, ont vécu le mouvement de 1986 contre la loi Devaquet et la mort de ce garçon doux, à la suite de violences policières, retiendront à jamais son nom. Mais qui se souvient d’Abdel Benyahia ? Ce jeune Français de 20 ans est décédé la même nuit que Malik, à Pantin, à la suite d’une bavure — le policier, ivre, qui lui a tiré dessus à bout portant, n’était pas en service. Mettre en lumière ce drame étouffé à l’époque et le relier à l’autre, retentissant, voilà la force de Nos frangins, reconstitution bouleversante de ces événements. C’est un inspecteur de l’IGS (la police des polices), qui fait le lien entre ces deux affaires. Personnage créé de toutes pièces, Mattei (Raphaël Personnaz) enquête pour en savoir plus sur Malik et doit retarder l’annonce du décès d’Abdel. Il paraît lui-même accablé par cette lourde tâche, on dirait un revenant ou un messager de la mort, complice du mal malgré lui. Entre passages à la morgue, commissariat et bureaux sinistres, l’ambiance générale du film est funèbre et le récit, volontairement éclaté. Le déroulé exact de la nuit du 5 au 6 novembre 1986 se fait en plusieurs étapes, incluant des allers-retours dans le temps. Les deux martyrs ont des points communs, notamment leur origine algérienne. Mais leurs familles respectives diffèrent beaucoup. Celle de Malik est un cas parfait d’intégration. Le grand frère, Mohammed (Reda Kateb), tiré à quatre épingles, gagne bien sa vie, connaît ses droits. Sa sœur, Sarah (Lyna Khoudri), vit avec un policier. Des citoyens français modèles. C’est vrai aussi de Malik, l’étudiant, qui se trouvait au Quartier latin la nuit du 5 au 6 décembre, sans lien avec les événements. Et dont on apprend qu’il voulait se convertir au catholicisme et devenir prêtre. Abdel, lui, vient de la banlieue, appartient à la classe laborieuse et humble. Son père (Samir Guesmi, émouvant, en homme pétrifié dans sa retenue) travaille dur comme garagiste. Il fait partie de cette génération d’immigrés qui cherche à passer inaperçue, et rase les murs. Il ne maîtrise pas totalement le français, il soupçonne qu’on lui cache quelque chose, mais courbe l’échine. Difficile de ne pas être en colère Pour mettre en perspective les destins parallèles de ces deux familles, Rachid Bouchareb et Kaouther Adimi (coscénariste) ont eu la bonne idée d’intégrer un grand nombre d’images d’archives, certaines connues. En les utilisant comme des éléments dramatiques à part entière, à même d’éclairer et de faire avancer l’action. Ce sont des bouffées de souvenirs qui remontent alors. En vrac : Noël Mamère au JT, les « voltigeurs », motocyclistes tabassant les passants, le discours de Charles Pasqua (« Gauchistes et anarchistes de tout poil et de toutes nationalités…  »), François Mitterrand se rendant auprès de la famille Oussekine, les manifestations d’ampleur nationale, le commentaire consternant de Robert Pandraud, ministre délégué à la sécurité (« Si j’avais un fils sous dialyse, je l’empêcherais de faire le con la nuit »), le témoignage décisif d’un habitant de l’immeuble, au 20 de la rue Monsieur-le-Prince… Difficile de ne pas être en colère. Surtout lorsque Rachid Bouchareb fait résonner Mala vida, le titre de la Mano Negra, raccord avec la contestation de cette époque. Nos frangins suggère que des problèmes demeurent, hélas, qu’une partie de la jeunesse d’aujourd’hui est toujours sacrifiée. Dépositaire d’une mémoire collective, le film reste néanmoins toujours digne, dans une forme de recueillement. Un slogan fort, entraperçu sur une banderole d’époque, le résume très bien : « Le chagrin et la fierté ».

Année : 2022

Avec : Adam Amara, Aurélien Caeyman, Fadila Belkebla, Fanny Pouget, Gérard Watkins, Lais Salameh, Lyna Khoudri, Raphaël Personnaz, Reda Kateb, Samir Guesmi, Sébastien Boissavit, Wabinlé Nabié

