Shakespeare in Love

Télévision : 9 juillet 2018 à 22:45-01:05 sur Chérie 25

film : comédie sentimentale

Tissage scénaristique très habile autour du grand William à un moment fort de sa vie sentimentale et artistique (l'écriture de Roméo et Juliette). Noble divertissement. Critique : | Genre : bio romantique. Il y a assez de trous noirs dans la vie de Shakespeare pour frapper l'imagination d'un scénariste. D'où cette intrigue qui mêle la liaison — chaotique et fiévreuse — de William et de Viola avec l'écriture — fiévreuse et chaotique — de... Roméo et Juliette. L'enchaînement des coups de théâtre relève parfois d'une convention mécanique. Et le trait, quand il caricature les « méchants », s'épaissit à l'excès. Mais les auteurs tiennent jusqu'au bout le pari de tricoter sans cesse l'historique et le fantaisiste, l'anachronique clin d'oeil et le détail certifié d'époque. Sans doute grâce à Tom Stoppard, fin connaisseur de Shakespeare. Sans prétendre élucider les mystères, il distille des références pour que ce divertissement acquière une patine d'authenticité, tout en échappant à l'esprit de sérieux. — Jean-Claude Loiseau

Année : 1998

Avec : John Madden, Joseph Fiennes, Gwyneth Paltrow, Judi Dench, Ben Affleck, Geoffrey Rush, Colin Firth, Tom Wilkinson, Rupert Everett, Stephen Warbeck, Marc Norman, Tom Stoppard, Martin Childs, Richard Greatrex

Shakespeare in Love

Télévision : 2 juillet 2018 à 20:55-23:15 sur Chérie 25

film : comédie sentimentale

Tissage scénaristique très habile autour du grand William à un moment fort de sa vie sentimentale et artistique (l'écriture de Roméo et Juliette). Noble divertissement. Critique : | Genre : bio romantique. Il y a assez de trous noirs dans la vie de Shakespeare pour frapper l'imagination d'un scénariste. D'où cette intrigue qui mêle la liaison — chaotique et fiévreuse — de William et de Viola avec l'écriture — fiévreuse et chaotique — de... Roméo et Juliette. L'enchaînement des coups de théâtre relève parfois d'une convention mécanique. Et le trait, quand il caricature les « méchants », s'épaissit à l'excès. Mais les auteurs tiennent jusqu'au bout le pari de tricoter sans cesse l'historique et le fantaisiste, l'anachronique clin d'oeil et le détail certifié d'époque. Sans doute grâce à Tom Stoppard, fin connaisseur de Shakespeare. Sans prétendre élucider les mystères, il distille des références pour que ce divertissement acquière une patine d'authenticité, tout en échappant à l'esprit de sérieux. — Jean-Claude Loiseau

Année : 1998

Avec : John Madden, Joseph Fiennes, Gwyneth Paltrow, Judi Dench, Ben Affleck, Geoffrey Rush, Colin Firth, Tom Wilkinson, Rupert Everett, Stephen Warbeck, Marc Norman, Tom Stoppard, Martin Childs, Richard Greatrex

Chaos

Télévision : 7 décembre 2017 à 22:25-00:15 sur HD1

film : thriller

Un flic sanctionné après une bavure revient sur le devant de la scène à l'occasion d'un braquage. Vengeance et trahisons : un polar explosif, très calibré mais habilement ficelé, avec surprises multiples et intrigue à triple fond. En un mot : efficace. Critique : Film de Tony Giglio (Chaos, USA, 2006). Image : Richard Greatrex. 101 mn. VM. Avec Jason Statham, Wesley Snipes, Ryan Phillippe. Genre : flic de haut vol. Un matin qui n'a l'air de rien, à Seattle, un groupe d'hommes cagoulés pénètre dans une banque et prend des otages. Leur chef n'accepte de communiquer qu'avec l'inspecteur Conners, récemment mis sur la touche à cause d'une bavure grave, qu'on nous a relatée avec force pyrotechnie dans le préambule. Conners, ça se sent tout de suite, n'est pas du genre fin et conciliant. Pourtant, aux portes de la banque, il choisit la « méthode douce »... Attention, leurre en série... Au début, ce film de braquage sent la testostérone et la tôle cramée. Première fausse piste. Contrairement aux apparences (Jason Statham), ce qu'il y a de plus musclé dans cette série B, ce sont les méninges. Vengeance, identités multiples, cadavres à tiroirs : même l'adjoint de Conners, un petit flic à papa qui a fait la fac (Ryan Phillippe), en perd son latin, à force de traquer un braqueur qui s'inspire d'une théorie du chaos légèrement revisitée (quelque chose comme le battement d'ailes d'un papillon peut vous rendre millionnaire). La mise en scène de Tony Giglio, juste carrée, n'a strictement aucune originalité. Mais le scénario, roué, rappelle avec plaisir Usual Suspects, Piège de cristal (pour un détail électrique décisif) et même le récent Inside Man, avec cette « morale » désormais inhérente au néopolar : qu'il soit good guy ou bad guy, c'est le plus malin qui gagne... Guillemette Olivier-Odicino

Année : 2005

Chaos

Télévision : 23 novembre 2017 à 21:00-22:55 sur HD1

film : thriller

Un flic sanctionné après une bavure revient sur le devant de la scène à l'occasion d'un braquage. Vengeance et trahisons : un polar explosif, très calibré mais habilement ficelé, avec surprises multiples et intrigue à triple fond. En un mot : efficace. Critique : Film de Tony Giglio (Chaos, USA, 2006). Image : Richard Greatrex. 101 mn. VM. Avec Jason Statham, Wesley Snipes, Ryan Phillippe. Genre : flic de haut vol. Un matin qui n'a l'air de rien, à Seattle, un groupe d'hommes cagoulés pénètre dans une banque et prend des otages. Leur chef n'accepte de communiquer qu'avec l'inspecteur Conners, récemment mis sur la touche à cause d'une bavure grave, qu'on nous a relatée avec force pyrotechnie dans le préambule. Conners, ça se sent tout de suite, n'est pas du genre fin et conciliant. Pourtant, aux portes de la banque, il choisit la « méthode douce »... Attention, leurre en série... Au début, ce film de braquage sent la testostérone et la tôle cramée. Première fausse piste. Contrairement aux apparences (Jason Statham), ce qu'il y a de plus musclé dans cette série B, ce sont les méninges. Vengeance, identités multiples, cadavres à tiroirs : même l'adjoint de Conners, un petit flic à papa qui a fait la fac (Ryan Phillippe), en perd son latin, à force de traquer un braqueur qui s'inspire d'une théorie du chaos légèrement revisitée (quelque chose comme le battement d'ailes d'un papillon peut vous rendre millionnaire). La mise en scène de Tony Giglio, juste carrée, n'a strictement aucune originalité. Mais le scénario, roué, rappelle avec plaisir Usual Suspects, Piège de cristal (pour un détail électrique décisif) et même le récent Inside Man, avec cette « morale » désormais inhérente au néopolar : qu'il soit good guy ou bad guy, c'est le plus malin qui gagne... Guillemette Olivier-Odicino

Année : 2005