Télévision : 20 novembre 2023 à 20:55-23:05 sur Arte
film de guerre
En 1943, l'armée allemande, démoralisée, perd de sa superbe sur le front russe. Le colonel Brandt reçoit un nouveau chef de bataillon, le capitaine Stransky, un aristocrate prussien, orgueilleux et opportuniste. Celui-ci s'est engagé dans le seul but de décrocher la Croix de fer. L'ambition de Stransky se heurte rapidement à la rigueur du sergent Steiner, un sous-officier très estimé de ses hommes. De retour d'une bataille, Stransky rédige un rapport fallacieux, tout à son honneur, que Steiner refuse de contresigner. Steiner repart en première ligne. Stransky omet de lui faire parvenir l'ordre de repli du colonel Brandt. Steiner et ses hommes se retrouvent cernés par l'ennemi... - Critique : Le film s’ouvre sur une citation de Brecht : « Ne vous réjouissez pas de la défaite du monstre car, à travers le monde qui l’installa puis le stoppa, la putain qui l’a engendré est de nouveau en chaleur. » Défilent au générique des images d’enfants de la Jeunesse hitlérienne. À la fin, ce seront les visages d’enfants juifs, tziganes et polonais derrière les barbelés d’un camp de la mort… Entre les deux, Peckinpah, au crépuscule de sa carrière et rongé par la drogue, filme la retraite de Russie de l’armée allemande comme un chaos plein de chairs puantes et déchirées, de larmes de dégoût et de désespoir. Comme souvent, il oppose deux figures masculines : le capitaine Stransky, ambitieux et lâche, venu sur le front pour y décrocher la croix de fer (quitte à s’octroyer les faits d’armes d’un autre), et l’héroïque sergent Steiner, écœuré par la bêtise galonnée, mais qui aime se battre. Violence institutionnelle d’un côté, violence primaire de l’autre. Peckinpah donne raison à la seconde, tendue par le désir de survie. Mais, à la fin, on le sait bien, croix de bois, croix de fer, ils iront tous en enfer.
Année : 1977
De : Sam Peckinpah
Avec : Burkhard Driest, David Warner, Dieter Schidor, Fred Stillkrauth, James Coburn, James Mason, Klaus Löwitsch, Maximilian Schell, Michael Nowka, Roger Fritz, Senta Berger, Vadim Glowna
Télévision : 20 novembre 2023 à 20:50-23:00 sur Arte
film de guerre
En 1943, l'armée allemande, démoralisée, perd de sa superbe sur le front russe. Le colonel Brandt reçoit un nouveau chef de bataillon, le capitaine Stransky, un aristocrate prussien, orgueilleux et opportuniste. Celui-ci s'est engagé dans le seul but de décrocher la Croix de fer. L'ambition de Stransky se heurte rapidement à la rigueur du sergent Steiner, un sous-officier très estimé de ses hommes. De retour d'une bataille, Stransky rédige un rapport fallacieux, tout à son honneur, que Steiner refuse de contresigner. Steiner repart en première ligne. Stransky omet de lui faire parvenir l'ordre de repli du colonel Brandt. Steiner et ses hommes se retrouvent cernés par l'ennemi... - Critique : Le film s’ouvre sur une citation de Brecht : « Ne vous réjouissez pas de la défaite du monstre car, à travers le monde qui l’installa puis le stoppa, la putain qui l’a engendré est de nouveau en chaleur. » Défilent au générique des images d’enfants de la Jeunesse hitlérienne. À la fin, ce seront les visages d’enfants juifs, tziganes et polonais derrière les barbelés d’un camp de la mort… Entre les deux, Peckinpah, au crépuscule de sa carrière et rongé par la drogue, filme la retraite de Russie de l’armée allemande comme un chaos plein de chairs puantes et déchirées, de larmes de dégoût et de désespoir. Comme souvent, il oppose deux figures masculines : le capitaine Stransky, ambitieux et lâche, venu sur le front pour y décrocher la croix de fer (quitte à s’octroyer les faits d’armes d’un autre), et l’héroïque sergent Steiner, écœuré par la bêtise galonnée, mais qui aime se battre. Violence institutionnelle d’un côté, violence primaire de l’autre. Peckinpah donne raison à la seconde, tendue par le désir de survie. Mais, à la fin, on le sait bien, croix de bois, croix de fer, ils iront tous en enfer.