Antérieurement en 2023
 

Dans l'ombre des dunes

Télévision : 1er avril 2023 à 21:10-22:40 sur France 3

téléfilm dramatique

Becker, un cador de la criminelle de Paris, débarque chez Julie, sa femme qui, lasse de le voir faire passer ses enquêtes avant tout le reste, est partie se réfugier avec les enfants dans le village de son enfance, entre forêt de pins et océan. Hélas, la région, d'habitude si tranquille, est sous le choc, après un meurtre particulièrement monstrueux. Une affaire qui inquiète Evelyne, la belle-mère de Becker; en charge de la mairie du village. Evelyne demande à son gendre d'épauler la gendarmerie locale. Mais comment espérer reconquérir sa femme en reprenant son rôle de flic à peine arrivé ? Becker qui va devoir démasquer le meurtrier tout en espérant sauver son couple. - Critique : Un homme est retrouvé assassiné dans une forêt de pins, près de l’océan. Pour aider la gendarmerie locale, peu habituée à résoudre des meurtres, la maire du village local appelle à la rescousse son gendre l’inspecteur Pascal Becker, qui vient de débarquer de Paris pour retrouver sa femme Julie. Cette dernière s’est exilée dans le village de son enfance avec leurs deux enfants parce qu’elle ne supportait plus de voir Pascal faire passer son job avant le reste. Cédant à la demande de sa belle-mère, Becker, épaulé par le jeune gendarme Damien, va tenter de retrouver le meurtrier avant qu’il ne frappe à nouveau. Tous les lieux communs des polars France 3 sont ici au rendez-vous : un meurtrier qui met en scène la mort de ses victimes, le flic qui débarque dans une nouvelle région et doit faire équipe avec un partenaire récalcitrant, la litanie interminable des faux suspects… Et bien sûr une énigme dont la solution repose sur un sombre secret enfoui dans le passé. À noter que la révélation finale est particulièrement invraisemblable, même selon les critères de ce genre de polar. On s’ennuierait complètement devant cet agrégat de clichés si Bruno Salomone n’était pas là pour tenir le téléfilm sur ses épaules : en piètre chef de famille obsédé par son boulot, il s’avère plutôt touchant.

De : Philippe Dajoux

Avec : Barret Violaine, Bruno Salomone, Dufrène Margot, Erika Sainte, Faure Guillaume, François Bureloup, Mickaël Lumière, Mélanie Robert, Nicole Calfan, Pierre-Marie Mosconi, Simon Cuin, Sébastien Boissavit

Antérieurement en 2022
 

Dans l'ombre des dunes

Télévision : 21 mai 2022 à 21:10-22:45 sur France 3

téléfilm dramatique

Becker, un cador de la criminelle de Paris, débarque chez Julie, sa femme qui, lasse de le voir faire passer ses enquêtes avant tout le reste, est partie se réfugier avec les enfants dans le village de son enfance, entre forêt de pins et océan. Hélas, la région, d'habitude si tranquille, est sous le choc, après un meurtre particulièrement monstrueux. Une affaire qui inquiète Evelyne, la belle-mère de Becker; en charge de la mairie du village. Evelyne demande à son gendre d'épauler la gendarmerie locale. Mais comment espérer reconquérir sa femme en reprenant son rôle de flic à peine arrivé ? Becker qui va devoir démasquer le meurtrier tout en espérant sauver son couple. - Critique : Un homme est retrouvé assassiné dans une forêt de pins, près de l’océan. Pour aider la gendarmerie locale, peu habituée à résoudre des meurtres, la maire du village local appelle à la rescousse son gendre l’inspecteur Pascal Becker, qui vient de débarquer de Paris pour retrouver sa femme Julie. Cette dernière s’est exilée dans le village de son enfance avec leurs deux enfants parce qu’elle ne supportait plus de voir Pascal faire passer son job avant le reste. Cédant à la demande de sa belle-mère, Becker, épaulé par le jeune gendarme Damien, va tenter de retrouver le meurtrier avant qu’il ne frappe à nouveau. Tous les lieux communs des polars France 3 sont ici au rendez-vous : un meurtrier qui met en scène la mort de ses victimes, le flic qui débarque dans une nouvelle région et doit faire équipe avec un partenaire récalcitrant, la litanie interminable des faux suspects… Et bien sûr une énigme dont la solution repose sur un sombre secret enfoui dans le passé. À noter que la révélation finale est particulièrement invraisemblable, même selon les critères de ce genre de polar. On s’ennuierait complètement devant cet agrégat de clichés si Bruno Salomone n’était pas là pour tenir le téléfilm sur ses épaules : en piètre chef de famille obsédé par son boulot, il s’avère plutôt touchant.

De : Philippe Dajoux

Avec : Barret Violaine, Bruno Salomone, Dufrène Margot, Erika Sainte, François Bureloup, Guillaume Faure, Mickaël Lumière, Mélanie Robert, Nicole Calfan, Pierre-Marie Mosconi, Simon Cuin, Sébastien Boissavit

Antérieurement en 2021
 

Petits secrets en famille

Télévision : 1er décembre 2021 à 12:40-13:10 sur TF1 Séries Films

Série réaliste

Notre famille, petite, grande, nombreuse, traditionnelle, recomposée, moderne… Nous pensons la connaître par cœur. Pourtant, les apparences sont souvent trompeuses... Chaque épisode de Petits secrets en famille relate l'histoire d'un héros confronté, malgré lui, à un événement de la vie, au secret de son entourage familial : conflits, amours interdites, argent, héritage, divorce, escroquerie, jalousie… Notre héros doit mener l'enquête. Il découvrira que l'on ne connaît jamais vraiment ceux qui nous sont le plus proches.

Année : 2020

De : Martin Day

Avec : Sébastien Boissavit, Isabelle Gazonois, Laurence Pierre, Lise Schreiber

Antérieurement en 2021
 

M'abandonne pas

Télévision : 29 novembre 2021 à 22:05-23:10 sur TF1

Téléfilm dramatique

Après dix ans de bonheur, un adolescent qui doit quitter sa famille d'accueil est pris en charge par un éducateur qui fait son maximum pour le protéger.

