Télévision : 3 octobre à 02:35-04:20 sur Arte
film policier
Lucien a perdu de fortes sommes au jeu. Antoine, un truand, lui propose d'effacer sa dette s'il accepte de se rendre à Los Angeles et d'y exécuter un inconnu. Discrètement pris en main par une mystérieuse filière, Lucien n'a aucun mal à trouver son chemin dans la mégalopole californienne. Il s'introduit dans la demeure de Victor Kovacs, un gangster enrichi par toutes sortes de trafics, et l'abat froidement. De retour à son hôtel, il découvre que ses bagages et ses papiers ont disparu et ne tarde pas à comprendre qu'un tueur a été lancé à ses trousses. Un coup de téléphone à Antoine lui livre le nom d'une entraîneuse, Nancy, susceptible de lui venir en aide... - Critique : Quentin Tarantino n’avait que 9 ans quand ce polar fut tourné, pas loin de chez lui, à Los Angeles, par un cinéaste bien de chez nous, Jacques Deray. Et si leurs chemins s’étaient croisés ? C’est l’idée pas totalement fantaisiste qui vient à l’esprit en (re) découvrant Un homme est mort, où se rassemblent des tueurs en costard noir qui pourraient être sortis de Reservoir Dogs. Cette touche d’élégance classique s’accompagne, comme chez Tarantino, d’une vraie modernité dans la manière d’aborder le film noir. Tout autant que le tueur nommé Lucien qui débarque à L.A., Jacques Deray garde son sang-froid sur le sol américain : il n’est pas là pour faire du tourisme ni pour singer le cinéma local – juste une fausse Marilyn, en clin d’œil, avant qu’elle ôte sa perruque. L’intrigue qu’il met en place est étonnamment dépouillée. Après avoir exécuté son contrat, Lucien (Jean-Louis Trintignant, visage froid et intelligent, parfait) se retrouve lui-même avec un tueur à ses trousses. Plus que l’explication de cette machination, c’est le ton très réaliste du film qui réussit à tenir en haleine le spectateur. Dès le générique, sans musique, les bruits prennent un relief particulier, qui suffit à créer une tension. Même les dialogues déjouent les conventions. Quand Lucien s’invite de force dans une famille américaine pour appeler sa base, le gamin s’écrie : « Il téléphone à Paris ! Mais qui est-ce qui va payer ? » Il faudrait citer tous ces petits moments si justes, comme ce plan où Trintignant s’endort, vaincu par le sommeil plus facilement que par ses ennemis. Sobre et beau.
Année : 1972
Avec : Alex Rocco, Angie Dickinson, Ann-Margret, Carlo De, Georgia Engel, Jackie Earle, Jean-Louis Trintignant, Michel Constantin, Orlandi Felice, Roy Scheider, Ted de, Umberto Orsini
DVD/Blu-ray : 12 septembre
Editeur : Metropolitan Film & Video
Année : 1991
De : David Cronenberg
Avec : Peter Weller, Judy Davis, Ian Holm, Julian Sands, Roy Scheider, Monique Mercure, Nicholas Campbell, Michael Zelniker
DVD/Blu-ray : 12 septembre
Editeur : Metropolitan Film & Video
Année : 1991
De : David Cronenberg
Avec : Peter Weller, Judy Davis, Ian Holm, Julian Sands, Roy Scheider, Monique Mercure, Nicholas Campbell, Michael Zelniker
DVD/Blu-ray : 31 juillet
Editeur : Universal Pictures Home Entertainment
Année : 1975
De : Steven Spielberg
Avec : Roy Scheider, Robert Shaw, Richard Dreyfuss, Lorraine Gary, Murray Hamilton, Carl Gottlieb, Jeffrey Kramer, Susan Backlinie
DVD/Blu-ray : 3 mai
Editeur : Metropolitan Film & Video
Année : 1991
De : David Cronenberg
Avec : Peter Weller, Judy Davis, Ian Holm, Julian Sands, Roy Scheider, Monique Mercure, Nicholas Campbell, Michael Zelniker