Année : 1977
De : Sam Peckinpah
Avec : Burkhard Driest, David Warner, Dieter Schidor, Fred Stillkrauth, James Coburn, James Mason, Klaus Löwitsch, Maximilian Schell, Michael Nowka, Roger Fritz, Senta Berger, Vadim Glowna
DVD/Blu-ray : 16 août 2023
Editeur : Studiocanal
Année : 1977
De : Sam Peckinpah
Avec : James Coburn, Maximilian Schell, James Mason, David Warner, Klaus Löwitsch, Vadim Glowna, Roger Fritz, Dieter Schidor
Télévision : 5 juillet 2022 à 13:35-15:35 sur Arte
film : drame
Zurich, 1938. Willie, une jeune chanteuse de cabaret allemande, s'éprend de Robert, un musicien juif. Le père du jeune homme, David Mendelsson, dirige une organisation juive clandestine d'aide aux réfugiés. Il voit d'un mauvais oeil la liaison de Robert et Willie. Le jeune musicien convoie régulièrement des fonds en Allemagne. Sur l'insistance de Willie, il accepte un jour de la laisser l'accompagner. Le père de Robert, trouvant là l'occasion de séparer les deux amants, fait retenir la chanteuse en Allemagne. Lorsque la guerre éclate, Willie, désemparée, se place sous la protection de Henkel, un officier SS qui lui fait enregistrer la chanson "Lili Marleen". Le succès est immédiat. Willie devient une véritable star, parrainée par le ministère de la Culture du IIIe Reich. Elle rêve toutefois de retrouver Robert... - Critique : En 1939, une chanteuse inconnue fait un bide avec son premier disque, Lili Marleen. Quelques années plus tard, en pleine guerre, toute l’Allemagne fredonne cette ballade mélancolique et son interprète connaît enfin la gloire… En s’inspirant des souvenirs de Lale Andersen, Fassbinder a imaginé l’histoire d’une petite vedette de cabaret qui devient la star des nazis. La gentille Willie (Hanna Schygulla, très Marlene) n’a pas l’impression de vendre son âme au diable. Elle aime juste la villa blanche que lui offre le Führer. Sous les croix gammées, elle poursuit un rêve sentimental : retrouver Robert, le fils d’une famille juive de Zurich… Avec les moyens considérables du cinéma de reconstitution historique, Fassbinder se concentre sur le portrait d’une femme flouée et manipulée. Aux yeux du réalisateur, elle est ici la seule victime : le père du trop faible Robert est montré comme un chef de clan mafieux, même s’il se bat pour sauver d’autres Juifs. C’est une vision assez désabusée de l’Histoire, de l’héroïsme. On peut la contester, mais elle impressionne par sa volonté de placer le mélodrame sentimental au-dessus du bien et du mal, comme seul révélateur de la cruauté des hommes. Ce programme est disponible en replay sur Arte.fr jusqu'au 14/09/2022.
Année : 1981
Avec : Christine Kaufmann, Giancarlo Giannini, Gottfried John, Hanna Schygulla, Hark Bohm, Karin Baal, Mel Ferrer, Rainer Will, Roger Fritz, Schumann Erik, Udo Kier, von Karl-Heinz
Télévision : 22 juin 2022 à 13:35-15:35 sur Arte
film : drame
Zurich, 1938. Willie, une jeune chanteuse de cabaret allemande, s'éprend de Robert, un musicien juif. Le père du jeune homme, David Mendelsson, dirige une organisation juive clandestine d'aide aux réfugiés. Il voit d'un mauvais oeil la liaison de Robert et Willie. Le jeune musicien convoie régulièrement des fonds en Allemagne. Sur l'insistance de Willie, il accepte un jour de la laisser l'accompagner. Le père de Robert, trouvant là l'occasion de séparer les deux amants, fait retenir la chanteuse en Allemagne. Lorsque la guerre éclate, Willie, désemparée, se place sous la protection de Henkel, un officier SS qui lui fait enregistrer la chanson "Lili Marleen". Le succès est immédiat. Willie devient une véritable star, parrainée par le ministère de la Culture du IIIe Reich. Elle rêve toutefois de retrouver Robert... - Critique : | Genre : destin historique. En 1939, une chanteuse inconnue fait un bide avec son premier disque, Lili Marleen. Quelques années plus tard, en pleine guerre, toute l'Allemagne fredonne cette ballade mélancolique et son interprète connaît enfin la gloire... En s'inspirant des souvenirs de Lale Andersen, Fassbinder a imaginé l'histoire d'une petite vedette de cabaret qui devient la star des nazis. La gentille Willie (Hanna Schygulla, très Marlene) n'a pas l'impression de vendre son âme au diable. Elle aime juste la villa blanche que lui offre le Führer. Sous les croix gammées, elle poursuit un rêve sentimental : retrouver Robert, le fils d'une famille juive de Zurich... Avec les moyens considérables du cinéma de reconstitution historique, Fassbinder se concentre sur le portrait d'une femme flouée et manipulée. Aux yeux du réalisateur, elle est ici la seule victime : le père du trop faible Robert est montré comme un chef de clan mafieux, même s'il se bat pour sauver d'autres Juifs. C'est une vision assez désabusée de l'Histoire, de l'héroïsme. On peut la contester, mais elle impressionne par sa volonté de placer le mélodrame sentimental au-dessus du bien et du mal, comme seul révélateur de la cruauté des hommes. — Frédéric Strauss