Année : 2021

De : Didier Bivel

Avec : Michaël Youn, Manon Azem, Maxime Bergeron, Fauve Hautot, Armelle Deutsch, Elisabeth Commelin, Vincent Heneine, Gaël Raës, Michael Assié, Natacha Krief, Léo Brisseau, Saona Gonzalez, Sébastien Boissavit, Amalia Robin, Raphaëlle Cambray, Shaft Ait, Martin Bacquet, Frédéric d'Elia, Julie Papin, Cécile Bayle

Antérieurement en 2021
 

M'abandonne pas

Télévision : 29 novembre 2021 à 21:05-22:05 sur TF1

Téléfilm dramatique

Comment fait-on pour se construire quand on est sans cesse déraciné ? Achille, 13 ans, en fait l'amère expérience. Après dix ans de bonheur, le jeune garçon doit quitter sa famille d'accueil pour vivre avec des inconnus, alors que sa mère réclame ardemment son retour auprès d'elle. Romain, l'éducateur qui le suit, va se battre pour le protéger...

Année : 2021

De : Didier Bivel

Avec : Michaël Youn, Manon Azem, Maxime Bergeron, Fauve Hautot, Armelle Deutsch, Elisabeth Commelin, Vincent Heneine, Gaël Raës, Michael Assié, Natacha Krief, Léo Brisseau, Saona Gonzalez, Sébastien Boissavit, Amalia Robin, Raphaëlle Cambray, Shaft Ait, Martin Bacquet, Frédéric d'Elia, Julie Papin, Cécile Bayle

Antérieurement en 2021
 

La promesse

Télévision : 25 octobre 2021 à 00:15-01:25 sur TF1 Séries Films

Série dramatique

Fouquet apparaît comme un redoutable prédateur d'enfants. Sarah est persuadée de tenir l'auteur des disparitions de Charlotte Meyer et Fanny Vidal. Elle renoue avec Tony, sans savoir qu'il vient d'être incriminé dans sa propre enquête...

Année : 2020

De : Laure de, Anne Landois

Avec : Sofia Essaïdi, Olivier Marchal, Lorànt Deutsch, Irina Muluile, Oscar Copp, Nadia Farès, Natacha Régnier, Leslie Medina, Louis Robinson, Guy Lecluyse, Juliette Katz, Hubert Myon, Elisa Ezzedine, Lili Aupetit, François Briault, Jules Houplain, Franck Manzoni, Xavier Robic, Frédéric Kneip, Malvin Cortet, Lily-Rose Condat, Sébastien Boissavit, Philippe Rolland, Pascale Michaud, Keren Bikes, Stéphane Durieux, Laure Rivaud-Pearce, David Bremaud, Christophe Morillon, Sacha Attar

Antérieurement en 2021
 

La promesse

Télévision : 24 octobre 2021 à 23:10-00:15 sur TF1 Séries Films

Série dramatique

Sarah se bat pour garder l'enquête et parvient à réunir les dossiers de disparition de fillettes. Alors qu'elle accumule des preuves contre Fouquet, elle est perturbée par ses retrouvailles avec Tony, son amour de lycée, autrefois accusé du meurtre de Charlotte Meyer...

Année : 2020

De : Laure de, Anne Landois

Avec : Sofia Essaïdi, Olivier Marchal, Lorànt Deutsch, Irina Muluile, Oscar Copp, Nadia Farès, Natacha Régnier, Leslie Medina, Louis Robinson, Guy Lecluyse, Juliette Katz, Elisa Ezzedine, Lili Aupetit, François Briault, Jules Houplain, Franck Manzoni, Alice Varela, Xavier Robic, Frédéric Kneip, Céleste Levy, Gabriel Celami, Malvin Cortet, Lily-Rose Condat, Sébastien Boissavit, Amandine Pommier, Philippe Rolland, Keren Bikes, Lalie Lou, Jeff Bigot, Laure Rivaud-Pearce

Antérieurement en 2021
 

Le crime lui va si bien

Télévision : 8 janvier 2021 à 21:05-22:40 sur France 2

Téléfilm de suspense

Lors d'un enterrement auquel assiste le capitaine de police Gaby Molina, on trouve dans le caveau le cadavre d'une jeune femme dissimulé dans un sac poubelle. Qui est la victime et pourquoi a-t-elle été cachée dans ce caveau ? Gaby va découvrir assez vite que l'homme que l'on enterre et cette jeune femme ont tous deux un lien avec un château des alentours. Avec l'assistance de son binôme, le lieutenant Céline Richer avec qui elle cohabite non sans heurts, Gaby se lance dans une enquête qui va la mettre aux prises avec une bien curieuse famille de châtelains.

Année : 2021

De : Stéphane Kappes

Avec : Claudia Tagbo, Bruno Lochet, Julien Ratel, Laurent Manzoni, Philippe Dusseau, Adrien Velimirovic, Sébastien Boissavit, Yasmin Bau, Brigitte Aubry