Télévision : 22 juin à 01:55-04:00 sur Arte
film : drame
Zurich, 1938. Willie, une jeune chanteuse de cabaret allemande, s'éprend de Robert, un musicien juif. Le père du jeune homme, David Mendelsson, dirige une organisation juive clandestine d'aide aux réfugiés. Il voit d'un mauvais oeil la liaison de Robert et Willie. Le jeune musicien convoie régulièrement des fonds en Allemagne. Sur l'insistance de Willie, il accepte un jour de la laisser l'accompagner. Le père de Robert, trouvant là l'occasion de séparer les deux amants, fait retenir la chanteuse en Allemagne. Lorsque la guerre éclate, Willie, désemparée, se place sous la protection de Henkel, un officier SS qui lui fait enregistrer la chanson "Lili Marleen". Le succès est immédiat. Willie devient une véritable star, parrainée par le ministère de la Culture du IIIe Reich. Elle rêve toutefois de retrouver Robert... - Critique : En 1939, une chanteuse inconnue fait un bide avec son premier disque, Lili Marleen. Quelques années plus tard, en pleine guerre, toute l’Allemagne fredonne cette ballade mélancolique et son interprète connaît enfin la gloire… En s’inspirant des souvenirs de Lale Andersen, Fassbinder a imaginé l’histoire d’une petite vedette de cabaret qui devient la star des nazis. La gentille Willie (Hanna Schygulla, très Marlene) n’a pas l’impression de vendre son âme au diable. Elle aime juste la villa blanche que lui offre le Führer. Sous les croix gammées, elle poursuit un rêve sentimental : retrouver Robert, le fils d’une famille juive de Zurich… Avec les moyens considérables du cinéma de reconstitution historique, Fassbinder se concentre sur le portrait d’une femme flouée et manipulée. Aux yeux du réalisateur, elle est ici la seule victime : le père du trop faible Robert est montré comme un chef de clan mafieux, même s’il se bat pour sauver d’autres Juifs. C’est une vision assez désabusée de l’Histoire, de l’héroïsme. On peut la contester, mais elle impressionne par sa volonté de placer le mélodrame sentimental au-dessus du bien et du mal, comme seul révélateur de la cruauté des hommes.
Année : 1981
Avec : Christine Kaufmann, Dieter Gackstetter, Giancarlo Giannini, Gottfried John, Hanna Schygulla, Hark Bohm, Karin Baal, Mel Ferrer, Rainer Will, Roger Fritz, Schumann Erik, Udo Kier, von Karl-Heinz
Télévision : 22 juin à 01:55-03:55 sur Arte
film : drame
Zurich, 1938. Willie, une jeune chanteuse de cabaret allemande, s'éprend de Robert, un musicien juif. Le père du jeune homme, David Mendelsson, dirige une organisation juive clandestine d'aide aux réfugiés. Il voit d'un mauvais oeil la liaison de Robert et Willie. Le jeune musicien convoie régulièrement des fonds en Allemagne. Sur l'insistance de Willie, il accepte un jour de la laisser l'accompagner. Le père de Robert, trouvant là l'occasion de séparer les deux amants, fait retenir la chanteuse en Allemagne. Lorsque la guerre éclate, Willie, désemparée, se place sous la protection de Henkel, un officier SS qui lui fait enregistrer la chanson "Lili Marleen". Le succès est immédiat. Willie devient une véritable star, parrainée par le ministère de la Culture du IIIe Reich. Elle rêve toutefois de retrouver Robert... - Critique : En 1939, une chanteuse inconnue fait un bide avec son premier disque, Lili Marleen. Quelques années plus tard, en pleine guerre, toute l’Allemagne fredonne cette ballade mélancolique et son interprète connaît enfin la gloire… En s’inspirant des souvenirs de Lale Andersen, Fassbinder a imaginé l’histoire d’une petite vedette de cabaret qui devient la star des nazis. La gentille Willie (Hanna Schygulla, très Marlene) n’a pas l’impression de vendre son âme au diable. Elle aime juste la villa blanche que lui offre le Führer. Sous les croix gammées, elle poursuit un rêve sentimental : retrouver Robert, le fils d’une famille juive de Zurich… Avec les moyens considérables du cinéma de reconstitution historique, Fassbinder se concentre sur le portrait d’une femme flouée et manipulée. Aux yeux du réalisateur, elle est ici la seule victime : le père du trop faible Robert est montré comme un chef de clan mafieux, même s’il se bat pour sauver d’autres Juifs. C’est une vision assez désabusée de l’Histoire, de l’héroïsme. On peut la contester, mais elle impressionne par sa volonté de placer le mélodrame sentimental au-dessus du bien et du mal, comme seul révélateur de la cruauté des hommes.
Année : 1981
Avec : Christine Kaufmann, Dieter Gackstetter, Giancarlo Giannini, Gottfried John, Hanna Schygulla, Hark Bohm, Karin Baal, Mel Ferrer, Rainer Will, Roger Fritz, Schumann Erik, Udo Kier, von Karl-Heinz
DVD/Blu-ray : 3 juin
Editeur : Carlotta Films
Année : 1966
Avec : Hanna Schygulla, Margarethe von Trotta, Harry Baer, Günther Kaufmann, Carla Aulaulu, Ingrid Caven, Karl Scheydt, Elga Sorbas, Jan George, Hark Bohm, Marius Aicher, Brigitte Mira, Margit Carstensen, Karlheinz Böhm, Irm Hermann, Gottfried John, Kurt Raab, Helen Vita, Volker Spengler, Y Sa Lo, Giancarlo Giannini, Mel Ferrer, Karl-Heinz von Hassel, Erik Schumann
DVD/Blu-ray : 11 avril
Editeur : Le Chat qui Fume
Année : 1999
De : Catherine Breillat
Avec : Caroline Ducey, Sagamore Stévenin, François Berléand, Rocco Siffredi, Reza Habuhossein, Ashley Wanninger, Emma Colberti, Fabien de Jomaron