Année : 1981
Avec : Christine Kaufmann, Giancarlo Giannini, Gottfried John, Hanna Schygulla, Hark Bohm, Karin Baal, Mel Ferrer, Rainer Will, Roger Fritz, Schumann Erik, Udo Kier, von Karl-Heinz
Télévision : 20 juin 2022 à 20:55-22:50 sur Arte
film : drame
Zurich, 1938. Willie, une jeune chanteuse de cabaret allemande, s'éprend de Robert, un musicien juif. Le père du jeune homme, David Mendelsson, dirige une organisation juive clandestine d'aide aux réfugiés. Il voit d'un mauvais oeil la liaison de Robert et Willie. Le jeune musicien convoie régulièrement des fonds en Allemagne. Sur l'insistance de Willie, il accepte un jour de la laisser l'accompagner. Le père de Robert, trouvant là l'occasion de séparer les deux amants, fait retenir la chanteuse en Allemagne. Lorsque la guerre éclate, Willie, désemparée, se place sous la protection de Henkel, un officier SS qui lui fait enregistrer la chanson "Lili Marleen". Le succès est immédiat. Willie devient une véritable star, parrainée par le ministère de la Culture du IIIe Reich. Elle rêve toutefois de retrouver Robert... - Critique : En 1939, une chanteuse inconnue fait un bide avec son premier disque, Lili Marleen. Quelques années plus tard, en pleine guerre, toute l’Allemagne fredonne cette ballade mélancolique et son interprète connaît enfin la gloire… En s’inspirant des souvenirs de Lale Andersen, Fassbinder a imaginé l’histoire d’une petite vedette de cabaret qui devient la star des nazis. La gentille Willie (Hanna Schygulla, très Marlene) n’a pas l’impression de vendre son âme au diable. Elle aime juste la villa blanche que lui offre le Führer. Sous les croix gammées, elle poursuit un rêve sentimental : retrouver Robert, le fils d’une famille juive de Zurich… Avec les moyens considérables du cinéma de reconstitution historique, Fassbinder se concentre sur le portrait d’une femme flouée et manipulée. Aux yeux du réalisateur, elle est ici la seule victime : le père du trop faible Robert est montré comme un chef de clan mafieux, même s’il se bat pour sauver d’autres Juifs. C’est une vision assez désabusée de l’Histoire, de l’héroïsme. On peut la contester, mais elle impressionne par sa volonté de placer le mélodrame sentimental au-dessus du bien et du mal, comme seul révélateur de la cruauté des hommes. Ce programme est disponible en replay sur Arte.fr jusqu'au 14/09/2022.
Année : 1981
De : Rainer Werner
Avec : Christine Kaufmann, Giancarlo Giannini, Gottfried John, Hanna Schygulla, Hark Bohm, Karin Baal, Mel Ferrer, Rainer Will, Roger Fritz, Schumann Erik, Udo Kier, von Karl-Heinz
Télévision : 20 juin 2022 à 20:50-22:50 sur Arte
film : drame
Zurich, 1938. Willie, une jeune chanteuse de cabaret allemande, s'éprend de Robert, un musicien juif. Le père du jeune homme, David Mendelsson, dirige une organisation juive clandestine d'aide aux réfugiés. Il voit d'un mauvais oeil la liaison de Robert et Willie. Le jeune musicien convoie régulièrement des fonds en Allemagne. Sur l'insistance de Willie, il accepte un jour de la laisser l'accompagner. Le père de Robert, trouvant là l'occasion de séparer les deux amants, fait retenir la chanteuse en Allemagne. Lorsque la guerre éclate, Willie, désemparée, se place sous la protection de Henkel, un officier SS qui lui fait enregistrer la chanson "Lili Marleen". Le succès est immédiat. Willie devient une véritable star, parrainée par le ministère de la Culture du IIIe Reich. Elle rêve toutefois de retrouver Robert... - Critique : | Genre : destin historique. En 1939, une chanteuse inconnue fait un bide avec son premier disque, Lili Marleen. Quelques années plus tard, en pleine guerre, toute l'Allemagne fredonne cette ballade mélancolique et son interprète connaît enfin la gloire... En s'inspirant des souvenirs de Lale Andersen, Fassbinder a imaginé l'histoire d'une petite vedette de cabaret qui devient la star des nazis. La gentille Willie (Hanna Schygulla, très Marlene) n'a pas l'impression de vendre son âme au diable. Elle aime juste la villa blanche que lui offre le Führer. Sous les croix gammées, elle poursuit un rêve sentimental : retrouver Robert, le fils d'une famille juive de Zurich... Avec les moyens considérables du cinéma de reconstitution historique, Fassbinder se concentre sur le portrait d'une femme flouée et manipulée. Aux yeux du réalisateur, elle est ici la seule victime : le père du trop faible Robert est montré comme un chef de clan mafieux, même s'il se bat pour sauver d'autres Juifs. C'est une vision assez désabusée de l'Histoire, de l'héroïsme. On peut la contester, mais elle impressionne par sa volonté de placer le mélodrame sentimental au-dessus du bien et du mal, comme seul révélateur de la cruauté des hommes. — Frédéric Strauss
Année : 1981
De : Rainer Werner
Avec : Christine Kaufmann, Giancarlo Giannini, Gottfried John, Hanna Schygulla, Hark Bohm, Karin Baal, Mel Ferrer, Rainer Will, Roger Fritz, Schumann Erik, Udo Kier, von Karl-Heinz